Guy Benjamin
Le Soleil
(Québec) La région de Québec sera toujours blanche et peu multiethnique en 2031. Les minorités visibles compteront pour seulement 5 % de la population de la région dans 21 ans, tout de même une hausse de 3 % comparé à 2006.
Ces données émanent de la projection de la diversité de la population canadienne publiée hier par Statistique Canada. Selon les prévisions, 7 % de la population de Québec en 2031 sera née à l’étranger, une faible progression de 3 % par rapport à 2006.
10 mars 2010 à 10 h 34
J’aurais bien aimé une autre étude sur les enfants des gens nés hors Québec…
Avec le temps, je suis persuadée que plusieurs fils et filles d’immigrants de Montréal s’établiront dans d’autres villes et y apporteront une couleur culturelle intéressante!
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10 mars 2010 à 12 h 02
Il ne faut pas s’étonner de ces statistiques.
Il est faux de croire que Québec n’est simplement pas connu des immigrants. Ayant travaillé comme consultant dans plusieurs endroits, rencontrant et discutant avec des centaines et des centaines de personnes, autant à Montréal qu’à Québec, je peux vous assurer que Québec n’a pas très bonne réputation auprès de bien des immigrants.
Malgré ce que l’on peut penser, cette réputation ne vient pas de la vision que certains médias ont de Québec (radio-poubelle, xénophobie…etc). C’est plutôt du bouche à oreille.
Je ne développerai pas pourquoi les immigrants ne veulent pas essayer de vivre aussi ou souvent, repartent après quelques mois parce qu’à chaque fois, je me fais répondre… »Québec est la plussse meilleure ville du monde…si t’es pas content…sacre ton camps » Tellement révélateur et ironique.
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10 mars 2010 à 13 h 21
Il se trouve que je connais personnellement plusieurs immigrants d’origine brésilienne. Et je suis allé voir leur pays d’origine pour essayer de comprendre le choix qu’ils avaient fait.
Or, ceux qui ont choisi d’habiter Québec ne veulent pas en repartir. Et ceux qui l’ont fait y reviennent.
La Ville les a séduit et conquis.
Mais le problème numéro 1 des immigrants, selon ce que j’observe avec eux, est l’emploi. Ils arrivent ici souvent très qualifiés, bardés de diplômes. Mais les ordres professionnels les empêchent de gagner leur vie.
J’ai une très grande admiration et un énorme respect pour les immigrants. Ils font preuve souvent d’un courage remarquable.
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10 mars 2010 à 14 h 30
Évidemment, que dans l’ensemble, vous trouverez bien quelques immigrants qui trouvent leur compte à Québec. C’est bien, tant mieux. Vous en avez rencontrer, moi aussi. Mais ils ne sont pas légions. Ces gens dont vous parlez relève de l’anecdote. Le taux d’immigrants de Québec parle de lui-même.
Moi, je vous parle de CENTAINES de professionels que j’ai rencontré au fil des années, venant de partout dans le monde et non pas de quelques bon chumey du Brésil qui vous reconduisent dans vos opinions.
Je vais développer pour vous:
– Ce ne sont pas les ordres professionels qui bloquent les immigrants. Du moins, pas dans tout les domaines. Au Québec, l’emploi fonctionne principalement par « plogues », même à Montréal. Le problème s’accentue à mesure que la ville rétrécie. Québec n’y fait pas exception. Ceci décourage nombre d’immigrants. Je me souviens même d’un topo à ce sujet aux Francs Tireurs (pour ce que ça vaut). Il faut se déplacer à Toronto, NYC ou autre très grande ville pour voir réellement ce que c’est un endroit où tout le monde a à peu près les mêmes opportunités, nonobstant du groupe auquels ils appartiennent.
– La vie sociale est très difficile à Québec. Peut-être que vous ne le savez pas si vous êtes ici depuis longtemps, mais même pour un « pure laine », se construire un réseau sociale (que ce soit pour le travail ou loisir) à Québec est extrêment pénible. Je n’ai pas ce problème, mais la plupart de mes conaissances m’en parlent. La mentalité de « gagang » règne. Et comme les immigrants n’ont pas de communauté significative sur laquelle se rabattre où ils pourraient faire des rencontres au hasard…ils s’en vont. Juste cette année, je connais 2 francais, un libannais et un marocain qui sont repartis d’où ils venaient pour cette raison. Quatre personnes, juste cette année, seulement dans mon entourage. Imaginez.
– Les immigrants ne sentent pas le bienvenue à Québec. Et avec raison! Je pourrais vous dressez une liste interminable de commentaires racistes ou stupides que j’ai entendu au travail ou en public. Le racisme est présent aussi dans les métropoles, mais il n’est pas aussi « in-your-face » qu’ici. Je dirais que c’est même pire à Québec qu’en région reculé ou au moins, les gens on l’excuse de l’ignorance. Évidemment, comme tout bon Québécois, vous allez me dire « pffff…on est quasiment trop tolérant icitte! » Bin oui. C’est pour ça que dans les dîners d’affaires les blagues racistes font rires, qu’en ENTREVUE des clients m’ont déjà dit (à maintes reprises) que j’étais mieux à Québec parce qu’il n’y a pas de « races », ou que j’ai déjà vu dans une sélection de CV…voir le gestionnaire jeter ceux avec des noms à consonnance arabe.
– Et finalement, les gens de Québec sont beaucoup trop fiers et sensibles pour accepter ce genre de critique. Donc, rien ne change. On répète en mantra à la radio qu’on est les plusse meilleurs et on s’en prend à quiconque (souvent aux montréalais…je sais pas trop pourquoi) dit le contraire. Vous en êtes un bel exemple. Sans être agressif, vous n’acceptez l’idée pas que votre ville puisse avoir un arrière-goût xénophobe. Nenon, Québec est parfaite. Deux brésiliens l’ont dit!
