J’avais prévu suivre l’évolution de la démolition de la façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul, mais apparemment elle est reportée (source: Canoe). Voici quand même quelques images capturées ce soir. Vous pouvez en voir d’autres sur mon blog.
J’avais prévu suivre l’évolution de la démolition de la façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul, mais apparemment elle est reportée (source: Canoe). Voici quand même quelques images capturées ce soir. Vous pouvez en voir d’autres sur mon blog.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Scènes urbaines.
25 janvier 2010 à 21 h 35
Merci. Beaucoup.
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25 janvier 2010 à 21 h 54
De rien! J’en ai plus sur mon blog, mais je ne savais pas trop si c’était acceptable de mettre un lien dans l’article.
Le voilà dans les commentaires en tout cas:
le blogue
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25 janvier 2010 à 22 h 23
No problemo.
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25 janvier 2010 à 22 h 34
Parfait! Merci pour la correction du lien pour écrire Canoe, ça fait plus propre comme ça!
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25 janvier 2010 à 22 h 08
Qu’elle belle place publique en gradins, avec une vue imprenable sur Québec ça va faire…. oups! il va pousser un champignons hideux pour « parker » des touristes.
Tant qu’a manquer sont coups aussi bien le faire en grand!
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25 janvier 2010 à 22 h 29
Magnifique panorama pour admirer une cité pittoresque: Charlesbourg. Si vous voulez un beau panorama allez plutôt visiter la promenade Champlain. De plus, si les plans sont bien respectés, l’hôtel est sensé conserver le panorama sur les banlieues.
Je crois qu’il était plus que temps que la façade soit détruite. Il ne faut pas oublier que l’industrie touristique est important pour l’économie de Québec.
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25 janvier 2010 à 23 h 20
quel genre d’hotel verriez vous à cet endroit qui ne ressemblerait pas à une hideuse maison de stroumpfs??
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26 janvier 2010 à 16 h 51
1) Il manque d’hôtels dans le périmètre rapproché du centre des congrès, celui-ci aidera à cette pénurie.
2) Cette vue imprenable fera surement l’affaire de touristes qui seront prêts à payer un petit supplément pour une chambre du coté nord.
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26 janvier 2010 à 20 h 29
Personnellement, je préfère un immeuble vitré à cet endroit. Ça pourra refléter la lumière dans une zone piétonne ombragée de l’autre côté de la rue.
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25 janvier 2010 à 23 h 15
À cet endroit, le panorama, ce sont les quartiers centraux justement situés en contrebas ainsi que les montagnes majestueuses dans le lointain. Quant à l’hôtel, il servira d’épouvantail à touristes, car on vient à Québec justement pour échapper à ce genre d’architecture apatride. Les « Terrasses du Vieux-Port » remplissent déjà une fonction similaire sur la façade fluviale du quartier historique.
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26 janvier 2010 à 06 h 16
L’un des concepteurs du patro St-Vincent-de-Paul applaudit sa démolition
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26 janvier 2010 à 12 h 49
Étrange que ce monsieur n’ait pas été sollicité plus tôt dans le débat.
Son opinion est claire et drôlement éclairante. C’est bon de se rappeler que le patro n’avait que 60 ans. Bonjour le monument historique!!!!
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26 janvier 2010 à 16 h 45
Quand j’ai lu cet article j’ai trouvé que ca sentait le règlement de compte envers son ancien boss de l’époque….
Reste que je suis d’accord sur le fait qu’il n’y a rien de si historique que ca dans cette bâtisse. Je n’ai toutefois rien à dire sur son allure en tant que tel, juste le style de ces années là, mais je n’ai jamais compris le niaisage de vouloir garder un vestige de cette bâtisse.
Je suis curieux de voir si on va garder la facade du Tanguay les Saules dans 60 ans…… :o)
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26 janvier 2010 à 07 h 56
Salut,
J’ai une question qui n’est pas en lien avec le post.
