Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Démolition de la façade reportée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 janvier 2010 47 commentaires

J’avais prévu suivre l’évolution de la démolition de la façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul, mais apparemment elle est reportée (source: Canoe). Voici quand même quelques images capturées ce soir. Vous pouvez en voir d’autres sur mon blog.

Saint-Vincent-de-PaulSaint-Vincent-de-Paul

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Scènes urbaines.


47 commentaires

  1. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    25 janvier 2010 à 21 h 35

    Merci. Beaucoup.

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  2. jhoule Utilisateur de Québec Urbain

    25 janvier 2010 à 21 h 54

    De rien! J’en ai plus sur mon blog, mais je ne savais pas trop si c’était acceptable de mettre un lien dans l’article.

    Le voilà dans les commentaires en tout cas:
    le blogue

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  3. po pom po pom

    25 janvier 2010 à 22 h 08

    Qu’elle belle place publique en gradins, avec une vue imprenable sur Québec ça va faire…. oups! il va pousser un champignons hideux pour « parker » des touristes.
    Tant qu’a manquer sont coups aussi bien le faire en grand!

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    • FredBM

      25 janvier 2010 à 22 h 29

      Magnifique panorama pour admirer une cité pittoresque: Charlesbourg. Si vous voulez un beau panorama allez plutôt visiter la promenade Champlain. De plus, si les plans sont bien respectés, l’hôtel est sensé conserver le panorama sur les banlieues.

      Je crois qu’il était plus que temps que la façade soit détruite. Il ne faut pas oublier que l’industrie touristique est important pour l’économie de Québec.

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    • julien

      25 janvier 2010 à 23 h 20

      quel genre d’hotel verriez vous à cet endroit qui ne ressemblerait pas à une hideuse maison de stroumpfs??

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      26 janvier 2010 à 16 h 51

      1) Il manque d’hôtels dans le périmètre rapproché du centre des congrès, celui-ci aidera à cette pénurie.
      2) Cette vue imprenable fera surement l’affaire de touristes qui seront prêts à payer un petit supplément pour une chambre du coté nord.

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    • Jeff M

      26 janvier 2010 à 20 h 29

      Personnellement, je préfère un immeuble vitré à cet endroit. Ça pourra refléter la lumière dans une zone piétonne ombragée de l’autre côté de la rue.

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  4. Léonce Naud

    25 janvier 2010 à 23 h 15

    À cet endroit, le panorama, ce sont les quartiers centraux justement situés en contrebas ainsi que les montagnes majestueuses dans le lointain. Quant à l’hôtel, il servira d’épouvantail à touristes, car on vient à Québec justement pour échapper à ce genre d’architecture apatride. Les « Terrasses du Vieux-Port » remplissent déjà une fonction similaire sur la façade fluviale du quartier historique.

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  5. Maude G

    26 janvier 2010 à 07 h 56

    Salut,
    J’ai une question qui n’est pas en lien avec le post.
    Je cherche des images que j’ai déjà vues, sur québec urbain je crois.
    Une firme avait présenté une simulation en 3 ou 4 images de ce qu’est une densification douce pour un boulevard nord américain type (ex : hamel)…
    On y voyait d’abord les bâtisses se rapprocher de la rue, avec ajout de bandes vertes et cyclables, puis les bâtissent gagnaient un ou 2 étages…
    Quelqu’un se souvient de cela ?
    Merci !

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  6. Jeff M

    26 janvier 2010 à 08 h 04

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  7. Pier Luc

    26 janvier 2010 à 08 h 24

    Content de lire que même l’architecte trouve ça laid. Je me demandais justement comment on pouvait concevoir une laideur pareille. Ça ressemble à un palais de la renaissance. Massif, de la grosse pierre, des petites fenêtres et un décor intérieur en arches qui n’a pas rapport avec l’extérieur… Une époque ou l’architecture faisait dur…

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  8. laéR

    26 janvier 2010 à 10 h 29

    Donc, en résumé, ça représentait du «patrimoine historique» construit en 1960, juste parce que ça l’appartenait à l’Église?

    C’est vrai que c’est grossièrement laid.

