Yvon Larose
Au fil des évènements
L’expérience résidentielle des aînés qui habitent en banlieue demeure positive malgré le vieillissement, notamment sous l’angle de la mobilité.
Comment les aspirations résidentielles et la mobilité des banlieusards vieillissants et âgés, en lien avec une dépendance à l’automobile, évoluent-elles au fil des ans? C’est pour tenter de répondre à cette question que Sébastien Lord, présentement chercheur au Centre d’études de populations, de pauvreté et de politiques socio-économiques de Differdange, au Luxembourg, a rédigé une thèse de doctorat en aménagement du territoire et développement régional. Sa recherche vient d’ailleurs de lui faire remporter un des Prix du mérite en études sur l’habitation 2009 de la Société canadienne d’hypothèques et de logement.
27 novembre 2009 à 18 h 55
Très bon reportage, C’est ce que je constate car je suis à 63 ans dans ce groupe cible. En vieillissant on se rapproche de nos racines et du milieu de vie que l’on a apprécié au cours de notre vie. Tant que le Seigneur me donnera la santé, je garderai ma maison et l’entretiendrai…
Oui ce chercheur a raison, il faut augmenter les services de proximité mais la conception de l’administration Labeaume est tout autre. Il concentre dans des points sans se soucier de la proximité des équipements communautaires qu’ils mettent en place. Ça augmente les déplacements au lieu de les diminuer…
DéJà, je peux citer un cas dans mon milieu où les personnes âgées devront de déplacer plus qu’actuellement pour suivre leur activités de leur groupe de l’âge d’or. L’âge d’or de Villeneuve se réuni tous les mercredis au sous-sol de l’église de St-Thomas de Villeneuve. Ils ont appris que la fabrique avait vendu l’église à un promotteur qui la démolira pour faire des condos dès décembre prochain. La ville refuse d’aménager à proximité une autre salle pour qu’ils se réunissent alors que plus de la moitié de ce groupe de 150 persomnnes demeurent juste à coté de la salle actuelle et se déplacent à pied car le foyer pour personnes çagés est juste de l’autre coté de la rue. On leur offre de partager la salle de Courville avec l’autre groupe de ce coin, Ça veut dire qu’il faudra déplacer plus de la moitié de ce groupe vers le nouveau local a 3 km de la salle actuelle. Comment le fera t’on quand les transports en commun sont déjà inadéquats ? Ces gens sont les premières victimes des idées de grandeur de Napoléon Labeaume…
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27 novembre 2009 à 22 h 35
« En vieillissant on se rapproche de nos racines et du milieu de vie que l’on a apprécié au cours de notre vie ».
Sauf votre respect, et celui de l’auteur de l’étude, je ne suis pas du tout certain de cette affirmation. Les ventes de condos dans le quartier Montcalm sont beaucoup le lot de gens qui, justement, s’éloignent de leur milieu de vie passé. Même chose dans le territoire de Lebourgneuf.
Et comme je suis bénévole sur le site de Québec Urbain, je reçois fréquemment des courriels de gens qui « en vieillissant veulent s’éloigner de leurs racines et de leur milieu de vie » pour vous paraphraser. Les demandes de renseignements pour les projets des condos L’Étoile et Cité Verte sont constants.
Quant au reste de votre propos, je constate que vous conservez la même énergie que celle vous habitant lors des dernières élections où le Peuple vous a pourtant dit « Non ».
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29 novembre 2009 à 11 h 19
Je parle d’un groupe de gens qui sont en logement pour personnes retraités et que l’on éloigne de leur lieu de rencontre. Pourtant on parle de plus en plus de proximité. Je viens de trouver dans « Protégez-vous » un reportage sur le quartier du futur où l’on parle de proximité des services en ce sens. Voici un extrait:
» «Dans un monde meilleur, tout ce dont vous avez besoin dans une semaine typique devrait se trouver à moins de 10 minutes à pied», dit Alexandre Turgeon, président de Vivre en ville, un organisme de Québec qui réfléchit depuis une quinzaine d’années aux questions de développement urbain. Tout ce dont vous avez besoin signifie essentiellement l’épicerie, la pharmacie, le lieu de travail, l’école, la garderie, le bistrot; bref, tout ce qui composait le quartier de banlieue typique des années 1950, avant que l’émergence des centres commerciaux ne sépare les maisons des entreprises. »
J’y inclus les centres communautaires. Or, ces personnes âgés ont essuyé un refus de la Ville. Ce n’est pas de la politique poartisane de parler que ces gens ont besoin d’un lieu de rencontre à proximité, pas à 3 km de leur milieu de vie. Ça rejoint les préocupations de plusieurs de vos lecteurs qui parlent de densification. C’est comme si on fermait un édifice communautaire comme le centre Durocher et qu’on demandait aux gens d’aller au Parc Victoria. Qu,en diriez-vous ???
Quand à ma défaite, c’est superflu. Les gens réaliseront eux-mêmes qu’ils ont été bernés par le beau ramage médiatique d’un excellent communicateur… En tout cas, le cas que je souligne est le premier contingent de victimes des décisions trop centralisées de l’administration actuelle. Quant c’est le maire qui choisi les présidents d’arrondissement on est loin de la démocratie participative et décentralisée surtout qu’on va encore couper dans le budget dses arrondissements un autre 2,5% tout en augmentant les taxes supposément au taux de l’inflation. J’ai hâte de voir la réaction des gens de la Haute St-Charles en vet de Ste-Foy en voyant leur facture municipale car pour eux c’est plus de 5% d’augmentation avec diminution de services. Fëtons en choeur…
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