* En passant, n’eut été d’un réseau d’eau potable, Limoilou ne se serait pas annexé à Québec. Il y a longtemps, évidemment ! :)
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* En passant, n’eut été d’un réseau d’eau potable, Limoilou ne se serait pas annexé à Québec. Il y a longtemps, évidemment ! :)
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Voir aussi : Histoire, Publications & ressources Internet, Québec La cité.
4 janvier 2010 à 17 h 25
Je crois aussi que l’aqueduc fut un un facteur important pour d’autres annexions, notamment celle du quartier St-Sauveur, qui était aussi une entité séparée au départ.
Je suis heureux de voir qu’ils n’ont pas oublié une importante tranche d’histoire de ma famille, citée en pages 73-74, mon arrière-grand-père et son frère ayant été jusqu’à Londres pour obtenir un dédommagement appréciable suite à la construction du barrage du Château d’Eau.
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4 janvier 2010 à 20 h 58
Même chose pour Duberger et les Saules. Pour Lebourgneuf et Neufchâtel je ne suis pas sûr à 100%.
C’était pour une raison d’eau potable. En plus la ville compensait le déclin démographique des quartiers centraux avec ces acquisitions.
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4 janvier 2010 à 22 h 01
Même chose pour Neufchâtel en 1971.
Quant à Lebourgneuf, c’est un quartier qui fut créé à même la Ville de Québec en 1988, principalement sur le territoire de ce qui était Charlebourg-Ouest. Cette dernière municipalité s’est détachée de Charlesbourg en 1952, pour être annexée à Québec en 1973. Je ne saurais dire s’il était alors question d’eau potable.
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4 janvier 2010 à 22 h 36
Pour Lebourgneuf, est-ce que l’autoroute 73 a été construire sur la frontière entre Charlesbourg et Charlesbourg-Ouest ou bien est-ce que la frontière a été déplacée après la construction de l’autoroute?
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5 janvier 2010 à 00 h 19
Charlesbourg-Ouest a été créée en 1952, et l’autoroute est passée en 1963. Mais je ne saurais répondre à la question…
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4 janvier 2010 à 22 h 16
Ça me fait penser, sur une ligne connexe…
Au cours de 2009, on a fait état que le panache de TCE à Valcartier se trouve non seulement dans le bassin versant de la rivière Jacques-Cartier (à Shannon), mais aussi dans celle de la rivière Nelson. Semblait-il toutefois que les TCE ne se trouvaient que dans la nappe phréatique qui « coulait » sous le lit de la rivière Nelson, sans traverser le roc ou les sédiments qui les séparent, mais on a trouvé par la suite (si au moins je pouvais retrouver ces nouvelles) qu’il s’en retrouvait dans la rivière Nelson finalement. Ce serait « à cause » des changements de saisons (je ne me rappelle plus le processus en cause, mais il y avait soit une question de gel/dégel, ou de crue printanière).
Cette rivière prend sa source (entre autres) dans un petit lac à l’ouest du Lac St-Charles et traverse la base militaire à l’ouest, avant de longer Henri-IV jusqu’au Corridor des cheminaux et le boulevard de la Rivière-Nelson (anciennement Martel) pour se jeter dans la rivière St-Charles…
… à peine 1 km en amont de l’actuelle prise d’eau de la Ville de Québec. Il semblerait donc que les taux de TCE sont d’ordinaire très faibles (en deçà du seuil de détection) mais qu’ils peuvent surgir de temps à autres.
À suivre, peut-être…
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5 janvier 2010 à 14 h 35
Vous dites que Lebourgneuf date de 88 mais la maison de mes parents date de 86 est est construit dans le secteur. Selon eux, ils étaient les premier du coin et ça commencé à se bâtir les deux années suivantes. Mais, il y avait un petit village de maison de style années 70-80 à proximité. Alors, je pense que vôtre date 88 n’est pas bonne. Ce ne serait pas plutôt 68? Parce que dans les années 60 il y avait un projet futuriste pour le secteur et les maisons dont je parle sont de style futuriste démodé (lambris, tôle, mélamine, caissons, etc.).
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5 janvier 2010 à 16 h 20
Bien que le quartier Lebourgneuf a été officiellement créé en 1988. Le territoire de Lebourgneuf existait sous le nom de Charlesbourg-Ouest depuis 1952.
Le boulevard Lebourgneuf porte ce nom depuis 1977, qui provient de la juxtaposition de Charlesbourg et Neufchâtel.
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6 janvier 2010 à 08 h 28
Et avant 1952, c’était tout simplement Charlesbourg (Charlesbourg-Ouest s’est alors séparé de Charlesbourg), et il y a des maisons là depuis très longtemps. D’ailleurs, il y a des constructions de 1780 qui sont encore debout dans le coin de la Côte-des-Érables.
