Source : Pierre-André Normandin, Le Soleil, le 16 mars 2010
(Québec) Le maire Régis Labeaume a beau se dire «contre le tramway», il s’intéresse de près au développement du réseau de transport en commun de Toronto qui a pourtant choisi ce véhicule pour relier ses banlieues à son centre-ville.
Le président du Toronto Transit Commission (TTC), Adam Giambrone, est de passage à Québec mardi pour rencontrer le maire afin de lui présenter son projet de 8 milliards $ pour améliorer le réseau de transport collectif de la métropole canadienne. «Même si nous sommes une grande ville qui utilise le métro, on a décidé de transférer vers un modèle de tram. On est à construire quatre nouvelles lignes de tram sur 80 km», a indiqué le jeune conseiller municipal.
S’inspirer de Toronto mais pour un tramway exclusivement en banlieue ?
16 mars 2010 à 13 h 53
Il est donc à nouveau contre le Tramway si je comprends bien ? On retombe donc dans des contradictions… (voir les 3 premiers commentaires du billet cité sur les tramway en banlieue)
*soupir*
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16 mars 2010 à 17 h 45
En effet, et il me semble que d’accueillir un invité venu de Toronto en disant « je suis contre le tramway » ce n’est pas très accueillant, ça commence mal la discussion.
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16 mars 2010 à 14 h 43
J’ai dû mal à imaginer un tramway à Québec avec la topographie de la ville, ses artères déjà minuscules et l’absence de zone réellement dense pour qu’il soit rentable.
Drôle de projet.
Le service d’autobus s’améliore tranquillement. Même la formation des chauffeurs a changé et ils sont beaucoup plus courtois (quoique qu’ils conduisent aussi mal). Qu’ils continuent sur cette voie et on verra pour diversifier le transport public quand la clientèle l’adoptera pour vrai.
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16 mars 2010 à 16 h 09
Pour attirer des gens à utiliser le transport en commun, surtout la population de Québec, il faut rendre le produit attrayant. Il ne faut donc pas attendre qu’eux fassent les premiers pas puisque ça n’arrivera jamais.
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16 mars 2010 à 16 h 29
C’est exactement ce que je dis. L’autobus commence à avoir de l’allure, en terme de fréquence et de courtoisie. Resterait à améliorer la conduite des chauffeurs « gaz/break » que j’ai jamais vu ailleurs qu’à Québec (je suis pas le seul à penser ça btw) et les horaires peu fiables.
Alors qu’ils continuent à améliorer le système en place pour attirer des clients et on verra pour la suite. Le tramway ne rendra pas le produit plus attrayant s’il est tout croche parce qu’on arrive pas à le financer.
Je ferais la parenthèse qu’à mesure que le prix de l’essence augmente, plusieurs personnes vont aller elle-même vers le transport en commun. Ce n’est pas toujours à la ville de rendre ça jolie et parfait pour la clientèle. Même si la ville offrait des limousines, des gens s’obstineraient encore à prendre leur bagnole.
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16 mars 2010 à 17 h 39
L’autobus sous sa forme actuelle (métrobus) ne sera jamais attrayant. Avez-vous comparé le temps d’un trajet en auto versus autobus? Dans la plupart des cas, il faut multiplier par 2 ou 3 fois que prend l’autobus par rapport à l’auto. Et ce n’est pas en améliorant la courtoisie des chauffeurs qu’on change ça.
Par contre, je suis d’accord qu’un tramway sous financé ne ferait pas mieux. Il faut un système efficace pour réellement compétitionner l’auto.
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16 mars 2010 à 18 h 14
De toutes façon un Tramway dans les rues ça irait pas plus vite qu’un autobus alors je ne vois pas vraiment l’intérêt. En tout cas, pour la haute ville. En banlieue ça pourrait servir à relier les terminus en diagonale en passant par les boisés et les terreplein de boulevards.
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16 mars 2010 à 16 h 18
La topographie de la ville n’est pas un obstacle réel à l’implantation d’un système de tramway: autrefois, les tramways reliaient la basse-ville et la haute ville via les côtes d’Abraham et du Palais. La technologie au tournant du 20ième siècle le permettait, donc, je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas au 21ième siècle.
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16 mars 2010 à 16 h 34
Ok, mais ce tramway déservirait quel secteur? Quel endroit est assez dense à Québec qu’on verrait le tramway être réellement utilisé, et non servir de parure pour des gens qui veulent dire « À Québec, on a un tramway! Yé! »
Et quelle artère est assez large pour accueuillir ces mammouths?