J’ajouterais que même au sein du Québec, la capitale a une réputation de ville de chiâleux. Je connais de nombreux « pure laine » venu d’un peu partout au Québec qui sont ici, temporairement, et qui abondent dans ce sens.
La réalité, c’est qu’en dehors du campus de l’UL et de quelques quadrilatères en ville, Québec n’a pas grand endroit qui ne ressemblent pas à n’importe quelle banlieue d’Amérique du Nord. Blanche, homogène et fermée.
J’aime Québec pour le quartier où j’habite et que ma business y trouve son compte. Mais en dehors de ça, sérieusement, c’est comme Laval. Je rencontre énormément de gens vu la nature de mon travail et honnêtement, je ne suis pas tombé sur beaucoup de gens dynamiques, interessés et ouverts sur le monde.
Je trouve ça dommage. Heureusement, mes enfants sont très jeunes, mais je ne veux pas qu’ils soient élevés ici. Je trouve ça malsain. Je compte bien redéménagé dans une plus grande ville aussitôt que le timing sera bon. Je vous assure que je ne suis pas le seul à penser de cette façon.
Mais j’imagine que vous essaierez de me discréditez. D’habitude, on me dit que je suis un frustré ou un cave de Montréal (même si j’ai juste habité là quelques années, comme ailleurs) ou autre réplique de redneck. Si ça peut vous faire du bien. Or, les statistiques ne mentent pas. Québec est en déficit démographique avec Montréal (une ville tout croche dont l’économie a ralenti) année après année. J’imagine que le portrait serait encore pire si on comptabiliserait toutes les autres destinations.
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10 mars 2010 à 14 h 45
« Mais j’imagine que vous essaierez de me discréditez. »
Nenon.
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10 mars 2010 à 14 h 54
Sarcasme ou vous n’avez rien à ajouter?
Sachez que si je dis ces choses ce n’est pas pour le simple plaisir de « bitcher », mais parce que je trouve ça dommage que Québec soit comme ça. J’ai été profondément déçu quand j’ai réalisé ces choses que je vous dis.
Peut-être que « le petit monde » se sentent parvenus quand ils arrivent à Québec et que la capitale est la fin des fins. Mais pour les gens qui voient un peu plus loin et qui sont allés ailleurs, c’est plutôt décevant.
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10 mars 2010 à 18 h 33
ElaLonde, je trouve que ce que vous dites est presque 100% faux.
Je côtoie beaucoup d’immigrants à chaque jour et le signal que j’en reçoit est diamétralement opposé à ce que vous avancez ici.
Je crois sincèrement que vous voyez du racisme et des obstacles où il n’y en a pas pour vous soulager d’une frustration plus personnelle; laquelle, je ne sais pas.
Cracher sur une ville parce qu’elle se tient ensemble et qu’elle fonctionne par réseautage me semble d’autant plus absurde. Je crois que c’est une bonne chose.
Visiblement vous en avez gros sur le coeur, mais ce n’est pas une raison pour cracher sur votre terre d’accueil.
Bonne chance dans une plus grande ville…
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10 mars 2010 à 15 h 03
Aucun sarcasme. Rien à ajouter tout simplement.
Sinon qu’un constat, à savoir que vous souhaitez vous établir ailleurs quand vos conditions seront rencontrées. Et que les gens de la Ville de Québec vous désolent par une attitude qui refuserait les immigrants.
J’ai voyagé beaucoup et le fait encore. En passant.
Merci pour vos commentaires. Ils sont (quant à moi) utiles et nécessaires.
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10 mars 2010 à 13 h 04
Ce sondage me fait mal à ma ville http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/
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10 mars 2010 à 13 h 07
Mal ?
Ca dépend de l’interprétation que vous en faites…
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10 mars 2010 à 14 h 32
Pourriez-vous poster le lien directe à votre article?
Ce lien ne mène qu’à la page principale du Soleil qui est constamment mise à jour.
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10 mars 2010 à 14 h 30
Évidemment, que dans l’ensemble, vous trouverez bien quelques immigrants qui trouvent leur compte à Québec. C’est bien, tant mieux. Vous en avez rencontrer, moi aussi. Mais ils ne sont pas légions. Ces gens dont vous parlez relève de l’anecdote. Le taux d’immigrants de Québec parle de lui-même.
Moi, je vous parle de CENTAINES de professionels que j’ai rencontré au fil des années, venant de partout dans le monde et non pas de quelques bon chumey du Brésil qui vous reconduisent dans vos opinions.
Je vais développer pour vous:
– Ce ne sont pas les ordres professionels qui bloquent les immigrants. Du moins, pas dans tout les domaines. Au Québec, l’emploi fonctionne principalement par « plogues », même à Montréal. Le problème s’accentue à mesure que la ville rétrécie. Québec n’y fait pas exception. Ceci décourage nombre d’immigrants. Je me souviens même d’un topo à ce sujet aux Francs Tireurs (pour ce que ça vaut). Il faut se déplacer à Toronto, NYC ou autre très grande ville pour voir réellement ce que c’est un endroit où tout le monde a à peu près les mêmes opportunités, nonobstant du groupe auquels ils appartiennent.