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6 janvier 2010 à 16 h 37
Comment ça se fait qu’il y a des gens dans mon cartier qui appellent ça Neuchâtel. Les maisons qui sont construites là ont presque toutes étés construites soit à la fin des années 80, soit dans les années 90 et 2000. Les gens qui appellent ça Neuchâtel habitent dans des maisons que j’ai vu se construire. J’ai toujours trouvé ça étrange.
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6 janvier 2010 à 18 h 04
La distinction entre Lebourgneuf et Neufchâtel n’est pas tout a fait clair. Dans les faits, il ne s’agit que d’un seul quartier qui s’appelle Neufchâtel Est/Lebourgneugf
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6 janvier 2010 à 23 h 44
Je vais tenter d’éclairer quelques lanternes :
« Neufchâtel Est/Lebourgneuf » est un quartier qui a été créé dans l’arrondissement des Rivières suites aux dernières fusions. À part de nouveaux arrivants qui ne connaissent pas les quartiers de Québec d’avant les fusions, les gens parlent tous de Neufchâtel ou de Lebourgneuf, mais pas de « Neufchâtel Est/Lebourgneuf ».
Avant les fusions il y avait le quartier « Neufchâtel », qui était auparavant une municipalité à part entière, avant d’être annexé à Québec en 1971.
La limite entre Neufchâtel et Lebourgneuf est fort simple : c’est la rivière Duberger. Neufchâtel à l’ouest, Lebourgneuf à l’Est. Tout simplement, très clair et rien de flou. À ne pas confondre avec les districts électoraux des même noms, qui n’ont rien à voir avec les limites des anciens quartiers, et qui changent au gré des déplacements de population dans la ville. On aurait même pu leur donner d’autre noms (aux districts) pour éviter la confusion.
Notons par ailleurs que Neufchâtel se retrouve aussi autour de Wendake (vers St-Émile et Lac St-Charles), au nord de Loretteville (jusqu’à St-Gabriel-de-Valcartier, et incluant Montchâtel), entre Loretteville et Les Saules, et à l’Ouest de Loretteville, jusqu’à une portion entre Ste-Foy et Val-Bélair (à l’Ouest d’Henri IV). Tout cela se retrouve maintenant dans l’arrondissment de la Haute St-Charles.
Si on recule encore plus en arrière, du temps que Neufchâtel s’appelait Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette, le village au centre s’est dissocié du reste en 1904, ce qui a donné lieu à Loretteville avec un « beigne agricole » tout autour qui devint par la suite Neufchâtel (je résume un peu, il y a un peu plus de dates et de noms en réalité).
Mais tout cela était il y a un siècle et plus, alors pour la « mémoire collective », quand quelqu’un dit qu’il demeure à Neufchâtel, il parle plutôt du territoire que j’ai décrit plus haut, soit celui qui a vécu l’urbanisation (sa transformation en banlieue) dans la seconde moitié du XXe siècle.
Faudrait bien faire une carte un jour de tout ça… ça simplifierait les explications à chaque fois.
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7 janvier 2010 à 08 h 51
Il faut cependant souligner, que d’ici quelques années, l’essentiel du développement résidentiel, situé des deux côtés de la rivière Duberger, sera terminé. Ce développement fait en sorte de réduire la distinction entre Neufchâtel et Lebourgneuf puisqu’il est situé dans une zone où il y avait presque rien jusqu’à pas si longtemps.
Bref, est-ce que l’intersection Robert-Bourassa/Chauveau est à Neufchâtel ou dans Lebourgneuf?
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7 janvier 2010 à 12 h 38
Neufchâtel.
Quant aux développements résidentiels/commerciaux en cours, ce n’est pas compliqué non plus : le Mesnil dans Lebourgneuf, et les Méandres à Neufchâtel (incluand le triangle au sud-est de l’intersection, là où il y a depuis peu un IGA, jusqu’à la rivière)
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7 janvier 2010 à 12 h 53
Et j’oubliais…
Effectivement, lorsque le développement sera complété (et même déjà aujoud’hui), la distinction entre les deux ne sera plus aussi nette, d’un point de vue « sur place, dans la rue » (par opposition à « sur une carte », où la ligne sera toujours facile à voir). En ce sens, tu avais raison de dire auparavant que la limite est floue.
D’ailleurs, je ne sais pas si le nom « Neufchâtel-Est/Lebourgneuf », qui désigne une division administrative avec les noms historique, demeurera, où si un autre nom (plus court et moins long à dire, mais tout aussi évocateur) fera un jour sa place pour désigner ce nouveau coin de banlieue « encore à la recherche d’une identité ». Et ce n’est pas encore fait, mais j’ai l’impression que le coin Robert-Bourassa/Chauveau va devenir le « centre identitaire » de ce secteur, avec les commerces, services, et les plus hautes densités de résidence autour de ce centre.
