Le samedi 27 mars entre 20 h 30 et 21 h 30
Québec, le 24 mars 2010 – Le samedi 27 mars, les lumières de l’hôtel de ville et de plusieurs autres immeubles et équipements municipaux seront éteintes entre 20 h 30 et 21 h 30. La Ville de Québec participera ainsi à l’Heure pour la terre 2010, ce mouvement mondial de sensibilisation à la lutte contre les changements climatiques.
Monsieur Simon Brouard, conseiller municipal responsable des dossiers environnementaux au comité exécutif, invite les citoyens et entreprises à participer à cet événement. « Il s’agit d’un geste symbolique, souligne M. Brouard. Mais, dans le domaine de l’environnement, c’est souvent l’addition de plusieurs petits gestes qui procure les plus grands succès. »
Outre à l’hôtel de ville, les lumières seront éteintes à l’édifice F.-X.-Drolet, au garage de l’avenue De Lestres, aux bibliothèques Charles-H. Blais et de Charlesbourg, au centre culturel Georges-Dor et dans quelques autres immeubles municipaux.
La Ville de Québec élabore actuellement son plan d’adaptation aux changements climatiques. Elle est déjà reconnue pour ses actions en matière d’efficacité énergétique, efforts qu’elle entend poursuivre :
– en améliorant la performance énergétique de ses bâtiments, notamment en utilisant la géothermie et en modernisant l’éclairage;
– en installant de l’éclairage par détection de mouvement;
– en concevant l’éclairage selon l’ensoleillement.
La Ville de Québec est aussi la première ville nord-américaine à utiliser la télégestion pour l’éclairage de ses rues, un système qui permettra d’importantes économies d’énergie.
Communiqué de la Ville de Québec
24 mars 2010 à 20 h 31
C’est vraiment symbolique, mais c’est un beau geste. Est-ce qu’on éteint aussi l’éclairage décoratif sur l’Édifice Price, le Château Frontenac et le Pont de Québec? Pour une heure, on pourrait s’en passer!
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24 mars 2010 à 20 h 32
D’ailleurs, le Château Frontenac, le Hilton et la ville de Lévis participe…!
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24 mars 2010 à 20 h 38
Mouahhh, ridicule…. non mais fermez pour vrai les lumières des rues qui sur éclairent nos routes, par exemple sur la capitale, fermez les lumières des édifices municipaux après 18 h à chaque jour, réduisez l’éclairage dans les bâtiments ( c’est toujours trop lumineux ), mais franchement fermer les lumières un samedi soir… a des lieux qui sont déjà fermés….
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24 mars 2010 à 21 h 46
Les gestes symboliques sont des exemples pour tous.
Ce qui est ridicule, c’est de ne pas en avoir conscience.
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24 mars 2010 à 21 h 59
Moi je n’embarque pas là-dedans, les gestes symboliques sont justement symboliques.
L’électricité au Québec est produite à 95% par hydro-électricité. Hydro-électricté = très peu de GES.
Si les gens la gaspille, c’est qu’elle est très abordable. Vous voulez que les gens ferment les lumières plus souvent? Augmentez de 50% le prix de l’électricté, tout simplement.
Si on voulait vraiment faire quelque chose pour aider la planète, il faudrait aussi instaurer une taxe sur le carbone (bref augmenter la taxe sur l’essence, le charbon, le gaz naturel)). Ça serait moins « flasheux » que l’heure de la Terre, mais ça aurait au moins l’avantage de réduire les émissions de GES et ça aurait un effet concret.
C’est ça que j’aime pas du mouvement écologiste, c’est plus le symbole qui compte que les résultats concrets.
Autre idée comme ça :
Une journée par semaine ou par mois, on pourrait offrir l’autobus à un très petit tarif (par exemple 1$) pour que les gens utilisent moins leur voiture. Ça aurait probablement plus d’influence que de mettre du gazon sur la partie « quasi-piétonnière » de St-Joseph.
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24 mars 2010 à 22 h 23
Concernant l’électricité du Québec, il ne faut pas oublier que l’on revend nos surplus aux USA qui eux utilisent des sources beaucoup moins propres pour produire leur électricité. Donc 1 kw/h sauvé ici, c’est 1kw/h vendu aux USA et 1kw/h qu’ils ne produiront pas en GES. Alors, c’est aussi important de sauver l’électricité ici qu’ailleurs.