Je ne suis pas de mauvaise foi. Je n’arrive simplement pas à m’imaginer un tramway à Québec. J’aimerais qu’on m’explique comment ce projet peut être réalisable ou si ce ne sont pas des idées de grandeures.
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16 mars 2010 à 16 h 42
L’axe Métrobus 800-801 est suffisamment dense pour supporter un tramway rentable, du moins dans sa portion forte entre Sainte-Foy-Centre, le Trait-Carré et D’Estimauville. La moyenne de densité de population et d’emplois se compare avantageusement à des villes européennes et américaines équipées de tramways/SLR.
Toutefois l’idée des tramways en « banlieue comme à Toronto » incite à caution. La banlieue de Toronto ressemble davantage
à Limoilou ou au boulevard Laurier, c’est difficilement transposable partout à Québec!
Quant à l’implantation sur une artère cela ne pose pas de problème réel. René-lévesque a jadis été tracé pour recevoir un réseau de tramway (aussi larges qu’aujourd’hui) et l’essentiel du parcours Métrobus dispose de voies réservées pour autobus qui sont plus larges qu’une voie de tramway (un tramway standard varie entre 2,40 et 2,65 et son guidage par rail lui permet d’avoir une trajectoire bien plus précise qu’un bus qui mesure au moins 2,65m plus ses miroirs). Plusieurs autres boulevards pourraient aussi faire l’affaire, si un bus passe, un tramway aussi.
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16 mars 2010 à 17 h 51
Québec est tout à fait capable de se payer un Tramway, voire même un métro. Comparer la population et la densité de certaines villes qui se sont payé ce genre de système tel Orléans, Lausanne, Rennes (pour ne nommer que ceux-ci.
Par contre, dans ses villes, l’utilisation de l’automobile est beaucoup moins encouragée : prix de l’essence plus élevé, stationnement plus rare, réseaux routiers moins développés.
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16 mars 2010 à 21 h 30
Monter à la haute-ville n’est pas « techniquement » infaisable, c’est le coût trop élevé pour le faire qui tue le projet dans l’oeuf.
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16 mars 2010 à 17 h 43
J’ai utilisé le tramway de Toronto, mais je ne l’ai pas trouvé impressionnant. La plupart du temps (et au centre ville) il est sur les mêmes voie que les autos, n’a pas de priorité au lumière, et ne semble pas contenir beaucoup plus de place qu’un autobus. Je ne vois pas vraiment l’avantage d’un tel système par rappot à l’autobus (sauf qu’il est électrique).
Pour que le système soit efficace (et attirant pour les utilisateurs) il lui donner les moyens de compétionner l’automobile. Ça veux dire une (vrai) voie réservé et des priorités aux lumières. Il faut aussi que les véhicules soient assez grand pour contenir tous les passagers de façons confortable.
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16 mars 2010 à 18 h 22
À propos de votre commentaire sur la durée des trajets en autobus.
Je suis daccord que l’autobus allonge considérablement le trajet, mais on ne peut pas tout avoir dans la vie. On n’opte pas le transport en commun pour y trouver le confort et l’effacité d’une voiture. Si c’était le cas, l’abonnement mensuel coûterait autour du même prix que les dépenses reliés à une voiture. C’est-à-dire, beaucoup plus.
On opte pour le transport en commun principalement pour le côté économique, et non pas pour des vertus écologiques ou je ne sais trop. Il est évident que cela comportera certain désavantages.
Pour moi ce n’est pas tant la durée qui me dérange. Celle-ci n’est pas beaucoup plus longue qu’en voiture dans les heures de traffic. Ce qui me dérange en autobus, c’est d’être « pogné » avec d’autre monde.
Mais quand je n’en peux plus, j’essaie de penser à mon portefeuil, que je n’ai pas à conduire et en plus l’hiver, que l’autobus est déjà chaud et déblayé :-) Jusqu’à maintenant j’ai résisté à la tentation de m’acheter une voiture, même si j’en ai les moyens.
Bref, le transport en commun, en terme d’efficacité, ne peut rivaliser avec la voiture dans une ville comme Québec. C’est un choix économique d’abord et avant tout.
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16 mars 2010 à 22 h 56
En effet, les TEC à Québec ne seront jamais capable dépasser l’automobile en temps. Pour ce faire, il faudrait avoir volonté politique de compliqué la vie des automobilistes. Et c’est vrai que personne ne prend l’autobus pour l’argument écologique.
