Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Toponymie et Histoire: (suite)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 novembre 2009 41 commentaires

Rappel de ce projet qui devrait être remis à la Commission de toponymie du Québec le 11 novembre prochain.

Et je n’ai pas changé d’idée:

N’eût été de la volonté du roi Henri IV, la Ville de Québec n’aurait sans doute pas été fondée. Voilà que nos députés écartent l’Histoire afin qu’on ait à Québec l’équivalent du « Highway of Heroes » ontarien, soit cette section de l’autoroute 401 entre Toronto et la base militaire de Trenton. Il y a un professeur d’histoire dans la salle ?

Mises à jour (5 novembre, 11 novembre 2009, 13 novembre): Des appuis pour cette décision et des signatures en sa faveur mais 216 sociétés d’histoire s’y opposent.

Mise à jour (2 décembre 2009): Refus de la Commission de toponymie

Voir aussi : Québec La cité.


41 commentaires

  1. Philippe R.

    2 novembre 2009 à 16 h 18

    Peut importe l’histoire d’il y a 300-400 ans, je pense que c’est le minimum qu’on puisse faire pour nos veleureux soldat qui sont la fierté de notre ville et de notre grand pays.

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  2. sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

    2 novembre 2009 à 16 h 41

    Henri IV a été un personnage éminament important pour l’histoire du Canada et de la France.

    Les hommes qui vont combattent en Afghanistan… On peut leur donner quelque chose, d’accord, parfait. Tien, pourquoi pas un arrondissement? Au lieu de quelque chose vide de sens comme «l’Arrondissement des rivières» ou Laurentien, pourquoi pas «l’Arrondissement la bravoure»?

    Si on commence à dire que seul le présent a de l’importance, dans 50 ans ils pourront dire «Bah, on s’en fout des soldats morts en Afghanistan, on pourrait renommée l’autoroute de la bravoure en « L’autoroute de Max le gagnant de World Star Ac édition 2059″».

    Un peu de respect pour le passé, svp. Surtout ce passé qui a encore des impacts directs sur nos vies collectives aujourd’hui 400 ans plus tard.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      2 novembre 2009 à 16 h 52

      Quelqu’un a proposé que soit renommée la Place Georges V (en face du Manège Militaire) « Place de la Bravoure ».

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      • sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

        2 novembre 2009 à 17 h 00

        Tien, pourquoi pas. Qu’a fait George V pour le Québec après tout? Quelle a été son impact sur la ville? Ça me semble assez faible. Mais je suis toujours hésitant à déshabiller l’un pour habiller l’autre. Je préfèrerais un nom avec aucune connotation historique, un nom d’origine récente afin qu’on ne puisse, par exemple, nous accuser de renier la part britannique de notre héritage.

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    • Pier Luc Utilisateur de Québec Urbain

      2 novembre 2009 à 19 h 31

      J’ai mieux: On change arrondissement Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge pour ce que vous dites: Arrondissement de la bravoure. On serait au moins débarrassé ce ce nom totalement absurde et personne ne peut s’opposer à ce qu’on rende hommage à nos soldats.

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      • Charles

        3 novembre 2009 à 10 h 58

        La bataille de SAINTE-FOY ne vous dit probablement rien. C’est pourtant le lieu où d’autres valeureux soldats s’étaient battus pour la Nouvelle-France, en 1760. Ils étaient sortis victorieux des Anglais. Après cette bataille, les Français et les Anglais étaient à égalité, et le sort de la Nouvelle-France était entre les mains de l’arrivée de renforts. On connaît la suite.

        Quant à CAP-ROUGE, vous ne savez peut-être pas que Jacques-Cartier lui-même y avait passé l’hiver 1541 avec une poignée d’hommes, faisant ainsi la première tentative d’établissement d’une colonie en Amérique de Nord. Il y avait implanté un fort, peut-être deux, qui font l’objet aujourd’hui de fouilles archéologiques.

        Deux noms stupides dont il faut se débarrasser, en effet.

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      • sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

        5 novembre 2009 à 08 h 57

        Uh, c’est que les noms de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge sont chacun chargés d’histoire.