    Dire qu’y en a tout plein ici sur QU qui pleure sa disparition sous le prétexte de pratimoine historique…

    Tant qu’à y être, on aurait dû pleurer la disparation des bretelles inutilisées de l’autoroute dufferin.

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    • Manu

      26 janvier 2010 à 16 h 25

      Personnellement, je trouvais ces bretelles beaucoup plus « patrimoniales », du fait qu’elles symbolisaient de manière particulièrement précise une mentalité de développement d’une certaine époque. C’était une icône de l’expropriation massive de familles et de la destruction de l’âme de quartiers historiques comme St-Roch, au nom de la modernisation par le biais des infrastructures de transport.

      Cela n’était toutefois pas assez patrimonial pour que j’en pleure la disparition, mais je suggérais néanmoins qu’on conserve les piliers des bretelles disparus, vestiges de « l’apprentissage collectif par nos erreurs ». L’idée n’était toutefois peut-être pas réalisable pour des questions structurelles (laissés à eux seuls, les piliers pourraient tomber).

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  9. Dominic B.

    26 janvier 2010 à 12 h 40

    C’est assez clair, et je suis d’accord :

    « Ça ne donnait rien de conserver la façade. Ce n’était pas beau, ça n’avait pas de valeur historique, ça n’avait pas de valeur architecturale. Ce n’était rien», dit aujourd’hui M. Thibault, devenu architecte en 1966. »

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  10. Pier Luc

    26 janvier 2010 à 12 h 41

    D’un autre côté il ne faut pas renier que des bâtiments des années 60 peuvent faire parti de nôtre patrimoine. Ils ne faisaient pas juste de la merde dans les années 60. En ce moment on dirait que pour être conservé il faut soit que ce soit bien vieux, soit que ça aie appartenu à l’église. La préservation des bâtiments témoins d’une architecte particulière est où là dedans?

    Pour cette église ce n’est pas l’architecture des années 60, c’est une affreuse église d’inspiration renaissance et ils peuvent terminer la démolition. Par contre on devrait se pencher sur la préservation des immeubles qui ne sont pas si vieux…

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  11. Matrix Utilisateur de Québec Urbain

    26 janvier 2010 à 12 h 45

    Dans les dents de tous les groupes de pressions qui se sont battu pendant des années pour conserver la facade et les émotifs sur QU qui essayaient de nous faire pleurer ou de dénoncer ceux qui optait pour la démolition de la facade :

    ——————-
    « Henri Thibault a beau avoir contribué à la naissance du patro Saint-Vincent-de-Paul voilà 60 ans, ne comptez pas sur lui pour verser une larme quand les pics des démolisseurs jetteront par terre sa façade. Pour l’architecte à la retraite, le bâtiment n’a aucune valeur architecturale. Encore moins historique. »

    […]

    «C’était lourd, massif. Il n’y avait rien de sensationnel là-dedans

    […]

    À la retraite depuis près de 20 ans, l’homme qui a dessiné les plans du défunt patro comprend mal pourquoi on a si longtemps tenu à en préserver les vestiges. «Tant qu’à avoir jeté par terre les trois quarts, je ne comprends pas pourquoi on s’est arrêté là. Ça ne donnait rien de conserver la façade. Ce n’était pas beau, ça n’avait pas de valeur historique, ça n’avait pas de valeur architecturale. Ce n’était rien»

    […]

    «Je trouve ça faux. C’est juste un petit bout d’un bâtiment. Peut-être si ça avait été un bâtiment historique ou qui avait eu une valeur historique, mais ce n’est pas assez vieux pour être considéré historique. Soixante ans, c’est rien.»

    «Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis heureux de voir la façade disparaître, mais je suis content. Ça me faisait mal de voir cette « cochonnerie» sur un site aussi prestigieux », laisse-t-il tomber.