– La vie sociale est très difficile à Québec. Peut-être que vous ne le savez pas si vous êtes ici depuis longtemps, mais même pour un « pure laine », se construire un réseau sociale (que ce soit pour le travail ou loisir) à Québec est extrêment pénible. Je n’ai pas ce problème, mais la plupart de mes conaissances m’en parlent. La mentalité de « gagang » règne. Et comme les immigrants n’ont pas de communauté significative sur laquelle se rabattre où ils pourraient faire des rencontres au hasard…ils s’en vont. Juste cette année, je connais 2 francais, un libannais et un marocain qui sont repartis d’où ils venaient pour cette raison. Quatre personnes, juste cette année, seulement dans mon entourage. Imaginez.
– Les immigrants ne sentent pas le bienvenue à Québec. Et avec raison! Je pourrais vous dressez une liste interminable de commentaires racistes ou stupides que j’ai entendu au travail ou en public. Le racisme est présent aussi dans les métropoles, mais il n’est pas aussi « in-your-face » qu’ici. Je dirais que c’est même pire à Québec qu’en région reculé ou au moins, les gens on l’excuse de l’ignorance. Évidemment, comme tout bon Québécois, vous allez me dire « pffff…on est quasiment trop tolérant icitte! » Bin oui. C’est pour ça que dans les dîners d’affaires les blagues racistes font rires, qu’en ENTREVUE des clients m’ont déjà dit (à maintes reprises) que j’étais mieux à Québec parce qu’il n’y a pas de « races », ou que j’ai déjà vu dans une sélection de CV…voir le gestionnaire jeter ceux avec des noms à consonnance arabe.
– Et finalement, les gens de Québec sont beaucoup trop fiers et sensibles pour accepter ce genre de critique. Donc, rien ne change. On répète en mantra à la radio qu’on est les plusse meilleurs et on s’en prend à quiconque (souvent aux montréalais…je sais pas trop pourquoi) dit le contraire. Vous en êtes un bel exemple. Sans être agressif, vous n’acceptez l’idée pas que votre ville puisse avoir un arrière-goût xénophobe. Nenon, Québec est parfaite. Deux brésiliens l’ont dit!
J’ajouterais que même au sein du Québec, la capitale a une réputation de ville de chiâleux. Je connais de nombreux « pure laine » venu d’un peu partout au Québec qui sont ici, temporairement, et qui abondent dans ce sens.
La réalité, c’est qu’en dehors du campus de l’UL et de quelques quadrilatères en ville, Québec n’a pas grand endroit qui ne ressemblent pas à n’importe quelle banlieue d’Amérique du Nord. Blanche, homogène et fermée.
J’aime Québec pour le quartier où j’habite et que ma business y trouve son compte. Mais en dehors de ça, sérieusement, c’est comme Laval. Je rencontre énormément de gens vu la nature de mon travail et honnêtement, je ne suis pas tombé sur beaucoup de gens dynamiques, interessés et ouverts sur le monde.
Je trouve ça dommage. Heureusement, mes enfants sont très jeunes, mais je ne veux pas qu’ils soient élevés ici. Je trouve ça malsain. Je compte bien redéménagé dans une plus grande ville aussitôt que le timing sera bon. Je vous assure que je ne suis pas le seul à penser de cette façon.
Mais j’imagine que vous essaierez de me discréditez. D’habitude, on me dit que je suis un frustré ou un cave de Montréal (même si j’ai juste habité là quelques années, comme ailleurs) ou autre réplique de redneck. Si ça peut vous faire du bien. Or, les statistiques ne mentent pas. Québec est en déficit démographique avec Montréal (une ville tout croche dont l’économie a ralenti) année après année. J’imagine que le portrait serait encore pire si on comptabiliserait toutes les autres destinations.
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10 mars 2010 à 14 h 44
Je crois qu’il vous manque aussi le fait qu’ici à Québec la langue parlée est le FRANCAIS et qu’on n’a aucune intention de changer cela. Vous remarquerez que les immigrants qu’on retrouve le plus à Québec sont en grande majorité de pays où la langue d’affaires/langue seconde est le francais comme le Maroc, l’Algérie, Haiti et bien sur des pays francophones d’Europe. Ca fait partie des raisons importants pourquoi les immigrants qui parlent un peu l’anglais et pas du tout le français boudent Québec, de même ceux qui arrivent ici en ne parlant ni anglais ni francais choisissent celle qui leur ouvre le plus les portes.
Mais la question de base à se poser est simple: Que les immigrés (je parle de la majorité de gens correct et non pas de la minorité d’emmerdeurs) viennent ici ou qu’ils ne viennent pas, qu’est ce que ca change pour nous? Qu’est-ce qu’on y gagne et qu’est-ce qu’on y perd? Qu’est ce que les immigrés nous apportent et qu’est-ce qu’ils nous enlèvent? Tant qu’à moi la réponse est « rien » à toutes ces questions. Donc on s’en fiche!
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10 mars 2010 à 14 h 50
Le problème, c’est que plus la démographie de Montréal s’accentue par rapport à Québec, plus on perd de l’importance. Ça veut dire moins d’argent neuf provenant des gouvernements, moins de projets. De plus, à Québec il y a une certaine pénurie de main d’oeuvre, particulièrement au niveau des emplois qui demande peu de qualifications. C’est reconnu que les immigrants occupent souvent ce genre de postes, alors c’est réellement gagnant pour la ville.
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10 mars 2010 à 15 h 30
Ca ne change rien pour nous que les immigrés viennent ici ou pas? Et bien…
La démographie ça vous dit quelque chose? Venant moi-même d’une région ressource, je peux vous assurer que le poids électorale apporte quelque chose. En plus de perdre en importance, un jour la carte électorale sera redessinée (on en parle depuis quelques années) pour que Montréal soit mieux représentée (un vote en région vaux environ 1.6 votes montréalais, si je me souviens bien). Il est beaucoup plus difficile d’être entendu quand on n’a pas de poid. N’oubliez pas, Lucien Bouchard avait déjà parler de rappatrier TOUTES la fonction publique à Montréal durant son mandat. Il n’est pas le seul à avoir avancé cette idée, qui pourrait d’ailleurs gagner en popularité si Québec ne devient qu’une banlieue éloignée sans importance. Québec serait quoi sans la fonction publique? Réponse: pas grand chose.