Mais déjà aujourd’hui, habitant d’ailleurs ce secteur, quand je dis à quelqu’un où j’habite, après avoir mentionné Neufchâtel, je finis souvent par dire « coin Robert-Bourassa/Chauveau » (ou Du Vallon/Chauveau selon à qui je parle). À la limite, on peut parler Des Méandres, du Faubourg Raphaël, ou du Mesnil à une personne assez informée des actualités municipales en développement résidentiel, mais malgré l’ampleur de ces développements, je ne sais pas si tous ces noms vont durer. Probablement que le Mesnil va perdurer, étant donné qu’il y est déjà depuis un certain temps et qu’il a été associé à un certain prestige.
L’usage nous le dira dans 10 ou 20 ans…
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7 janvier 2010 à 09 h 46
On peut trouver des cartes des limites territoriales historiques de Québec dans le document suivant:
http://www.erudit.org/revue/cgq/1976/v20/n51/021336ar.pdf
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7 janvier 2010 à 13 h 03
Merci beacoup!
Je crois que la page 4 illustre bien les limites des quartiers tels que les gens les appellent communément. C’est un peu normal, car elle date de 1976, à peu près à l’apogée du développement de la banlieue de Québec, où chaque quartier a eu « sa part » de développement autour des anciens villages. Depuis, on ne fait que compléter les espaces laissés vacants.
Toutefois, en arrivant aux limites des anciens quartiers (anciennes villes) on se retrouve avec ces questions « d’appartenance à un quartier » qui nous font douter des limites de ceux-ci. On a ici le cas Lebourgneuf/Neuchâtel (qui existe depuis qu’on a développé densément l’extrémité ouest du Boulevard Lebourgneuf… à Neuchâtel), mais il y a d’autres cas comme celui de « Ste-Foy dans le coin de Cap Rouge » (sortie Legendre sur Charest) où les gens avaient peut-être plus l’impression d’habiter Cap-Rouge que Ste-Foy .
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9 janvier 2010 à 21 h 04
Saviez-vous que lors de la fusion, la nouvelle ville s’est ramassée avec 9 réseaux d’eau potable distincts. Je vais en surprendre plusieurs mais c’est un fait. Les 9 réseaux fonctionnement indépendamment les uns des autres.
Seulement à Beauport , nous avons trois réseaux. Celui avec la prise d’eau au dessus de la chute alimente Montmorency et la partie basse de Villeneuve où était la cimenterie.
Celui de la prise d’eau Des Ilets au nord de l’Accueil St_esprit, alimente la partie Ste-Thérèse, Villeuneuve partie au dessus de l’autoroute, Courville et le vieux Beauport. Ces deux réseaux prennent leur eau de la rivière Montmorency à deux endroits différents et sont toujours en opération.
Enfin le Lac Des Roches alimente une partie de Charlesbourg et aussi la partie Giffard et St-Michel Archange.
Val Bélair a son réseau prenant sa source au Mont Bélair.
Ste-Foy prend son eau au fleuve près de la Plage de la Mairesse et fournit Cap-Rouge, St-Augustin, Ste-Foy et Sillery. L’usine de traitement est sur Quatre-Bourgeois à coté de l’école des Découvreurs.
Charlesbourg dans le coin est de la 1ère avenue et d’Orsainville est alimenté par le Lac des Érables.
Charlesbourg dans sa partie nord (Notre-Dame des Laurentides) prend sa source près du chemin autour du Lac Beauport.
St-Émile avait son propre réseau.
Je me suis aperçu de ça quand j’ai demandé les quantités de fluor dans le réseau, le Ministère m’a envoyé 9 fiches séparées. Chaque réseau a son usine et labo pour prendre des échantillons. Chaque réseau alimente indépendamment son territoire. il s’est installé des vannes d’interconnexion depuis la fusion qui permettent de suppléer le réseau voisin temporairement en cas de force majeure et ainsi sécuriser chaque réseau. Dans les années suivant le feu de la Bastogne (au début de 80), j’avais demandé que le réseau de Québec et le réseau du Lac Desroches aient une interconnexion au coin de La Canardièere et D’estimauville au cas où il y aurait un incendie majeur à St-Michel-Archange lors d’une soirés de consultation à Beauport. L’interconnexion a servi une fois mais a permis de mieux combattre l’incendie qui faisait rage plus efficacement en ayant une pression plus forte.
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9 janvier 2010 à 21 h 38
Merci M. Trudel pour ces informations.
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