Remontons dans le temps et transportons-nous en mai 2005 toujours sur Québec Urbain.
Cette fois-ci dirigeons-nous vers le site du Ministère du développement durable, Environnement et Parcs, pour y lire l‘État de l’écosystème aquatique du bassin versant de la rivière St-Charles et l’étude en format « pdf » qui y est reliée. Toutefois, notez que ces document font état de la situation pour l’intervalle 2003-2005. J’ose croire que de nouvelles études sont soit en cours de préparation ou le seront dans un futur rapproché.
3 novembre 2009 à 17 h 54
Je sais, j’en parle souvent mais je re-précise qu’il existe des coins
a Québec ou vous seriez surpris de ce qui ce trouve dans le sol…
ou dans le lit de la rivière. J’ai déjà fait la liste sur ce forum pour certains sites anciennement industrielle, mais celle-ci était incomplète puisqu’il manquait de certains produits autrement plus toxique que le BPC ou les toluènes. je suis en train d’élaborer un article là-dessus mais qui ne repose que sur des témoignages et mes propres connaissances, donc pas de preuve papier qui pourrait certifier ma recherche. Normal, aucune industrie de recyclage d’appareils médicaux (rayon x) n’a tenu dans ses livres les quantités de Césium 137 et de Cobalt 60 qui on été « dumpé »
dans la nature par simple économie. Il fut une époque ou le recyclage (a Québec est ailleurs), consistait a balancer la « sauce¨
sur un terrain plus ou moins vague…ou dans une rivière.
…A suivre.
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3 novembre 2009 à 19 h 32
Ouais ben c’est là qu’n se rend compte que changer un égout en milieu de vie ça se fait pas en claquant des doigts.
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3 novembre 2009 à 21 h 19
Eaux de surface probablement chargées en oxyde de fer (la couleur). Avec le temps l’oxyde de fer non soluble et plus lourd finit par s’accumuler sur les roches et l’eau passe par dessus.
Si on regarde la photo, il n’y a pas de trainé colorée dans la rivière mais des dépôts d’oxyde qui ont collé à la roche.
Les ateliers Usiconcept PSC situés un peu plus haut en sont peut-être la cause, étant donné la grande quantité de métal entreposé dans leur cour.
Les eaux de ruissellement du dépôt à neige au coin de Hamel et St-Sacrement chargés en sel finissent aussi probablement dans la rivière.
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3 novembre 2009 à 21 h 24
vous dites donc que l’impact environnemental serait minime ?
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3 novembre 2009 à 22 h 19
Si ce sont les égouts, il doit y avoir du papier de toilette sur les roches. Si c’est pas le cas ce doit être les drains pour la pluie comme Seb dit. Il y a un tuyau comme ça dans mon coin et, bien que l’eau est d’une couleur douteuse, ça ne sent pas mauvais et il n’y a aucune traces de papier de toilette.
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3 novembre 2009 à 23 h 29
L’eau de surface n’est peut-être pas chargée de papier de toilettes, mais elle a son lot de contaminants chimiques. Elle nettoie les toxiques des toits de goudrons et de la rue (huiles, essences, poussières toxiques) pour aller directement à la rivière via les canaux, sans subir la filtration naturelle du sol sur son chemin.
Dur dur pour les ecosystèmes à mon avis.
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4 novembre 2009 à 04 h 20
Analyser l’eau rejetée serait le minimum à faire avant de parler de toxicité à mon avis.
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4 novembre 2009 à 07 h 07
Les poussière toxique de la rue? La rue est faites de pierres concassées mélangée avec un peu de goudron et compacté. C’est comme dans la nature sauf pour le petit peu de goudron. Puis les huiles, ça viens de la nature… Les écosystèmes sont capable de survivre aux volcans et aux feux de forêt, ils doivent quand même être robuste. Je sais qu’une usine qui jette ses eaux usées dans une rivière c’est très mauvais, mais les ruissellement d’eau de pluie…
Ce genre de tuyau c’est pas ce qu’il y a des plus rare à Québec. Une bonne partie des eaux des pluie sont jetées à la rivière et dans les fossés.