        Pourquoi supprimer ceux-ci alors que d’autres n’ont aucune connotation.

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  3. David

    2 novembre 2009 à 16 h 56

    Ils ne font pas la fierté de tous, heureusement. S’ils s’engagent en Afghanistan, c’est avant tout par inconscience et pour le cash (elle est de combien la prime?).

    L’idée folle de tout renommer est ridicule et elle démontre bien l’inculture générale de la société québécoise. Le commentaire de Philippe R. la résume bien. Désolant.

    Ce projet me rappelle d’ailleurs l’idée saugrenue d’un journaliste du Soleil de renommer la gare du Palais en gare Jean-Pelletier. Ou encore la levée de boucliers des Montréalais alors qu’on parlait de renommer l’avenue des Pins en Robert-Bourassa.

    Mais Québec reste un terreau fertile à ce genre de glorification qui pue le patriotisme à l’américaine.

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    • sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

      2 novembre 2009 à 17 h 05

      Et ton commentaire David, pue l’antiaméricanisme sans parler d’un anti-militarisme assez extrémiste!

      Nos soldats méritent reconnaissance. Ils risquent leurs vies en notre nom et celui de notre gouvernement démocratiquement élu. C’est un courage que peu ont… surtout de nos jours.

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      • PhilT

        2 novembre 2009 à 17 h 23

        lls risquent leur vie pour quoi donc au juste?

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      • Manu

        3 novembre 2009 à 14 h 12

        Il n’y a pas grand courange là-dedans, mais plutôt de l’insouciance, de la naïveté, et de la désinformation. Les soldats actuel ne sont pas rentrés dans l’armée pour aller se battre au front (à part quelques crinqués), mais plutôt pour des « missions de paix », pour « voyager », pour « dépasser leurs limites », pour « se faire payer des études », bref, pour toutes les raisons qu’on présente dans les campagnes de recrutement.

        Pour un brave, il y a probablement neuf insouciants. Alors pourquoi pas l’autoroute de l’insouciance? Ça serait d’ailleurs assez approprié pour beaucoup de gens, pas seulement les soldats…

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  4. sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

    2 novembre 2009 à 17 h 34

    Parce que le gouvernement leur a demandé? Parce que l’Afghanistan était, avec le Pakistan, le foyer du terrorisme islamique international et qu’il ne doit surtout pas le redevenir? Pour donner au peuple afghan, pour la première fois depuis plus de 30 ans, un état qui peut possiblement fonctionner? Pour sortir l’Aghanistan de l’obscurantisme religieux? Parce que les États-Unis, notre plus grand allié et «protecteur» traditionnel nous l’a demandé et qu’après avoir refusé d’aller en Irak, on avait plus vraiment le choix?

    Toutes ou certaines de ces raisons peuvent être bonnes, selon le point de vue.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      2 novembre 2009 à 17 h 52

      Je crois encore que si on embarque dans ce débat (Militarisme vs anti-militarisme), on ne peut s’en sortir. Mon argument n’est pas du tout à ce niveau. Peut-on, à Québec, se permettre d’écarter ainsi l’Histoire pour faire plaisir à un politicien ? Si cette initiative a gain de cause, les demandes de ce genre vont se multiplier et la Commission de Toponymie va être placée dans une situation fort inconfortable, pour ne pas dire plus.

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  5. Pier Luc Utilisateur de Québec Urbain

    2 novembre 2009 à 19 h 35

    Moi je trouve que renommer des routes qui ont un nom connu et intelligent c’est idiot. Ça mêle les gens et c’est une dépense complètement inutile. Par contre quand le nom d’origine est nul c’est différent. Je parle là d’un nom de 2km de long ou d’un numéro. Les gens vont avoir plus de facilité à se souvenir quand le nom qu’on donne est intelligent.

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  6. heron23

    2 novembre 2009 à 20 h 23

    Moi, je dirais que la « Bravoure » n’est pas une invention née en 2001.