Par contre, je ne suis pas d’accord quand vous dites qu’on prend les TEC que pour l’argument économique. Si c’était le seul argument pour convraincre les gens de prendre les TEC, alors le nombre d’usager à Québec plafonnerais rapidement. Si on veux augmenter le nombre de passager, il faut réussir à offrir un service plus efficace qui se rapproche des performances de l’auto.
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17 mars 2010 à 11 h 52
Vous êtes réaliste ELalonde. Les autobus qui circulent vides en dehors des heures de pointe poluent plus que les autos…
Il demeure que tout est facteur de moyen financier. On peut rêver mais quand vient le temps de passer à la caisse on devienrt plus pragmatique. Mais il restera toujours des rêveurs et pour eux « Sky is the limit » et la facture, ils la passent aux autres…
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16 mars 2010 à 21 h 27
Le tramway de Toronto est très vétuste malgré ses véhicules modernes. Chaque ligne est une sorte de boucle avec une « loop » à chaque bout, les tramways ne peuvent même pas se dépasser entre-eux, ni repartir en sens-inverse sans se retourner dans une boucle. Le moindre incident bloque une ligne au complet.
Au centre-ville il n’a pas de voies à lui et est même dangereux car il roule sur la voie de gauche et débarque les voyageurs dans la voie de droite plutôt que sur le trottoir!!!! La seule place où il fonctionne un peu comme du monde c’est justement en banlieue où il utilise des boulevards à voie divisée comme Lakeshore Blvd (semblable à Laurier) car dans ce cas il utilise le terre-plein et courcircuite les intersections comme un train à un passage à niveau.
Je ne connais pas les projets d’expansion du tramway de Toronto mais j’espère que ces nouvelles lignes seront fait comme du monde…
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16 mars 2010 à 20 h 02
@ELalonde, vous écrivez:Ce qui me dérange en autobus, c’est d’être « pogné » avec d’autre monde.
Lorsque j’étais étudiant au CEGEP Ste-Foy, en 1967-68, les autobus qui faisaient le circuit sur le chemin Ste-Foy nous passaient souvent sous le nez, sans s’arrêter. Ils étaient pleins et on pouvait en voir passer quatre de suite, tous pleins, Dans un sens comme dans l’autre.
En 2010, lorsqu’on transite du circuit 87 (en provenance du boulevard Laurier) vers le 7, au terminus Chemin Ste-Foy, en direction Québec, en après-midi, des autobus qui ont pris leur clientèle au CEGEP Ste-Foy, nous passent sous le nez, sans s’arrêter ou s’ils arrêtent, ce n’est que pour faire descendre des étudiants. Et si le chauffeur accepte de faire monter des usagers, votre phrase s’applique: Ce qui me dérange en autobus, c’est d’être « pogné » avec d’autre monde.
Méchant progrès ! En quoi ce qu’on n’a pu améliorer en 33 ans pourrait être amélioré par un tramway ?
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16 mars 2010 à 20 h 32
Ne me posez pas la question à moi. Je suis le premier à être sceptique sur le projet du tramway.
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16 mars 2010 à 21 h 32
Un tramway moderne, pas comme les streetcars vétustes qui circulent encore parfois à Toronto, transporte de 200 à 300 passagers (voire plus). La capacité est donc beaucoup plus forte, à chaque passage, c’est comme si de trois à six autobus embarquaient les gens. Ce qui réduit aussi l’entassement.
L’intérêt, c’est que le tramway évite l’effet d’un train d’autobus qui se nuisent entre eux. Il peut passer au cinq minutes et c’est comme s’il y avait plus d’un passage de bus à la minute, mais en conservant la fiabilité et la régularité du service (ce qui est impossibles lorsque les autobus se suivent de trop près).
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16 mars 2010 à 21 h 56
Les meilleures et les pire facons d’implanter un tramway, en ordre du plus efficace au moins efficace:
1) Dans un corridor à l’abri de toute intrusion de véhicules ou de piétons: axes autoroutiers, tunnel, viaduc sur-élevé.
2) Dans un champ, un parc ou l’emprise d’une voie ferrée abandonnée, cloturé contre les piétons et un nombre restreint de « passages à niveau ».
3) Sur le terre-plein central d’un boulevard urbain où le nombre d’intersections est faible et l’intrusion des autos et piétons est limitable.