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4 novembre 2009 à 09 h 32
Il y a pas mal de cochonnerie dans les eaux de surface. C’est pas pour rien que l’on ne jette plus la neige sale au fleuve. Reste à voir jusqu’à quel point les écosystème sont capables d’absorber cette surcharge.
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4 novembre 2009 à 10 h 42
La poussière toxique provient des émissions de voitures et non, ce n’est pas naturel, et oui c’est néfaste.
Les huiles viennent de la nature, comme tu dis, mais elles ne sont pas naturellement présentes dans les écosystèmes sauf pour de rares cas (tar pits). Elles sont très dommageables pour la vie aquatique.
Les écosystèmes ne survivent pas aux feux de forêt et aux volcans. Ils renaissent suite à ces catastrophes, un principe appelé résilience.
Le pétrole a tendance à s’accumuler et à agir pendant une longue période sur les organismes présents. La vie n’est généralement pas adaptée pour résister ou être résiliente face à la présence de pétrole.
Pier-Luc, ça fait plusieurs fois que tu laisses des commentaires sans queue ni tête sur des sujets qui touchent l’environnement. Je sais que tu ne veux pas que l’on insulte ton intelligence, mais ici c’est impossible. Il va falloir que tu te documentes pour savoir ce dont tu parles.
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4 novembre 2009 à 10 h 11
Normalement les eaux de surfaces se ramassent dans un bassin de rétention pour décanter et éviter les débordements du réseau. Enfin, autant leréseau des eaux de surface que le réseau d’égouràt sanitaire doivent se retrouver aux deux usines d’épuration des eaux. Un tel tuyau n’est pas raccordé évidemment au réseau comme il se doit et la St-Charles n’est pas une usine d’épuration des eaux.
La ville est rendue grande et force nous est de constater qu’il y a encore des choses à corriger. Il me semblait qu’on avait dépensé 15 millions pour renaturaliser les berges de la St-Charles. Faut croire qu’on en a oublié un bout…
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4 novembre 2009 à 11 h 34
des tuyaux comme ça, il y en aussi dans la rivière du Berger qui se jette ensuite dans la St-Charles…. Plusieurs petits tuyaux répartis partout en ville, pas facile à corriger…
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4 novembre 2009 à 12 h 01
Effectivement dans la du Berger il y en a plusieurs… Par contre j’y ai vu aussi plusieurs petits ruisselets d’où s’échappait une eau qui laissait cette fameuse teinte orangée derrière elle, sans pour autant venir d’une source « anthropique »… Dans le cas auquel je fais référence, le ruisselet prenait sa source sur les terrains où il y a actuellement le golf, à l’époque où ce terrain était encore un milieu humide naturel.
Bref, il y a des dépôts de métaux qui sont naturels dans l’environnement… Les coulées oranges le sont donc tout autant
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4 novembre 2009 à 12 h 59
Ce n’est pas parce que certains le sont qu’ils le sont tous.
D’ailleurs toute cette discussion n’est que spéculation, nous ne conaissons pas la physicochimie de cette eau.
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4 novembre 2009 à 12 h 13
Un vrai travail de journaliste. Beaucoup de sensation et peut d’information. Cette image et le texte tendent vers une conclusion mais rien n’a été analysé.
Vous avez déjà vue de la terre rouge?
Analyser donc l’eau avant d’afficher l’image et de faire du sensationnalisme.
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4 novembre 2009 à 12 h 23
le but du billet est de faire jaser les gens et de discuter d’une problématique qui existe ou qui n’existe pas…
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4 novembre 2009 à 13 h 05
Wow Patrick! As-tu remarqué que le site est un blogue avec des bénévoles pour écrire les billets. Y a pas d’argent à faire ici, contrairement aux médias de masse.