    Moi, je suis 100 pour cent avec nos frères et soeurs qui vont se faire canonner en Afghanistan.

    Moi, c’est juste que je ne crois pas qu’ils méritent de mourir ainsi. Et que de renommer une artère ou une autoroute en leur honneur ne feront que nous donner une bonne conscience.

    Ramenez-nous les chez nous. Et dites-leur, franchement, que ce grand sacrifice ne change rien dans nos vies.

    Nos prétendues valeurs qu’ils combattent si hardiment, ce sont les mêmes que personne sur la Terre, ni même l’ONU, ne cherche à défendre en Afrique, notamment, où des femmes se font violer en série par d’autres sortes de militaires sans scrupules.

    Ramenez nos frères et soeurs chez nous. Et ayez la bravoure vous-mêmes de leur rappeler que leur sacrifice ne donne rien, en bout du compte.

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  7. Jean-Jacques

    2 novembre 2009 à 21 h 36

    David,
    Votre argumentaire est tellement faible qu’il ne mérite pas une réponse. Tant qu’à vous, retournez à vos bouquins d’Histoire.
    Salut!

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  8. Johnny

    2 novembre 2009 à 21 h 38

    Est-ce que Québec est aussi militariste/militarisée que cette enfilade peut le laisser croire ?

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  9. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    2 novembre 2009 à 21 h 43

    Pour des gens qui parlent d’histoire avec Henri IV, ils oublient facilement l’histoire de nos soldats qui ne sont pas seulement morts en Afghanistan. Ils sont morts aussi bravement pour libérer la France dans les guerre de 1914-18 et 1939-45, C,est un juste retour des choses. Ensuite, ils se sont illustrés dans la guerre de Corée. Ils ont été des casques bleus à Chypre et ailleurs comme en Bosnie où au centre des fusillades ils ne pouvaient pas riposter. Parlez moi du général Dallaire et du génocide auquel il a assisté impuissant.La bravoure auquel M Deltell fait allusion n’est pas seulement celle de l’Afghanistan mais de tous les faits d’arme de nos vaillants soldats.

    Mon Dieu que la mémoire est une faculté qui oublie…

    Oups, j’oubliais la guerre de Boers et celle des Falkland…

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      2 novembre 2009 à 22 h 27

      Rebonjour M. Fernand sur Québec Urbain. Faut dire que vous venez aussi de traverser toute une bataille…
      Que pensez-vous de l’idée de renommer le parc en face du Manège Militaire au lieu de dénommer l’autoroute Henri IV ? Après tout, c’est là le lieu principal du Festival International de Musique Militaire de Québec.

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  10. Pier Luc Utilisateur de Québec Urbain

    2 novembre 2009 à 22 h 59

    Ça ce serait une bonne idée, ça aura l’aventage de ne mêler personne. Même si on ne connais pas le nouveau nom, se faire dire « Le parc de la bravoure en face du Manège Militaire » suffira pour savoir où ça se trouve. De toutes façons, tout le monde ne connais pas les noms des parcs à Québec alors il faut déjà spécifier.

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  11. Jean Cazes (monlimoilou.com)

    2 novembre 2009 à 23 h 38

    « Peut importe l’histoire d’il y a 300-400 ans, je pense que c’est le minimum qu’on puisse faire pour nos veleureux soldat qui sont la fierté de notre ville et de notre grand pays. »

    Nos « valeureux soldats », à peine sortis de l’adolescence pour la plupart, sont attirés essentiellement par le SALAIRE qu’on leur offre, aveuglés par une propagande venant entre autres de on-sait-qui dont je n’ose prononcer le nom sur ce blogue. Plus que des héros, ce sont des victimes: voilà la vérité!!! Bon, j’arrête d’en parler…

    Cela dit, il y a des fois où je me demande, par exemple, qu’elle aurait été l’avis de Félix Leclerc si on lui avait dit qu’à titre postume, on aurait donné son nom à une… autoroute, lui qui était un défenseur du patrimoine…

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  12. Pier Luc Utilisateur de Québec Urbain

    3 novembre 2009 à 08 h 01

    Ça dépend s’ils sont simples fantassins ou s’ils intègrent un corps de métier au sein des forces. S’ils sont simples fantassins, c’est probablement le salaire. C’est dure de croire que tu peux aider un pays en tirant sur les soldats du peuple de ce même pays. Je parle des Talibans. Ça a beau être des « ennemis », ils sont des membres de la parenté des gens que nos soldats « protègent ». Dans des conditions comme ça, c’est impossible de vraiment réussir quelque chose.