En ce qui a trait l’économie, le bas taux de chômage de Québec est plus alarmant que réjouissant. Certe, le taux d’emploi (pas la même chose) est encore solide, mais il faut se rappeler que le taux de chômage comporte les gens DÉSIRANT un emploi versus ceux qui ont un emploi. Québec a énormément de fonctionnaires qui sont à la retraite bien avant 64 ans (âge max de la population active). Disons que tout ce beau monde voudrait retourner sur le marché du travail demain matin…je vous garantie que le taux de chômage serait le même qu’ailleurs. Ce que j’essaie de vous dire, c’est que le tableau n’est pas si rose que ça et qu’évventuellement, Québec devra combler son problème démographique s’il veut rester dynamique.
Je n’invente rien. C’est même un sujet récurent dans la Presse Affaires. Les régions achèvent de se vider et éventuellement, le Québec (pas juste la capitale), devra ouvrir ses portes encore plus.
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10 mars 2010 à 16 h 06
L’immigration permet de combler des postes vacants mais amènent aussi des besoins qui créent des nouveaux postes qui sont à leur tour à combler. Autrement dit l’immigration n’est pas une solution au problème de plein emploi, mais n’amplifie pas le problème non plus, à moins bien sur de s’organiser pour aller chercher seulement des assistés sociaux pour faire monter le taux de chômage.
Concernant les régions, compte tenu qu’il n’y a qu’une très faible proportion d’immigrants dans les régions (c’est pas juste ici j’ai aussi constaté ca dans d’autres pays), c’est pas ca qui va les empêcher de se vider, ca contribue même à la croissance des villes.
De plus, êtes-vous au courant que Montréal est en train de se vider tranquillement de ses québécois de souche francophones car ils ne maitrisent pas assez la langue anglaise omniprésente à Montréal pour s’y débrouiller.
Pire que ca ils se font même dire des obscénités du genre « speak white » dans le centre-ville.
Alors ils décrissent. Ils se retranchent soit dans les banlieues est de l’Ile, ou quittent tout bonnement Mtl pour l’est du Québec, et plusieurs choisissent Québec car ils cherchent à demeurer quand même dans une ville de taille respectable.
Je vous parle ici d’une triste réalité, celle dont personne n’ose parler devant les médias par crainte de se faire traiter de racistes etc, mais qui se parle dans les familles dans l’intimité de leur demeure, celle que les québécois francophones s’inquiètent pour l’avenir de la langue française au Québec, non pas par « principe » de conserver le fait français au Québec dans les générations à venir, mais plutôt parce qu’ils se demandent simplement s’ils pourront « tenir le coup » le temps qui leur reste à vivre ou si l’anglicisation des services publics les rejoindra avant.
Et bien oui, les francophones du Québec craignent vraiment de devenir à cour terme une minorité visible….
Possible que Québec soit un « guetto de blancs francophones ». Je laisse à Clotaire Rapaille le soin de trouver les bon mots pour décrire ainsi les citoyens de Québec!!!!!
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10 mars 2010 à 14 h 46
Un jour j’ai rencontré un immigrant dans un voyage d’allo-stop entre Québec et Montréal. Il était présentement à Québec, mais il était un peu forcé. Il allait retourner à Montréal sous peu (et il en jubilait). Une des choses qu’il trouvait le plus dur c’est le transport. Il n’avait pas les moyens de s’acheter une auto, et il trouvait le bus très lent et trop cher. Tandis qu’à Montréal, il pouvait se déplacer en métro. Mais bon, ce n’était pas la seule raison.
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10 mars 2010 à 16 h 07
@ELalonde,
étant donné que vous semblez accorder BEAUCOUP d’importance aux CENTAINES de professionels du monde entier que vous avez rencontrés, et dénigrer le commentaire de quelqu’un qui mentionne connaître plusieurs immigrants brésiliens (que vous transformez en « chumey du Brésil » ou « deux brésiliens »), pourriez-vous développer un peu sur les circonstances entourant les rencontres que vous faites avec des CENTAINES de professionnels de partout dans le monde qui vous confortent dans votre opinion sur la ville?
Je veux bien discuter des torts de la ville de Québec, mais svp, faisons-le de bonne foi, ok?
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10 mars 2010 à 16 h 58
Je viens d’une région ressource.
Je suis consultant dans un domaine plutôt niche mais où les immigrants sont nombreux.
Vous perdrez votre temps à chercher dans quoi je travail et évidemment, que je ne vous le direz pas.
J’ai travaillé dans plus d’une douzaine de siège sociaux ou ministère, à Montréal, un peu à Toronto et maintenant Québec. Et au sein même de ces organismes avec plusieurs équipes différentes.
Disons que je serre beaucoup de mains. Je me dois aussi de m’intégrer à mon milieu de travail alors il est inévitable que je dois jaser avec tout ce beau monde.
Malgré ça, je suis conscient que mes expériences ne sont pas des statistiques inébranlables. Toutefois, je considère mon échantillon plus représentatif et vaste qu’une poignée de brésilien avec qui je m’entendrais bien. Ce n’est pas du dénigrement.
Je suis de bonne foi. C’est vous qui ne l’êtes pas en insuant que j’exaggère.
Mais peu importe ce que je dis, je vous vois déjà venir. Quand je disais « vous allez essayer de me discréditer » parce que je sais fort bien que c’est prophané de critiquer Québec.
