Source : Mathieu Boivin, Le Soleil, le 6 mars 2010
(Québec) La patience des automobilistes sera de nouveau mise à rude épreuve dans le secteur de l’échangeur Charest-Robert-Bourassa, jusqu’à l’automne, alors que des travaux visant à complètement remplacer cette infrastructure routière recommenceront dès lundi.
Transports Québec lancera ainsi la deuxième phase de ces travaux majeurs qui seront réalisés par la firme EBC, pour la somme de 45 millions $. L’ensemble du chantier devrait être complété en 2012 et aura coûté quelque 250 millions $ aux contribuables québécois.
Un vue du secteur sur Google Maps.
Pour tout savoir sur le déroulement de ces travaux, la page du projet sur le site du MTQ.
460$ millions de dollars pour des travaux routiers dans le secteur de la Capitale-Nationale.
7 mars 2010 à 10 h 54
250 millions pour un seul échangeur…on voit bien où est la priorité du Ministère des Transports.
Signaler ce commentaire
7 mars 2010 à 11 h 33
C’était tout croche et très dangereux. Chaque années il y a plein d’accidents dans ce coin là et il y a eu plusieurs morts. Ils n’ont pas le choix. La sécurité c’est toujours la première priorité. C’est peut être coûteux, peut être que s’ils faisaient de ponts à aubans ce serait moins chère…
Signaler ce commentaire
7 mars 2010 à 11 h 44
oui, elle est à la construction d’une voie réservée pour autobus…
Signaler ce commentaire
7 mars 2010 à 11 h 57
Tu suggères quoi au juste Max !?
Attendre d’avoir plus d’accidents ?
Attendre que le viaduc tombe ?
Fermer les 2 autoroutes ?
Signaler ce commentaire
7 mars 2010 à 17 h 17
« La sécurité c’est toujours la première priorité. »
Vraiment? Pensez un peu à cela, vous avez 10 à 1000 fois moins de chance de mourrir d’un accident en TEC qu’un accident en auto. Alors c’est réellement pour un soucis de sécurité qu’on refait ce viaduc? Avec 250 millions, on aurait financé 33% d’un tramway, et tout ça pour un seul échangeur. Ensuite on va dire qu’on a pas le budget pour améliorer les services du RTC. C’est vraiment deux poids, deux mesures.
Signaler ce commentaire
7 mars 2010 à 18 h 02
Mais il faut regarder combien de personnes vont prendre le tramway comparé aux nombre de gens qui passent sur cet échangeur.
De plus, comme mentionné plus-haut, il y a une voie réservé au TEC, alors ce n’est pas comme si les 250 millions n’étaient que pour l’automobile.
Et finalement, ça prendrait combien de tramways pour compenser pour la perte de cet échangeur, le plus achalandé à Québec soit dit en passant.
Signaler ce commentaire
7 mars 2010 à 22 h 19
Je te signale qu’il y a plein de parcours de bus qui passent par là. Donc, les TEC en bénéficient aussi. Ils vont passer où, les bus, si on n’entretient plus les routes?
Signaler ce commentaire
7 mars 2010 à 23 h 17
Le problème ce n’est pas d’investir dans cet échangeur. En plus la voie réservée aux bus qui est un petit plus. Mais la question que je me pose c’est la suivante : pourquoi est-ce si facile de débloquer 250 millions pour la simple « rénovation » d’un « unique » échangeur, alors qu’on tergiverse pendant des années sur un projet aussi structurant que le tramway. Quand on parle de routes à Québec, les fonds sont généralement faciles à aller trouver, mais quand il s’agit de TEC, alors on est soudainement très réticent, tout le contraire de la métropole.
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 06 h 12
« pourquoi est-ce si facile de débloquer 250 millions pour la simple « rénovation » d’un « unique » échangeur, alors qu’on tergiverse pendant des années sur un projet aussi structurant que le tramway. »
Pour cela, il s’agit de voir tomber un viaduc sur des gens… On se rend compte qu’on ne peut pas juste rien faire et attendre…
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 08 h 31
Parce que cet échangeur est pas mal plus important qu’un simple tramway… Combien de tonnes de marchandise peut-on transporter par jour dans un tramway? Pas beaucoup… Peut-être que les livraisons par camion devraient s’arrêter à cet endroit. Les petits chialeux de la ville prendront l’autobus, ou le tramway, pour aller chercher ce dont ils ont besoin. Non mais tant qu’a dire des niaiseries…
Par ailleurs, selon le RTC il passe plus d’autobus dans cet échangeur par jour qu’il en passe sur René-Levesque, alors vivement sa réfection!