4) Sur un boulevard urbain non-divisé mais avec sa voie réservée.
5) Sur un boulevard urbain non-divisé ou une rue simple en partageant sa voie avec des bus ou pire, avec les autos.
Je crois qu’on peut s’entendre que l’option 1 est rien de moins qu’un métro, variant de dispendieux (autoroutes) à hors de prix (tunnel).
Je vous laisse évaluer où à Québec on peut construire un tramway efficace (options 2 et 3) et où on est contraint de se contenter des options 4 et 5.
C’est là la logique de Toronto car en dehors de son centre-ville, les boulevards urbains divisés sont nombreux et d’autres parcs linéaires sont aussi disponible pour une système efficace.
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16 mars 2010 à 22 h 44
Pour 2, ça ressemble au corridor des cheminots… ça ne souleverait toutefois pas grand passion dans la population qu’un politicien décide de remettre des rails là où on vient d’en enlever.
Pour 3, il y a le boulevard Robert-Bourassa qui répond exactement à ces critères, en plus d’être « peuplé ». Toutefois, se limiter à la section « boulevard » ne donnerait pas grand chose… Il y a aussi des boulevards un peu « en dehors du reste », comme le boulevard Champlain (très peu d’achalandage local, surtout du transit) ou Armand-Paris si on venait à le « doubler » (lui aussi surtout utile pour le transit). À part ça on peut facilement enlever des voies sur Dufferin-Montmorency, mais encore là, les arrêts ne rejoindront pas beaucoup de monde directement…
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17 mars 2010 à 07 h 00
Il y en a d’autres comme Hamel et Charest (la partie qui est en ville) mais c’est pas terrible.
Quant au corridor des cheminots, ils ont manqué de jugeotte quand ils ont décidé de le faire, ils avaient une opportunité extraordinaire de faire l’équivalent du O-Train d’Ottawa et ils pouvaient très bien aménager une piste cyclable à coté quand même.
Mais qu’on parle de la piste des cheminots, du boul. Lebourneuf ou autre, ca ne vaut pas grand chose un tramway s’il est pas foutu de se rendre au centre-ville (j’ai bien dit s’y rendre et non pas le traverser) ni aucun autre pôle majeur.
J’ignore c’est quoi les projets de tramway de Toronto mais ce que je connais de ses banlieues c’est qu’elle sont souvent composées de boulevards comme Lebourgneuf où c’est possible d’y construire un tramway efficace mais qui rabbat sur le système de métro au lieu de chercher à rejoindre à tout prix le centre-ville par lui-même.
Le contexte est très différent ici. D’ailleurs c’est quoi l’idée de se comparer à Toronto?
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17 mars 2010 à 11 h 47
J’ai hâte que Labeaume qui a repoussé la solution du Trens Québec par pure partisannerie politique, ouvre le carton de présentation qu’il a depuis plusieurs mois dans les mains.
http://trensquebec.qc.ca/?Le_TrensQu%E9bec
Au sol, cette alternative ne prend pas plus de place qu’un poteau de téléphone alors il peut s’installer partout. Ça empêche de se lancer dans des travaux de refaire complètement nos voies de circulation, les trottoirs et les aménagement urbains complets. On n’a pas les moyens…
Moi aussi j’aimearais une Roll-Royce mais je’ai acheté un Chevrolet et je circule pareille, tout aussi facilement.
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16 mars 2010 à 22 h 55
Québec serait tout à fait capable de se payer un tramway sous terrain au centre ville. En plus, ça pourrait plaire au maire qui ne veux pas voir de tramway en haute ville. Il pourrait aussi être souterrain dans le secteur de l’université si celle-ci ne veux pas du tramway en surface. Dans le secteur du boulevard Laurier, il pourrais être sur le terre plein car il y a l’espace nécessaire.
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17 mars 2010 à 11 h 47
Sky is the limit, mes taxes et mes impôts aussi…
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17 mars 2010 à 11 h 54
On pourrait dire la même chose pour bien des constructions routières, tels l’autoroute du Saguenay ou le projet du Tunnel de 5 km entre Beauport et Lévis. Quand il s’agit des automobilistes, Even sky is not a limit!