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11 mars 2010 à 11 h 10
Inquiêtez-vous pas, je ne veux pas vous « discréditer », je veux juste donner un autre son de cloche. Je ne veux pas faire de guéguerre, mais il se trouve que je suis aussi consultant pour une firme de Québec ayant environ 500 employés, et pour laquelle y travaillent DE NOMBREUX immigrants (quand je dis nombreux, c’est au moins un centaine…) que je fréquente.
Je ne dis pas ça pour jouer à mon père est plus fort que le tien, mais juste pour démontrer que mon opinion ne se base pas sur du vent…
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11 mars 2010 à 22 h 43
Leur parler vous à ces gens? Leur posez-vous des questions personnelles? Si oui, comment?
Parce que quand on a trop l’air d’aimer notre chez soi, on se fait souvent mentir, par politesse.
Je ne dis pas que c’est ce que vous faites, mais quand quelqu’un arrive l’air enthousiaste et demande à une personne « Pis, t’aimes ça Québec,hein? », vous croyez que la personne va vous dire non? Quand vous voyagez et qu’une personne locale vous demande si vous aimez votre séjour, vous dites non quand c’est le cas?
Je suis bon pour faire parler les gens et quand on gratte un peu, ce n’est pas toujours si rose et jolie qu’on aime SE le faire croire.
Peut-être que les gens dont vous parlez sont tous réellement heureux et que vous les conaissez bien personnellement. Tant mieux. Je fais juste émettre des réserves à quand quelqu’un compliimente l’endroit où il est.
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10 mars 2010 à 16 h 45
@Erick
16h06
Depuis quand le but d’une société est le plein emploi? Je pensais que le but de la plupart des économies était la croissance, en passant en premier par une population croissante.
Je ne comprend pas votre point sur les régions. Ce que j’essayais de vous dire, c’est qu’on approche de la limite de la main-d’oeuvre disponible et qualifiée venant des régions. Si je me souviens bien un article que j’ai lu, Québec absorbe principalement les finissants de l’Est du Québec. Mais on arrive a un point où la ville devra nécessairement se tourner vers l’international pour combler ses besoins de main-d’oeuvre. C’est la vie.
Je ne comprend pas trop le lien entre ce que j’ai dit, poid démographique/main-d’oeuvre versus votre missive sur la situation du francais à Montréal.
Je suis bien conscient que Montréal vit l’effet trou de beigne. J’ai habité à Montréal, un peu partout sur l’île. Je ne me souviens pas avoir entendu dire quelqu’un qui a quitté pour la banlieue que c’était à cause du francais. Vous exaggarez assez merci. L’étalement urbain existe partout. Si les minorités s’installent en ville, c’est qu’elles sont généralement plus pauvres et mieux entourées. Et si les Québécois pure laine choisissent la banlieue, c’est qu’ils ont les moyens et le désire d’être propriétaire. Je ne pense pas qu’il y ait un complot pour pousser le Quebecer hors de chez lui.
J’ai aussi travaillé tout le temps que j’étais à Montréal au centre-ville. Autant en francais qu’en anglais. On ne m’a jamais dit « speak white ». Jamais. Et j’ai très rarement été servi seulement en anglais. Les petits kids du West Island qui travaillent dans les commerces à l’Ouest de St-Laurent au centre-ville sont très souvent billingues. Et quand ils ne le sont pas…et alors? J’ai juste à aller ailleurs ou mieux encore, parler anglais.
Ce n’est pas un mythe que la situation du francais s’est améliorée à Montréal. L’utilisation de l’anglais dans le quotidien québécois est à la hausse, mais le français est loin d’être disparu. Certains anglos vous diront même que leur communauté rétrécie sans arrêt depuis les référendums.
En tout cas, c’est un autre sujet de toute façon. En bout de ligne, que la ville de Québec parle francais ou anglais ou whatever, ça ne change rien à l’importance du poid démographique et à la croissance économique relié à la population.
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10 mars 2010 à 17 h 03
Un autre billet que je viens de découvrir sur QU et qui a un curieux lien avec ce que je viens d’avancer…
https://www.quebecurbain.qc.ca/2010/03/10/quebec-la-sado-maso/
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10 mars 2010 à 17 h 00
1.Les immigrants d’affaires doivent investir des sommes importantes d’argent dans l’économie québécoise pour pouvoir venir ici.
2.La diversité culinaire dans les épiceries comme le nutela ou certains légumes.
3.Plusieurs personnes d’origine immigrantes ont fondé des compagnies qui embauchent des gens de souche.
4.Ils font rouler les universités.
5.Main d’oeuvre (docteurs, chercheurs, professeurs…) ultra-qualifiée qui travaille à l’avanvement des villes.
6.Architecte du château frontenac
7. Beaucoup d’Haïtiens ont formé des médecins québécois.
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10 mars 2010 à 17 h 51
La majorité des immigrants sont choisis par les services d’immigration. Ceux qui obtiennent des permis de travail sont jeunes, ont de l’argent et des diplômes. Les villes où l’on retrouve le plus d’immigrants sont plus prospères que les autres villes. Comme conséquence directe, l’immigration enntraîne plus d’immigration (consolidation des familles), plus de valeur foncière, plus de richesse, plus de poids démographique, de meilleures dessertes aéroportuaires (demande oblige), plus d’investissements car plus de main-d’oeuvre, etc.
Sur le plan personnel, mon épouse originaire du sud de l’Europe n’a pas pu rester à Québec plus de cinq ans, avant de nous installer à Montréal. Elle parle pourtant un excellent français, détient un diplôme universitaire, mais ne pouvait plus supporter le qualitatif «d’importée» et l’impossibilité de se déplacer autrement qu’en automobile, entre autres. Le centre de la ville est pourtant joli, mais pour y passer un week end à l’occasion. Y vivre, c’est autre chose.
