Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Hôtel-Dieu et PPP : un mariage difficile à consommer

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 décembre 2009 15 commentaires

Source : Johanne Roy, Le Journal de Québec, le 9 décembre 2009

Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, prévoit faire une annonce, en janvier, en ce qui a trait au projet de modernisation de l’Hôtel-Dieu de Québec, dont la mise en chantier ne semble pas pour demain.

«C’est un projet qu’on a toujours l’intention de réaliser. On devrait être en mesure d’annoncer des choses, en janvier. Il y a aura peut-être des changements, comme une étape préliminaire avant que l’on procède à l’appel de qualification, si l’on poursuit le projet en mode PPP. La décision n’est pas encore prise et les discussions se poursuivent», précise l’attachée de presse du ministre, Marie-Eve Bédard.

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Le mot d’ordre dans ce dossier est : patience…

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


15 commentaires

  1. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    9 décembre 2009 à 23 h 10

    Le point a déjà été soulevé maintes et maintes fois mais…

    Est-ce vraiment sage de rénover et agrandir cet hôpital?

    Ça sent le gouffre financier… Souvenous-nous de la rénovation de l’hôpital Honoré-Mercier à Saint-Hyacinthe qui a finalement coûté aussi cher que la construction d’un nouvel hôpital.

    D’Estimauville ou Lebourgneuf me semblent mieux placés pour accueillir un nouvel hôpital moderne.

    Il faut aussi se mettre dans le contexte que les finances publiques au Québec sont dans un état précaire.

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  2. Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

    9 décembre 2009 à 23 h 26

    Le point a déjà été soulevé maintes et maintes fois mais…

    —–

    si le projet débuterait on aurait pas besoin de le soulever…on pourrait prendre des photos au lieu ;)

    et pour y répondre, j’aurais préféré raser l’Enfant-Jésus pour une reconstruction à d’Estimauville

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  3. Jeff M

    10 décembre 2009 à 00 h 36

    Les hôpitaux sont probablement la pire chose à réaliser en PPP. Les techniques évoluent rapidement dans le domaine médical. D’ici à ce que la construction soit avancée, les besoins dans le shéma technique pourraient changer, mais pour adapter le bâtiment, il faudrait rouvrir l’entente avec le conglomérat de firmes qui met le projet en oeuvre, ce qui n’est pas dans le sac. De totue façon, y’a pas grand chose à gagner dans un PPP pour n’importe quel projet.

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  4. juju

    10 décembre 2009 à 01 h 27

    J’ai vu une entrevue aux Francs tireurs, la magnifique ex ministre Mme Jérôme-Forget parlait du principale attrait des PPP…

    L’entretien est inclu sur une période d’environ 30 ans. Sur le bras du privé.

    Quand-même intéressant.

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    • Jeff M

      10 décembre 2009 à 09 h 36

      C’est juetement ça la pire chose à faire. Sur 30 ans, les besoins risques de changer beaucoup. S’il faut modifier l’entente, on risque de leur devoir dédomagement. Y’a rien de rentable là dedans.

      Les libéreaux se sont lancé sur un trip PPP qui a beaucoup plus à voir avec des raisons idéologiques ou simplement pour avoir quelque chose de sois disant nouveau à nous vendre.

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    • Dominic B.

      10 décembre 2009 à 10 h 00

      30 ans, considérant que l’entrepreneur ne change pas de nom en 30 ans….

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    • Yvan Dutil

      10 décembre 2009 à 15 h 47

      Le problème est que le privé a des taux d’intérêt moins intéressant que le public. De plus, il doit se protéger des imprévus alors il y a une grosse marge de sécurité. C’est largement documenté que les PPP coûte plus cher.

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  5. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    10 décembre 2009 à 09 h 51

    Je trouve que la solution qu’apporte Goldoche est intéressante.

    Vous savez plus de patients veut dire plus de visiteurs. Déjà l’Hotel-Dieu actuellement cause des problèemes de stationnement, Si on ajoute on empire les choses et en plus on joue dans du vieux pour agrandir y compris le besoin de fouilles archéologiques. Ca coûte un bras tout ça et en plus ça aggrave la situation. Les bàvieux murs ne peuvent se déplacer pour faire plus d’espace…

    On ne peut agrandir dans les vieux murs sans problème de circulation où d’espace de terrain. Allons vers des endroits capables de recevoir un achalandage important et nouveau. Les vieux murs débordent et en été c’est la cohue…

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    • Charles

      10 décembre 2009 à 12 h 33

      Encore une fois, vous vous trompez, Fernand. Si on fait comme vous dites, il va falloir redéplacer l’hôpital dans vingt ans parce qu’il y aura trop de circulation autour…

      La Ville doit être construite sur la base d’êtres humains qui se déplacent à pied. À partir du moment où vous comprenez cela, c’est beaucoup plus facile après.

