Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le marché immobilier ne dérougit pas à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 février 2010 10 commentaires

Pierre Couture
Le Soleil

(Québec) Le marché immobilier roule à fond de train dans la capitale. En janvier, le nombre de maisons vendues a progressé de 23 % par rapport à la même période l’an dernier.

«Il y a beaucoup d’activités en ce moment, et rien n’indique un essoufflement du marché», a fait valoir mercredi la directrice générale de la Chambre immobilière de Québec, Gina Gaudreault.

Le mois dernier, 548 résidences ont ainsi changé de propriétaires dans la région, dont 141 copropriétés. Les ventes de condos affichent d’ailleurs la plus importante progression par rapport à janvier 2009 avec une hausse de transactions de 52 %.

La suite

Voir aussi : Québec La cité.


10 commentaires

  1. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    12 février 2010 à 12 h 14

    J’aimerais bien être aussi optimiste que Desjardins ou la Chambre immobilière de Québec relativement à la « stabilité de la bulle immobilière » mais cet avis n’est pas partagé par tous dont le financier Stephen Jarislowsky qui, lui, prévoit l’éclatement de la bulle.

    Mais seul l’avenir départagera les optimistes et les réalistes.

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  2. Matrix

    12 février 2010 à 13 h 41

    y a pas de bulle…

    1) Peu de logement disponible (0.6%), donc les maisons se vendent davantage
    2) Taux d’intérêt bas
    3) Prix des maisons dans les plus bas au canada, donc l’augmentation des prix est plutôt un rattrapage.
    4) Incitation du gouvernement pour l’achat d’une première maison
    5) Il n’y a pas (ou pratiquement pas) de spéculation
    6) Le début de rareté des terrains disponible pour la construction = hausse des prix

    attendez-vous pas à une baisse

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  3. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    12 février 2010 à 14 h 09

    « Il n’y a pas (ou pratiquement pas) de spéculation ».

    Quand la valeur foncière des propriétés augmentent de 30 à 40% en 3 ans dans un secteur comme le mien, si ce n’est pas causé par la spéculation, tenant compte que cette valeur augmente rénovations ou pas, je me demande par quoi c’est causé …

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    • Matrix

      12 février 2010 à 14 h 18

      Combinaison du point 3 (rattrapage) avec l’activité économique qui roule bien (les salaire moyen à Québec on dépassé ceux de Montréal)

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    • Matrix

      12 février 2010 à 14 h 23

      j’avais oublié aussi dans mes points :
      – L’augmentation de la population, il y a une forte tendance depuis quelques années et il n’y a presque pas de logement de disponible et ceux disponible sont souvent très cher, alors l’achat d’une maison devient + intéressant.

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  4. Manu

    12 février 2010 à 22 h 03

    Je ne vois pas vraiment où se trouve la spéculation. Il me semble d’ailleurs que la spéculation implique une dimension temporelle, comme dans « acheter/vendre une propriété plus chère qu’elle ne le vaut vraiment en croyant/faisant croire qu’elle vaudra encore davantage dans le futur, permettant de réaliser un profit en la revendant à ce moment ». Pour que cette spéculation fonctionne, il faut aussi qu’il y a des secteurs plus « chauds » que d’autres, et qu’on se promène de secteur en secteur, en achetant dans un secteur « juste avant qu’il ne soit prisé », puis en revendant au bon moment pour acheter dans un autre secteur « juste avant qu’il ne soit lui aussi prisé ».

    Je n’ai vraiment pas l’impression que c’est ce qui se passe à Québec… Si c’était le cas, il y aurait de nombreuses propriétés innocupés, mais là encore, j’ai plutôt l’impression que les propriétés sont occupées et répondent tout simplement au besoin de logement. Certes, certains secteurs sont plus en demande que d’autres (la variation de la valeur du terrain est peut-être un meilleur indice que la varation de la valeur du bâtiment qui s’y trouve), mais c’est tout simplement normal.

    Par ailleurs, il me semble que lorsqu’on achète un propriété résidentielle, on doit l’habiter (ou y faire habiter un membre de notre famille) sans quoi on est justement considéré comme « spéculateur » ou revendeur. Dans ce cas, on agit comme une entreprise et on doit ajouter les taxes de ventes lors de la revente en plus de déclarer la totalité des profits réalisés, s’il y a lieu, comme gains imposables.

    Je ne me souviens plus de tous les détails, mais il me semble que cela vient d’une loi qui vise justement à éviter la spéculation (et la contraindre plutôt à une activité commerciale d’achat/vente comme les autres)

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  5. Sid Oine

    17 février 2010 à 22 h 46

    Bonjour,

    Il y a peu de disponibilité de logement car plusieurs couples on chacun leur maison. Qui les habitent si on n’a plus d’enfant ou une immigration ridicule. Si les gens se regroupent le boum de construction des dernières années deviendront un réel problème. Il y aura trop d’espace libre.

    Les taux bas encouragent les gens à acheter et propulse les prix vers le haut. Un taux plus haut va générer l’orientation inverse.

    Au Québec outre la région de Montréal il n’y a pas de manque de terrain. On n’est pas à Vancouver ou Toronto,

    Les salaires du Québec ne se comparent pas à ceux des mégapoles.

    Les incitations du gouvernement à acheter et la sécurité de la SCHL pour garantir les prêt à la place des banques crée une orientation vers l’augmentation des prix.

    La spéculation a lieu. Si vous connaissez des spéculateurs sans être dans le domaine alors il y en a beaucoup plus. J’en connais 4-5. Ils croient que l’immobilier croîtra sans cesse.

    Le crédit de toute nature est utilisé à profusion. Les gens sont très endetté.

    Je pense que l’on est en bulle et qu’elle dessouflera bientôt et ça fera mal pour des décénies. La population active décroîtra.

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