    Mais ceux qui sont ambulancier, pilote, marins, mécanicien, etc. ont un vrai métier et je suppose que c’est un métier qu’ils font parce qu’ils l’aiment, pas uniquement pour l’argent.

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  13. Frédéric Utilisateur de Québec Urbain

    3 novembre 2009 à 09 h 48

    J’en ai un peu marre de l’argumentaire antimilitariste. Les militaires sont des victimes innocentes (dans les deux sens) par çi, ils ne sont pas vraiment courageux mais insouciants par là… Ils ne pensaient pas aller à la guerre en entrant dans les Forces canadiennes par çi, ils ne sont là que pour la cash par là…etc.

    Quel est l’âge moyen des militaires tués en Afghanistan? 22 ou 23 ans peut-être? La majorité d’entre eux n’ont eu 18 ans (âge pour entrer dans les Forces) qu’après le 11 septembre 2001. Et le monde a changé, après le 11 septembre. Donc ils étaient parfaitement conscients des dangers, et ont décidé de les affronter quand même. C’est ÇA, le courage.

    La vraie bravoure, c’est quand on a conscience du danger. Quand on se tape les tranchées froides et humides de la Grande guerre. Quand on saute en parachute au-dessus de la Normandie, ou qu’on traverse la Manche pour prendre une plage bien défendue. Quand on patrouille le territoire Afghan malgré les mines.

    Que les raisons d’aller se battre soient bidons ou pas, leur job est de suivre les ordres, parce que c’est le métier qu’ils ont choisi. Ils n’ont pas à subir nos foudres pour les décisions du politique.

    C’est contre le MOYEN que la majorité des gens en ont, soit de renommer l’autoroute Henri-IV. Les raisons, en empruntant à l’Histoire plutôt qu’à l’émotivité, se suffisent en elles-mêmes.

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  14. Anthony

    3 novembre 2009 à 12 h 08

    En passant, ce serait seulement le segment 573 qui serait renommé, et non la 73 jusqu’au pont à ce que je sache.

    Et, personnellement, je trouve que ce serait mérité. Oui, les militaires sont dans l’armée pour un salaire, mais ça prend du courage pour occuper cet emploi. Je trouve que certains d’entre vous portent des commentaires insultants…

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  15. Manu

    3 novembre 2009 à 14 h 18

    Disons-le autrement, comme ça a déjà été dit… peut-on parler de courage tandis que la majorité des soldats ne saisissent pas dans quoi ils se sont embarqués avant d’y être rendu?

    Quand on te dit : on te paye des études, on te donne un salaire, tu vas pouvoir te dépasser, voyager, etc. au PIRE, des missions de « paix » qui ne sont pas dangereuses (le Canada étant un « gardien de la paix » semble-t-il…) plutôt que de perdre ton temps ici avec une jobine et un secondaire pas fini. C’est quoi ça? pas du courage… de l’insouciance, de la naîveté ou de la désinformation de la part de l’armée?

    Ce n’est même pas une question de pour ou contre l’armée. Ni pour ou contre la guerre en Afghanistan. C’est une question éthique sur le mensonge fait aux pauvres types qu’on a recrutés.

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  16. Goldoche

    3 novembre 2009 à 19 h 59

    À tous les anti-militaires n’oubliez pas :

    Si vis pacem para bellum.

    Si aujourd’hui on vit en sureté, c’est parce que des gens se sont battus pour protéger notre liberté. Je n’ose pas penser ce qui serait arrivé si Staline avait libéré l’ouest de l’Europe au lieu des alliés occidentaux.

