Source : Pierre-André Normandin, Le Soleil, 10 mars 2010
Québec serait parmi les villes les moins sévères de la province pour limiter les constructions de résidences en bordure des autoroutes. Son règlement d’urbanisme prévoit une distance minimale d’à peine 30 mètres alors que Longueuil, Laval et Gatineau prévoient un tampon de 130 à 550 mètres.
Article précédent sur le sujet : Quatre quartiers touchés par la pollution sonore des autoroutes
Aussi : Les voisins de l’autoroute Laurentienne se plaignent du bruit
11 mars 2010 à 08 h 14
J’arrive pas à comprendre, svp expliquez-moi. Je ne connais pas l’histoire de ce coin de la ville… Est-ce que les gens qui réclament un mur anti-bruit se sont installés avant l’autoroute, ou bien est-ce l’inverse? Dans le cas où l’autoroute était là avant, sur quoi basent-ils leurs réclamations? Et en quoi la ville serait responsable en ne prévoyant pas une distance tampon suffisante, la présence de l’autoroute n’est pas un vice « caché »!?! elle était là et ils en étaient conscient, ils ont fait le choix en connaissance de cause, non?
Si l’autoroute est venue après l’installation des résidence, la question est toute autre et les réclamations peuvent être légitimes…
Merci de n’éclairer!
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11 mars 2010 à 10 h 45
La question que je poserais plutôt c’est pourquoi la ville n’a pas changé le zonage de ces secteurs par de l’industriel ou du commercial lors de la venue de l’autoroute au lieu d’inciter les gens à s’y construire?
Aux abords d’une autoroute c’est l’endroit idéal pour des parcs industriels, à la fois car ces clients ne se plaigneront jamais du bruit, et parce que le transport des marchandises y sera plus simple. Reste à mettre une mince zone commerciale servant de tampon entre la zone industriel et la zone résidentielle pour pas que les résidents se ramassent directement à l’arrière d’une industrie, ce qui est guère mieux que derrière une autoroute. Ainsi pas de terrain de perdu en zone tampon comme à Longueuil etc.
Pour conserver le même ratio résidentiel/industriel qu’auparavant, s’agit de dézoner une zone industriel non-développée en zone résidentielle ailleurs loin des autoroutes et autres sources majeurs de dérangement de la quiétude.
Ce genre de chose ne peut pas se faire dans des quartiers contruits, mais quand ils ne le sont pas, me semble que c’est facile.
Autrement dit c’est facile de casser du sucre sur les résidents qui s’installent là en connaissance de cause mais il faut aussi penser à la responsabilité de la Ville qui les incité à s’y installer. De plus, si le MTQ interdit de se construire à X centaines de mètres, alors pourquoi il ne les a pas expropriés ces X centaines de mètres.
Et on ne peut pas non plus condamner le propriétaire terrien d’avant l’autoroute à ne jamais développer les terrains dans lesquels il a investit sous prétexte de garder une zone tampon pour le bien être de la communauté. C’est pas à lui à payer pour ca.
On se ramasse avec une zone que certains (MTQ) veulent garder vacante et d’autres (Ville) veulent à tout prix construire, mais personne ne veut en assumer les frais.
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11 mars 2010 à 08 h 35
C’est effectivement mon point. Selon mes lectures, l’autoroute a été construite en 1963 et les maisons ont amorcé leur construction en… 1964. Les résidents se plaignent que l’autoroute a maintenant un volume d’automobilistes bien plus élevé qu’à l’époque, et qu’une troisième voie en direction nord (leur côté, donc), il y a quelques années a empiré la chose. Mais à mon humble avis, c’est un non lieu, ils ont emménagé là-bas en toute connaissance de cause. Ok pour le mur antibruit… mais 30 000$ de compensation ?? Faudrait pas charrier !
Ça me fait penser aux gens un peu plus loin qui ont emménagé dans le nouveau quartier près du Golf de la Faune. Lorsque les bois ont été nettoyés, le niveau sonore a augmenté, et les résidents se plaignaient. Cependant, il était public depuis plus de 20 ans qu’un projet de golf aurait lieu sur ce site, et depuis les 5 dernières années, soit avant la mise en place du quartier, les acquisitions de terrain avaient été faites.
Opportunisme quand tu nous tiens !
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11 mars 2010 à 09 h 16
C’est ce qu’on peut appeler « la misère des riches » ! :-)
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11 mars 2010 à 10 h 46
C’est quoi le rapport?
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11 mars 2010 à 11 h 06
« …pour protéger leurs résidences du bruit routier, le médecin Charles Carrier, l’ancien directeur général des Nordiques Maurice Fillion et l’homme d’affaires Réal Maltais ont décidé de s’adresser aux tribunaux au nom des 1000 riverains de l’A-73… »
Ce ne sont pas des pauvres va-nu-pied comme les résidents des rues d’Aiguillon et Sainte-Marie qui subissent aussi les désagréments du trafic de transit qui pourrait se faire sur les boulevards urbains qui sont là.
