Source : Pierre-André Normandin, Le Soleil, le 9 février 2010
(Québec) La Ville de Québec a assuré lundi que sa décision de confier au privé la totalité de la collecte des ordures n’entraînera aucune perte d’emploi chez les cols bleus. Parce que leur syndicat a beau brandir le spectre de la collusion, l’arbitre du travail doit simplement trancher sur le respect – ou non – de leur convention collective.
Conviée à défendre sa décision en arbitrage, la Ville s’est affairée lundi à démontrer qu’aucun employé manuel ne perdrait son emploi au 1er avril, date à laquelle le privé prendra en charge la collecte des ordures sur l’ensemble du territoire de Québec. «Personne ne va être mis à pied», a martelé le directeur général de Québec, Alain Marcoux.
Début novembre, Québec Urbain parlait de cette transition du dernier secteur desservi par la ville vers le privé.
Pour en savoir plus, sur la collecte des ordures à Québec.
10 février 2010 à 22 h 01
Que la ville fasse des économies ou que cela coûte aussi cher m’importe peu. Au moins l’argent ira aux travailleurs et à leurs gestionnaires, sans qu’une partie, usurpée à l’employeur ET aux employés, soit gaspillée pour nourrir ce détestable parasite qu’est le syndicat.
D’ailleurs, le syndicat qui est supposé défendre les conditions de travail de ses membres, ne mentionne nullement si ceux-ci seraient mieux traités ou non s’ils étaient employés d’une compagnie privée. De toute façon, il n’en ont que faire… tout ce qui intéresse le syndicat, c’est le montant total des cotisations des membres. Lorsqu’ils réclament des hausse de salaire pour leurs membres, c’est d’abord et avant tout pour que le montant des cotisations augmente d’autant.
Redonnons à la ville et aux employés leur dû, et cessons de nourir la gangrène.
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10 février 2010 à 22 h 03
Gérard Deltell, sors de ce corps ! :)
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