Pierre-André Normandin
Le Soleil
(Québec) La pénurie d’espace pour construire des logements à Québec explique en grande partie la flambée des prix dans la capitale, observe Pierre Huot, directeur du Service de l’évaluation de la Ville. À elle seule, la valeur des terrains a bondi de 44 % à 55 % de 2005 à 2008.
Flambée de la valeur des maisons: tâche colossale, peu de ressources
4 février 2010 à 09 h 30
Voilà pourquoi il faut encourager la densité!
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4 février 2010 à 11 h 39
Sauf que ca fait de lunes que Québec tente d’empêcher ses propres banlieues de « dépasser » le centre-ville en leur IMPOSANT DES CONTRAINTES VISANT À LES EMPECHER D’ETRE DENSES. Je parle ici des banlieues qui appartenaient déjà à Québec bien avant les fusions et non pas des villes fusionnées sur lesquelles Québec avait peu ou aucun contrôle auparavant.
Le meilleur exemple qui me vient à l’esprit c’est cette limite de 4 étages exigée aux blocs à appartement en banlieue alors qu’on en en autorise 10 au centre-ville. C’est rien de moins qu’un manque de vision à long terme, car un jour ou l’autre la population aura augmentée suffisamment pour occuper la totalité du territoire et il sera trop tard pour ajouter des étages aux blocs de 4 étages. C’est cela qui est en train de se produire avec Québec, et si ce n’était des fusion qui ont permis à Québec d’ajouter d’agrandir son territoire, ce phénomène se serait produit beaucoup plus tôt.
C’est la même chose avec ceux qui luttent contre le transport en commun en banlieue, ca ne fait que promouvoir l’usage de l’auto, les autoroutes, les édifices avec plein de stationnements extérieurs, etc.
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4 février 2010 à 12 h 45
Faudrait prioriser la densité dans les grands centres. Il me semble que c’est évident.
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4 février 2010 à 13 h 32
Bein non c’est pas si « évident » que ca!
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4 février 2010 à 18 h 17
Pourquoi ?
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5 février 2010 à 01 h 31
4 étages c’est amplement suffisant pour densifier de façon importante les quartiers résidentiels, même si je suis d’accord qu’une telle limite décourage certains promoteurs qui pourraient avoir envie de s’y essayer.
Le Plateau-Mont-Royal et Saint-Jean-Baptiste sont parmi les quartiers les plus denses au Canada et pourtant les édifices dépassent rarement ça. Je ne crois pas que l’idée de favoriser une haute densité alors qu’on a un bas coefficient d’emprise au sol soit l’idée du siècle pour former des communautés intéressantes.. Des grandes tours entourées de stationnement ça crée pas des environnements propices au bien-être.
Je pense que si on était capable de se brancher et d’aller chercher aux alentours des 125 logements par hectare ça serait déjà un très gros pas en avant. Éventuellement si on a besoin de vraiment plus que ça et ça va prendre au moins un 25-30 ans, on pensera à redensifier encore.
Quand on voit par exemple les terrains de Hydro-Québec près du centre et qui totalisent environs 50 hectares à eux seuls, quand on se dit que cette superficie pourrait recevoir près de 3000-3500 logements (et donc quoi, au mois 5000-6000 personnes) sans entrer dans la haute densité, on se dit qu’il y a quelqu’un à quelque part qui voit pas trop l’intérêt de développer.
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4 février 2010 à 10 h 54
Ou aller habiter dans Portneuf.
Oui oui, ce que je viens de faire en terme informatique se nomme un « Flame bait », c’est à dire que je tente de créer la zizanie sur un forum.
Ne mordez pas à l’hameçon.
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4 février 2010 à 11 h 10
C’est une peu à quoi j’ai pensé en lisant l’article: pourquoi s’obstiner absolument à demeurer sur le territoire de Québec plutôt que dans la municipalité voisine, surtout quand tu te construis en banlieue tout près de la frontière.