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10 mars 2010 à 21 h 24
« l’impossibilité de se déplacer autrement qu’en automobile ».
Pour les Européens qui viennent à Québec, c’est un sacré choc. Eux qui sont habitué à des systèmes de TEC dans toutes les villes moindrement peuplé sont vraiment confronté à la grosse réalité Américaine de Québec : le char. En Europe, avec plus de 600 000 habitants, Québec aurait déjà un métro surement!
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11 mars 2010 à 09 h 31
Je dirais plutôt que les Européens ont un sacré choc en Amérique et non pas juste à Québec. Rares sont les villes nord-américaines ayant un aéroport relié comme du monde au centre-ville. Il y aussi des villes américaines de plus de 1 million d’habitant avec aucun service ferroviaire de voyageurs. Les plus grosse villes ont beau avoir des métros, dès que vous voulez aller à un endroit en dehors du réseau de métro, le TEC est absolument poche. Les trains de banlieue sont aussi souvent unidirectionnels tout comme nos express, ce qui rend très difficile les excursions en banlieue.
J’ai moi même voyagé de nombreuses semaines en Europe seulement par le transport en commun, et j’ai été assez surpris de voir des villages aussi minuscules que 150 habitants desservis par 8 trains par jour + un service de mini-bus. Par contre ce serait faux de dire qu’on peut aller absolument partout en Europe avec le transport en commun, il y a des endroits qui m’intéressaient mais dont je me suis abstenu de visiter faute de transport en commun pour m’y rendre. Faut aussi dire que mon horaire plutôt chargé m’obligeait à faire des choix alors je prenais les plus faciles. Le même genre de voyage en Amérique, oubliez-ca, c’est impossible. Même à Seattle, ville réputée pour son avantgardiste en matière de transport en commun, mon principal regret a été de ne pas y avoir loué d’auto!
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10 mars 2010 à 21 h 22
« 4.Ils font rouler les universités. »
En effet, il y a beaucoup de professeurs (très compétent) qui sont des immigrants. Si ce n’étais pas d’eux, l’université aurait probablement une pénurie de professeur (je crois que c’est déjà le cas). Il y a beaucoup d’étudiants étrangés aussi.
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10 mars 2010 à 19 h 36
Je trouve inquiétant cette estimation…pour plusieurs raisons. Je ne suis pas professionnel ni hyper-cultivé (J’ai 15ans), mais selon moi, c’est inquiétant
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10 mars 2010 à 20 h 20
Inquiétant pouquoi ? Parce qu’il n’y en a pas assez à votre goût ici ? Allez faire un tour à Montréal, vous en verrez de toutes les couleurs (littéralement)…
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10 mars 2010 à 20 h 29
Je travaille en informatique et il y a maintenant plusieurs immigrants et j’ai souvent demandé pourquoi ils vivaient ici.
Ces gens aiment la ville de QUébec et aime la culture québécoise et ici elle est omniprésente. À Montréal, la culture québécoise francophone est dilluée. Je suis convaincu que Québec acceuillera plusieurs immigrants dans les pcochaines années. Ne vous en faites pas avec ca.
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10 mars 2010 à 21 h 03
Ne soyez pas si naïf! Vous n’avez pas idée de ce qu’on dit de nous dans d’autres langues. Bien sûr, ils vous disent en face ce que vous vous faites accroire et ce que vous voulez entendre du genre: «…la qualité de vie, pas de traffic, le Château Frontenac…» mais ils déguerpissent dès qu’ils en ont l’opportunité. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
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10 mars 2010 à 20 h 35
@ELalonde
On sent un certain défoulement dans vos commentaires. Ca mine votre crédibilité.
Beaucoup de mépris même. Êtes-vous heureux dans la vie ?
Si vous n’êtes pas heureux, ne venez pas vous défoulez ici svp. Il y a des psychologues pour ca.
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10 mars 2010 à 23 h 05
Dans tous ceux qui disent que pleins d’immigrants arrivent ici et repartent déçus, ne vous est-il jamais passé par l’esprit que c’était leur personnalité? i.e. de n’être jamais satisfait et de faire porte le blâme de leurs échecs ou de leur « trop d’ambition » sur leur environnement plutôt que sur eux-mêmes?
Il y a bien sûr une catégorie d’immigrants qui quittent la misère dans l’espoir de troquer leurs « condition de survie » pour des « conditions de vie » tout court. Ils sont du genre à s’investir beaucoup dans leur milieu ou leur travail, et sont reconnaissant qu’on leur ait donné une chance de vivre plutôt que survivre.
Mais le groupe dont je parlais au début quittent peut-être leur terre natale pour les mêmes raisons qu’ils vont quitter Québec pour une autre ville après, i.e. pour des raisons d’ambitions personnelles et professionnelles. Ils risquent d’être d’éternels mécontents. Et s’ils ont eu la force (ou la folie) de venir d’un autre pays jusqu’à Québec, ce n’est pas un gros effort d’aller voir dans une autre ville.
Je ne me fierais donc pas à de tels constats anecdotiques pour justifier le peu d’immigration à Québec.
J’irais plutôt du côté des communautés ethniques d’accueil qui favorisent la création d’un réseau social, même s’il ne demeure que dans la communauté et même si ça en devient un ghetto. Cela attire quand même les immigrants (qu’ils s’intègrent ou non à la société en place). Ce le genre de chose qu’on ne retrouve pas beaucoup à Québec. D’ailleurs, les plus grosses « communautés ethniques » ont généralement débuté avec des « importations massives », lors des Guerres Mondiales ou autres conflits politiques d’importance. Au fil des générations, on voit l’effet d’attraction sur l’immigration dans ces villes.
