La ville et sa région sont au quotidien le lieu de multiples décisions au sujet de projets d’aménagement et de projets touchant plus spécifiquement l’approvisionnement, l’accès ou l’administration des ressources urbaines et périurbaines. Il arrive que ces projets de transformation et de gestion du milieu de vie soulèvent débats, controverses et conflits.
Ces événements éclairent l’évolution des rapports entre les sociétés urbaines et leurs milieux de vie, et plus largement, les processus de production et de structuration des métropoles contemporaines. Dans les aires métropolitaines, les conflits urbains participent à la mise en œuvre de modalités localisées de résolution de conflits, d’établissement de compromis et de gouvernance locale. Ces questions sont aux fondements même de la démocratie urbaine.
* En passant, le vocabulaire du monde intellectuel de l’urbanisme est parfois étonnant. Un exemple: « Plus contesté que jamais ne le fût programme d’ordre mondial, le néo-libéralisme nous apparaît tout de même en théorie comme une chose faite par le capital transnational dans l’isolement du monde off-shore, à Bilderberg ou Davos. Son contraire nous semble la chose – encore une — d’une multitude immatérielle d’un autre monde possible mais loin du vécu, concrétisé à Porto Alegre ou à Mumbai. Ces fables cosmopolites consacrent trop facilement l’hégémonie du néo-libéralisme et elles renoncent trop vite à la part d’universel de l’histoire des rapports sociaux. Pour mieux penser l’ordre mondial, il faut conceptualiser le domaine du global non pas comme un lieu en soi habité par des sujets constitués, mais comme un ensemble de terrains de lutte dont la cohérence et l’autonomie sont toujours relatives. Voilà le projet de l’histoire plébéienne des résistances globales. Les sujets que cette histoire révèle ne sont pas les poupées immaculées des fables cosmopolites. Tout globaux qu’ils puissent être, ils sont aussi englués dans l’ordinaire de la vie située, ambigües dans leur rapport au monde, fugaces, précaires, parfois bassement stratégiques. Ils n’ont rien d’exemplaire ou de résolu, mais ils sont vraiment là, présents dans l’économie mondiale. »
Ce texte est relatif à un évènement autre que celui de la création de l’observatoire du conflit ubain.
27 février 2010 à 08 h 44
bref, c’est aussi ça l’urbanisme. Les interactions urbaines, la résolution des conflits entre les acteurs de la ville. C’est ce qui fait la richesse de la vie urbaine.
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27 février 2010 à 09 h 58
Je lis cette introduction, et vraiment, j’ai de la difficulté à en saisir le sens, malgré mes 3 diplômes universitaires!! ;-)
Langue de bois…
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27 février 2010 à 20 h 33
Seulement 3 ? Eh ben …
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