      Cela vaut non seulement pour les hôpitaux (un hôpital n’est pas un garage), mais aussi pour le reste des Institutions, que l’on parle d’écoles ou d’un futur Colisée.

      L’automobile est un moyen de se déplacer, pas une fin en soi, et personne n’est venu au monde avec des roues.

      Pour le transport, il faut des trottoirs, des pistes cyclables, des bus, des trams, des métros; une voiture par ménage est un plus, mais ne doit pas être une nécessité vitale en ville. Quant aux hôpitaux, on y trouverait moins de pensionnaires et de visiteurs s’il y avait plus de marcheurs et de cyclistes!

      ***

      Les PPP sont directement sortis du petit livre rouge libéral (au sens idéologique du terme). En somme, les dépenses au public, les recettes au privé. Indéfendable.

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      • fernand Utilisateur de Québec Urbain

        10 décembre 2009 à 20 h 03

        Non Charles les vieux murs sont répertoriés site historique par l’UNESCO. Changer quoique ce soit dans cet espace déjà à l’étroit va coûter une fortune en plus de toutes les fouilles archéologiques et permis des ministères qui en finironyt plus et qui montent la facture à un niveau inacceptable. Éric Caire parle du double au simple en déplacant le projet. Ça coûterait deux fois moins cher ailleurs que dans les vieux murs. Juste le temps que les fouilles archéologiques se fassent, on retarde la construction de plusieurs années. Assez pour augmenter le coût de construction en sus des coûts de la fouille. L’étroitesse des lieux pour agrandir oblige des acrobatie d’ing.énierie coûteuses et le sous-sol difficile à creuser (cap diamant) est aussi facteur de coûts supérieurs.

        N’ajoutons rien de plus dans les vieux murs et chechons plutôt un vaste endroit désert accessible par les autoroutes. Goldoche parle de Lebourneuf ou de D’estimauville. Je reconnais qu’il faudra aussi prévoir une expansion future, ce que ne permet pas le projet dans les vieux murs. Il n’ y a pas assez de place car déjà c’est un problème pour les visiteurs qui fréquentent l’Hotel-Dieu …

        Mais toi Charles, pour l’argent que les contribuables paieront, Sky is the limit…

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      • Jean

        12 décembre 2009 à 10 h 03

        Fernand, vous parlez des murs classés par l’Unesco comme d’une bonne raison pour déplacer l’hopital. Manque de chance, il n’y a pas de mur d’enceinte à cet endroit. On a tendance a l’oublier mais il y a un trou dans les remparts ceinturant la ville close. Justement devant l’Hôtel-Dieu.

        De toutes façons, le projet d’agrandissement de l’Hôtel-Dieu rempli déjà parfaitement sa mission. Elle n’est pas de soigner les québécois mais de les occuper et de les faire parler le plus longtemps possible en dépensant un minimum d’argent.
        Déjà 8 ans et pas un seul coup de marteau.
        Dans n’importe quel autre pays du monde, l’hôpital serait construit depuis belle lurette. Tant que les gens d’ici ne comprendront pas qu’ils sont des valises il n’y a pas de raisons de commencer les travaux.
        Le jour ou nous en aurons besoin, on traitera notre cancer dans un couloir.

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    • Serge

      10 décembre 2009 à 21 h 22

      Je ne crois pas que l’Hôtel-Dieu changera de localisation un jour. C’est une institution à Québec et le département de radio-oncologie coûterait une fortune à déménager. Il faudrai même détruire une partie de l’Hôtel-Dieu pour sortir leur équipement. Construire un nouvel hôpital à Québec (sans fermer l’Hôtel-Dieu) est impensable. La région est très bien déservie en hôpitaux.

      Les patients se plaignent souvent de la difficulté de stationnement mais les nouvelles générations acceptent de plus en plus de se déplacer autrement qu’en voiture. Il est vrai qu’il faudra toujours du stationnement près d’un hôpital. Les gens n’amèneront pas leur vieille mère malade à l’hôpital en autobus ou en métro.

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  6. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    11 décembre 2009 à 12 h 05

    Serge personne ne parle de sortir l’équipement en place. Je dis que les vieux murs ont peyàu sàd’espace pour recevoir un ajout et ça nécessite des fouilles archéologiques dipendieuses en préliminaires ce qui retarde les travaux et par conséquent augment la facture. Éric Caire a parlé deux fois les coûts normaux si on persiste à maintenir le projet dans les vieux murs.

    Faut arrêter de parler en fonction de sa paroisse et voir plus largement. On est fusionné non ???

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