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11 mars 2010 à 00 h 26
Vous dépeignez les immigrants décu de leur expérience ici comme des frustrés. Il y en a, certe, mais c’est assez réducteur de prétendre que si quelqu’un est mécontent de son expérience à Québec, il le sera partout. Et assez prétentieux aussi…ouff.
« » »Et s’ils ont eu la force (ou la folie) de venir d’un autre pays jusqu’à Québec, ce n’est pas un gros effort d’aller voir dans une autre ville. » » »
En clair, vous dites comme bien d’autres: « Va voir ailleurs si t’es pas content ».
Cet argument que l’on entend d’habitude des rednecks des É-U ne changent rien au problème que Québec n’attire pas d’immigrants. Ce n’est pas un problème pour eux, mais pour Québec.
Voyez-vous, un jour ca sera à la ville de les séduire et non l’inverse. Les employeurs qui vivent dans ce vieux paradigme que les employés n’ont qu’à aller voir ailleurs commencent à vivre des problème de main-d’oeuvre.
Dans un contexte où la main-d’oeuvre qualifiée se fait rare (surtout au québec (productivité et éducation basse)) et où personne ne veut faire de « jobs sales », les étrangers devraient être le bienvenue. Or, ce n’est pas le cas. Du moins pas encore. Et il serait temps que certains se réveillent avant de manquer le bateau.
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11 mars 2010 à 08 h 21
Vous n’avez absolument rien compris à ce que j’ai dit!
Je répète, autrement :
Ceux dont je parle ne sont absoluement pas représentatifs des immigrants en général. Il ne s’agit que de cas isolés.
Pourtant, vous-même prennez ces cas isolé (des centaines comme vous dites, donc des cas isolés dans l’ensemble des immigrants) pour généraliser aux immigrants en général. Vous admettez être dans un marché de niche, donc non représentatif de la société en général, alors il en va de même pour les immigrants que vous cotoyez.
Et JAMAIS « je n’ai dit va voir ailleurs si tu n’es pas content », ni rien qui veuille dire quoi que ce soit du genre. Vous devriez appendre à lire (et à réfléchir) avant de m’insulter de la sorte.
J’ai dit à propos de ces cas isolés que pour eux, s’ils sont capable de changer de pays (pour lequel ils avaient probablement un attachement), ce ne doit pas être difficile de changer de ville (pour laquelle ils n’ont probablement aucun attachement).
Alors on prend une grande respiration par le nez et on se calme…
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11 mars 2010 à 09 h 35
Les immigrants que je rencontre font en général entre 60k et 80k par année. Et pourtant ils sont insatisfaits.
Comment expliquez-vous ca?
On peut se répéter « C’est des cas isolés, c’est des cas isolés », mais pourtant Québec reste blanche comme ses hivers et n’arrivent pas à garder ses immigrants.
On aurait intérêt à chercher pourquoi (c’est ce que j’essaie de faire) au lieu de balayer le problème sous le tapis et dire « bah…tout va bien! ».
Et désolé, mais quand vous dites « …s’ils sont capable de changer de pays (pour lequel ils avaient probablement un attachement), ce ne doit pas être difficile de changer de ville (pour laquelle ils n’ont probablement aucun attachement). »
Ça revient à dire, va voir ailleurs si t’es pas content. Parce que voyez-vous, c’est justement ça le fond du problème, que Québec n’arrive pas à garder ses immigrants. Ce que vous dites, c’est l’essence même du problème.
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11 mars 2010 à 11 h 16
J’ai oublié de vous dire que les chiffres parlent d’eux-mêmes, comme Charles a dit. Les statistiques l’ont démontré a maintes reprises que Québec a dû mal à garder ses immigrants.
Ce ne sont certainement pas des cas isolés et ce n’est pas non plus en disant « ce ne serait pas un gros effort d’aller voir ailleurs » que la situation va s’améliorer.
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11 mars 2010 à 09 h 45
Effectivement Manu tu marques un point, quand tu es né à Québec, tu es très attaché à ta ville et l’idée de la quitter ne t’effleure rarement l’esprit, et si jamais tu le fais ca risque d’être par obligation, donc tu seras malheureux ailleurs tant que tu seras pas revenu chez toi. Sauf que si tu dois quitter Québec, la destination est foutrement sans importance, et quitter Mtl pour Toronto, Ottawa, Trois-Rivieres ou Sherbrooke ne te fera pas grand mal.
On peut probablement transposer le même problème avec l’immigration qui cherchent ailleurs ce qu’ils ont quitté, avec de la difficulté à comprendre que ce qu’ils cherchent ici c’est justement ca qui faisait que la vie était difficile dans leur pays d’origine. Ceux qui comprennent qu’en s’établissant ici c’est eux qui doivent s’adapter à notre mode de vie et non pas le contraire sont heureux ici, ne cherchent pas à fuire ni changer les lois etc. Et ceux-ci sont aussi très bien accueillis à Québec, car non, à Québec on n’est pas plus raciste qu’ailleurs, mais on est intolérant vers ceux qui veulent bouleverser nos règles et notre mode de vie qui sont la source de notre succès de société, plutôt que s’adapter eux-mêmes à ce mode de vie. C’est les quelques rebarbatifs qui sont malheureux et qui passent leur temps à gueuler devant les médias. La majorité d’immigrés heureux, on ne les entend pas souvent se plaindre…
Et comme on faisait l’exemple de l’exilé de Québec qui se fiche de quitter Trois-Rivières pour Sherbrooke, on peut se douter que les immigrés réagissent exactement avec Québec et Montréal.