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 08 h 58
Le MTQ n’a pas le choix d’entretenir ce qu’il a construit, les deux viaducs de Charest sont rendus à la fin de leur vie, alors s’ils avaient décidé de ne pas mettre d’argent là (pour par exemple payer un cinquième de tramway) ces viaducs auraient fini par tomber sur le monde. Ca c’est de la sécurité! Dans la facture de 250M, le gros morceaux c’est le remplacement des deux viaducs. De plus une partie servira à fabriquer des voies d’autobus qui tant qu’à moi seront un énorme bonus pour le transport en commun, au point que je soupconne que cette voie va polariser/déplacer le noyau de transport en commun vers Robert-Bourassa. Il n’y a que la refonte des entrées/sorties qui est vraiment un extra « automobile », une maigre fraction du 250M qui se rentabilisera à long terme en réduction de frais de santé.
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 22 h 59
Plusieurs arguments circulent afin d’essayer de se convaincre qu’il s’agit d’une bonne dépense. On parle d’améliorer la sécurité, alors qu’un automobiliste qui serait réellement concerné par cet aspect prendrait les TEC, 10 à 1000 fois plus sécuritaires! Ensuite, on dit qu’il fallait rénover le viaduc pour pas qu’il tombe, mais changer une simple dalle de béton coute t’il 250 millions? On dit que la voie réservée est une belle avancé (ce qui est vrai), mais si on avait vraiment voulu investir dans les TEC, on aurait pu faire bien mieux avec cet argent. On donne même le transport de marchandises comme raison, comme si les camions (qui évite l’heure de pointe) avaient absolument besoin de cette reconfiguration pour livrer nos bébelles préférées au Wal Mart.
Mais somme tout, je ne dis pas que c’est une mauvaise dépense. Ce que je dis simplement, c’est qu’à Québec, quand vient le temps d’investir dans les routes, on ne se pose pas de questions et on signe les chèques. Pourtant, quand on veut investir dans les TEC, alors on prend des années de réflexion et il n’y a aucune volonté politique (sauf si bien sûr ça permet de construire plus de routes!). Alors quand je vois qu’on est capable de mettre 250 millions sur un simple échangeur entre deux autoroutes (alors que la région en compte une dizaine), je me dis qu’on a réellement le budget pour s’équiper d’un métro!
Signaler ce commentaire
9 mars 2010 à 07 h 48
« quand vient le temps d’investir dans les routes, on ne se pose pas de questions et on signe les chèques Pourtant, quand on veut investir dans les TEC, alors on prend des années de réflexion et il n’y a aucune volonté politique (sauf si bien sûr ça permet de construire plus de routes!) »
Vous mélangez la rénovation d’un échangeur qu’on ne peut pas juste laisser tomber avec l’ajout d’un nouveau moyen de transport en commun. Si vous voulez comparer des choses semblables, comparez le tramway au prolongement d’une route et non à la réparation d’une route existante. à titre de comparaison, le prolongement de Robert-bourassa au nord de Lebourgneuf a bien du prendre 30 ans…
Signaler ce commentaire
9 mars 2010 à 12 h 57
Bon point Julien.
De toute façon, il y a autant de personnes (je ne compte pas la marchandise, seulement les personnes) qui passent dans cet échangeur chaque qu’année qu’il y en a dans TOUT le réseau du RTC dans une année (ceux qui passent à cet endroit en autobus sont inclus dans les deux cas). Et pour les marchandise, on ne parle pas de Wal-Mart ici… on parle entre autres de tout le parc industriel autour qui produit des marchandises et qui s’en fait livrer d’autres.
Signaler ce commentaire
7 mars 2010 à 11 h 40
Le viaduc était fini. Il fallait l’élargir pour mettre une voie réservée au autobus. Et oui, la construction c’est un racket.
