Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un problème de développement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 novembre 2009 22 commentaires

Pierre-André Normandin
Le Soleil

(Québec) Fraîchement élu, le nouveau maire de Lac-Beauport, Michel Beaulieu, dit vouloir freiner le développement résidentiel de sa ville. Manque de places en garderie et à l’école du coin, trafic de plus en plus important, il estime que sa municipalité vit les contrecoups de la forte construction de ces dernières années. (…) Et la pression ira en grandissant, entrevoit-il, sa voisine, Québec, souffrant d’une pénurie de terrains. «Avec la saturation de Québec, il est là le danger. Le défi, c’est d’agir comme un chien de garde du développement. Lac-Beauport doit rester Lac-Beauport. Les gens viennent ici pour la quiétude, la qualité de vie, l’environnement, pour élever leur famille. Si on change ça, si on a trois artères commerciales avec des lumières à tous les coins, ça va devenir Québec. Et ça, je ne veux pas ça.»

La suite

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


22 commentaires

  1. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    5 novembre 2009 à 10 h 43

    La municipalité de Lac Beauport est réputée pour être contrôlée par une petite clique….

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  2. Charles

    5 novembre 2009 à 11 h 07

    En clair, le nouveau maire se bat contre le cancer de la ville, soit l’étalement urbain.
    Des petits malins viennent chercher la tranquillité à l’orée de la ville, n’ont d’autre choix que de s’y rendre en voiture. Bien sûr, l’autoroute leur a pavé la voie en ramenant la distance de parcours à un petit 10 minutes. Ils causent à autrui le problème qu’ils ont fui. On crée de nouvelles infrastructures ($$) et on abandonne les infrastructures existantes ($$). Et le petit jeu continue. Les habitants de Lac-Beauport n’ont plus la tranquillité et la sécurité pour leurs enfants, s’éloignent à leur tour pour chercher la tranquillité, alouette…Quelle bêtise!

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  3. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    5 novembre 2009 à 11 h 13

    Un coin de riches qui pour le rester devra contingenter…

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  4. Seb

    5 novembre 2009 à 13 h 00

    Je me demande quelle sorte de maire veut frêner le développement de sa ville; il y a probablement une clique derrière tout cela comme Erick le fait remarquer.

    D’un autre côté, on frêne l’étalement urbain et c’est bien.

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  5. Charles

    5 novembre 2009 à 14 h 02

    En diminuant l’offre, on crée ainsi une enclave de riches, les propriétés prennent encore plus de valeur.

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  6. sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

    5 novembre 2009 à 15 h 40

    Je les comprend de vouloir conserver leur municipalité « paisible ». Et comme d’autres ont mentionnés, tant mieux pour l’étalement urbain!

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  7. Manu

    5 novembre 2009 à 20 h 07

    En effet… les villes ont l’habitude de pelleter les problèmes par en avant en empruntant pour développer, puis en payant plus tard. Ce faisant, quand ce « plus tard » arrive, ils peuvent pelleter le problème par en avant en acceptant de nouveaux arrivants (des revenus immédiats, mais aussi des dépenses à payer plus tard), ou de hausser les taxes de manière supérieure aux villes voisines pour équilibrer le budget à long terme. C’est un choix qui leur appartien, et considérant la situation de Lac Beauport, je crois qu’ils ont fait le bon.

    D’un point de vue urbanistique du moins… évidemment, on pourra dire que c’est une façon comme une autre pour les gens en place (voir l’idée de la « clique » discutée par d’autres ci-haut) de faire fructifier leur investissement (leur propriété) en contraignat l’offre. C’est vrai… mais pour une petite municipalité sattelite d’une autre ville (Québec), je n’y vois pas trop de problème. Ce n’est pas comme si une ville comme Québec faisait de même, créant ainsi une distortion plus ou moins éthique dans l’accès à la propriété entre les gens de différentes classes de revenus.

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  8. Francis L

    5 novembre 2009 à 23 h 24

    Moi je suis d’accord avec cette initiative. Lac-Beauport ne veut pas et ne doit pas devenir une banlieue peuplée de Québec. De toute façon, l’étalement urbain est un immense problème à Québec, alors je félicite cette décision anti étalement!