Mais vous avez raison quand vous dites que d’augmenter les tarifs aiderait à réduire nos consommations. C’est toujours par le porte-monnaie qu’on réussit à convaincre et non-pas pour la cause écologique.
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25 mars 2010 à 08 h 53
On est aussi très limité par les interconnexions vers les États-Unis et l’Ontario. Il est donc très difficile de vendre plus d’électricité pour le moment.
Mais en supposant que les interconnexions permettent un plus grand passage de puissance, alors oui on pourrait en vendre plus aux États-Unis et ce faisant réduire légèrement la production de GES aux États-Unis.
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24 mars 2010 à 22 h 14
mieux que cela la gratuité totale du transport en commun point à la ligne… c’est un geste collectif et concret
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25 mars 2010 à 02 h 37
Comment se donner bonne conscience tout en ne faisant rien.
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25 mars 2010 à 11 h 27
Faites donc l’erxercice. Vous verrez que ce n’est pas une histoire de sauver 1 heure d’électricité.
Essayez de vivre 1 heure sans électricité. Peut-être que ça vous aidera à prendre conscience de sa valeur dans votre mode de vie. C’est un exercice qui permet de comprendre la VALEUR de l’électricité. Quand quelquechose est valable, on tente de ne pas le gaspiller.
Même si nous avons des ressources importantes en eau et en électricité, nous pouvons quand même nous conditionner à l’économiser en prenant conscience de leur VALEUR.
Chaque action a une importance.. Si elle a peu d’impact direct; elle aura au moins le mérite d’engendrer des discussions, comme sur ce forum.
Aux gens qui disent que c’est un coup d’épée dans l’eau, je parie que vous n’avez jamais participé à ce type d’événement conscientisateur. Vous êtes PARESSEUX et vous vous réconfortez en dénigrant la cause pour vous sentir mieux. C’est l’absolue vérité, vous êtes ÉGOCENTRIQUES et vous prenez beaucoup de choses pour acquises. Prenez-donc conscience de ça, ouvrez votre esprit et essayez donc de penser un instant ce que serait votre vie sans eau courante ni électricité. Il me semble que c’est pas la mer à boire.
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25 mars 2010 à 11 h 50
Calmez-vous.
Rien ne dit que je ne ferai pas l’exercice. Ça ne sera vraiment pas difficile dans mon cas puisque je ne suis pas dépendant de grand chose.
J’ai moi-même mon petit côté écolo. Je me déplace sans voiture et j’en suis fier. Je ne consomme pas n’importe quoi pour rien. Et j’essai de convaincre mon entourage immédiat de se débarasser de leur bagnole aussi et à ne pas gaspiller.
Par contre, ces événements me rendent un peu cynique. Ne m’en voulez pas. Parce que je sais que la majeur partie de la population en a rien à foutre et est justement égocentrique. Qu’elle se donne bonne conscience en faisant des petits gestes insignifiants comme payer 5 sous pour un sac en plastique, mais d’un autre côté elle se promène en voiture absolument pour rien. La population a l’impression de participer en faisant ces petits gestes qui au fond, quand on regarde le bilan écologique, ne change pas grand chose.
C’est correct comme événement, mais ça va encore donner un petit côté ‘we are the world’ quétaine à l’environnement. Alors qu’en réalité, il faudrait commencer à parler de $$$ quand on parle de l’environnement. C’est bien la seule chose qui mobilise les gens.
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25 mars 2010 à 15 h 21
@ ELalonde Ce que vous dites est vrai!
Cependant, je trouve que ce genre d’événement pourrait nous sensibiliser à une toute autre chose que les changements climatiques : la pollution lumineuse.
Mais oui! Pour une ville comme Québec qui est classé à 9/10 sur l’échelle de Bortle (mesure de pollution lumineuse), le fait d’enlever l’électricité a un effet immense! Je me rappelle il y a quelque temps lorsqu’il y a eu une coupure d’électricité d’assez longue durée dans mon quartier comment la réaction des gens était démesurée! Les gens paniquent et sortent en groupe dans la rue avec leur flashlight comme quand il y a un incendie dans le voisinage par exemple… Pour avoir déjà habité à la campagne, je trouvais cela assez pathétique de voir à quel point nous sommes dépendant.