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17 mars 2010 à 11 h 11
sur le même sujet
http://lejournaldequebec.canoe.ca/actualites/regional/archives/2010/03/20100316-221700.html
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17 mars 2010 à 11 h 51
Ce que je ne comprends pas, c’est quand le maire dit « On ne veut toujours pas de tramway au centre-ville » . Pourtant, le rapport des déplacements en 2006 démontre parfaitement que le centre-ville est une destination très importante de la ville. À moins qu’il ne pense à un moyen encore plus efficace dans le centre-ville? S’il souhaite le densifier, ce n’est pas avec des bus qu’il va réussir.
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17 mars 2010 à 12 h 49
Il me semble qu’il parlait de la haute-ville, et non du centre-ville. Par exemple, il n’a jamais exclus un tramway dans St-Roch. De plus, on peut arriver à destination sans devoir traverser un secteur. L’autoroute Dufferin-Montmorency aboutit en haute-ville sans traverser celle-ci (on avait prévu le faire, mais on s’est ravisé…). Alors tout n’est pas noir ou blanc.
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17 mars 2010 à 14 h 12
C’est aussi ce que j’ai compris, « pas à la haute-ville » et non « pas au centre-ville ». D’un autre coté il s’intéresse fort à un lien vers la rive sud et diverses solutions ferroviaires ont été avancées pour ce faire. J’ignore ici si Ste-Foy est consédiré comme la ‘haute-ville’.
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17 mars 2010 à 14 h 49
Il est en effet problématique de souhaiter écarter le centre-ville ou la Haute-Ville d’un projet de tramway (ou tout autre mode de transport lourd). Comme ce type de transport ne peut pas faire de ronde de lait, il doit être le plus direct possible, cela prend une grande densité de déplacements sur son tracé pour qu’il soit justifié. À Québec, les plus fortes densités de déplacement se trouvent en Haute-Ville entre l’Université Laval, la Colline parlementaire et Saint-Roch. Nous avons mené une petite analyse des données d’enquête OD disponible au http://www.quebecenmouvement.com/2010/03/ou-se-deplacent-les-gens-et-ou-peut-on-implanter-un-tramway-a-quebec/
C’est à partir de ce coeur de réseau qu’il est possible d’allonger le tracé vers la périphérie de façon relativement rentable. Sinon, comme chacun le sait, Québec est relativement étalée en dehors de ses quelques axes centraux. L’intérêt d’un tramway est sa forte capacité et sa capacité de s’intégrer aux milieux urbains denses, tout en favorisant le redéveloppement urbain. Comme Érick faisait remarquer, sa performance (rapidité et fiabilité) varie en fonction de son insertion. Donc si on ne dessert pas les endroits où la densité de déplacements est forte, à quoi ça sert d’avoir la grande capacité d’un tramway??? Des voies en site propre pour bus en périphérie permettraient d’atteindre une vitesse tout à fait acceptable en offrant une capacité appropriée.
Pour ce qui est de traverser le centre-ville, il y a plusieurs philosophies de réseau, mais un réseau traversant est généralement préférable à un système radial parce qu’il évite une correspondance forcé au centre pour passer de l’autre côté, d’autant plus que ça éviterait, à Québec n’a pas qu’un centre, d’avoir un ligne pleine juste dans une direction puisqu’il existe un grand nombre de déplacements dans les deux directions entre le centre-ville et Sainte-Foy.
Nous croyons que l’idéal à Québec serait soit un tronc commun avec des branches indépendantes (Rive-Sud, Pointe de Sainte-Foy, Charlesbour et Beauport) ou encore des lignes parallèles se croisant au centre (pourquoi pas Saint-Roch) et bifurquant ensuite vers le Nord et l’Est.
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17 mars 2010 à 11 h 41
Francis, la ville a de la misère à tracer une piste cyclable est-ouest sans nuire aux commercants de la haute-ville pourtant ça ne condamne pas autant de largeur de voie qu’un tramway.
Ta pensée me fait remémorer celle de Richard Drouin de Québec 84. Laissez votre auto à Dràummondville une navette va vous apporter au site…
Vous repoussez une alternative qui élimine les contraintes d’espace au sol le monorail suspendu comme le Trens-Québec.
Commencez à être plus pratique et chercher des avenues moins coûteuses et aussi avantageuses que le tramway avec des rails et des fils dans les airs…
Je suis tanné de ceux qui penses que tout leur sont dus…
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17 mars 2010 à 11 h 48
Il y a une mode sur ce forum de chialer comme les nippies qui empêche tout projet. Et bien les commercants de ce secteur qui ont peur de perdre une dizaine de place de stationnements ne serait-il pas des nibies eux même? Il me semble que c’est assez évident qu’une piste cyclable ou un tramway leur amènerait beaucoup plus de clients qu’une dizaine de places de stationnement, c’est évident!