Et ceux qui s’offusquent d’entendre le mot « importé » doivent comprendre que ce mot réfère particulièrement aux mauvais éléments. Même nuance avec « noir » et « nègre », le noir c’est le gentil, le nègre c’est l’emmerdeur. Idem avec les « indiens » et les « sauvages ».
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11 mars 2010 à 11 h 24
« Effectivement Manu tu marques un point, quand tu es né à Québec, tu es très attaché à ta ville et l’idée de la quitter ne t’effleure rarement l’esprit, et si jamais tu le fais ca risque d’être par obligation, donc tu seras malheureux ailleurs tant que tu seras pas revenu chez toi. Sauf que si tu dois quitter Québec, la destination est foutrement sans importance, et quitter Mtl pour Toronto, Ottawa, Trois-Rivieres ou Sherbrooke ne te fera pas grand mal. » » »
Je connais un paquet de monde né à Québec qui rêve de sacrer leur camp ou qu’ils l’ont déjà fait. Ce n’est pas parce qu’on est né quelque part qu’on est fait pour y rester. Pourquoi est-ce que quelqu’un serait malheureux s’il quitte Québec? Je suis allez chez un de mes chums à Manhattan le mois passé. Il vient de Québec. Il n’avait pas l’air malheureux et il s’en sacre bin de la vieille Capitale.
« Et ceux qui s’offusquent d’entendre le mot « importé » doivent comprendre que ce mot réfère particulièrement aux mauvais éléments. Même nuance avec « noir » et « nègre », le noir c’est le gentil, le nègre c’est l’emmerdeur. Idem avec les « indiens » et les « sauvages ». » » »
Personne ne s’est offusquer de rien puisque personne n’a parlé de ça. Par contre, vous cachez mal vos couleurs…iiiish.
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12 mars 2010 à 09 h 08
« Personne ne s’est offusquer de rien puisque personne n’a parlé de ça »
lisez plus haut vous trouverez au moins une référence au terme « importé »…
Mes « couleurs » sont assez claires et son assez simples à comprendre, et je sais très bien que mon opinion est partagée par de nombreux Québécois de Québec ou d’ailleurs de même par les citoyens de nombreux autres pays dans leur pays respectif, et il n’y a absolument rien de raciste là-dedans:
– Les immigrants sont bienvenus tant et autant qu’ils acceptent les règles et les lois établies.
– Ceux qui ne sont pas d’accord, contestent ces règles, cherchent à changer ces règles, voire même nous imposer les leurs, ne sont pas bienvenus.
– Ca vaut aussi pour les québécois de souches, s’ils ne sont pas d’accord avec les régles déjà établies, ils sont libres d’aller s’établir ailleurs, voire même émigrer en Europe s’ils préfèrent le mode de vie des vieux pays, où il risque justement d’être déçu de la difficulté à s’y faire accepter. D’ailleurs les québécois qui émigrent à l’étranger devraient s’adaper à leur nouvelle terre d’accueil, s’ils sont pas d’accord avec les politiques de cette nouvelle terre d’accueil, ils seraient mieux de rester ici.
Contrairement à ce que vous pouvez croire j’ai un immigré dans mon cercle d’amis (notre « gagang » comme vous dites) , ce qui veut dire que malgré que son intégration à la société québécoise lui est difficile (surtout la langue francaise qu’il maitrise mal), il fait partie lui et sa famille de notre « gagang » et participe évènements qu’on s’organise. C’est la meilleur des preuves que ce n’est pas impossible d’embarquer dans les cliques déjà formées quand vous en partagez les mêmes valeurs…
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11 mars 2010 à 00 h 16
@Georges-Antoine
@Remi
La réplique typique a une critique « vous êtes frustré » est vieille comme l’humanité.
Ce n’est pas parce qu’on apporte des arguments pour supporter son opinion qu’on est frustré.
Ma vie va très bien et je suis heureux. Beaucoup plus que je l’aurais cru étant jeune. Ça ne m’empêche pas de partager mes constats pour autant.
Je ne vois pas où est le mépris. Déposez vos égos. En tant qu’individu, je ne comprend pas trop comment on peut se sentir attaqué par des critiques s’adressant au collectif, à moins de se sentir directement visé par celles-ci.
J’ajouterais que ce genre de réaction de défensive que vous avez à la seconde qu’on émet un commentaire négatif est assez typique du chauvinisme que l’on retrouve à Québec.
@George-Antoine
Quand on fonctionne exclusivement par réseautage, il ne faut pas s’étonner que les étrangers baissent les bras, mon cher.
Et je n’ai pas ‘cracher’ (des mots si lourds…frustré, craché,blabla) sur Québec uniquement à cause de son mode de fonctionnement à l’embauche. Ce n’était qu’un argument parmi tant d’autre.
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11 mars 2010 à 20 h 51
Y’a du positif à Québec aussi vous savez…
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11 mars 2010 à 22 h 26
Ouais. Et?
Je vous donne les raisons qui, je crois, expliquent pourquoi les chiffres démontrent que les immigrants ne viennent pas ici ou quittent et pourquoi Québec reste blanche.
Je ne vois pas pourquoi je chercherais les raisons positive pourquoi Québec attire l’immigration quand ce n’est pas ça le sujet.
Vous voulez que je vous dresse une liste de ce que j’aime de Québec? Vous avez réellement besoin de ça?
J’essai de discuter du pourquoi du comment dans un sujet en particulier et vous y mélangez vos émotions en vous sentant attaqué. Ca n’a aucun lien.. On parlera du Chateau Frontenac et de fleuve scintillant quand se sera le sujet.
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