Je cherche des images que j’ai déjà vues, sur québec urbain je crois.
Une firme avait présenté une simulation en 3 ou 4 images de ce qu’est une densification douce pour un boulevard nord américain type (ex : hamel)…
On y voyait d’abord les bâtisses se rapprocher de la rue, avec ajout de bandes vertes et cyclables, puis les bâtissent gagnaient un ou 2 étages…
Quelqu’un se souvient de cela ?
Merci !
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26 janvier 2010 à 15 h 09
Si je me souviens bien, c’était un boulevard situé près de Dallas. Peut-être que ça va allumer d’autres cloches !
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26 janvier 2010 à 16 h 19
Allumer des cloches? attends qu’on dise ça à Jean Perron…
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26 janvier 2010 à 16 h 46
Urban Advantage fait ce genre de simulations. Ils en ont beaucoup en magasin…
http://www.urban-advantage.com/
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26 janvier 2010 à 21 h 42
Merci pour le lien et à ceux qui m’ont répondu. Ce n’était pas ce que j’avais en tête, mais le lien est encore mieux….
Disons que je suis bien tombée pour poser ma question, le présent sujet de démolition de la façade a l’air bien populaire !
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26 janvier 2010 à 08 h 04
Il semble que pas mal de monde trouve cette bâtisse laide!!!
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201001/25/01-942892-lun-des-concepteurs-du-patro-st-vincent-de-paul-applaudit-sa-demolition.php
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26 janvier 2010 à 08 h 24
Content de lire que même l’architecte trouve ça laid. Je me demandais justement comment on pouvait concevoir une laideur pareille. Ça ressemble à un palais de la renaissance. Massif, de la grosse pierre, des petites fenêtres et un décor intérieur en arches qui n’a pas rapport avec l’extérieur… Une époque ou l’architecture faisait dur…
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26 janvier 2010 à 10 h 29
Donc, en résumé, ça représentait du «patrimoine historique» construit en 1960, juste parce que ça l’appartenait à l’Église?
C’est vrai que c’est grossièrement laid.
Dire qu’y en a tout plein ici sur QU qui pleure sa disparition sous le prétexte de pratimoine historique…
Tant qu’à y être, on aurait dû pleurer la disparation des bretelles inutilisées de l’autoroute dufferin.
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26 janvier 2010 à 16 h 25
Personnellement, je trouvais ces bretelles beaucoup plus « patrimoniales », du fait qu’elles symbolisaient de manière particulièrement précise une mentalité de développement d’une certaine époque. C’était une icône de l’expropriation massive de familles et de la destruction de l’âme de quartiers historiques comme St-Roch, au nom de la modernisation par le biais des infrastructures de transport.
Cela n’était toutefois pas assez patrimonial pour que j’en pleure la disparition, mais je suggérais néanmoins qu’on conserve les piliers des bretelles disparus, vestiges de « l’apprentissage collectif par nos erreurs ». L’idée n’était toutefois peut-être pas réalisable pour des questions structurelles (laissés à eux seuls, les piliers pourraient tomber).
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26 janvier 2010 à 12 h 40
C’est assez clair, et je suis d’accord :
« Ça ne donnait rien de conserver la façade. Ce n’était pas beau, ça n’avait pas de valeur historique, ça n’avait pas de valeur architecturale. Ce n’était rien», dit aujourd’hui M. Thibault, devenu architecte en 1966. »
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26 janvier 2010 à 12 h 41
D’un autre côté il ne faut pas renier que des bâtiments des années 60 peuvent faire parti de nôtre patrimoine. Ils ne faisaient pas juste de la merde dans les années 60. En ce moment on dirait que pour être conservé il faut soit que ce soit bien vieux, soit que ça aie appartenu à l’église. La préservation des bâtiments témoins d’une architecte particulière est où là dedans?