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  9. Goldoche

    6 novembre 2009 à 00 h 51

    Pour rejoindre les propos de plusieurs, la position de Lac-Beauport semble un peu élitiste. Du genre, « on est contre l’étalement urbain … pour les autres,mais nous on a un droit acquis à l’étalement urbain ».

    Car, je serais prêt à parier que la plupart des gens de L-B, travaille à Québec.

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  10. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    6 novembre 2009 à 08 h 33

    Si c’était les Canadiens qui agissaient de la sorte en fermant leur frontières aux nouveaux arrivants, on les traiterait de racistes….

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    • julien

      6 novembre 2009 à 09 h 23

      et si c’est la ville de Québec qui limite le développement dans Val-Bélair pour contrer l’étalement urbain, on la traite de quoi?

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        6 novembre 2009 à 12 h 18

        De l’égocentrisme, du nombrilisme, un manque de respect envers les gens de Val-Bélair et un manque de vision globale et à long terme.

        Et il faut être particulièrement imbu de soi-même pour se croire être le seul à avoir le droit d’évoluer et pas les autres. Et il faut être particulièrement mauvais pour délibérément nuire au développement des autres.

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    • sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

      6 novembre 2009 à 13 h 57

      Il y a beaucoup de pays qui ont leurs frontières beaucoup plus fermés que le Canada (en fait, la plupart des pays développés…) et ils ne sont pas traiter de racistes pour ça.

      Val-Bélair est une belle petite localité champêtre qui souhaite demeurer une belle petite localité champêtre et non devenir une autre méga-banlieue à la Charlesbourg, Val-Bélair et cie. Dommage que pas plus de municipalité de la région partage la même vision. Juste regarder du côté de Saint-Augustin qui semble parfois souhaiter être la grenouille plus grosse que le boeuf.

      Québec profiterait beaucoup de l’établissement d’une ceinture verte comme beaucoup de villes l’ont fait, afin de contrer l’étalement urbain.

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  11. Manu

    6 novembre 2009 à 14 h 29

    On ne peut pas comparer avec l’immigration dans un pays, ça n’a absolument rien à voir. Dans le cas présent, il s’agit de limiter la construction d’habitations, mais on n’interdit pas à personne d’habiter celles qu’on y trouve. La seule contraite qu’il y aura sera celle du prix, si jamais il y a plus de gens qui veulent y habiter que de gens qui veulent vendre leur maison.

    C’est le même effet que lorsqu’on a « rempli » un quartier central en ville et qu’il n’y a plus de place à en ajouter : si la demande pour y vivre excède l’offre d’unités d’habitation, les prix augmentent plus qu’ailleurs. La ville de Québec se garde d’ailleurs des espaces verts, des parcs, etc. qui ne peuvent pas être convertis en lots résidentiels.

    Dans tous les cas, on en vient assez rapidement à un équilibre des prix, lorsque les gens ne sont plus prêts à payer une prime simplement pour le choix du secteur.

    De toute façon, qu’ils fassent bien ce qu’ils veulent à Lac Beauport, je ne vois pas en quoi ça me dérangerait.

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  12. dan

    6 novembre 2009 à 16 h 05

    Il faut opter pour la construction d’habitation en hauteur si l’on veux freiner l’étalement urbain. De plus il faut réutiliser les bâtisses abandonné pour les retaper et les réutiliser . Je crois que c’est la meilleur solution a la place de toujours bâtir , bien rénovons et ajoutons quelques étages aux bâtisses existantes. De cette façons on vas sauver quelques tetrrains. C’est pas dure à comprendre.

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  13. Goldoche

    6 novembre 2009 à 18 h 08

    Je crois qu’il faut trouver des solutions pour densifier, mais qui vont plaire à ceux pour qui « l’idéal » serait un bungalow avec un grain terrain.

    Je ne crois pas que ce genre de personnes vivraient dans une tour de 20 étages, mais peut-être que des maisons de ville bien bâtie avec une piscine pour 10 maisons pourraient plaire à ces gens.

    Un bel exemple de ces maisons de ville se trouvent sur Bourdages (ironiquement à côté de 2 tours de 10 étages).

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