    À ceux qui voudraient changer le nom d’Henri-IV

    Non seulement Henri est en bonne partie responsable de la fondation de Québec, il ne faut pas oublier que la paix de Nantes, ça vient de lui. Il a donné des droits aux protestants français, alors que dans les autres pays Catholiques, les protestants étaient persécutés.

    Il y a déjà la rue des Braves et le parc des Braves pour les militaires. Sinon, on peut renommer le boulevard Valcartier.

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  17. Sylvain Gauthier Utilisateur de Québec Urbain

    8 novembre 2009 à 14 h 26

    J’ai beaucoup de respect pour M. Deltell et je suis fier de nos soldats. Toutefois, j’ai toujours hésité à changer le nom d’un endroit ou d’une route, surtout lorsqu’il s’agit d’une personne qui a déja existé. J’étais contre le fait de changer la plage Jacques Cartier lorsque la Mairesse est décédée car Jacques Cartier est un personnage important. De même, Henri IV a été important car il a permis la fondation de Québec et jugeait important d’implanter quelque chose en amérique. Henri IV a été un bon roi, je ne vois pas pourquoi on doit effacer sa mémoire. Au pire, si on veut vraiment changer le nom de l’autoroute, je demanderais de maintenir la mémoire de ce roi en lui faconnant un monument dans le vieux-Québec ou dans les alentours.

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  18. Simon Bastien Utilisateur de Québec Urbain

    14 novembre 2009 à 00 h 32

    De très vifs débats sur le Web : http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/regional/archives/2009/11/20091113-172920.html

    Personnellement, je suis plutôt d’accord avec le commentaire de Antoine Bouchard, sur le portail Politiquebec.com : «Autoroute de la Bravoure, quelle imbécillité! Quoi d’autre après ça? On va renommer l’autoroute Jean-Lesage autoroute du Courage? De la Détermination? Du n’importe quoi de politicien populiste (…)»

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  19. Simon Bastien Utilisateur de Québec Urbain

    14 novembre 2009 à 00 h 34

    De très vifs débats sur le Web : http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/regional/archives/2009/11/20091113-172920.html

    Personnellement, je suis plutôt d’accord avec le commentaire de Antoine Bouchard dans l’article!

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      14 novembre 2009 à 22 h 57

      « Le député s’est par ailleurs montré ouvert à modifier son projet qui, depuis quelque temps, s’attire de sévères critiques des 216 sociétés d’histoire du Québec, quitte à rebaptiser seulement une partie de l’autoroute en l’honneur des soldats. »

      Journal de Québec

      P.S. Si la nouvelle est fondée, il faut remercier les sociétés d’histoire du Québec et remarquer que l’Assemblée Nationale a, de son côté, complètement mis de côté l’Histoire. Pas fort! Et si le futur chef de l’ADQ veut faire un pas de plus pour montrer qu’il est capable de reconnaître l’ampleur de cette erreur annoncée, qu’il vise plutôt l’objectif de trouver une autre façon pour conserver ses électeurs. Tout le monde comprendra aisément alors qu’il ne le fera pas par opportunisme, mais au nom de l’Histoire de Québec, ce qui serait tout à son honneur. Le sénateur Roméo Dallaire saura bien lui proposer une façon intelligente de s’en sortir.
      Je note enfin toute la pression mise sur la Commission de Toponymie. Le poids du vote « unanime » de l’Assemblée Nationale va peser pour beaucoup dans la balance. Le député Deltell a jusqu’à la fin novembre pour décider de beaucoup de choses ….

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  20. Sylvain Gauthier Utilisateur de Québec Urbain

    15 novembre 2009 à 14 h 59

    Le nom d’Henri IV doit demeurer. Si son nom disparait de l’Autoroute, ce que je ne souhaite pas, il faudra trouver autre chose pour le souvenir de ce roi. Il n’y a pas de monument à son honneur je me trompe à Québec ? Pourquoi pas en créer un ???

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  21. Sylvain Gauthier Utilisateur de Québec Urbain

    19 novembre 2009 à 19 h 25

    L’importance de l’Histoire.