Pour cette église ce n’est pas l’architecture des années 60, c’est une affreuse église d’inspiration renaissance et ils peuvent terminer la démolition. Par contre on devrait se pencher sur la préservation des immeubles qui ne sont pas si vieux…
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26 janvier 2010 à 23 h 55
On ne parle pas des années 60 ici :
L’église Saint-Vincent-de-Paul est reconstruite en 1950-1951, et les travaux de l’aménagement intérieur s’achèvent deux ans après.
http://eglisesdequebec.org/ToutesLesEglises/swSaintVincentDePaul/SaintVincentDePaul.html
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27 janvier 2010 à 10 h 44
10 ans de plus ou de moins, ça change quoi?
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26 janvier 2010 à 12 h 45
Dans les dents de tous les groupes de pressions qui se sont battu pendant des années pour conserver la facade et les émotifs sur QU qui essayaient de nous faire pleurer ou de dénoncer ceux qui optait pour la démolition de la facade :
——————-
« Henri Thibault a beau avoir contribué à la naissance du patro Saint-Vincent-de-Paul voilà 60 ans, ne comptez pas sur lui pour verser une larme quand les pics des démolisseurs jetteront par terre sa façade. Pour l’architecte à la retraite, le bâtiment n’a aucune valeur architecturale. Encore moins historique. »
[…]
«C’était lourd, massif. Il n’y avait rien de sensationnel là-dedans
[…]
À la retraite depuis près de 20 ans, l’homme qui a dessiné les plans du défunt patro comprend mal pourquoi on a si longtemps tenu à en préserver les vestiges. «Tant qu’à avoir jeté par terre les trois quarts, je ne comprends pas pourquoi on s’est arrêté là. Ça ne donnait rien de conserver la façade. Ce n’était pas beau, ça n’avait pas de valeur historique, ça n’avait pas de valeur architecturale. Ce n’était rien»
[…]
«Je trouve ça faux. C’est juste un petit bout d’un bâtiment. Peut-être si ça avait été un bâtiment historique ou qui avait eu une valeur historique, mais ce n’est pas assez vieux pour être considéré historique. Soixante ans, c’est rien.»
«Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis heureux de voir la façade disparaître, mais je suis content. Ça me faisait mal de voir cette « cochonnerie» sur un site aussi prestigieux », laisse-t-il tomber.
——————-
Amen
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26 janvier 2010 à 12 h 53
Alléluia !
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26 janvier 2010 à 13 h 32
L,histoire et le patrimoine ont le dos large lorsque il s’agit du »pas dans ma cour » Connaissez vous une autre ville dans le monde qui doit vivre avec ce syndrome qui perdure depuis 30 ans ? Lorsque ce n’est pas historique c’est la difficulté de devoir partager le trottoir ,la rue et le boulevard.Un autre exemple récent:les gens de la rue Bon-air à Ste Foy refusant la réno de la prison des femmes et la construction d’un condominium sur ce terrain.Je crois que cette contestation a duré pendant 10 ans!!! Pendant des années cette ville a été paralysé via Arthur,la mairesse,Fillion et des comités de tout genre.Le meilleur moyen de préserver l.environnement est la densification et si un jour à Québec , un tramway et un métro seront en opération ,ce sera grâce à cette même densification. Pour moi cela demeure le meilleur moyen de protéger les montagnes et de pouvoir continuer à les regarder.
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26 janvier 2010 à 16 h 04
Les villes en Europe, vivent très bien avec leur patrimoine bâtie et ils savent très bien comment le conserver…
C’est nous qui avons un problème avec notre passé. Si vous saviez le nombre de maison qui ont été détruites durant la Révolution tranquille à Québec au nom du « On est maître chez nous », on veut plus rien savoir du passé.
Il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va!!!
