Source : Pierre-André Normandin, Le Soleil, le 22 septembre 2009
(Québec) La base de plein air de Sainte-Foy aura droit à une importante cure de jeunesse au cours des cinq prochaines années. Équipe Labeaume s’est engagée lundi à y investir 18 millions $ afin notamment d’y aménager une nouvelle plage de 1200 places.
Véritable havre vert au coeur de la ville de Québec, la base de plein air est sous-exploitée, estime le maire qui dit vouloir y attirer les jeunes familles. «Je pense aux gens de la classe moyenne, ceux qui ont moins d’argent. C’est tellement central comme endroit. C’est facile de s’y rendre, hiver comme été.»
Le principal effort consistera à améliorer la baignade en été. Une nouvelle plage pouvant accueillir jusqu’à 1200 personnes viendra s’ajouter à la petite existant déjà. Le chemin d’accès séparant les deux lacs disparaîtra pour faire place à un seul plan d’eau au coeur duquel baignera une petite île centrale. La Ville devra également s’attaquer à la qualité de l’eau pour éviter les épisodes de coliformes fécaux.
Les amants des sports d’hiver ne seront pas en reste puisqu’une butte sera créée de toutes pièces pour permettre la glissade lors
de la saison froide. Les sentiers seront également réaménagés pour faciliter les promenades, la base de plein air étant un lieu prisé par les amateurs de raquette et de ski de fond.
En septembre 2008, Jean Cazes nous avait permis de découvrir cet endroit par le truchement de sa caméra. Avec la plage Germain, l’éventuel bassin au Foulon, çà permet l’accès à la baignade à beaucoup de monde qui ne désirent pas ou ne peuvent se permettent piscines extérieures et/ou voyages coûteux. Avec l’accès à tous ses plans d’eau, la nécessité d’avoir un lieu de baignade dans le bassin Louise est-il toujours aussi important ? À noter aussi l’accès aux sports hivernaux qui est un ajout intéressant à l’offre.
22 septembre 2009 à 12 h 48
Ceux qui s’intéressent à la question peuvent consulter en ligne: http://www.gensdebaignade.org/Premiere_analyse_comparative_des_plagespubliques.pdf
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22 septembre 2009 à 21 h 31
Intéressant, mais quelques questions…
La base de plein air de Ste-Foy pas accessible en vélo? Est-ce parce que le document date? Il me semble qu’in y a une piste cyclable au nord et une autre au sud qui y vont…
Les seules autres options de baignade que vous mentionnez sont dans le fleuve… Il ne serait pas possible d’aménager les rivières pour en faire des sections baignables. Des mini lacs? Je pense entre autres à la Riviere St-Charles à Loretteville ou au Parc Chauveau ou encore la Riviere du berger sur les terrains de l’ancien zoo… Il me semble que côté pollution, ça risque d’être mieux que le Fleuve…
Selon les gens de la marina, il n’est pas possible de caser tous les bateaux actuels dans l’espace restant. Y a t il possibilité d’avoir des stationnements à bateaux ailleurs dans la région? L’Anse au foulon? C’est un des principaux arguments qu’on entend contre le projet… Mais, si les places sont récupérées ailleurs, ça fait un argument de moins…
Autre chose, dans votre document, vous mettez beaucoup l’accent que le Vieux-port a l’avantage d’être le seul point évalué qui a beaucoup de résidences aux alentours alors que les autres sont plus éloignés. Par contre, ensuite, vous vantez les mérites de la Plage Doré qui est située sur l’ile Notre dame, là où il n’y a aucun résident…
Mais, effectivement, côté touristique, ça pourrait devenir un attrait touristique majeur. Personnellement, avec mes jeunes enfants je continuerais d’aller à la base de plein air, car plus petit et environnement plus agréable pour des enfants. (C’est pas de ma faute, mais ils préfèrent voir des canards en quantité plutôt que des touristes quand ils se baignent…)
Bonne chance pour votre projet!
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22 septembre 2009 à 22 h 07
c’est donc un endroit intéressant pour se baigner ? pas de vase, plage avec du beau sable ?
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22 septembre 2009 à 12 h 59
« C’est tellement central comme endroit. C’est facile de s’y rendre, hiver comme été. » euh… l’autobus se rend là ?