    L’Histoire, celle avec un H, est de plus en plus oubliée, surtout au Québec. Notre devise » je me souviens » n’est plus tellement vraie et présente. On fêtait l’an passé le 400e de Québec. L’occasion était belle pour faire revivre notre histoire et de faire parler les événements et personnages passés. Outre quelques commémorations ici et là, on est passé à côté d’un moment pour nous souvenir. On a certes parlé de Samuel de Champlain, mais est-ce le seul personnage historique de Québec ?

    Les braises des accommodements raisonnables et de la Commission Bouchard-Taylor sont encore très récentes. On se demandait quoi faire pour protéger notre culture, notre identité. Mais une identité ne commence-t-elle pas par ce que nous étions ? Si on ne sait pas d’où nous venons, comment pouvons nous décrire et définir comme peuple ? Le Québec est davantage que des chicanes francais-anglais. Depuis des décennies, on se déchire sur cette question de souveraineté, mais notre Histoire est tellement plus vaste et complexe!

    Il convient de rappeler que l’année du 400e anniversaire de la Capitale Nationale du Québec constituait un très puissant levier pour sensibiliser les jeunes et la population à l’importance de connaître les origines et l’évolution de la présence européenne en sol nord-américain. Au-delà d’une date toute symbolique et du rôle mémoriel de la commémoration, ces festivités pouvaient permettre de replacer ces événements dans une perspective de longue durée et ainsi de mettre en relief ce long processus d’adaptation et de métissage qui marque l’évolution de la société québécoise depuis 400 ans. Sans vouloir réduire l’histoire à une fonction strictement utilitaire, il va sans dire qu’une telle perspective ne peut qu’alimenter la réflexion et permettre de mieux décrypter la société actuelle dont le processus de métissage se poursuit toujours.

    L’apprentissage de l’histoire contribue en effet à la formation d’individus susceptibles de mieux comprendre les débats et enjeux de leur société à la lumière du passé. Il permet à toute personne d’établir les balises historiques de leur citoyenneté. Il leur donne ainsi la possibilité de comprendre des enjeux du présent qui prennent véritablement leur sens quand ils sont envisagés dans une perspective historique. Les débats sur la question linguistique, par exemple, gagnent à être mis en perspective, puisque c’est en retraçant les origines et l’évolution de la présence française en Amérique que la population pourrait mieux comprendre le sens et la portée de la question linguistique actuelle.

    Une telle démarche forge les bases d’une formation citoyenne conduisant à l’exercice d’une « participation civique éclairée » tout en permettant de « considérer l’histoire pour ce qu’elle est et non pour ce qu’on voudrait qu’elle soit. Connaître l’histoire offre en effet aux individus la possibilité « d’accéder aux outils intellectuels de la discipline historique et de son mode de pensée afin de les aider à mettre en perspective temporelle la réalité sociale dont les mémoires, les identités collectives et l’identité sociale sont des constituants majeurs, mais aussi à faire la critique des représentations du passé qu’on leur propose, surtout lorsque les ressorts de la dramatisation y sont fortement déployés.