Le fait est que les contraintes que Québec impose (densité) à son développement font nécessairement le bonheur des municipalités adjacentes. Si ce n’est plus permis de construire de l’unifamiliale à Québec, bein tant pis, ceux qui recherchent ce type de propriété vont être attirés par Lévis, Shannon, Boischatel, etc.
Sauf que les municipalités voisines vont aussi avoir le même problème d’espace développable, de milieux humides et de terres agricoles à dézoner, etc. Elles aussi la réalité va les rattraper un jour ou l’autre…
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4 février 2010 à 12 h 53
Pourrait-on demander à Hydro-Québec, une société d’État qui aurait avantage à redorer son image de bon citoyen, de trouver une solution pour déplacer ses installations électriques (qui utilisent beaucoup d’espace) à l’extrieur de la ville ou d’innover pour faire en sorte qu’elles occupent moins grand? Par exemple, coin sud-ouest de Laurentienne et Capitale, il y a un énorme terrain occupé par Hydro. Ce genre d’installation devrait être ailleurs, surtout la partie qui, je crois, qui sert de lieu d’entraînement pour les monteurs de lignes… C’est scandaleux et personne n’en parle. Et leur lignes de transmissions qui déchirent la ville, y’aurait-il pas lieu, lors que vient le temps d’y intervenir, de faire en sorte de mieux les disposer, les concentrer, de permettre des usages en-dessous (je parle pas d’habitation évidemment mais peut-être de corridors de transport?), je sais pas moi. Mais l’exercice en vaudrait la peine je crois: faire une carte de l’espace occupé par Hydro en ville et évaluer sa valeur. Je sais qu’il y a des contraintes technique, mais je suis sûr qu’il y a possibilité de faire mieux.
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4 février 2010 à 13 h 32
Qui sait, peut-être que dans 30 ans ce terrain va se libérer juste au moment où on a besoin d’espace pour quelque chose de gigantesque comme un stade olympique ou je ne sais quoi….
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4 février 2010 à 15 h 45
Bonjour, ta tellement raison
à chaque fois que je passe à coté de ce secteur (à chaque jour) je me dit la même chose, c’est immense, laid et affreux, dans le temps c’était loin du centre-ville mais maintenant c’est trop « dans la ville ».
Il y a un gros potentiel pour développement ce coin !!
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4 février 2010 à 15 h 51
Un potentiel qu’il vaut peut-être mieux laisser encore murir plutôt que vouloir à tout prix y développer… n’importe quoi.
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4 février 2010 à 12 h 54
D’ailleurs ça me fait penser à tout le problème des équipements publics souvents structurants (écoles et hôpitaux entre autres) et leur place dans la planification urbaine et des transports.
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5 février 2010 à 16 h 19
Moi qui me cherche un terrain actuellement, je peux vous dire que ce n’est vraiment pas évident. J’aimerais allé dans l’ouest de la Ville mais il n’y a plus rien et tout les contrateurs de la région me dise qu’il n’y aura pas de nouveaux projets d’ici 2 ans pour ce secteur! Mais c’est ridicule, comment une ville comme Québec, qui veut s’atirer des milliers de nouvelles familles fera pour survivre? Son développement doit passer par le résidentiel et il faudra que ca bouge, sinon ce sera bye bye Québec…
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5 février 2010 à 16 h 58
Il en reste des places, notemment 2000 places juste dans le quadrilatère Chauveau / Henri-IV / Ste-Genevieve / L’Ormière.
Mais ca se peux-tu que les promoteurs « retiennent » le développement de ces terrains pour faire monter davantage les enchères?
Qui a le pouvoir d’obliger un promoteur à constuire? Surtout qu’une terre à bois non desservie par les routes et l’acqueduc, c’est pas ca qui coute le plus cher à garder.
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5 février 2010 à 18 h 14
Il me semble que les enchères sont déjà bien assez hautes avec les prix des terrains vendus dans le Faubourg le Raphael, Les méandres etc… A près de 100 000$ le 5500 pieds carres! Il faudrait quand même pas pousser l’audace de demander davantage!
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