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22 septembre 2009 à 15 h 33
hahaha! j’ai penser la même chose que vous. En fait, le 93 passe près (façon de parler il faut marcher 10 minutes par la suite, mais bon) et le 93 ne passe vraiment pas souvent. À titre d’exemple, je reste à pointe-de-sainte-foy et c’est plus simple d’aller au charest en autobus que d’aller à ste-foy (qui est pourtant plus près).
Peut-être que dans les 18 millions on va trouver des sous pour améliorer la fréquence de passage du 93.
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22 septembre 2009 à 16 h 10
«ceux qui ont moins d’argent»
Je ne suis pas pauvre, ni riche, mais c’est un endroit que je fréquente régulièrement et que j’apprécie beaucoup. Est-il nécessaire d’avoir moins d’argent pour apprécier le site? Est-ce à dire que les riches sont bien sur leur petit gazon individuel et qu’ils n’ont pas besoin de l’espace public?
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22 septembre 2009 à 16 h 13
j’avoue que mon commentaire peut porter à confusion..c’était sans arrière-pensée…je cherche une meilleure formulation et je corrige…mais je réalise que votre commentaire .tait en lien avec l’article lui-même mais j’ai quand même nuancé mon commentaire…vraiment pas le but de mon commentaire d’y aller d’une guerre de classes…
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22 septembre 2009 à 16 h 35
Petit truc qu’on fait à l’occasion… on va se chercher à l’avance un billet pour un film à Odéon Ste-Foy, on va faire une p’tite marche autour du lac à la base de plein air et on revient juste à temps pour le film. D’autres commissions dans la talle de power centers peuvent aussi faire partie du menu de la journée. C’est peut-être pas accessible avec le transport en commun mais de la à dire que c’est pas central, c’est quand même pas si pire que ca, tout dépend ou on reste et comment on y va.
Par contre j’ai jamais remarqué que ca faisait si pitié que ca. C’est sur que si on compare au parc Maizeret c’est le jour et la nuit, mais c’est pas tout à fait le même genre non plus.
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22 septembre 2009 à 22 h 48
Je pourrais (de nouveau) parler longuement de la Base de plein air qui est certes, un lieu au potentiel récréatif aussi fort que celui de la baie de Beauport ou du Domaine de Maizerets.
Mais pourquoi cette OBSESSION de vouloir toujours et encore, « encadrer », « aménager »? Moi, elle me convient bien comme elle est, la Base de plein air!
Il y a eu récemment un bel effort au chapitre de l’aménagement avec la remise en état de sentiers qui n’ont pas trop perturbés l’aspect naturel de ce site qui le rend si attrayant… d’autant plus qu’il côtoit ces monstruosités au non-sens écologique que sont les méga-entrepôts!!
Comme usager régulier du site depuis ma tendre enfance (j’y vais en vélo à partir de Limoilou), malgré de bonnes intentions, je crains des interventions trop lourdes, un peu comme on l’a vues à la chute Montmorency.
Je le répète: le charme du site réside justement dans son aspect « sauvage »!!
——
(*) Petit bémol cependant pour la piste qui traverse la tourbière, un écosystème méconnu, exceptionnel en milieu urbain, et très fragile il faut le dire.
La flore de la tourbière en images:
https://www.quebecurbain.qc.ca/2008/05/31/base-de-plein-air-de-sainte-foy-la-tourbiere-en-fleurs-1
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23 septembre 2009 à 00 h 49
un peu plus d’espace de plage ne ferait pas de tort, mais à part ça, je trouve moi aussi le site déjà bien assez aménagé.
Ça s’appelle une base de plein-air.
Plein-air, comme dans contraire de chalet au Mont-Ste-Anne. Plein-air comme dans la nature. Plein-air comme dans aller prendre une marche pour changer d’air.
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23 septembre 2009 à 08 h 58
D’accord avec Jean et Manu, je suis d’accord qu’on y fasse quelques améliorations et correctifs, mais sans toutefois en faire un disneyland, il y a déjà un promoteur qui veut en faire pas loin de là. C’est souvent l’atmosphère sauvage qui attire les gens. Quoi que Maizeret est quand même un beau modèle de parc récréatif mi-sauvage/mi-artificiel qui mérite d’êter imité.