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26 janvier 2010 à 15 h 12
C’est quand même drôle que cette « sortie » survienne juste au moment où la démolition commence. Même si je suis un grand partisan de la disparition de cette verrue religieuse, je me méfie toujours des médias. On dirait presque que ce M. Thibault a été payé pour faire une telle déclaration, pour mieux faire passer la pilule à ceux qui entretenaient encore de la nostalgie à l’égard de ce site.
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26 janvier 2010 à 16 h 27
C’eût été passablement futile de payer quelqu’un pour émettre de telles déclaration alors que la démolition était officielle et imminente.
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26 janvier 2010 à 17 h 00
M. Thibault déclare que son propre travail de jeune apprenti dessinateur au Patro, c’était de la m… – Un vieux sage ou un vieux fou ?
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26 janvier 2010 à 17 h 14
C juste du calisse de niaisage. Quand elle seras démolie officiellement dans 3 ans encore. Ca fait dure cette histoire là!!!!
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26 janvier 2010 à 19 h 36
Je suis tombé sur un article intéressant du Figaro qui parle du développement urbain de Paris au 19ème siècle, alors que certains quartiers médiévaux ont été rasés pour faire place à une ville moderne. Il y a même des photos d’archives prises par le photographe officiel de Napoléon III avant les travaux, comparées à des photos actuelles de la ville lumière.
Article intéressant sur les travaux de Haussmann
Et voici quelques photos de Paris avant et après la destruction de certains bâtiments anciens
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26 janvier 2010 à 19 h 54
10 minutes de lecture et de visionnement bien investies!
Merci!
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26 janvier 2010 à 19 h 56
J’ajoute. Merci aussi. Et le avant/après de Jonathan Houle, pour l’Histoire de Québec, devrait suivre …
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27 janvier 2010 à 14 h 20
Haussman est fascinant mais dans le contexte de la destruction du Saint-Vincent, il se voit ici instrumentaliser de facon tendancieuse!
» …Car en dépit des démolitions et éventrations nécessaires de Paris, il n’en CONSERVE pas moins, avec la plus vigilente attention, toutes les formes d’espaces et d’édifices anciens intégrables… »
(F Choay dans Le Patrimoine en question)
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28 janvier 2010 à 13 h 21
Et voilà! J’ai modifié la formulation afin de la rendre plus neutre. Merci de vos commentaires au sujet de Haussmann, ils sont très enrichissants!
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26 janvier 2010 à 20 h 35
Une mention spéciale au proprio du resto Mexway en face qui a pris l’initiative d’installer un éclairage LED pour donner un bel effet le soir sur ce qui reste de la facade…On le voit bien sur la première photo.
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26 janvier 2010 à 22 h 31
Merci pour l’info. Quand je lis dans le journal Le Soleil l’étendue du territoire exigée par la CSST avant que les travaux continuent, cet éclairage n’est pas à la veille de s’éteindre. C’est aussi une illustration de la précipitation parfois discutable de la Ville pour la réalisation de projets.
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27 janvier 2010 à 00 h 32
J’ai trouvé dans les archives de Québec urbain cette petite image intéressante qui montre l’ancienne église d’avant les années quarante : https://www.quebecurbain.qc.ca/images/2004/0321-1a.jpg
On voit que les tourelles et le clocher n’avaient pas le même aspect à l’époque. Elle aurait peut être eu plus de valeur aujourd’hui. La facade actuelle en sursis a été en partie inspirée par l’ancienne église et a été bâtie en 1950 : http://eglisesdequebec.org/ToutesLesEglises/swSaintVincentDePaul/SaintVincentDePaul.html
(en rappel de ma réponse plus haut).
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27 janvier 2010 à 15 h 07
Selon Francoise Chay, spécialiste mondial en Patrimoine, la voie a suivre serait la continuation en accord avec le cours de l’histoire.
