Source : Karine Gagnon, Journal de Québec, le 12 janvier 2010
En attente d’une décision qui pourrait sceller le sort du Palais des arts, sur la Grande Allée, aujourd’hui, son gérant, Yvan Cloutier, réclame l’intervention du maire Régis Labeaume dans l’espoir de trouver un terrain d’entente avec la Ville.
12 janvier 2010 à 22 h 59
Tenez, voilà la suite des événements : La ville va tout faire pour laisser pourrir la situation, refuser tout projet communautaire ou autres pourraient trouver une vocation raisonnable à l’église. Ensuite, puisque l’église va continuer à se désagréger, la ville (qui finalement voulait en arriver à ce résultat) va dire honn! le bâtiment est maintenant irrécupérable, on peut pas le garder, il faut le démolir… Ensuite et bien sûr (pcq des promoteurs vont déjà être sur le coup) l’église sera revendue à un groupe immobilier qui lui aussi dira de l’immeuble qu’il est irrécupérable et de toute façon non rentable (l’argument suprême) et la ville hop, permis de démolir, malgré l’opposition des défenseurs du patrimoine (des peddlers qui n’ont pas une cenne selon notre maire) et ensuite après avoir eu un trou béant pendant 2 ou 3 ans (très joli) on y construira une autre de ces insignifiances architecturales (conçues par des architectes soi disant de renom) qui remplacent désormais les églises démolies. tout ça aux portes du vieux Québec. Ah oui on prétendra garder la façade, mais elle aussi sera en trop mauvais état. Qui tient la gageure avec moi ?
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13 janvier 2010 à 09 h 45
et toc ! Bien vu ! Sans aucun doute, c’est le scénario qui se dessine.
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13 janvier 2010 à 11 h 35
C’est clair comme de l’eau de roche: une autre saga en vue qui finira par la démolition de ce bâtiment et la construction d’encore n’importe quoi sur la Grande Allée
Dixit Philippe Thériault : » ….puisque l’église va continuer à se désagréger, la ville (qui finalement voulait en arriver à ce résultat) va dire honn! le bâtiment est maintenant irrécupérable, on peut pas le garder, il faut le démolir… »
Ce qu’on peut lire dans l’article du Journal de Québec: « La Ville a par ailleurs obtenu ….. une ordonnance contraignant le propriétaire à enlever les échafaudages, …. Comme le propriétaire s’y refuse, la Ville prévoit procéder à l’enlèvement et ensuite lui acheminer la facture. « Ces échafaudages sont là depuis 1998 pour protéger le bâtiment, mais je les laisse là parce que les travaux ne sont pas finis », a précisé M. Cloutier. «
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14 janvier 2010 à 12 h 38
Je n’ai jamais vu quelqu’un travailler dans ces échafaudages. Je me demande si c’est pas pour cacher des grosses lézardes dans la brique qui pourraient faire condamner le bâtiment et forcer le propriétaire à faire des réparation qu’il ne veux pas faire.
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14 janvier 2010 à 15 h 10
Selon le gérant, monsieur Cloutier: le propriétaire a fait 50% du mur en 2006, l’autre moitié en 2007 plus les vitraux pour un investissement de 1 million. Il reste à finir de restaurer la cheminée, disait-il.
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13 janvier 2010 à 11 h 59
et vous, vous en feriez quoi de ce bâtiment? J’aimais bien l’idée d’une salle polyvalente qui pouvais présenter des expositions ou des événements, mais ça ne semble pas populaire dans le quartier.
De meilleures idées?
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13 janvier 2010 à 13 h 55
Il y a de beaux projets de conversion d’églises en habitations. Dans ce coin, la conversion en condos de luxe est possiblement déjà sur la table à dessins de promoteurs. Si tel est le cas, au moins le patrimoine architectural serait préservé; puisqu’avouons-le, la coupole – entre autre – est magnifique.
Bien que les lieux de culte ne soient plus des endroits aussi fréquentés qu’il y a quelques décennies, il demeure tout de même que la majorité des bâtiments ont une architecture recherchée, voir potentiellement inspirante peut-être pour des dessinateurs de maisons !!!
Quant à l’usage, peut-être que quelqu’un a déjà recensé les projets de conversion d’églises dans l’ensemble du Québec….
Il serait tout de même dommage de faire un 6 étages d’hôtel à partir de zéro dans ce périmètre.
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13 janvier 2010 à 22 h 41
Par contre, avec une facade sur la grande allée, un bâtiment d’utilité publique me semblerait plus utile. Ca augmenterait l’offre de la Grande Allée.
Et pour le patrimoine, l’extérieur serait conservé, ce qui est moins sûr pour l’intérieur…
on verra bien.
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14 janvier 2010 à 15 h 14
Au moins, on préserverait le cachet extérieur, c’est déjà bcq et c’est mieux qu’une démolition !
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13 janvier 2010 à 17 h 59
Qu’en pense la Commission de la capitale nationale?
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13 janvier 2010 à 19 h 41
C’est une bâtisse qui est très centrale, près du Concorde et des Plaines, donc les touristes y passent souvent. C’est un dossier prioritaire à mon avis. Le bâtiment est d’une beauté extraordinaire et il est unique. Il faut que le problème se règle afin de continuer l’entretien non seulement de la bâtisse, mais du terrain aussi car il est très « magané ». Je ne sais pas qui a raison dans ce dossier, mais on doit agir rapidement.
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13 janvier 2010 à 21 h 14
Peut-être parce que tout les goûts sont dans la nature, mais pas du tout d’accord avec : « Le bâtiment est d’une beauté extraordinaire ». Sérieusement je reconnais la valeur patrimoniale du bâtiment, son endroit très stratégique, mais l’église n’est pas belle du tout.
Je ne connais pas l’histoire de celle-ci, mais son style détonne des autres églises…je trouve.
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13 janvier 2010 à 23 h 12
Moi je la trouve belle !
« mais son style détonne des autres églises…je trouve »
C’est justement ce qui la rend unique !
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14 janvier 2010 à 10 h 08
Normal qu’elle détonne avec son style romano-byzantin mais c’est un bâtiment unique à Québec. Pour plus d’informations sur cette église:
eglisesdequebec.org/ToutesLesEglises/swSaintCoeurDeMarie/SaintCoeurDeMarie.html
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14 janvier 2010 à 06 h 30
Il existe un « Institut du patrimoine culturel » à l’Université Laval.
http://www.ipac.ulaval.ca/accueil/
Comment voit-il la destruction éventuelle de l’ancienne église Saint-Coeur-de-Marie ?
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