    ——————-

    Amen

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  12. Jean François Côté

    26 janvier 2010 à 13 h 32

    L,histoire et le patrimoine ont le dos large lorsque il s’agit du  »pas dans ma cour » Connaissez vous une autre ville dans le monde qui doit vivre avec ce syndrome qui perdure depuis 30 ans ? Lorsque ce n’est pas historique c’est la difficulté de devoir partager le trottoir ,la rue et le boulevard.Un autre exemple récent:les gens de la rue Bon-air à Ste Foy refusant la réno de la prison des femmes et la construction d’un condominium sur ce terrain.Je crois que cette contestation a duré pendant 10 ans!!! Pendant des années cette ville a été paralysé via Arthur,la mairesse,Fillion et des comités de tout genre.Le meilleur moyen de préserver l.environnement est la densification et si un jour à Québec , un tramway et un métro seront en opération ,ce sera grâce à cette même densification. Pour moi cela demeure le meilleur moyen de protéger les montagnes et de pouvoir continuer à les regarder.

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    • Marie

      26 janvier 2010 à 16 h 04

      Les villes en Europe, vivent très bien avec leur patrimoine bâtie et ils savent très bien comment le conserver…

      C’est nous qui avons un problème avec notre passé. Si vous saviez le nombre de maison qui ont été détruites durant la Révolution tranquille à Québec au nom du « On est maître chez nous », on veut plus rien savoir du passé.

      Il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va!!!

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  13. Gwido

    26 janvier 2010 à 15 h 12

    C’est quand même drôle que cette « sortie » survienne juste au moment où la démolition commence. Même si je suis un grand partisan de la disparition de cette verrue religieuse, je me méfie toujours des médias. On dirait presque que ce M. Thibault a été payé pour faire une telle déclaration, pour mieux faire passer la pilule à ceux qui entretenaient encore de la nostalgie à l’égard de ce site.

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    • Manu

      26 janvier 2010 à 16 h 27

      C’eût été passablement futile de payer quelqu’un pour émettre de telles déclaration alors que la démolition était officielle et imminente.

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  14. Léonce Naud

    26 janvier 2010 à 17 h 00

    M. Thibault déclare que son propre travail de jeune apprenti dessinateur au Patro, c’était de la m… – Un vieux sage ou un vieux fou ?

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  15. dan

    26 janvier 2010 à 17 h 14

    C juste du calisse de niaisage. Quand elle seras démolie officiellement dans 3 ans encore. Ca fait dure cette histoire là!!!!

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  16. jhoule Utilisateur de Québec Urbain

    26 janvier 2010 à 19 h 36

    Je suis tombé sur un article intéressant du Figaro qui parle du développement urbain de Paris au 19ème siècle, alors que certains quartiers médiévaux ont été rasés pour faire place à une ville moderne. Il y a même des photos d’archives prises par le photographe officiel de Napoléon III avant les travaux, comparées à des photos actuelles de la ville lumière.

    Article intéressant sur les travaux de Haussmann

    Et voici quelques photos de Paris avant et après la destruction de certains bâtiments anciens

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  17. Max

    26 janvier 2010 à 20 h 35

    Une mention spéciale au proprio du resto Mexway en face qui a pris l’initiative d’installer un éclairage LED pour donner un bel effet le soir sur ce qui reste de la facade…On le voit bien sur la première photo.

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  18. Simon Bastien Utilisateur de Québec Urbain

    27 janvier 2010 à 00 h 32

    J’ai trouvé dans les archives de Québec urbain cette petite image intéressante qui montre l’ancienne église d’avant les années quarante : https://www.quebecurbain.qc.ca/images/2004/0321-1a.jpg

    On voit que les tourelles et le clocher n’avaient pas le même aspect à l’époque. Elle aurait peut être eu plus de valeur aujourd’hui. La facade actuelle en sursis a été en partie inspirée par l’ancienne église et a été bâtie en 1950 : http://eglisesdequebec.org/ToutesLesEglises/swSaintVincentDePaul/SaintVincentDePaul.html
    (en rappel de ma réponse plus haut).