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11 mars 2010 à 14 h 00
Ok je comprends mieux à ce que vous faites allusion. Mais faut pas généraliser, c’est pas parce qu’il ya un ou deux gros noms qui demeurent là que les gens qui y vivent sont plus riches qu’ailleurs. C’est même d’habitude le contraire, les terrains dans des endroits aussi invivables sont généralement les moins convoités et font généralement parti des moins chers, donc les plus accessibles aux faibles revenus. Quoi que dans ce cas, on parle de Charlesbourg qui est loin d’être le quartier le plus abordable à Québec, et quand on regarde avec Google Maps, on y voit plusieurs piscines creusés…
Quand je magasinais les maisons j’avais visité un super beau jumelé super pas cher dans le quartier derrière le terminus Les Saules, le bug c’est que le voisin arrière était l’échangeur Capitale/Henri-IV. On pouvait même pas se parler sur le patio tellement le bruit était omniprésent. C’est de valeur car le reste était A1 autant pour la qualité de la demeure que pour le spot stratégique.
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11 mars 2010 à 09 h 23
Effectivement, la principale plainte des résidents est l’augmentation du niveau de bruit entre le moment où ils ont acheté et aujourd’hui. Ce qui par contre, voudrait dire que les résidents qui ont acheté au cours des dernières années ne devraient pas avoir droit à une compensation.
Ils donnent en exemple le recours collectif contre Ciment St-Laurent. Même si les gens savaient qu’il y avait une carrière, les inconvénients étaient hors de la norme acceptable. Ce qui leur a donné droit à des $$ en dédommagement.
Mais, je pense plus que le recours collectif est surtout une façon de faire bouger les élus et de forcer la construction du mur.
Logiquement, si la ville doit payer une partie du mur, elle devrait pouvoir en facturer une partie aux résidents concernés via une taxe de secteur (ces derniers la paieront peut-être avec l’argent obtenu du recours collectif…)
Si ça réussit, attendez vous à d’autres poursuites du genre pour les secteurs limitrophes aux autoroutes…
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11 mars 2010 à 10 h 49
Naifs les résidents qui se bâtissent à coté d’une autoroute et ne prévoient pas que le traffic va y augmenter au fur des années…
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11 mars 2010 à 10 h 54
Ce que je remarque c’est l’absence de forêt aux abords des autoroutes. Les zones tampons laissées sauvages à coté des autoroutes sont une bonne chose car elles permettent une maigre compensation environnementale à la pollution engendrée par le trafic sur l’autoroute. Mais ces zones sont souvent totalement dénudées, alors que boisées, leur contribution environnementale serait plus élevée et ce serait le meilleur des isolants contre le bruit. De plus, ces « no man’s land » boisés sont prisées par les randonneurs en tout genre, un parc naturel quoi!
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11 mars 2010 à 11 h 07
Excellente remarque et suggestion …
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11 mars 2010 à 12 h 41
Pour ceux qui n’y sont que depuis peu, ils peuvent difficilement s’en plaindre en effet…
Par contre, pour les plus « anciens », bien qu’ils auraient pu prévoir une augmentation du trafic (et du bruit) avec les années, ce qu’ils ne savaient pas (et que les instances publiques non plus ne savaient pas) c’est que l’exposition prolongée à un niveau élevé debruit n’est pas qu’un désagrément auquel on finit par s’habituer, mais une source de problèmes de santé physique et psychologique(qu’on se soit habitué ou non au bruit, bien que si on s’y est habitudé, l’effet sur la santé psychologique sûrement très faible).
Les connaissances ont changé et les normes aussi. Alors tout comme on remet diverses infrastructures aux normes avec le temps, il serait normal de faire la même chose ici avec un mur anti-bruit.
Je ne vois toutefois pas de motif sérieux à un dédommagement monétaire, autre que la pression médiatique, causé à la demande de recours en ce sens, qui s’exerce maintenant sur le MTQ et la ville (comme le mentionne Julien ci-haut)
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11 mars 2010 à 14 h 12
Moi aussi ca m’étonnerait qu’ils gagnent quoi que ce soit. De plus, imaginez la jurisprudence qu’ils crééraient? D’ailleurs c’est pas avec un chèque qu’ils vont régler le problème de bruit! Le seul bruit qu’il vont étouffer avec du fric c’est la voix des plaintifs!
A ma connaissance plusieurs de ces résidents ont des terrains très profonds, si j’étais à leur place, probablement que je laisserais pousser une forêt à l’arrière de mon terrain pour me faire mon propre écran protecteur. D’ailleurs je le fais déjà en quelque sorte car je demeure en arrière d’un commerce et j’ai un peu les mêmes soucis d’intimité et d’isolement pour contrer la pollution auditive et visuelle (éclairage abusif).
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12 avril 2010 à 17 h 06
heu bonjour mon nomset sara et je sui une chinouase.
je demende la question
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12 avril 2010 à 17 h 07
heu bonjour est tu en 1er anee?
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12 avril 2010 à 17 h 08
HEU OIU JE SUI EN PREMIERE ANEE POURQOI HA MON ECRITUR
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