Source : Québec-Hebdo, le 30 septembre 2009
La Ville de Québec a inauguré aujourd’hui la nouvelle station de traitement des eaux de lixiviation à son Lieu d’enfouissement technique (LET) de Saint-Tite-des-Caps. Ce nouvel équipement permettra de traiter directement sur place l’eau récoltée dans le site d’enfouissement actuel de même que celle provenant de l’ancien site, pour ensuite la rejeter dans le milieu naturel.
L’eau de pluie et de fonte des neiges, qui entre en contact avec les matières résiduelles, emporte avec elle des contaminants. Il en résulte ce que l’on appelle les eaux de lixiviation, ou lixiviat. Ces eaux doivent être traitées pour éviter de contaminer la nature.«Nous sommes très fiers de ce nouvel équipement qui représente un exemple de plus confirmant notre gestion responsable des matières résiduelles, a mentionné M. Raymond Dion, conseiller municipal membre du comité exécutif responsable des dossiers de l’environnement. La Ville s’est ainsi dotée d’équipements de pointe permettant de respecter les dernières normes environnementales.»
Le défi consistait à trouver une technologie adaptée aux températures froides du Québec, pouvant être opérée avec un minimum de personnel et gérée à distance, compte tenu de l’éloignement du site.
La technologie utilisée est le SMBR, qui signifie «réacteur biologique à culture fixée sur supports fluidisés». Des médias de plastique noir, ayant la forme d’alvéoles, sont introduits dans deux bassins, le cœur du traitement. La forme des médias permet aux contaminants de se coller aux parois, ce qui rend le traitement beaucoup plus efficace.
En lien avec cette nouvelle, le communiqué de la Ville de Québec. Tout récemment une controverse avait éclaté au conseil municipal et Québec Urbain en avait discuté, ici. Je présume qu’il y a des personnes compétentes dans ce domaine qui nous lisent et qui pourront porter un jugement sur la pertinence de ces améliorations.
1er octobre 2009 à 00 h 52
Voilà un gros dossier qui relève vraiment d’une Ville. Ok pour la culture et le cirque mais félicitations aussi à tous ceux qui ont bossé sur ce dossier d’importance. C’est beaucoup d’argent mais c’est aussi l’endroit ou toutes nos imbécillités consommatrices sont enfouis. C’est énorme annuellement et l’impact doit être contrôler. C’est notre rôle social…
Signaler ce commentaire
1er octobre 2009 à 12 h 21
Plusieurs ne s’imaginenent probablement même pas qu’il faille faire de la recherche et travailler sur ce problème. Il est facile de croire que le « truck à vidanges » ramasse nos déchets (une quantité incroyable d’ailleurs) apporte ça soit à l’incinérateur, soit un gros trou jusqu’à ce que ça soit plein, et voilà, on n’en parle plus…
Signaler ce commentaire
1er octobre 2009 à 14 h 33
Ce qui est dégueulasse c’est la quantité de déchets qui n’en sont pas. La « surconsommation » nous incite à jeter des choses juste par ce qu’elles ne sont plus à la mode. Alors on voit dans des containers des choses comme neuves. C’est particulièrement vrai dans les quartiers cossus.
Sans compter le progrès technologique qu’il faut toujours rattraper, particulièrement dans les domaines de l’électronique et l’informatique. Par exemple, ma mère a récupérer dans les vidanges de son bloc un Pentium-4 en parfait état de marche.
Imaginez quand les TV vont passer de l’analogique au numérique de « force »! Nos vendeurs ici étant aussi crosseurs qu’aux USA, ils vont pas crier sur les toits qu’un simple décodeur permet à la vielle TV de fonctionner…
Le pire là-dedans c’est qu’on se débarasse de NOS vidanges en allant les dumper dans une autre municipalité.
Signaler ce commentaire