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  19. jaco

    27 janvier 2010 à 15 h 07

    Selon Francoise Chay, spécialiste mondial en Patrimoine, la voie a suivre serait la continuation en accord avec le cours de l’histoire.
    Elle renvoie dos-a-dos ceux qui veulent tout raser…
    et ceux qui veulent tout conserver…

     » Il doit y avoir compatibilité du respect de l’histoire identitaire avec l’innovation nécessaire a sa continuation… »
    Et elle cite Haussman qui a rasé des édifices pour mieux conserver d’autres édifices dans Paris du 19eme siecle
    Hausmann est celui qui a permis la conservation de Paris
    Hausmann est celui qui a permis l’innovation de Paris
    ——————————————————–
    Si on applique ca au St-Vincent , ceux qui ne veulent que raser et ceux qui ne voudraient que conserver seraient « dans le champ » car ils ne répondent pas a la question principale: Comment assurer la continuation historique?

    La continuation historique comprend 2 aspects:
    1-L’histoire identitaire
    2-L’Innovation

    C’est malheureux a dire (car on aime tjrs que les choses soient simples) mais ceux qui « jonglent » avec une solution sont de meilleurs guides que ceux qui ont des idéologies plus simples (ou simplistes) comme « tout raser » et « tout conserver »

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  20. Gwido

    27 janvier 2010 à 18 h 41

    En tout cas, quand je regarde les photos sur le lien posté par jhoule, je constate que le « après » est souvent mieux que le « avant »…

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    • jaco

      27 janvier 2010 à 23 h 56

      Je suis bien d’accord pour prendre Haussmann comme modele a appliquer a la ville de Québec…

      C’est juste que la description qu’en fait J Houle est entierement erroné:
      « Et voici quelques photos de Paris avant et après la DESTRUCTION de son patrimoine ancien  » (JHoule)

      Oe F Choay nous dit le conraire dans la description de Haussmann:
       » » …Car en dépit des démolitions et éventrations nécessaires de Paris, il n’en CONSERVE pas moins, avec la plus vigilente attention, toutes les formes d’espaces et d’édifices anciens intégrables… »

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      • jhoule Utilisateur de Québec Urbain

        28 janvier 2010 à 12 h 36

        D’accord, j’aurais dû formuler ainsi: destruction de certains quartiers anciens et non celui du patrimoine ancien. En fait, je ne cherchais même pas à prendre position, mais plutôt à faire un parallèle avec l’histoire d’une grande ville européenne, qui a détruit plusieurs bâtiments anciens par choix afin d’entrer dans l’ère moderne.

        Je suis assez d’accord avec la prise de position de Jaco, que la solution n’est ni de tout raser, ni de tout conserver, mais d’innover avec respect de l’identité. Par contre, on ne peut jongler éternellement, parfois il faut faire des choix difficiles et impopulaires.

        Certains vieux bâtiments ont plus de valeur historique que d’autres, le patro St-Vincent-de-Paul n’était certainement pas aussi important que le Séminaire de Québec par exemple.

        Mais là où ça devient intéressant, c’est que seule la façade de St-Vincent de Paul était inscrite comme lieu historique au ministère de la culture (en tout cas, c’est ce qu’une employée du ministère m’a dit), le reste du bâtiment ne l’était pas. C’est un peu pour cette raison qu’on se retrouve dans cette impasse.

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  21. jaco

    28 janvier 2010 à 13 h 43

    Une fois changé la formulation au sujet de l’urbanisme de Haussman, on est en accord pour l’essentiel!

    L’ancienne formulation envoyait le message qu’il faut « raser » sans se soucier de l’histoire identitaire (ce que Haussman n’a jamais fait)
    ———————————————————-

    Quant aux détails, on a encore certaines divergences:

    A mon avis , seule la facade était litigieuse dans ce dossier et le ministere de la culture a tres bien agi!
    Le Patro, comme vous dites, n’avait pas une tres grande valeur historique ou architecturale… (p/r a d’autres bâtiments)
    Une fois écartée, la valeur patrimoniale et architecturale du Patro, il ne restait que la facade qui témoignait d’un passé identitaire religieux

    Alors il ne restait plus dans le décor qu’une question a se poser: »Quoi faire d’un témoin-monument « d’un passé identitaire religieux »?
    La réponse imposé par le ministere est qu’il fallait en garder un témoignage quelconque.
    L’artiste Florent Cousineau a proposé une solution; » La porte du faubourg » et le ministere a acquiescé!

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