Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Agriculture et étalement urbain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 février 2010 20 commentaires

Pierre-André Normandin
Le Soleil

(Québec) Le dernier obstacle sur la route du parc technologique que souhaite aménager la Ville de Québec à D’Estimauville s’apprête à être levé. La Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) juge préférable de sacrifier d’excellentes terres que de voir la ville poursuivre son étalement en périphérie.

La suite

Un billet précédent

Voir aussi : Étalement urbain, Québec La cité.


20 commentaires

  1. Marie

    25 février 2010 à 09 h 50

    Ha c’mon! Combien la ville à payer le Commissaire pour qu’il dise ça!?!? Il ne manque pas de terrain à Québec, c’est de la foutaise!!!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    25 février 2010 à 10 h 21

    Marie tu préfère que les tracteurs se promènent en ville et qu’on étende du fumier pour faire crier les voisins bâtis autour. Ce terrain est enclavé par le développement urbain. C’est mieux se départir celà que de reculer la forêt pour s’étendre. Est-ce mieux d’abattre des arbres pour s’étaler ??? Mais quand on est pour la décroissance on parle comme vous…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. jean thivierge

    25 février 2010 à 10 h 59

    Selon un rapport de l’ONU datant de mars 2009, les terres
    agricoles sont un bien précieux qu’il faut conserver pour les
    générations futures. Ce qui est logique.
    Il faut plutôt restreindre la croissance démographique par des
    mesures immédiates comme l’interdiction de l’immigration.
    Mesure saine et logique.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Julien

      25 février 2010 à 11 h 38

      humm, il me semble que le climat d’Haiti est plus propice aux récoltes que le Québec. Alors, ne faudrait il pas au contraire encourager les Haitiens à s’installer au Québec et profiter de leurs terres pour faire des récoltes? On aurait un productivité de beaucoup supérieure à celle d’ici.

      Mesure saine et logique.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • olivier.amiot.1@ulaval.ca

        26 février 2010 à 09 h 01

        ??? Le climat? Non pas, l’agriculture ne se fait pas uniquement avec des heures d’ensoleillement! Il faut de la pluie, des terres, et plein d’autres facteurs. Carottes dans un sac de plastique va!

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  4. Jean François Côté

    25 février 2010 à 11 h 25

    MARIE

    Si la ville ne développe pas la terre des soeurs de la charité,elle devra prendre l’expension dont elle a besoin en déforestant ,parfois et souvent de magnifiques terrains .Nous devons exploiter ce qui est exploitable et densifier tout ce qui est possible au sud de la Capitale .

    Et à tout ceux voulant et espérant à cet endroit un immense jardin communautaire :NON! Pu capable les jardins ,nous sommes en ville pas à Neuville!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. christiane

    25 février 2010 à 12 h 12

    On s’amuse ici…
    mais vraiment avec un peu d’imagination…
    Il y a moyen de faire quelque chose de vraiment bien…plutôt que de gaspiller des terres non contaminées…
    Allez voir les jardins de Villandry sur google
    Un immense potager comme celui-là plutôt qu’un autre parc industriel qui pourrait de toute façon avoir sa place devant l’hopital à la place du centre d’achat …
    Allez voir ce jardin,ça vaut la peine…
    Pensez-vous que les employés de la ville serait capables de réaliser un tel projet? ( ce n’est pas dans leur convention collective…)
    C’est encore plus beau que le parc Jeanne D’Arc…
    Qui regrette les réservoirs d’Ultramar plutôt que le parc et la piste cyclable le long du boul.Champlain ?
    Pas besoin d’être hyperécolo pour aimer les belles oeuvres …

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Manu

      25 février 2010 à 12 h 51

      Si vous êtes prête à investir là-dedans, vous pouvez toujours vous présenter à la ville… sinon, vous pouvez toujours tenter de trouver quelqu’un qui s’imagine qu’un tel projet puisse être rentable.

      Au cas où vous n’auriez pas compris, il y aura nécessairemetn des terres arables à sacrifier. Alors plutôt que d’en sacrifier en milieu rural en dehors de la ville, là où l’agriculture a sa place (et faire un parc technologique qui ne serait pas accessible en transport en commun, et qui serait loin de pratiquement tous ceux qui y travailleraient), on propose ici de sacrifier une terre en milieu urbain, là où un parc technologique a raison d’être.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  6. Simon Bastien Utilisateur de Québec Urbain

    25 février 2010 à 16 h 55

    Pourquoi subitement cette terre enclavée aurait-elle plus de valeur que d’autres, surtout si elle n’est plus cultivée? Sur quoi vous pensez que s’est construit le quartier Les Méandres le long du boulevard Robert-Bourassa ces dernières années? C’était aussi d’excellentes terres agricoles avant. Personne ne s’est battu pour les conserver car elles étaient en friche depuis 20 ans. Mais en bout de compte ça ne fait pas de différence.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Manu

      25 février 2010 à 21 h 59

      Honnêtement, je doute que cela fusse d’excellentes terres agricoles. C’est principalement de la glaise et de la roche. D’ailleurs, à bien des endroits, même après 50 ans d’inutilisation agricole, il n’y poussait rien de plus que des chardons et quelques fardoches.