Signaler ce commentaire
7 mars 2010 à 12 h 23
J’ai l’impression qu’ils ne font rien pour améliorer la qualité et réduire les coûts. Tout ce qu’ils font use rapidement, les bordures s’effritent dès le premier hiver, l’asphalte se fracture, les ponts se fissures… Les romains arrivaient à transporter de lourds blocs de pierre sur leurs routes sans les défoncer alors qu’ici, elles se déforment toutes dès qu’on passe dessus avec un camion de terre. J’ai vu un reportage où ils disaient qu’ils augmentaient l’épaisseur de la couche de sable pour économiser sur l’épaisseur de la couche de pierres et se mettre l’argent dans les poches. Par la suite, c’est eux qui vont faire les réparations et encore là se mettre de l’argent dans les poches. Il faudrait que ce soit surveillé par des agents du gouvernement qui ont le droit de d’arrêter des gens et de les poursuivre pour fraude, négligence criminelle, ou autre crime grave. Sans ça, on vas continuer de gaspiller de l’argent et à avoir des infrastructures mal faites.
Signaler ce commentaire
7 mars 2010 à 16 h 41
Bienvenue dans le débat sur la sous-traitance VS les travaux effectués par les employés du gouvernement…
Mais, comme ça parait bien politiquement de couper des fonctionnaires et que le travail doit quand même se faire, la sous-traitance va aller juste en augmentant.
Mais, reste qu’il y a une limite au travail mal fait. Certains entrepreneurs ont déja du reprendre des travaux à leurs frais car ils étaient de mauvaise qualité.
Et, pour les romains, le poids des véhicules, et surtout le nombre de véhicules sur la route étaient pas mal moins importants qu’aujourd’hui…
Signaler ce commentaire
7 mars 2010 à 16 h 44
Je pense qu’ils serait tout de même morts de rire de voir les rues l’état des rues résidentiels qu’on a construit il y a un an ou deux.
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 08 h 52
On serait mort de rire de voir ces mêmes ouvrages romains construits ici s’écrouler sous un camion de30 tonnes après quelques hivers comme on les connait.
Mais bon, ils auraient construit autrement j’imagine et ça aurait peut-être duré des siècles quand même.
Outre la différence flagrante d’utilisation des routes comme le mentionnait julien, rappelons qu’elles étaient tout de même cahoteuses (on n’y circulait pas aussi vite, alors ça allait…) et qu’on pouvait se permettre de construire de la qualité à faible coût puisqu’on disposait d’une grande quantité d’esclaves. Il y a probablement plus d’esclaves qui sont morts pour leur construction que de gens qui sont morts de nos jour à cause de la piètre qualité de nos routes.
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 15 h 48
Si tout est à refaire ici au Québec c’est à mon avis parce qu’on fait toutes nos infrastructures de routes béton plutôt qu’en acier comme les USA. L’acier semble tenir pas mal plus longtemps pendant que le béton s’imbibe de calcium. Le pont de Québec est en acier pis y tient encore deboutte après presque 100 ans, même si yé rouillé. Les ponts de trains sont en général en acier et ils durent très longtemps. Aux USA on remarque les viaducs d’autoroutes « verts »: de l’acier.
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 16 h 19
Maintenant il se fait de l’acier inoxydable et des poutres d’aluminium. Je ne sais pas si c’est utilisable pour construire des structures autoroutières mais si oui, ce serait beaucoup plus durable que les matériaux qu’on utilise en ce moment. Puis, au lieux des armatures d’acier on peut utiliser des armatures de fibre de verre dans le béton, ça se fait aux USA. C’est un peu compliqué d’assembler ça car ça tiens pas bien tan qu’il n’y a pas de béton dessus mais après c’est très durable et comme c’est souple, ça résiste aux vibrations. Notez que les armatures ne retiennent pas les voies, ils maintiennent le béton en un seul bloc et c’est le bloc de béton qui retiens les voies.
Une autre affaire aussi, la sorte de béton utilisée. Il existe des bétons très compactent faits pour résister aux puissantes vagues et au sel en mer. Du béton comme ça ce serait super pour faire nos viaducs. Si ça résiste à la force de l’eau salée de la mer, ça devrait résister au passage des camions et au calcium.
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 22 h 43
L’université Laval fait d’ailleurs beaucoup de recherche sur le béton. J’imagine qu’ils vont donner un jour, si ce n’est déjà fait, des progrès pour les infrastructures, et pas seulement pour faire des compétitions de canots en béton.
Signaler ce commentaire
9 mars 2010 à 07 h 00
Effectivement, il y a des recherches et c’est une vraie farce. Tout les gens du milieu du milieu du génie trouve cela ridicule. Mais, puisqu’il pige à deux mains dans les subventions et les labos de l’université, tout semble ok.
