Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Boisé St-Émile : l’opposition s’organise

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 janvier 2010 29 commentaires

Source : Pierre-André Normandin, Le Soleil, le 11 janvier 2009

(Québec) La contestation s’organise pour éviter de voir le boisé de Saint-Émile disparaître afin de faire place à un quartier résidentiel. Même s’ils n’ont pas été écoutés lors d’une consultation publique ce printemps, de nombreux citoyens et groupes promettent déjà de se faire entendre lors d’une nouvelle consultation prévue le 19 janvier à l’hôtel de ville.

La décision de la Ville de Québec, prise début décembre, de permettre la construction de maisons dans cinq secteurs forestiers soulève une levée de boucliers. L’indignation concerne surtout l’inclusion du boisé de Saint-Émile, au nord de la rue de la Faune et à l’est du boulevard de la Colline.

la suite

Le dernier article de Québec Urbain sur le sujet.

Voir aussi : Arrondissement Haute-St-Charles, Étalement urbain, Environnement.


29 commentaires

  1. rrobitaille

    11 janvier 2010 à 10 h 00

    Bonne initiative. Faut que la résistance s’organise contre le
    saccages des boisés. Les gens de St-Émile ont le droit a leurs
    boisés.
    Saccage des boisés=tolérence zéro.

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  2. Michelle R

    11 janvier 2010 à 11 h 39

    Et je ferai partie de la bataille. Vraiment, ils coupent en sauvage à Saint Émile depuis quelques années. Je suis née là et je ne reconnais plus rien!

    Ce boisé est un trésor, il permait aux gens de bouger. Nous voulons des nouveaux amphithéatres et arénas, de nouveaux terrains de soccer, mais nous détruisons des pistes de vélo de montagne et de raquette? Pourquoi? C’est idiot et illogique.

    Nous avons une zone santé créée par mère nature! Protègeons-la au lieu de la détruire! Monsieur le maire ne voit-il pas cela?

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    • laéR

      12 janvier 2010 à 11 h 08

      Vous viendrez pas me dire que vos maisons ont été construite sur des champs!!!!

      Non mais franchement, quel égoïsme incroyable de la part de gens qui s’offusquent de voir du boisé détruit, alors que leur propre maison ont probablement fait subir le même sort à la terre.

      J’en reviens pas encore!!!

      Y MANQUE DE PLACE pour ceux qui désire aller en banlieu et ne pas payer 350 000$ pour un condo pas abordable.

      C’est quoi le problème des gens de Saint-Émile, nous on avait le droit de se construire, mais pas vous, allez vous en!!

      ÉGOÏSTES!

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  3. Al Capone

    11 janvier 2010 à 12 h 42

    Ces petits citoyenms de banlieue qui utilisent tous leur chars se trouvent soudainement une conscience écologique pour un boisé. Au pire on s’en fou un peu de quelques arbres…

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    • Anthony

      11 janvier 2010 à 14 h 37

      Wow…

      En tant que résident de St-Émile depuis ma naissance, je trouve ce commentaire désolant.

      Premièrement, ce n’est pas un petit boisé, c’est d’une très grande superficie.

      Deuxièmement, le deux tiers des « trails » qu’il y avait à St-Émile il y a moins de dix ans n’existent plus. D’ici peu, il n’y en aura plus du tout.

      Troisièmement, dans votre tête, ca marche comment une ville? Dense, dense, dense et tout à coup la forêt et plus aucune maison? C’est normal qu’il y ait un « dégradé », de résidentiel haute densité vers une plus faible densité (ce que vous appelez avec dédain la banlieue).

      Vous viendrez me traiter de petit citoyen de banlieue en personne, question de voir si c’est la « frontière virtuelle » d’Internet qui vous fait perdre vos manières.

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  4. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    11 janvier 2010 à 13 h 00

    J’espère que Régis, lui qui se vante d’être démocrate, ouvrira le RÉGIStre et on verra…

    Il y a un projet de développement durable d’une piste de vélo de montagne qui peut être une attraction touristique intéressante en plus de devenir un lieu de compétition sportive fort fréquenté. C’est en opposition avec le développement domiciliaire que Régis a décidé avec son ex-attaché politique à Mme Verner, S.Brouard, beaucoup moins vert que Dion.