Elle renvoie dos-a-dos ceux qui veulent tout raser…
et ceux qui veulent tout conserver…
» Il doit y avoir compatibilité du respect de l’histoire identitaire avec l’innovation nécessaire a sa continuation… »
Et elle cite Haussman qui a rasé des édifices pour mieux conserver d’autres édifices dans Paris du 19eme siecle
Hausmann est celui qui a permis la conservation de Paris
Hausmann est celui qui a permis l’innovation de Paris
——————————————————–
Si on applique ca au St-Vincent , ceux qui ne veulent que raser et ceux qui ne voudraient que conserver seraient « dans le champ » car ils ne répondent pas a la question principale: Comment assurer la continuation historique?
La continuation historique comprend 2 aspects:
1-L’histoire identitaire
2-L’Innovation
C’est malheureux a dire (car on aime tjrs que les choses soient simples) mais ceux qui « jonglent » avec une solution sont de meilleurs guides que ceux qui ont des idéologies plus simples (ou simplistes) comme « tout raser » et « tout conserver »
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27 janvier 2010 à 18 h 41
En tout cas, quand je regarde les photos sur le lien posté par jhoule, je constate que le « après » est souvent mieux que le « avant »…
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27 janvier 2010 à 23 h 56
Je suis bien d’accord pour prendre Haussmann comme modele a appliquer a la ville de Québec…
C’est juste que la description qu’en fait J Houle est entierement erroné:
« Et voici quelques photos de Paris avant et après la DESTRUCTION de son patrimoine ancien » (JHoule)
Oe F Choay nous dit le conraire dans la description de Haussmann:
» » …Car en dépit des démolitions et éventrations nécessaires de Paris, il n’en CONSERVE pas moins, avec la plus vigilente attention, toutes les formes d’espaces et d’édifices anciens intégrables… »
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28 janvier 2010 à 12 h 36
D’accord, j’aurais dû formuler ainsi: destruction de certains quartiers anciens et non celui du patrimoine ancien. En fait, je ne cherchais même pas à prendre position, mais plutôt à faire un parallèle avec l’histoire d’une grande ville européenne, qui a détruit plusieurs bâtiments anciens par choix afin d’entrer dans l’ère moderne.
Je suis assez d’accord avec la prise de position de Jaco, que la solution n’est ni de tout raser, ni de tout conserver, mais d’innover avec respect de l’identité. Par contre, on ne peut jongler éternellement, parfois il faut faire des choix difficiles et impopulaires.
Certains vieux bâtiments ont plus de valeur historique que d’autres, le patro St-Vincent-de-Paul n’était certainement pas aussi important que le Séminaire de Québec par exemple.
Mais là où ça devient intéressant, c’est que seule la façade de St-Vincent de Paul était inscrite comme lieu historique au ministère de la culture (en tout cas, c’est ce qu’une employée du ministère m’a dit), le reste du bâtiment ne l’était pas. C’est un peu pour cette raison qu’on se retrouve dans cette impasse.
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28 janvier 2010 à 13 h 43
Une fois changé la formulation au sujet de l’urbanisme de Haussman, on est en accord pour l’essentiel!
L’ancienne formulation envoyait le message qu’il faut « raser » sans se soucier de l’histoire identitaire (ce que Haussman n’a jamais fait)
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Quant aux détails, on a encore certaines divergences:
A mon avis , seule la facade était litigieuse dans ce dossier et le ministere de la culture a tres bien agi!
Le Patro, comme vous dites, n’avait pas une tres grande valeur historique ou architecturale… (p/r a d’autres bâtiments)
Une fois écartée, la valeur patrimoniale et architecturale du Patro, il ne restait que la facade qui témoignait d’un passé identitaire religieux
Alors il ne restait plus dans le décor qu’une question a se poser: »Quoi faire d’un témoin-monument « d’un passé identitaire religieux »?
La réponse imposé par le ministere est qu’il fallait en garder un témoignage quelconque.
L’artiste Florent Cousineau a proposé une solution; » La porte du faubourg » et le ministere a acquiescé!
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