Signaler ce commentaire
9 mars 2010 à 12 h 58
C’est bien de savoir que les chaires sur le béton ne servent pas à grand chose…
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 07 h 25
Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer pourquoi ils sont allé mettre des lampadaires styles «banlieu» pour ce carrefour?
Vous savez, ces lampadaires très très haut avec une dizaine de lumière dans le haut.
C’est vraiment laid. En pleine ville, ça fait dure. Proche de St-Augustin, ça passe, mais à moins de 2 kilomètres du centre-ville, mesemble que le ministère des transports ne s’est pas forcé ben ben sur ce coup là.
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 08 h 42
Bonne question!
Il doit sûrement y avoir une « bonne » raison, car ces dernières années ils ont remplacé beaucoup de petits lampadaires de style « rue résidentielle » par quelques-uns de ces gros lampadaires d’autoroute. Je pense entre autres à Capitale de Robert-Bourassa à Laurentienne et sur la 20 entre la 73 et la sortie St-Red et cie. à l’ouest (quand ils ont refait les ponts jumeaux sur la rivière Chaudière).
D’ailleurs, dans ce dernier cas, c’était au grand dam des astronomes amateurs sur la rive-sud sur un bon 20km tout autour, étant donné la pollution lumineuse accrue. Autrement dit, même si on sort une raison économique (probablement moins cher d’entretien) et peut-être même un gain en énergie (avec de l’éclairage plus efficace), il y a malgré cela plus de lumière « perdue ». Alors j’espère que les raisons derrière ces changements sont vraiment bonnes!
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 08 h 51
Parce qu’ils remplacent plusieurs petits lampadaires par un seul. De plus les petits lampadaires à droite de l’accotement sont un risque à la sécurité vu que vous pouvez les frapper en cas de perte de contrôle. Le gros qui les remplace est bien protégé. Ca fait aussi partie des frais de devoir remplacer régulièrement des lampadaires qui se sont fait ramasser, quoi que dans ce cas c’est les assurances auto qui payent la plupart du temps.
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 13 h 21
C’est vrai que dans le fond, les fonctionnaires ou professionnels du ministère des transports dans leur analyse «poche» ont sûrement retenue le fait que leur lampadaire de rue se faisait ramasser régulièrement par les gens saoul ou encore les charrues l’hiver.
Non mais sérieusement, est-ce qu’on peut avoir les vrais chiffres sur la différence de coût que cela peut engendrer.
Dans tous les cas, rien n’empêche que c’est crissement laid à 2 pas du centre-ville.
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 15 h 14
D’après ce que me souvient de ce dossier, le MTQ a révisé ses normes d’éclairage, il y a ;a peu près 5 ans. L’avantage des grand mats et des réduire l’éblouissement et les risques de collision. Par contre, pour contrôler la lumière intrusive, il faut utiliser dans lampadaire complétement bâfler. Il est à noter qu’il peu y avoir une perte d’efficacité parce ce que l’on éclaire à coté de la route pour rien, mais d’un autre coté, les vitres des lampadaires se salissent beaucoup moins vite alors on a pas à utiliser un facteur de dépréciation aussi grand.
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 09 h 01
En passant, avez-vous remarqué le titre? un trajet alternatif… Un petit tour sur une carte et on voit tout de suite qu’il n’y aucune autre artère nord-sud dans ce secteur. En fait, c’est tout Ste-Foy qui a un problème d’accès Nord-Sud. Il y a 3 autoroutes, et aucune route.
La seule alternative que je vois ne serait pas tant dans le trajet que le moyen : prendre le transport en commun pendant les travaux (et quelle belle occasion de conserver cette habitude par la suite…). Mais pour cela, il ne faudrait pas seulement que le RTC dispose d’un « accotement de déviation » vis-à-vis l’échangeur (car on mentionne parfois qu’on fera des aménagement à cet effet le temps des travaux), mais il faudrait que cette voie ou accottement réservé le soit au moins jusqu’à Lebourgneuf (car à la moindre entrave le bouchon s’y rend), ainsi que sur Capitale direction Ouest, de Laurentienne à Robert-Bourassa, là où se forme aussi une file en cas d’entrave.
Signaler ce commentaire
8 mars 2010 à 11 h 33
hum, hum…
Signaler ce commentaire