Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Dépolluer le fleuve grâce à des réservoirs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 septembre 2009 7 commentaires

Source : Régys Caron, Le Journal de Québec, le 24 septembre 2009

Régis Labeaume promet d’entreprendre un grand ballet diplomatique après son élection avec l’intention de convaincre les gouvernements canadien et américain de réduire les rejets polluants dans le réseau des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent.

Après avoir assaini les eaux de la rivière Saint-Charles au moyen de sept réservoirs qui retiennent les égouts pluviaux, la Ville de Québec prévoit terminer le travail en construisant trois autres réservoirs souterrains, à Beauport, à l’anse au Foulon et dans Limoilou, dans le but de réduire au minimum des rejets d’égouts pluviaux dans le fleuve. Ces réservoirs auront coûté 250 millions de dollars.

la suite

Pourrons-nous alors nous baigner à la baie de Beauport ?

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


7 commentaires

  1. dave fortier

    25 septembre 2009 à 07 h 16

    C’est tu une promesse ou un souhait?
    Me semble que de nombreuses promesses ou souhaits fait
    en 2007 ce sont envolés, comme celle concernant le fonds de
    capitale de risque pour Québec.
    «Il me reste à vérifier celui sur la création d’un fonds de capital de risque. Je ne me souviens pas si c’était un engagement ou un souhait.» R.Labeaume.

    En tout cas, faut lui faire confiance comme les gens du camping
    Lajoie lui on fait confiance.

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  2. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    25 septembre 2009 à 09 h 21

    Rien de neuf la dedans. Lorsque j’étais conseiller (1996-2001) on a eu des débat sur ce sujet avec le maire Langlois.

    J’étais en faveur des bassins de rétention pour permettre d’augmenter l’efficience des usines d’épuration des eaux car en cas de fortes pluies, le surplus passait à coté de l’usine. Voilà pourquoi depuis plusieurs années nous installons des bassins de rétention dans tous les nouveaux développements domiciliaires pour ne pas surcharger le réseau davantage.

    Labeaume n’invente rien mais a le sens du marketing et de s’attribuer tous les succès de l’administration municipale et de l’enrober de son imprimatur. Quant aux insuccès, rappellez-vous l’épisode des trottoirs non déneigés l’hiver dernier. C’était la faute des arrondissements même si c’était lui qui avait donné les directives à son coordonnateur des arrondissements qu’il a engagé dans son cabinet,

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  3. Pier Luc Utilisateur de Québec Urbain

    25 septembre 2009 à 10 h 33

    Le déneigement ça c’est vrai que c’était idio. Dans les rivières ils ne déneigent même pas les trottoirs sur Robert-Bourassa et Lebougneuf.

    Bon, je sais qu’ils passent la souffleuse de temps en temps… mais ils laissent plein de neige et de glace. Les trottoirs ne sont pas empruntables et le tunnel sous le boulevard est un vrai danger public en hiver!

    Je me demande s’il ne serait pas possible d’inventer des camions qui font fondre la neige et la vide dans les égouts pour la pluie au lieux de la dompter dans des dépôts. Ce serait probablement compliqué d’usage sur les grandes artères mais sur les trottoirs ça pourrait améliorer la qualité du déneigement et ça éliminerait les frais du dompage.

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    • Manu

      25 septembre 2009 à 13 h 01

      Pas besoin d’inventer, ça existe… et c’est ce qu’ils font à Toronto sur certains boulevard. Toutefois, là-bas c’est moins froid, dont moins d’énergie nécessaire pour faire fondre la neige. De plus, il tombe beaucoup moins de neige. Encore là, moins d’énergie, mais surtout, moins de risque de boucher les égoûts avec tout le sable et petit gravier qu’on met ici sur nos routes (contrairement à Toroto où ça fond presque toujours à mesure).

      Sinon, il y a aussi une grosse fondeuse à neige à Cap Rouge qui utilise la chaleur récoltée l’été, mais c’est une autre histoire…

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  4. Manu

    25 septembre 2009 à 13 h 07

    Il faudrait que je retrouve les chiffres, mais il me semble qu’il y a quelque chose comme 10% des rejets de l’agglomération de Montréal qui se rendent jusqu’à Québec, et que ceux-ci comptent pour 25% de tout ce qui arrive comme merde (pas juste au sens figuré) à la hauteur de Québec. Le reste provient de plus loin, mais pas mal aussi de plus proche (toutes les basses-terres du St-Laurent et ses rivières). Mais bon, il est possible que j’erre carrément dans les chiffres que j’avance.

    Sur une autre notre, en 1995 le maire Lallier promettait de se baigner dans le fleuve 2 ou3 ans plus tard… me souviens pas de l’y avoir vu.

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  5. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    27 septembre 2009 à 10 h 24

    J’ai déjà demandé en 1998 d’examiner la possibilité de doter d’autres parties de la région, on n’était pas fusionné à ce moment, de fondeuses à neige qui prennent moins d’espace. Si on m’avait écouté en 2008, on en aurait eu besoin en titi.

    Toronto est un mauvais exemple et c’est vrai qu’il y a des trottoirs chauffants à certains endroits. Mais c’est marginal et peu étendu. Ils ont si peu de neige que la plupart des autos l’on que des quatre saisons et n’utilisent pas de pneus d’hiver. Six pouces de neige et c’est la catastrophe. Je l’ai déjà vécu ayant travaillé souvent à Toronto…

    Manu j’ai une meilleure mémoire et je me souviens que c’est le président de la CUQ Michel Rivard à l’époque des audiences du BAPE sur les usines d’épuration des eaux qui avait promis qu’il se baignerait à la Baie de Beauport.

    L’ancienne administration du site, une corporation sans but lucratif engagé par la ville, avait installé des test journaliers pour permettre la baignage ou l’interdire. Maintenant que c’est un gestionnaire di port engagé par Ross Gaudreault faudrait lui poser la question…

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  6. Léonce Naud

    27 septembre 2009 à 16 h 02

    L’absence d’activités de baignade sur la péninsule de Beauport résulte de choix de méthodes de gestion et non de qualité de l’eau. Les tests effectués à l’époque par Accès Saint-Laurent Beauport ont montré que cette plage pourrait être ouverte à la baignade environ sept jours sur dix. C’est beaucoup mieux que les plages de Chicago. C’est simple: quand la qualité de l’eau n’est pas au rendez-vous, on lève un fanion rouge et les estivants restent hors de l’eau. On fait comme cela en Ontario, au Nouveau-Brunswick, en Europe, au Vermont, etc.

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