Coupez l’électricité dans tous les foyers de la ville de Québec durant toute la journée de demain et vous verrez qu’il y aura un effet. Mais pour les changements climatiques… boff. Préférez bloquer le pont de Québec à l’heure de pointe! ;)
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25 mars 2010 à 15 h 25
Je suis bien conscient que ce type d’événement n’est pas une panacée et que la majorité des gens s’en contre-foutent. D’ailleurs, je suis calme, bien que vindicatif dans mes propos.
Cependant, il existe une notion de seuil ou »threshold » en psychologie sociale. Ça se résume au fait que lorsqu’un certain pourcentage de la population adopte un comportement, la majorité finira par suivre.
On atteint le seuil en éduquant la population, parce que rien ne change sans éducation.
Si on veut de la volonté politique et de l’argent pour investir dans le futur de nos enfants, il faut que la population considère la chose comme un priorité absolue. Il faut que ce soit encore plus important dans nos consciences qu’aujourd’hui.
Je vois ce type d’événement comme un geste symbolique, facile à faire et gratuit; comme un premier pas. Peut-être que quelques personnes réfléchiront davantage à certaines formes de gaspillage auxquels ils ne sont pas conscientisés. Peut-être que cet événement, combinés à d’autres va permettre d’atteindre le fameux seuil.
Moi, je le vois comme un petit clou parmi tant d’autres qui va contribuer à ériger la mentalité de demain.
Soyons conscients que nous vivons à une époque frénétique où le monde change très vite et que nous devons par conséquent nous adapter très vite à de nouvelles réalités. Soyons conscients que la nature humaine s’oppose aux changements radicaux. Faisons notre petit bout de chemin, même s’il est microscopique…même si on doute parfois de la portée de nos gestes.
Je suis désolé si j’ai pu paraître énervé, mais parfois il y a des causes qui valent la peine d’être défendues âprement. Je ne veux pas que ce forum propage une attitude cynique sur la question environnementale. Beaucoup de gens lisent ce forum et se servent de leurs lectures pour se forger une opinion.
Cette tribune bénéficie de beaucoup de contributeurs éduqués et conscientisés et je vous serais vraiment reconaissants si vous daigniez éviter le négativisme pour une fois où ça peut vraiment compter. Merci beaucoup!
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25 mars 2010 à 16 h 09
@George-Antoine
Vous avez tout à fait raison en ce qui à trait l’éducation et la psychologie de la chose.
Je vais fermer mes lumières et m,abstenier de cynisme :-)
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25 mars 2010 à 07 h 42
Selon les normes du Ministère des Transports du Québec, il est nécessaire de disposer une soixantaine de lampadaires dans le cas d’un « trèfle » d’autoroute, alors que les Provinces ou États voisins n’en mettent AUCUN ou seulement une poignée.
Ailleurs qu’au Québec, les normes d’éclairage autoroutier sont souvent fort différentes. Il est fréquent que les autoroutes ne soient pas éclairées du tout, par exemple l’autoroute ontarienne 417 entre Ottawa et la limite du Québec.
Dans l’ensemble du Québec, plusieurs dizaines – sinon plus d’une centaine – de hautes tours d’éclairage ont même été enlevées il y a maintenant une trentaine d’années, notamment sur l’autoroute 40, à la sortie de Québec, leur emplacement ayant été jugé non pertinent à la sécurité du public par les autorités du Ministère sitôt après leur mise en place au début des années 80. Les socles de ces tours d’éclairage installées inutilement puis enlevées sont bien visibles au printemps, quand l’herbe n’est pas encore haute.
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25 mars 2010 à 09 h 11
Bien il faut continuer comme cela, c’est abusif à bien des endroits. Que la 40 soit toute illuminée que Charest le soit aussi sur sa portion autoroute, je ne comprend pas trop… Mais on aime bien dépenser ici, il faut en enlever encore et encore…
C’est fort intéressant de voir que les normes ailleurs sont moins exigeantes qu’au Québec… je me demande bien pourquoi… :)
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