Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Expansion pour les écolobus ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 novembre 2009 18 commentaires

Source : Pierre Pelchat, Le Soleil, le 18 novembre 2009

(Québec) Le RTC pourrait tripler sa flotte de minibus électriques au cours des prochaines années. Un des scénarios à l’étude est de cons truire un garage pouvant abriter 24 Écolobus.

«L’autre scénario est un garage pour 12 autobus électriques», a précisé, hier, le porte-parole de la société de transport, Claude Lévesque. Pour l’heure, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) loue des locaux dans Limoilou pour ses neuf bus électriques de fabrication italienne. «Il n’y a pas assez d’espace dans le garage actuel pour accueillir d’autres véhicules et pour répondre à notre expansion», a-t-il expliqué.

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Pourtant en juin 2008, les petits bus éprouvaient quelques ratés…

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Transport en commun.


18 commentaires

  1. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    18 novembre 2009 à 10 h 56

    « Les Écolobus qui sont fabriqués par la petite compagnie italienne Tecnobus coûtent 350 000 $ pièce, sans la batterie. À elle seule, la batterie revient à 50 000 $. Le prix d’un autobus standard de Novabus est d’environ 450 000 $ ».

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    • Pier Luc

      18 novembre 2009 à 18 h 27

      Pour 50 000 de plus tu as le bus au complet et il peut aller au delà de 100km/h. Super technologie…

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      • Yvan Dutil

        18 novembre 2009 à 21 h 05

        Le microbus font du sens uniquement dans certains endroits sensibles comme le vieux Québec. C’est pour cela qu’ils sont utilisés ailleurs dans le monde. Avec 24 autobus, on peut penser à 2 lignes de bus dans le centre de Québec. Il existe cependant un version hybride des même bus. Reste à savoir si elle est abordable.

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      • Erick

        19 novembre 2009 à 14 h 37

        Et ca, pour le tiers de la capacité d’un bus 40′ à 500k ou le cinquième de la capacité d »un articulé à 650K, et une limite de vitesse à 33 km/h qui limite considérablement son usage. On peut toutefois espérer qu’ils en viendront à construire des 40-pieds capable de rouler au moins jusqu’à 100 km/h, quitte à comporter 6 batteries au lieu d’une seule. On se doute déjà que cette bus couterait au bas mot 1 million au lieu de 500K… Déjà si elles roulaient à 50-60 km/h avec une autonomie raisonnable elles pourraient être placées sur certains circuits (sauf les express) à condition que ces circuits soient près de leurs garages respectifs.

        La vraie solution est l’électrification par fils (trolley bus) qui est une technologie éprouvée depuis très longtemps. Surtout dans une province comme la nôte où l’électricité « propre » nous sort par les oreilles…

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  2. Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

    18 novembre 2009 à 18 h 47

    l’espace dans un mini-bus est assez restreint et on devra installer le système de perception ? huuuuuuuuummmm….

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    • Erick

      19 novembre 2009 à 14 h 41

      Déjà qu’elles acceptent les chaises roulantes qui enlèvent la place à la moitié des passagers, ajoutez une boite de perception et ca devient un taxi. D’ailleurs ce serait peut-être l’option: sous-contracter avec des cies de taxis qui opéreraient des taxi-bus avec des éconolines, mais d’un genre de taxi-bus qui passe à heures déterminées et non pas juste sur appel.

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  3. Pier Luc

    19 novembre 2009 à 08 h 55

    Dans les petites rues du vieux c’est bien mais je pense que ce serait bien des mini-bus à l’éthanol. Ou encore électrique avec une pile à combustible qui utilise de l’éthanol. Il parait qu’un moteur à éthanol c’est presque pareil comme un moteur diesel à quelques différences près. Ça doit être pas mal moins couteux.

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      19 novembre 2009 à 12 h 17

      L’Éthanol enlève de la nourriture aux pays du tiers-monde. L’écologie de cette sorte je n’aime pas. D’ailleurs une organisation combat cette forme d’énergie…

      « Biofuelwatch actively supports the campaign for an EU moratorium on agrofuels from large-scale monocultures. Agroenergy monocultures are linked to accelerated climate change, deforestation, the impoverishment and dispossession of local communities, bio-diversity losses, human rights abuses, water and soil degradation, loss of food sovereignty and food security. »

      provient du site : http://www.biofuelwatch.org.uk/

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      • Erick

        19 novembre 2009 à 14 h 29

        Et ils ont raison de combattre cette fausse solution. Si au moins l’éthanol était fait à partir de vidanges ou de résidus industriels qui ne trouvent pas leur place ailleurs, ce serait bien, mais dans les fait, on préfère utiliser de la nourriture de première qualité.