Et si jamais il n’y avait réellement pas d’espace, la solution du tunnel est toujours possible. Trop cher? Je vous rappelle qu’on pense construire un tunnel entre Beauport et Lévis, si ça c’est pas trop cher, alors un tunnel 5 fois moins long en haute ville non plus.
« Je suis tanné de ceux qui penses que tout leur sont dus… » Moi aussi, tels les automobilistes qui pensent que toutes les voies de circulations sur René Lévesque leur sont du.
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17 mars 2010 à 12 h 40
Cette histoire de Monorail suspendu me fait étrangement penser à l’épisode des Simpsons sur le même sujet. Ça me donne un « haut-le-coeur » juste à penser qu’on puisse même envisager un moyen de transport de la sorte n’ayant aucunement fait ses preuves ailleurs dans le monde (par opposition au tramway).
Au niveau paysage, je pense qu’une série de piliers déchirant la haute-ville serait beaucoup épouvantable qu’un seul fil de tramway bien intégré proprement au dessus de voies réservées.
@ Francis L: C’est effectivement exaspérant de voir à quelle point le maire élimine le tramway de la haute-ville en mettant de côté toutes les études de rentabilité faite à ce sujet.
La logique Fernand, c’est de commencer par un corridor central comme le 800-801 pour l’implantation d’un tramway et de poursuivre après.
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17 mars 2010 à 20 h 31
L’histoire des stationnements qui disparaissent, c’est un mythe consommé. Combien pensez-vous qu’il y a d’espaces de stationnement sur René-Lévesque, entre Turnbull et Des Érables? Mettons 100, au total, des deux côtés. Maintenant, combien de commerces en tout genre sont desservis par tous ces espaces? 20? 25? 40?? Si on ajoute en plus ceux de l’avenue Cartier… le ratio place de stationnement / commerce devient de plus en plus insignifiant. Je doute qu’il n’y ait ne serait-ce qu’un seul commerce sur ces artères dont la survie dépende des 2.3 espace de stationnement auquel « il a droit ».
Quand à la logique et les arguments de Fernand… Fernand pense que des piliers de bétons au 8m sur des km et des km, avec une plateforme à 5m de haut, de 4.5m de large, sur des km, ce n’est pas de la pollution visuelle, mais que 4 fils de 8mm de diamètre suspendus au même en droit, c’en serait. Il pense aussi que c’est plus logique de dépenser des centaines de millions sur une plateforme technologique qui n’existe pas encore que de se procurer un système éprouvé dans des dizaines de villes au monde et dont un des principaux fournisseurs s’adonne à être une entreprise d’ici.
Fernand il fait de la fumer pour masquer le débat… c’est un fumiste, quoi.
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17 mars 2010 à 12 h 58
Je pense qu’on peut laisser faire l’avis de quelques commerçants qui veulent faire en ville des affaires comme en banlieue. C’est leur problème…
L’ennui avec le remplacement du 800/801, c’est qu’on ne remplace qu’une partie des autobus. Que fera-t-on des autres parcours qui circulent présentement sur les voies réservées. Est-ce qu’on les fait rouler avec le tramway et ainsi se retrouver avec un tramway qui n’est rien de plus que de « gros autobus »? Ça prendrait évidemment une autre solution.
Par ailleurs, ce n’est pas parce que quelques personnes s’intéressent à un lien sous-fluvial (qui servirait au transport individuel, en commun et de marchandises) qu’il s’agit d’un réel projet. On ne peut pas dire qu’on « pense construire » un tel tunnel. Il ne s’agit que d’une idée qui n’aboutira probablement pas sur quoi que ce soit de concret avant longtemps.
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17 mars 2010 à 12 h 42
« Ça me donne un « haut-le-coeur » juste à penser qu’on puisse même envisager un moyen de transport de la sorte n’ayant aucunement fait ses preuves ailleurs dans le monde (par opposition au tramway). »
comprendre ici que je parle du système Trens-Québec, qui a été réfléchi à l’origine pour relier Qc à Mtl.