    Capone parle des arbres, or pour les villes on parle de planter des arbres pour combattre les ilots de chaleur urbain. Si on en abat, il fait les remplacer ailleurs…

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  5. François

    11 janvier 2010 à 15 h 40

    Comme c’est réjouissant ! Comme je le dis souvent : vaut mieux s’organiser que se faire organiser ! Et cette coupe à blanc appréhendée, de la construction unifamiliale qui bouffe littéralement le territoire, sans effort de meilleure densité et de meilleure construction. Ça me fait dire qu’il y a trop d’entrepreneurs, que ceux-ci veulent tous leur part du gâteau, c’est-à-dire qu’on dézone des zones vertes et forestières. C’est plus facile de tout raser pour ensuite mieux replanter. Quelques promoteurs et entrepreneurs feraient faillite que cela ne me ferait aucune peine. Seuls les plus novateurs réussiraient.
    Actuellement, l’excuse qu’il manque de terrains est bonne pour l’administration municipale. Or, on autorise des projets de développement, comme je l’ai dit plus haut, gourmands en espace, a contrario de son utilisation optimale. Le principe de développement durable et de cité verte, ce n’est pas uniquement bon pour le centre-ville. C’est un principe directeur.
    Et un conseil aux opposants : ne lâchez pas vos conseillers municipaux, ceux qui ont voté contre leur parti, celui du maire. Forcez les à prendre position publiquement, à laisser paraître leur dissidence sur le terrain, voir si leur opposition n’était pas seulement un écran de fumée au conseil municipal pour faire dire au maire qu’il tolère la dissidence. J’aimerais bien savoir ce qu’ils ont dans le ventre !

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  6. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    11 janvier 2010 à 19 h 36

    Saint-Émile a été développé sur des boisés et sur des terres agricoles. Je ne dis pas qu’on doive détruire tous les boisés, mais si on avait appliqué ce principe ad nauseam il n’y aurait pas de Saint-Émile (et de Val-Bélair, Lac-Saint-Charles, etc.).

    Il faut faire un compromis.

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    • François

      11 janvier 2010 à 21 h 11

      Tant qu’à ça, remontons à la création du monde… Les gens sont moins bêtes qu’avant, n’acceptent pas tout sans dire mot, sont plus au fait de ce qui fait la qualité de vie. Et comme quelqu’un le mentionnait dans l’article, il y a des terrains vacants qui ont déjà accueilli d’autres activités qui peuvent être reconvertis. Mais comme je l’ai déjà écrit, des promoteurs, entrepreneurs, iront toujours dans la facilité et ce qu’il y a de plus rentable pour eux. Rien de plus normal. C’est alors le rôle de la ville de mieux planifier et protéger le territoire. Je ne me sens pas cette volonté actuellement du côté des autorités.

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        11 janvier 2010 à 21 h 15

        Ok, mais les gens de Saint-Émile sont des hypocrites? C’est ça que je dois comprendre? Ça ressemble un peu à l’histoire du boisé Neilson.

        Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais?

        Oui ça vaut la peine d’avoir des parcs et des boisés de qualité! Mais ça a un prix. Ironiquement, ça peut accroître l’étalement urbain. (la ceinture verte d’Ottawa par exemple, n’a pas freiné l’étalement urbain, Kanata, le Centre Corel est situé de l’autre côté.)

        Ça ressemble plus ici à du pas dans ma cour, que de l’écologie. Car après tout les arbres qui seront sauvés ici seront probablement coupés ailleurs.

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  7. Hugo

    11 janvier 2010 à 23 h 55

    Ok si on sauve les boisés , les nouvelles maisons ont les met ou? N’en déplaise a plusieurs , la population de la villes augmente assez vite depuis les dernières années…

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    • laéR

      12 janvier 2010 à 11 h 13

      Comme je le mentionne plus haut, ce soit des ÉGOÏSTES!!! Ils ne pensent qu’à leur petit nombril, d’autant plus que tous les gens de la Région auraient dû se rebeller contre eux quand ces mêmes gens sont aller se construire à Saint-Émiles, ce sont des destructeurs de la nature eux-même!