    A l’heure où règnent Facebook, Twitter et les Blackberry, bref, où rien ne va lentement, il est difficile d’intéresser les gens à l’Histoire. Voilà une raison majeure pourquoi l’intérêt pour ce domaine doit se faire d’abord dans les écoles, par des professeurs passionnés et intéressants. Si dès le départ, le goût de l’Histoire n’apparaît pas, il est difficile par la suite de sauter dans le train et de l’aimer. Cette période critique de notre vie, soit nos années scolaires (surtout au secondaire) forge ce que nous serons plus tard. Lorsque j’étais au secondaire, ce n’est pas probablement pas la matière elle-même qui m’a fait détester la science (la physique, la biologie etc.) mais bien les professeurs ternes et très peu pédagogues que j’ai eu. Il en est de même pour l’Histoire. La grande majorité des jeunes doivent se faire convaincre à cet âge d’aimer une matière ou une autre, d’où l’importance d’avoir de bons professeurs. Une infime quantité, moi inclus, était déjà intérieurement prédisposer à aimer l’Histoire, mais la majeure partie des jeunes n’embarque pas dans l’aventure et ont répudié ce sujet, les professeurs laissaient souvent à désirer. On continue de faire perdre l’apprentissage et l’intérêt de l’Histoire à des générations après générations. Dans 25 ans, on risque de voir une société québécoise complètement ignorante de son passé et de sa culture. Le Québec pouvait se targuer il n’y a pas si longtemps d’avoir une identité propre, distincte ; le danger de la perte identitaire nous menace. L’Histoire permet aussi de se forger une fierté, fierté qui semble être disparue au Québec. On se préoccupe très peu de certaines personnes ou groupe de gens par lâcheté ou ignorance intellectuelle. Les accommodements raisonnables en étaient une bonne preuve. La Commission Bouchard-Taylor n’était que de la poudre aux yeux et a vite été oubliée. La population se désintéresse de plus en plus de la politique, et se laisse gouverner sans rien dire, sans réagir et en laissant le soin à des groupes minoritaires de faire la loi. Je parle ici des groupes ethniques certes mais davantage des groupes de pressions.

    Outre un enseignement de qualité, une autre façon de nous faire vivre et connaître l’Histoire est par les commémorations et de divers monuments. Je ne suis pas du tout pour la souveraineté du Québec, mais une fête comme celle des Patriotes, créée il y a une dizaine d’année, est un exemple de commémorations. Récemment, on a vu la suggestion de M. Gérard Deltell de changer le nom de « l’Autoroute Henri IV » pour « l’autoroute de la bravoure », en souvenir et soutient de notre armée. J’ai beaucoup de respect pour M. Deltell et je suis fier de nos soldats et de leur grand courage. Nos soldats sont des exemples à suivre. Toutefois, j’ai toujours hésité au fait d’accepter de changer le nom d’un endroit par un autre, surtout lorsqu’une personne ayant déjà existée et été importante, verrait supprimer sa renommée ou sa mémoire. À l’époque, je fus contre l’idée de renommée la « Plage Jacques Cartier » du nom d’Andrée P. Boucher, la défunte mairesse de Québec; on ne pouvait effacer un nom si célèbre. De même, Henri IV a été important car il a permis la fondation de Québec et jugeait nécessaire d’implanter une colonie en Amérique. Il a été un visionnaire et celui qui a permis à Samuel de Champlain de fonder la ville de Québec, en 1608. Henri IV a été un bon roi, le personnage clé et de notre fondation, et précurseur de notre histoire, pourquoi ainsi effacer sa mémoire. Un monument devrait même être crée en son honneur.

    J’ai eu la chance de lire un magnifique ouvrage sur les 400 ans de Québec, « Les chroniques de La Capitale, 1608-2008″, écrit par M. Jean-Marie Lebel. Ce trésor de bouquin devrait être possédé et lu par chaque citoyen de la ville de Québec. Si j’avais été Maire de Québec en 2008, ce livre aurait été un beau cadeau à offrir gratuitement à tout les foyers de Québec. J’aurais aussi été de ceux à désirer, lors du 400e de Québec, de voir ériger un monument spectaculaire résumant l’histoire de la Ville de Québec. Un coin de notre ville qui aurait été un havre de paix, de réflexion, mais aussi un endroit phare pour le touriste venant découvrir Québec. La Ville de Québec se cherchait un legs pour le 400e, héritage qui se fait toujours attendre en passant. Ce genre de monument exclusif aurait été une parfaite réussite. Une grande oeuvre ressemblant à un grand livre ouvert, accessible 365 jours par année. Je fabule peut-être un peu, mais bon, j’aime ma ville, sa beauté, son histoire, je veux que plus de gens possible partage cet amour. Il n’y a rien de plus beau qu’un peuple fier et contemplatif de son passé.

    Voici un lien confirmant le manque d’intérêt des jeunes pour l’Histoire :

    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/200911/18/01-922945-lhistoire-a-quoi-ca-sert.php

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