Le seul gros problème que j’ai pu constater avec la base de Plein air, si on omet son accesibilité, c’est le fait que le chemin piétonnier qui en fait le tour est inondé le printemps.
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23 septembre 2009 à 10 h 16
« Le seul gros problème que j’ai pu constater avec la base de Plein air, si on omet son accesibilité, c’est le fait que le chemin piétonnier qui en fait le tour est inondé le printemps »
C’est le propre, en effet, des boisés tourbeux, très vulnérables à l’érosion (les tout-terrain en particulier). Je connais ces lieux par coeur, et c’est à ces endroits qu’on devrait poursuivre l’effort d’installer des sentiers de bois sur pilotis.
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23 septembre 2009 à 12 h 17
Ils le font à Maizeret et cer serait probablement la solution à cet endroit. C’est seulement est une partie du sentier du tour du lac qui se fait innonder.
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23 septembre 2009 à 14 h 23
Je me souviens qu’étant ado, j’allais là pour faire du pédalo avec mes amis. On arrêtait sur une l’île et on avait la belle vie. Ça ne coûtait pas cher!
Le problème a toujours été son inaccessibilité. Même en vélo, c’est pénible d’aller là. Je crois qu’il y a maintenant une piste cyclable tout près mais elle n’arrive même pas directement sur le site.
Pour le reste, je partage votre avis.
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23 septembre 2009 à 15 h 06
Il y a deux pistes qui rejoignent la base.
Par le sud, la base est reliée à la piste sur Versant-Nord grâce à la piste sur Blaise Pascal.
Par le nord, la piste se rend jusqu’à la rue Laberge qu iest la voie d’accès à la Base.
Cette piste rejoint celle sur la rue St-Paul à l’ancienne Lorette.
Donc, côté vélo, ça s’est grandement amélioré depuis quelques années…
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23 septembre 2009 à 21 h 07
on peut aussi arriver du nord-est par John-Molson. Ok, il n’Y a pas de piste cyclable et on doit 50m sur une « trail » dans un boisé, laquelle est néanmoins très carossable. On arrive alors sur la route de terre qui ceinture les lacs, et du côté sud de ceux-ci il y a cet espèce de chemin de service, toujours en terre et parmi les arbres, qui se rend jusqu’à l’entrée sud.
Souvent passé par là entre pour aller travailler il y a quelques années, entre Ste-Foy et le Parc Technologique.
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24 septembre 2009 à 07 h 58
par contre, ça ne semble pas évident de se rendre sur John Molson en vélo…
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24 septembre 2009 à 09 h 21
@Manu
Je ne connais pas cette trail par John-Molson, tu dois piquer quelque part entre 2 entrepots.
@julien
Il y au 3 moyens faciles d’atteindre John Molson/Einsten via la parc technologique qui est sa continuité.
1) Par le boulevard du Parc technologique à partir des Saules via le nouveau passage à niveau à coté d’Henri-IV.
2) Par la piste cyclable du Versant Nord qui traverse la track pour rejoindre la rue Watt près de l’échangeur Du Vallon/Charest
3) Via le passage à niveau piétonnier derrière le Club Price qui relie Blaise-Pascal et le Versant Nord.
Et on peut aussi attendre la base de plein air de l’Ancienne-Lorette par Jules Vernes et la rue Laberge.
Le seul problo c’est d’y aller à partir de Québec. La passe que je faisais quand j’étais jeune, je prenait par le parc industriel par Léon-Harmel ou Lavoisier, traversait sous Du Vallon par la rue Jacquard jusqu’à l’endroit où celui-ci veut repasser par dessus Du-Vallon, rendu là je débarquais de mon bicycle et descendait le talus à 45% de pente jusqu’à coté de Du Vallon, que je longeais derrière la glissière de sécurité en contournant les pare-chocs et autres morceaux (disons que je faisais ca vite et me surveillais…). Rendu sous le viaduc de Charest, il y avait un bout sans fossé qui permettait de traverser la track et rejoindre Einstein. p.s. méfiez-vous pas juste des autos mais aussi des trains.
J’imagine que cette trail là doit encore se faire aujourd’hui, exception peut-être des présents travaux de reconstruction de cet échangeur.