      Irrationnel monde.

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      • Hugo

        12 janvier 2010 à 11 h 41

        Je n’irais pas jusqu’à dire qu’ils sont égoïstes… Je crois que si les habitants des secteurs centraux acceptaient la densification en hauteurs nous pourrions loger beaucoup plus de monde dans une superficie donnée , sauf que souvent le monde des secteur centraux se plaignent déjà du traffic , etc…La mentalité des gens doient changer , sauf que sur une question comme l’urbanisme c’est dure de faire comprendre le problème a des ti-joe Tremblay qui ne s’intéressent pas a ça et qui ont seulement a cœur leur intérêt personnel , je ne suis pas en trin des critiquer , tout le monde ne peut pas s’intéresser au même chose , sauf que les administrations municipales doivent mettre leur culotte a un moment donnée.

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  8. François

    12 janvier 2010 à 12 h 21

    Il serait enfin temps que les gens comprennent qu’on peut faire du développement et conserver les qualités d’un milieu naturel. Pour ce faire, il faut être plus exigeant avec les promoteurs, les obliger à conserver un maximum d’espaces naturels et de couvert forestier. Car ils feront toujours ce qui a été fait à de nombreux endroits : tout raser, construire, ensuite reboiser. Ce sera toujours plus facile, et la meilleure façon de rentabiliser au maximum leur investissement. Moi, comme contribuable et personne consciente de la valeur du territoire, je suis intéressé à la fois aux retombées économiques, mais aussi sociale et environnementale.
    Pour les projets à cet endroit, qu’est-ce qui nous assure qu’ils rencontrent à la fois ces critères ?
    Je racers arts un article publié dans le soleil samedi dernier :
    « Le secret de la réussite vancouvéroise tient, ironiquement, à sa grande obstination à refuser des projets. «Non. C’est le mot plus important dans le développement de Vancouver», blague Dwayne Drobot, urbaniste à l’hôtel de ville. Au lieu de céder aux demandes des promoteurs, on fait monter les enchères. Un petit jeu extrêmement payant. Vous souhaitez cons­truire une tour résidentielle? Parfait. Mais annexez-y – à vos frais – un marché au rez-de-chaussée ou un centre communautaire. Et pourquoi pas une galerie d’art contemporain? «C’est le principe du compromis, explique Dwayne Drobot. Quiconque construit ici doit léguer quelque chose de tangible au quartier.» »
    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/societe/201001/08/01-937487-urbanisme-a-vancouver-la-grande-audace-de-la-cote-ouest.php
    C’est à propos de la densification à Vancouver mais ça s’applique autant au dossier de st-émile : être exigeant envers les promoteurs. Dans ce cas, en ce qui concerne milieu naturel. Pour cela, il faut des élus allumés, qui ont une culture urbanistique ou sinon, qu’ils consultent les gens qui vont plus loin dans cette réflexion, au fait de ce qui se peut se faire et ce qui s’est fait ailleurs.

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    • Hugo

      12 janvier 2010 à 13 h 57

      Existe t’il a Québec assez de promoteur pour pouvoir les faire chantés ainsi ??… Je trouve que votre idée est bonne François mais j’ai bien peur que les administrations municipales trouvent plus facile de donner les permis sans trop se casser la tête…

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      • julien

        12 janvier 2010 à 14 h 19

        Les administrations municipales vont faire que que la population demande. Le problème, c’est que pour n’importe quel projet proposé, tout ce qu’on entend comme réponse de citoyens (pas nécessairement représentatifs de l’ensemble, mais ce sont les seuls qui parlent) c’est:

        Non, on veut des lognements sociaux à la place
        ou
        Non, on veut garder cela tel que c’est présentement.

        Avec ça, pas beaucoup de place à la discussion.

        S’il y avait un groupe de pression qui était capable d’influencer la population en proposant des choses plutôt que les réponses habituelles, on pourrait voir les autorités municipales bouger…

        Qui formera un tel groupe?

