Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Des propriétés plus chères à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 septembre 2009 14 commentaires

Gilles Angers
Le Soleil

La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) prévoit une hausse du prix moyen des propriétés résidentielles, dans la région métropolitaine de Québec, de 5 % cette année et de 3 % l’an prochain.

Dans un communiqué transmis au Soleil cette semaine, l’organisme fédéral de soutien à l’habitation rend compte d’un prix moyen de 193 195 $, en 2008, qui devrait atteindre 202 850 $ (5 %) d’ici janvier et 208 950 $ (3 %) en 2010.

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Voir aussi : Condo, Québec La cité, Résidentiel.


14 commentaires

  1. dave fortier

    20 septembre 2009 à 16 h 06

    C’est a peu près les chiffres que j’avançaient dans un autre fil.
    Par contre l’expérience nous apprend que c’est en soi pas
    obligatoirement une bonne nouvelle, si nous prenons en compte
    les deux faits suivant:

    1/Les salaires dans la régions de Québec, on selon l’IEDM (Institut
    Économique de Montréal) de 2008, que l’indice des salaires ne
    suit pas l’indice inflationnaire depuis environ 4 ans. Plusieurs
    salariés de ce forum l’on sans doute constater, mais le pouvoir
    d’achat de ceux-ci a reculé lentement mais sûrement depuis 2004.
    La moyenne est de 1.1% par années par apport aux biens
    essentielles de bases comme l’alimentation. Par contre, le bien
    immobilier a lui progressé de 5% cette années. Nous avons ici
    un écart de d’environ 4% entre le salaire réèlle et le prix de
    l’immobilier.

    2/Par contre, cette différence entre le salaire est le coût est
    compensé par les bas taux d’intérêts et c’est a ce niveau que ce
    situe le noeud du problème. La Banque du Canada prévoit pour
    les 5 prochaines années, un ajustement des taux d’intérêts selon
    la valeur internationale de l’argent de l’ordre de 4% a 6%.
    A ce moment vous comprendrez ce que veut dire l’expression
    « tomber comme des mouches ».

    En terme plus direct, l’éclatement de cette bulle immobilière
    va être en proportion des acheteurs dont la marge financière
    va de nul a 8%, c’est-a-dire 47.2% de ceux qui ont acheté au
    court des 6 dernières années.

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  2. Pat

    20 septembre 2009 à 22 h 00

    Les économistes et les analystes financiers sont très mauvais quand vient le temps de faire des prévisions. C’est un peu comme planifier ses vancances en fonction de ce qui est écrit dans l’Almanac du Peuple.

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  3. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    21 septembre 2009 à 09 h 11

    Pat c’est la même chose pour les météorologistes et les activistes climatiques qui nous culpabilisent à tort. Si l’homme pouvait prévoir le futur, il gagnerait continuellement à la loterie.

    Il demeure que l’analyse de Dave Fortier est réaliste et tient du fait que le bas taux d’intérêt incite les acheteurs de maisons à s’endetter. La seule façon de prévoir l’avenir est de ne pas étirer le budget actuellement en achetant en laissant une marge de manoeuvre pour absorber les augmentation de taxes et d’intérêts pour les 5 ans à venir.

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  4. ab22

    21 septembre 2009 à 09 h 52

    Dave, sur quoi vous basez-vous pour dire que la Banque du Canada ajustera ses taux d’intérêt ? … Au contraire, tout laisse croire que le taux directeur ne bougera pas avant 2011.

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  5. Manu Utilisateur de Québec Urbain

    21 septembre 2009 à 12 h 16

    De plus, si on remonte 20 ans en arrière, le pouvoir d’achat d’une maison n’a probablement pas diminué. On ne peut pas tirer de conclusion ou de tendances sur 5-6 ans, c’est beaucoup trop court.

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  6. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    21 septembre 2009 à 17 h 38

    Le salaire moyen stagne depuis au moins 20 ans au Québec. Le pouvoir d’achat des familles a augmenté uniquement parce que les femmes sont pour la plupart sur le marché du travail et à cause de certaines mesures sociales. Tant qu’à l’immobilier, depuis 20 ans les prix d’une maison moyenne ont quadruplé. Je serais porté à croire qu’un premier acheteur y a 20 ans était en meilleure position que le premier acheteur d’aujourd’hui, d’autant plus que les taux d’intérêt actuels sont à niveau historique très bas et qu’ils ne pourront qu’augmenter dans le futur.

    Mais bon … on peut faire dire ce que l’on veut aux chiffres, adage bien connu :-)

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    • dave fortier

      21 septembre 2009 à 18 h 11

      En 1981, je travaillais a temps partiel et j’ai pus m’acheter ma
      première maison dans St-Sacrement. Aujourd’hui je suis a temps
      plein et je saurais incapable de faire de même dans le même quartier. Dire que le pouvoir d’achat a diminuer est un fait
      incontournable. Même deux pro. ne peuvent ce permettre certains
      quartiers aujourd’hui.

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      • Manu

        21 septembre 2009 à 21 h 50

        Depuis 81… mais pas depuis 20 ans!

        Pourquoi croyez-vous qu’il ne s’est resque pas construit de maisons unifamiliales en 1985 et 1995? Mais des petits jumelés split-level ça il en pleuvait. C’est parce que les gens n’avaient pas les moyens.

        Ça va en cycles… alors si on veut comparer 2009, il faudrait idéalement le faire avec une année de début de récession, ça donnerait une meilleure idée.

        Il y a toutefois un point que je concède, c’est que le salaire moyen n’a peut-être pas augmenté aussi vite à Québec qu’ailleurs… pourquoi? eh bien peut-être simplement parce qu’il a augmenté plus vite qu’ailleurs entre 1965 et 1980 avec l’explosion de la fonction publique, à un rythme tout à fait insoutenable, et là on revient un peu plus à la normale. Ainsi, si on remonte 30 ou 40 ans en arrière, ok… là on a une méchante différence de pouvoir d’achat pour une propriété. Ce qui se payait facilement avec un seul salaire à 40-45h semaine, se paye aujourd’hui avec deux salaires à 37,5h (évidemment, il n’y a pas que la maison qui coûte plus cher, mais le fait d’avoir deux salaires qui entraînent plus de dépenses en transport, frais de garde, etc.)

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  7. Thomas

    22 septembre 2009 à 11 h 04

    Je vous invite à consulter l’indice d’abordabilité de Desjardins.

    Vous trouverez à la page 4 les données historiques pour la région de Québec.

    http://www.desjardins.com/fr/a_propos/etudes_economiques/conjoncture_quebec/indice_abordabilite/iad0908.pdf

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  8. Steeve

    25 septembre 2009 à 16 h 57

    Le pire dans tout cela c’est que Dave a tout a fait raison. Dernière statistique. le prix moyen aux États-Unis est de 195 000$. Donc il coûte moins cher au USA d’acheter une maison qu’ici, où nous sommes grandement plus taxés. Donc il co^^ute nettement plus cher de vivre à Québec qu’aux États-Unis en moyenne. Un a un petit problème. L’éclatement de la bulle additionné du poids de la sette qu Québec sera catastrophie pour plusieurs.

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  9. steeve

    27 septembre 2009 à 23 h 13

    Dernière statistique.

    Le prix moyen maison USA : 195 000 $

    Canada = 160% prix USA.

    L’éclatement de la bulle au Canada fera très mal

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