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17 mars 2010 à 12 h 44
Et à tout ceux qui nous cassent les oreilles avec la non-rentabilité du tramway, j’ose citer ce Labeaume qui parfois, dit des choses intelligentes:
« Régis Labeaume a toutefois expliqué que les investissements dans la modernisation du système de transport en commun n’étaient pas destinés à être rentables. «Un système de transport en commun, si vous calculez les coûts d’immobilisation, c’est impossible que ce soit rentable. Alors, la rentabilité, est-ce qu’il y a moyen qu’on voit ça de façon plus sociétale? Ce n’est pas juste de l’administration. On vit en société. »
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17 mars 2010 à 13 h 47
Presque par définition, les commerçants sont conservateurs. Il n’y a pas si longtemps, on n’entendait que des bars et des restaurants allaient fermer en raison de l’interdiction du tabac. Où est l’hécatombe ? Idem pour la piétoninsation estivale de la rue Saint-Jean. Dans le passé, j’ai déjà eu une rencontre avec l’ancien président de l’association des commerçants du secteur qui me disait être contre, que cela allait nuire leur chiffre d’affaires. Maintenant, ils en redemandent. Le phénomène n’est pas unique à Québec. J’ai déjà effectué un stage en revitalisation urbaine en Belgique et les commerçants là-bas avaient les mêmes doléances, les mêmes appréhensions. Et là aussi, ils en redemandaient.
Dans l’hypothèse d’un tramway sur le boulevard René Lévesque, il y a peu de commerces et suffisamment de stationnement dans les rues environnantes pour compenser la disparition de cases. Et ce système offre une vitrine commerciale intéressante pour être vu.
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17 mars 2010 à 17 h 32
Je viens de calculer avec Google Map. Entre Salaberry et Cartier (secteur le plus étroit et le plus problématique), c’est 19 espaces de stationnements que l’on supprime. C’est tellement négligeable que je ne peux pas croire qu’un tramway ou une piste cyclable ne serait pas plus rentable pour eux.
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17 mars 2010 à 20 h 10
En effet, 19 espace c’est ridicule… voici d’ailleurs ce que l’Association des commerçants de l’axe Montcalm dit sur leur site « Espace Cartier »
http://www.espacecartier.com/espaces-stationnement.htm
Contrairement à la croyance populaire, de nombreux espaces de stationnement sont à la disposition des visiteurs de l’Espace Cartier.
Entre autres, plus de 500 espaces avec parcomètres ou gratuit à temps limité bordent le secteur. Il suffit de parcourir pendant quelques instants les avenues Cartier ou Bourlamaque ou encore les rues Saunders, Aberdeen, Fraser ou Crémazie pour dénicher un espace.
Puis, il y a plus de 400 espaces de stationnement payants et hors rue de disponibles afin de rendre votre visite chez nous des plus agréables. Pour bien les situer, veuillez vous référer au plan de l’Espace Cartier.
——————-
Donc… 19 de moins sur 900. 2%. Deux petit pourcents. Alors, qu’ils tiennent un discours cohérent, peu importe ce qui est proposé de faire sur René-Levesque…
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18 mars 2010 à 08 h 48
Youhou!
Ce n’est pas du tout à cause des stationnements que la piste cyclable ne peut pas de faire sur René-Lévesque. Le bout qui accroche c’est justement le bout ou il n’y a pas de stationnements car à ces endroits la voie est simplement trop étroite pour accommoder à la fois les autos, les bus, les bicyks et les piétons.
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18 mars 2010 à 13 h 26
you hou
c’est sur quel bout que c’est trop étroit? JE pensais que c’était entre Salaberry et des Érables, et il y a du stationnement tout le long au moins d’un côté de la rue même quand la voie réservée est en service…
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17 mars 2010 à 18 h 23
Come on Régis.
T’as pas besoin de le prioriser tout de suite. MAIS bientôt, il va falloir s’engager pour réclamer les fonds nécessaires pour bâtir une ou deux lignes sommaires de notre futur système de Tramway-SLR.
Pour unifier la ville et densifier il n’y a pas mieux. On débute avec un trajet de base et avec les années, on ajoutera dessus. Il faut commencer quelquepart.
Aussi, il n’est pas question d’accueillir l’événement universel que sont les Jeux Olympiques sans un système de transport en commun digne de ce nom: sur rails avec stations.
Ton capital politique n’en sera que renchéri. Mais encore, je comprends si ce n’est pas possible de demander les études de faisabilité tout de suite, mais IL VA FALLOIR passer en mode construction et planification sans trop de délai.
Favorisons l’immigration et la densification et l’alternative à l’automobile de ce fait.
Merci.