De plus, ce n’est pas un site qui se veut scientifique.
Donc, tu sais quoi faire pour le reste!
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5 novembre 2009 à 10 h 35
J’ai parfaitement remarqué que c’est un blogue et j’ai aussi remarqué les changements que celui-ci à pris depuis quelques années.
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4 novembre 2009 à 15 h 58
Seb : Si on raccordait tout les tuyaux des drains pour la pluie et des fossés aux usines de filtration, elles risqueraient de ne pas suffires et envoyer leurs surplus dans le fleuve. Mais les surplus pourraient être pire que l’eau contenant de la rouille car ils contiendraient égalent les égouts sanitaires.
Et puis, ce serait plaisent que vous expliquiez ce que vous trouvez sans que ni tête dans l’idée de se questionner sur le danger réel de ce que vous considérez comme des contaminants. Il n’y a pas de doutes que l’eau plein d’engrais chimiques qui coule dans les rivières est dangereuse. Mais à vous lire, c’est comme si les dangers étaient partout et vous ne nous dites pas de quelle façon vous élimineriez vraiment le « danger ». Une usine d’épuration ça enlèves les impuretés de l’eau, mais il faut disposer de ce qu’elle enlève. Même chose quand on « décontamine » un terrain. Les trucs qu’on enlève à une place ne disparaissent pas. C’est le truc du gars qui veux creuser un trou pour enterrer la terre qu’il a sorti d’un trou qu’il vient de faire. Par la suite, il creuse un troisième trou pour la terre du premier. Après une journée de creusage, sont terrain est tout détruit et il lui reste toujours le tas de terre du début. Il finit par le mettre sous ça roulotte pour le faire disparaitre.
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4 novembre 2009 à 20 h 53
La question de la capacité des usines de traitement des eaux est une problématique de logistique. Il suffit d’augmenter la capacité des usines…
L’eau en question ne contient pas que de la rouille comme vous dites. On voit clairement une croissance bactérienne. Néanmoins, nous ne savons pas ce qu’elle contient exactement. Ce que je dis, c’est que toute eau de ruisellement urbaine ne doit pas se jeter dans une rivière pour les raisons évoquées plus tôt (indice: contaminants).
Au sujet de votre deuxième paragraphe; vous ne semblez pas comprendre le concept de confinement. Les contaminants séquestrés dans un bassin de rétention ou par une usine d’épuration ne disparaissent pas par magie, mais ils sont concentrés et confinés en un endroit ponctuel qui est conçu pour ne pas les laisser s’échapper. Ce n’est pas la solution parfaite, mais c’est mieux que de laisser tout ça dans notre environnement et celui de nos enfants.
En plus, l’image du trou n’a vraiment aucun rapport avec la situation pour des raisons évidentes…
Mais vous devez avoir raison, je ne suis qu’un misérable biologiste de formation qui ne connaît rien à l’environnement et à son fonctionnement. De plus, les environementalistes font partie d’un conplot international qui veut prendre le contrôle de la planète avec la fortune des gens honnêtes (sarcasme).
Bonne chance avec ton cégep. Prends le cours de bio, tu vas apprendre plein de choses qui vont changer ta vie et ta perception de la réalité. D’ici là je te conseille fortement de te renseigner un minimum avant de continuer à patiner pour défendre des déclarations improvisées.
Cordialement.
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4 novembre 2009 à 21 h 43
Pier Luc tu ne comprends pas. Les bassins de rétention qu’on installe un peu partout est justement pour éviter les débordements aux usines d’épuration des eaux. Certains bassins de rétention doivent être construit près des usines et doivent être munis de stabilisateurs statiques tourbillonnaires (SST). Ce sont ces travaux qui tardent à se faire et qui permettrait d’aller chercher tous ces égouts pluviaux mal raccordés.