En fait je prenais cette trail mais plutôt pour passer de Duberger (où je demeurais) à Ste-Foy, en passant de la rue Lachance dans Duberger-Sud a la rue Watt en traversant le « X » du CN (maintenant cloturé pour des raisons qu’on devine) et le la trail que je viens de décrire, puis Versant-Nord, pour une autre traversée non-officielle derrière un entrepôt.
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24 septembre 2009 à 20 h 04
Ouf! il y a un autre moyen de traverser ce coin (et même avec les travaux actuel) d’est en ouest : sur la rue Jacquard, sous les viaducs de Robert-Bourassa, on s’en va près des voies ferrées et on suit une trail le long de celle-ci, qu’on traverse rendu en face de Norsk Hydro ou je ne sais trop quoi, bref, lorsqu’on rejoint la rue Einstein/Watt.
C’est ce que je faisais pour faire Ste-Foy / centre-ville en vélo pour travailler il y a quelques années.
Pour le reste, entre Robert-Bourassa et le center-villle, c’est effectivement par les parcs industriels jusque dans St-Sauveur et St-Roch.
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24 septembre 2009 à 22 h 13
@ Suivis aux questions de Julien
1) Le projet de « déclubbage » partiel du bassin Louise vise à rendre le centre-ville de Québec plus accueillant d’abord et avant tout pour les jeunes familles. Il existe bon nombre d’enfants ou de jeunes d’âge pré-vélo dans les quartiers centraux (Saint-Sauveur, Saint-Roch, Limoilou, Saint-Jean-Baptiste) et beaucoup de mères et de garderies se demandent quoi faire durant la journée avec toute cette marmaille. Les jeunes enfants, c’est vraiment notre priorité: http://www.gensdebaignade.org/Enfantaubaquetdeplastiquebleu.pdf
2) Selon les commentaires déjà reçus sur Québec Urbain, l’accessibilité de la base de plein-air de Sainte-Foy en vélo à partir du centre-ville n’est pas évidente. Dans les faits, la plupart des usagers s’y rendent en auto.
3) Nous n’avons traité que des sites de plages fluviales car tel était le cadre de l’étude: « Première analyse comparative de plages fluviales à Québec ». Vous avez raison de souligner que des sections de rivières pourraient être considérées. Par exemple, la rivière Saint-Charles, à la hauteur de Saint-Roch, n’est rien d’autre qu’un lac de barrage. Mais qui s’en rend compte ? Il nous a fallu nous battre durant des années contre la Ville et des firmes privées à son service pour stopper des projets de remplissage de cette rivière, qui auraient encore diminué la surface liquide disponible au centre-ville, d’ailleurs en rétrécissement constant depuis plus d’un siècle. Encore aujourd’hui, personne ne semble réfléchir sérieusement aux usages concevables de ce plan d’eau par des êtres humains.
4) Côté marina et nautisme, nous pensons qu’il faut envisager la mise en place d’un grand havre polyvalent protégé dans le fleuve, peut-être dans les parages de l’ancienne plage du Foulon (aujourd’hui disparue) mais pas obligatoirement à cet endroit. Il nous semble tomber sous le sens que l’hyper-centralité urbaine du bassin Louise ainsi que sa fonction croissante de lieu de rassemblement des foules (Moulin à images, etc) fera en sorte que le statut de club privé de ce plan d’eau deviendra bientôt désuet. Notre projet n’est d’ailleurs qu’une variante d’un réaménagement déjà promis à cet endroit par trois ministres Libéraux fédéraux, dont Gilles Lamontagne lui-même: http://www.gensdebaignade.org/promessefederale.pdf
5) Pour qu’elle entraîne un maximum de retombées sociales et économiques, une plage publique doit préférablement être située là où se trouve une densité maximum de population, ce qui est le cas du bassin Louise. Nous établissons une comparaison avec la plage du parc Jean-Drapeau car, en plus de nombreuses similitudes techniques, cette dernière bénéficie de la présence de millions de gens à relative proximité de la plage, en métro. Depuis plusieurs années, nous suggérons par ailleurs aux Montréalais de réaménager un plan d’eau plus accessible, soit le bassin Jacques-Cartier: http://www.gensdebaignade.org/Intervention_Montreal.htm
6) Enfin, un résumé détaillé du projet au bassin Louise se trouve ici: http://www.gensdebaignade.org/PlageJacquesAmyot(2007)_Aspects%20techniques.pdf
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