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  9. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    12 janvier 2010 à 14 h 37

    La densité de la population du grand Québec est de l’ordre de 1100 habitants au km/carré. En couronne et ex-banlieues ça varie entre 650 et 1100 habitants au km/carré. Pour le centre-ville cette densité s’établit entre 3300 et 6500 au km/carré, selon les quartiers.
    Donc, avant d’accabler les résidents du centre-ville qui refuseraient la densification, faudrait peut-être songer à densifier les habitats « stationnements pour les 2 ou 3 chars-cours gazonnés-piscines hors-terre » au lieu de continuer à déboiser et construire sur ce même modèle jusqu’aux contreforts des Laurentides !

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  10. mimir

    12 janvier 2010 à 14 h 46

    Le boisé en question n’est pas utilisé uniquement par les gens de la place mais il l’est aussi beaucoup par des gens de la ville adeptes de vélo de montagne.

    Ici, la question est plus profonde que le débat « pas dans ma cours » mais bien régionale.

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  11. Matrix

    13 janvier 2010 à 08 h 48

    « M. Thériault accuse les citoyens du secteur de s’être approprié illégalement un terrain privé. «Les gens achètent des maisons avec un boisé derrière et pensent que c’est à eux autres», s’indigne-t-il. »

    On doit admettre qu’il a raison…

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    • François

      13 janvier 2010 à 09 h 23

      Il a raison, ce sont ses terrains, et compte tenu de ses activités, on peut spéculer sur les pressions qu’il a exercées auprès de la Ville pour dézoner ce secteur. Et si l’on se fie à l’historique de construction canadienne, il n’y aura aucune innovation dans l’habitat. Encore une fois, c’est l’incapacité – le refus – des élus d’orienter le développement.

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    • Matrix

      13 janvier 2010 à 09 h 42

      Bon commentaire Francois !

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  12. Gilles

    13 janvier 2010 à 19 h 22

    Une petite question :

    Si on ne peut plus construire de résidences unifamiliales à St-Émile et les résidents du centre ville de Québec n’acceptent pas la densification, ou construira t’on ?????

    À St-Siméon….!!!!!!!

    Il faudra faire des choix……

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    • Marie

      14 janvier 2010 à 08 h 22

      Heu…au nombre de maisons qui sont à vendre (autant neuves que déjà habitées), venez pas me faire croire qu’il en manque à Québec….Souvent, rénover une maison coûte moins cher que de se faire bâtir.

      Qu’on commence par vendre ce qui existe déjà avant de tout détruire.

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      • Matrix

        14 janvier 2010 à 11 h 57

        Marie, tu ne semble pas comprendre la loi de l’offre et la demande.
        Si les prix montent c’est qu’il y a suffisamment d’acheteurs pour l’offre.

        De plus Il y aura toujours un roulement de maison à vendre… donc on ne peut pas attendre qu’il n’y ai plus rien a vendre avant de bâtir…

        Je dois vraiment écrire tout ca… ayoye

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        14 janvier 2010 à 20 h 19

        Selon votre logique Marie, on devrait attendre d’avoir vendus tous les vêtements en magasin avant d’en commander des nouveaux?

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  13. Alexandre

    19 janvier 2010 à 11 h 04

    Premièrement, si vous voulez concerver le boisé, achetez le terrain car c’est déjà une propriété Privée…. Privée…. ce n’est pas publique. Si Le propriétaire veut construire des maisons, c’est pas de vos affaires. C’est pas le bois qui manque dans ce coins là. En passant, je demeure à St-Émile.

    Deuxièment, qui êtes-vous pour décider ce que le gens veulent comme type de propriété entre neuve et usagée. Si le monde veulent être en banlieu c’est pas de vos affaires non plus. Est-ce encore un pays libre ici.

    Le problème pour ce futur développement à mon avis ce n’est pas de coûter une très petite quantitée d’arbres. C’est le fait que c’est Construction Canadienne qui va construire les futurs maison. J’ai de la peine pour les futurs propriétaires.

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