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17 mars 2010 à 19 h 18
fernand, ce n’est pas vous qui chialez depuis des années parce qu’il y a deux trois poteaux d’Hydro dans votre coin? Je peux vous dire que ce n’est rien à côté des énormes pylônes de cette horreur suspendue.
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19 mars 2010 à 11 h 24
Je ne comprend pas que les gens ne pensent pas à ça. Québec vas avoir l’air d’une ville du début 1900 avec l’arrivée de l’électricité. Les fils qui pendes partout et les affreuses structures de métal. Il faudrait que l’on insiste pour que l’électricité passe dans le rail grâce à un système de champs magnétique qui ne fonctionne qu’avec les roues du tramway (deux aiments électriques). Si on mettais nôtre main dessus, on ne prendrait pas de choc.
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19 mars 2010 à 12 h 31
je ris aux larmes. Mais peut-être devrais-je pleurer après avoir lu ceci.
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19 mars 2010 à 14 h 05
Pier luc parle de ceci :
http://www.olino.org/us/articles/2009/04/06/overhead-cable-free-trams
Il s’agit d’envoyer l’électricité par induction, ce qui est tout à fait faisable. Mais ce n’est qu’à l’état de prototype, est-ce que Québec devrait l’essayer? C’est un autre débat ;)
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19 mars 2010 à 23 h 15
Les nouvelles lignes de tramway n’ont plus les fils qu’ils avait en 1900. En faite, il n’y a qu’un seul fil et il est pratiquement pas visible, à moins de s’y attarder. Plusieurs secteurs historiques de villes européenne ont des tramways et les fils ne sont pas gênants du tout. Il n’y a souvent plus de poteau puisque le fil est directement attaché aux bâtiments lorsque les marges de recul ne sont pas trop importantes.
La technologie dont tu parles, avec l’électricité sous les rails a été utilisé dans le quartier historique de Bordeaux. Il n’a été utilisé que sur cette petite partie du réseau parce que les coûts sont beaucoup plus élevé.
Québec a vraiment tout à gagner à avoir un réseau de tramway!
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22 mars 2010 à 09 h 36
Contrairement aux trolleybus qui ont besoin de 2 fils, les tramways n’ont besoin que d’un seul fil aérien car c’est les rails qui servent de deuxième fil. Le positif en haut et le négatif en bas, ou le contraire, je ne sais pas. Aucun danger de s’électrocuter au sol tant qu’on touche pas au fil aérien en même temps.
A Marseille ils ont expérimenté le système APS (approvisionnement par le sol) qui consiste à remplacer le fil aérien par une sorte de rail central légèrement enfouis dans le sol et accessible avec un capteur sous le tramway. Pour ne pas que les piétons puissent s’électrocuter en touchant à ce rail central et/ou le rail extérieur, le rail central est séparé en multiples sections courtes isolées les unes des autres, et la tension n’est mis sur une des section que par le passage du tramway, dont le capteur est au centre de la rame. Autrement dit la seule facon de s’électrocuter est de se faire passer dessus par le tramway. Est-ce nécessaire de spécifier que ce système n’est pas du tout adapté à notre climat?
De plus, avec l’avancement des technologies de batteries rechargeables, il est tout à fait possible d’équiper les tramways de telles batteries qui peuvent prendre la relève sur une courte distance en cas de panne courant où dans des lieux où on a délibérément pas mis de fils. Ils font ca dans le quartier historique de Nice (ou bien c’est la même technologie APS qu’à Bordeaux, je ne suis pas sur), et ils sont probablement pas les seuls à faire ca.
Autre fait à noter, les « char à perche » comme ceux de Toronto captent le courant des fils avec des perches à roues creuses qui roulent sous le fil, alors que les tramways modernes le font grâce à un pantographe (patin) aussi large que le véhicule. Ca fait une méchante différence au niveau de l’installation des fils car les fils destinés aux perches à roues creuses doivent être très bien installées pour que la roue ne déraille pas dans les courbes et les intersections, alors que pour un large patin, ils peuvent être installés beaucoup plus grossièrement, ce qui réduit le tapissage de fils porteurs et nécessite moins de poteaux.
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13 avril 2010 à 22 h 25
Je vous lis, et je me dit que vous etes chanceux d’avoir des autobus fiable comme à Québec, comparé à ceux de Montréal qui sont TOUJOURS en retard, qui ont des problèmes de gaz/break/accelération, chauffeur TOUJOURS bete, pis plein de gens qui pu sente la robinne ou le défrèchis.
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