Saviez-vous que la vieille partie de la ville est munie de réseau d’égout unitaire ( sanitaire et pluviaux dans le même tuyau). Ainsi en 97 on a corrigé cet état de fait dans une partie de Giffard, les rues au sud du boul Ste-Anne. Mais entre l’autoroute Félix-Leclerc et le boul Ste-Anne c’est encore un réseau unitaire qui recoit les eayxàux des nouveaux développement plus au nord. Il en est de même du secteur sud près de Maizerets qui subit des débordements. J’ai un ami qui est à plusieurs inondations dans son sous-sol. Des travaux prévus pour corriger celà ont été retardés en 2007 ert 2008 parce que l’argent précàvu a servi à renaturaliser les berges de la St-Charles, 400ème oblige.
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4 novembre 2009 à 16 h 26
C’est l’eau de nos toilettes qui se ramasse là. Je ne vous conseille pas d’en boire directement à la source.
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4 novembre 2009 à 20 h 56
On pourrait faire une sorte de Super Size Me avec l’eau de la St-Charles.
Le gars aurait juste le droit de boire cette eau là pis il irait voir son docteur qui lui dirait qu’il lui reste 3 jours à vivre.
En plus, à chaque fois que quelqu’un lui dirait: Un verre de la St-Charles c’est bien, mais deux c’est mieux; ben il aurait pas le choix d’en boire un autre.
Scandale assuré.
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5 novembre 2009 à 07 h 24
C’est pas toujours l’eau de nos toilettes. Les nouvelles rues ont des tuyaux pour la merde et des tuyaux pour la merde, des tuyaux séparés pour la pluie, une autre série pour l’eau potable, le gaz et finalement les tuyaux des câbles sous-terrain.
À New-York tout est à la même place même le métro passe dans les égouts. Ça pu et il y des émanations qui sorte des drains pour la pluie. On dirait qu’il y a le yeux dans la rue. Heureusement que c’est pas comme ça à Québec.
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5 novembre 2009 à 11 h 11
Même s’il y a des tuyaux séparés les deux se ramassent aux usines d’épuration des eaux. Mais pour les égout de surface on fait des bassins de décantation pour éviter de surcharger le réseau en cas de fortes pluies. Il demeure que le vieux secteur urbain près de l’usine de la Baie de Beauport est en réseau unitaire et qu’il faudra des travaux de décantation avec des bassins de rétention et des SST pour éviter le refoulement. Parlez en aux gens de St-Pascal près de Maizerets dont les travaux de correction ont été retardés. Il en est de même d’une partie du vieux Giffard qui est en unitaire.
J’ai vu les études de diverses firmes sur le sujet des réseaux d’égout du temps que j’étais conseiller et j’ai participé activement aux travaux du BAPE sur les usines de traitement des eaux. J’ai même soumis un mémoire…
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6 novembre 2009 à 18 h 30
J’ai deux questions:
1. Les bassins de rétentions que je connais sont des espèces de lacs artificiels. Les polluants qu’il y a dans l’eau doivent couler au fond du bassin et s’infiltrer dans le sol. En bout de ligne ça vas dans la nappe phréatique et ça pollue. À moins que je ne me trompe et que quelque chose a été prévu. À l’oeil, je vois juste un trou avec un tuyau qui jette de l’eau et un bloc grillagé au centre qui semble recueillir l’eau.
2. Il font quoi avec la saleté qu’ils retirent de l’eau à l’usine?
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20 novembre 2009 à 01 h 12
Pier Luc,
1- Les bassins de rétention construits pour la rivière St-Charles sont d’immenses structures souterraines en béton qui ne font qu’emmagasiner les égouts pendant la pluie pour pas qu’ils se retrouvent dans le drain pluvial.
2- À l’usine, tout ça est séché et ça devient une boue sèche, certains l’incinèrent, certains l’enfouissent.
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