        De plus, c’est l’ensemble des moteurs à combustion qui ont un problème. C’est complètement absurde d’avoir un moteur qui tourne sur le « idle » aux feux de circulation. C’est là que les moteurs électriques (et les technologies hybrides aussi) trouvent leur force, en économisant non seulement l’énergie à virer pour le fun sur le idle, mais aussi en récupérant de l’énergie au freinage/compression pour ré-usage futur.

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    • Francis L

      19 novembre 2009 à 13 h 19

      L’éthanol, contrairement à ce que certains groupes essaient de faire croire, est antiécologique! Produire de l’éthanol à partir de maïs est un processus tellement énergivore qu’il est encore pire que de simplement brûler de l’essence. En fait, les seuls gagnants sont les agriculteurs qui voient le prix du maïs augmenter.

      Il existe par contre d’autres plantes à partir desquelles on peut produire de l’éthanol plus écologique. Il est en autre possible d’extraire plus d’éthanol de ces plantes et leur culture est plus écologique (alors que celle du maïs ne l’ai pas du tout).

      Donc à tous ceux qui paye plus cher pour se croire écologique… et bien désolé en fait vous ne faites qu’empirer le problème. La seule vraie solution c’est d’utiliser le transport en commun!

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  4. Pier Luc

    19 novembre 2009 à 23 h 03

    L’éthanol il parait que c’est de l’alcool et l’alcool c’est su sucre fermantée. Alors n’importe quelle plante sucrée, comestible ou non, pourrait faire l’affaire. Toutes les plantes produisent du sucre lors du processus de photosynthèse… Pour moi, éthanol ne rime pas avec blé d’inde mais plutôt avec sucre.

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    • Francis L

      19 novembre 2009 à 23 h 58

      En effet, mais au Québec, c’est du maïs que l’on utilise étant donné qu’on produit des surplus. Et pour l’instant, on est pas prêt de changer parce que sous un faux argument écologique, en fait notre choix est porté sur l’économie (on vit dans une société bien égocentrique). C’est possible d’utiliser d’autre plante et de rendre le processus plus écologique, mais pour l’instant c’est au stade de recherche.

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      • Carol

        20 novembre 2009 à 00 h 16

        Considérant que le milieu scientifique n’échappe point, aux mêmes influences de pouvoir et d’argent, qu’au domaine politique, cela risque de n’être pas tout de suite, qu’on trouvera la solution…

        Le gros hic, aussitôt que quelques choses sorte de la pensé unique,(comme dirais Fern) ou de la pensé principale, il y a beaucoup de résistance…

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      • Yvan Dutil

        20 novembre 2009 à 11 h 50

        Je ne pense pas que l’on puisse blâmer les scientifiques pour leur support à l’éthanol bine au contraire.

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  5. Pier Luc

    20 novembre 2009 à 09 h 12

    Il faudrait qu’ils développent une plante comme le bambou qui pousse super vite et qui a une fibre très sucrée. Ça pousserait pendant l’été et ils couperaient à l’automne. Ça retirerait au printemps et redeviendrait aussi grand l’automne suivant. Une plante comme ça ce serait génial car le sucre ne serait pas dans des fruits mais dans la fibre. Il y airait moins de problèmes d’insectes. Puis ce genre de plante a juste besoin de beaucoup d’eau. On plante dans une région bien irriguée et on laisse pousser. L’important c’est que l’usine de transformation soit sur place pour que l’eau récupérée soit décantée et retournée sur la plantation.

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    • Yvan Dutil

      20 novembre 2009 à 12 h 34

      Cette plante existe elle s’appèle la canne à sucre. En passant, le facteur limitation de la productivité des biocarburant est la photosynthèse qui offre un rendement très faible.

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  6. Pier Luc

    20 novembre 2009 à 09 h 14

    Au Québec on a le Saule, ça pousse près des cours d’eau et la croissance est rapide. Il y a peut être d’autres arbustes qui pourraient servir de base dans un croisement.

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