      Mais peu importe, pratiquement toute la ville de Québec est construite sur d’anciennes terre agricoles (par exemple, les « plaines » d’Abraham Martin étaient d’ailleurs en plein St-Jean-Baptiste, et non où elles le sont maintenant), alors le raisonnement tient quand même.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  7. christiane

    25 février 2010 à 17 h 13

    Très très intéressant…
    Pourquoi fait-on subitement du recyclage ?
    Pourquoi choisissons-nous des voitures et des appareils ménagers moins énergivores?…
    Peut-être avons nous enfin réalisé que notre planète est toute petite et si on voit plus loin que le bout de son nez…Comment se nourrira-t-on dans 200 ans ?

    Il y a plein de rigolos qui seront morts ,d’accord…mais je crois qu’il faut penser aux générations futures et on est capable de faire de beaux projets utiles et durables.
    Ce grand jardin sera une fierté encore dans 200 ans tel que le jardin de Villandry et en plus il nourrira encore plusieurs familles …et aura fait beaucoup d’enfants heureux…

    Imaginez que les enfants de ce quartier puissent cueillir des framboises ,des bleuets, des pommes,des prunes et divers légumes tout au long de l’été…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Manu

      25 février 2010 à 22 h 08

      On est capable… vous fournissez les moyens financiers. Ce serait même encore mieux si on pouvait décorer l’hôpital Robert-Giffard (peu importe son nom officiel aujourd’hui) en beau château. Avec une petite fée clochette ce serait génial non?

      Il y a plein de choses qu’on serait capable de faire et qui serait super merveilleuses pour les génération à venir et tout ce qu’on peut imaginer. Ce n’est juste pas réaliste car l’argent ne pousse pas dans les arbres, et encore moins dans les jardins. Lâchez vos compte de fée et revenez sur terre.

      Non seulement ce serait du gaspillage de terrain (on peut faire beaucoup mieux), mais comme il a déjà été dit, il faudrait aller sacrifier d’autres terres agricole pour faire ce parc technologique. Votre lubie de jardin, aussi magnifique et agréable cela puisse-t-il être, n’utilisera jamais cette terre aussi bien qu’une « vraie terre agricole » qui saura répondre aux besoins de nourriture des gens.

      Cueillir des fruits et des légumes ça peut se faire facilement dans n’impore quelle cour arrière. Même sur un balcon à la limite! sauf pour les pommes, j’en conviens…

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  8. Jean François Côté

    26 février 2010 à 00 h 41

    Christiane

    Je crois que tu aurais le profile pour vivre à la campagne.Peut être aussi pour élever des vaches , des poules et cultiver les fraises. Rassure toi je n’ai rien contre les jardins communautaire ,j’en ai contre l’étalement urbain et les coûts inutiles que cela engendre.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Manu

      26 février 2010 à 12 h 35

      …et les jardins communautaires on peut en faire un peu partout sur de plus petits terrains (et même sous les lignes d’Hydro-Québec comme à Ste-Foy par exemple).

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  9. mimir

    26 février 2010 à 10 h 56

    Ce qui me désole, c’est qu’on détruise encore des bonnes terres agricoles et qu’on en laisse d’autres en friches, pour s’approvisionner à l’autre bout du monde!

    Mais ça, c’est un autre débat! :)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Manu

      27 février 2010 à 22 h 39

      En effet… tout un autre débat, bien qu’intéressant. Et ceux qui ont tenté d’essayer de consommer uniquement « local » (dans un rayon 160km… j’imagine que c’était une idée américaine avec 100 miles), ont dû le faire seulement en partie, et un très petite partie d’ailleurs. En effet, on doit exclure non seulement thé, café, pratiquement tous les jus de fruits, tous les fruits et légumes hors saisons, etc. mais aussi la presque totalité de la nourriture « toute faite » (donc autre que les ingrédients de base) car ils contiennent généralement toujours du sucre ou du sel, lesquels ne proviennent pas du tout (mais pourraient en théorie) de la région.

      Même mon « bas de palette » que je vais faire cuire demain avec carottes, chou, navet, patates, n’est pas entièrement local, malgré la rusticité apparente de ces ingrédients.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  10. christiane

    3 mars 2010 à 00 h 13

    à Manu:as-tu des enfants ?
    à JF: il faut penser densification mais aussi milieu de vie agréable pour la famille…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler