Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’image de la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 mars 2010 10 commentaires

Québec — La ville de Québec se raconte des histoires si elle pense pouvoir changer son image de marque à l’étranger, croit Simon Anholt, un expert britannique réputé. Pour lui, l’exercice lancé cette année avec l’aide de Clotaire Rapaille n’est qu’un gaspillage de fonds publics.

Les propos du chercheur Anholt ne laissent aucune place à l’ambiguïté. «C’est une idée très naïve. Je ne connais pas un seul exemple de ville qui ait réussi à changer son image de marque, dit-il, avant de rappeler qu’il fait de la recherche depuis vingt ans dans ce domaine.

La suite de l’article paru dans Le Devoir

Merci à un lecteur de Québec Urbain

Voir aussi : Québec La cité.


10 commentaires

  1. Matrix

    25 mars 2010 à 09 h 20

    Sans avoir à ajouter quoi que ce soit sur le dossier de Clotaire,
    Il faut dire que cet entrevue est très intéressante.

    et la conclusion est forte :
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    Enfin, selon lui, la réputation est une chose qui se gagne. D’emblée, pour sauter dans la modernité, la «vieille capitale» aurait tout à faire. «Il ne faut pas se demander quelles sont notre marque, notre essence. Ce n’est que de la vanité. La question est de savoir à quoi sert Québec dans le monde. Comment elle peut aider l’humanité et la planète. Ça, ça intéresse les gens et ça peut susciter leur admiration.»  »
    ——————————-

    Voilà un peu en quoi les Jeux Olympique à Québec pourrait être une façon de faire notre part et marquer notre implication au niveau mondiale en plus de faire connaitre la ville beaucoup plus que le 400e n’aura jamais pu le faire.

    Au terme de l’histoire de Clotaire, on pourrait envisager que ce fut un échec, mais si cet échec à permis d’apprendre de nos erreurs et de prendre conscience que c’est autrement qu’on va vendre la ville, tant mieux !

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  2. Charles

    25 mars 2010 à 11 h 20

    Ce que je retiens de ce commentaire-et on le savait déjà-c’est que Québec n’est évidemment pas une ville de classe mondiale. Quelle est l’image de marque de Louisville, Kentucky? D’Aberdeen, en Écosse, ou de Clermont-Ferrand? On sait que ce ne sont que des villes de province avec un ou deux attraits, des carrefours commerciaux régionaux, tout au plus.
    On se rend compte assez vite quand on voyage à l’étranger que Québec n’est connu d’à peu près personne; Montréal, un peu plus (même si c’est une ville qui a accueilli les Olympiques!), mais le Canada rime surtout avec Toronto.

    Au Québec, on connaît la ville de Québec pour son Château, ses centres commerciaux, ses autoroutes.

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    • ELalonde

      25 mars 2010 à 11 h 59

      Exactement.

      Il m’est arrivé souvent qu’en dehors du continent américain, des gens ne savait même pas ce qu’était le Québec.

      L’image du Canada, souvent, c’est du monde qui font du hiking dans des régions sauvages. Et de la neige. C’est à peu près tout.

      Je crois que le fait que plusieurs personnes sont unilingues au Québec crée de l’isolement médiatique et la population moyenne, celle qui ne sort pas de chez eux, oubli qu’il y a un monde en dehors de notre province. Et ce monde, il s’en fout un peu de notre Kwébec.

      Ce n’est pas du dénigrement. Mais il faut arrêter de se penser plus big qu’on l’est. Comme le monsieur dit dans l’article, une réputation ça se gagne.

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    • nietnietniet

      25 mars 2010 à 15 h 47

      Je suis plus ou moins d’accord. Chaque année, Québec est dans le top des votes de voyageurs dans des magazines tels que Conde Nast Travel et autre.

      C’est vrai que pour monsieur tout le monde, ce n’est probablement pas la ville la plus connue. Par contre, je pense que Québec est tout de même plus qu’une avec un ou deux attraits. Il y a quand même du monde fait le détour par Québec.

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      • ELalonde

        25 mars 2010 à 16 h 03

        Pour la plupart des touristes, après avoir fait leur ti-tour aux Plaines et dans le Vieux, il n’y a pas grand chose à faire à Québec qu’on ne peut faire ailleurs.

        En dehors de ce secteur, Québec ressemble à n’importe quelle ville dans la province.

        Ce n’est pas négatif. Il faut simplement voyager pour comprendre le point de vue d’un touriste.

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    • Jonathan Houle Utilisateur de Québec Urbain

      25 mars 2010 à 17 h 44

      Pour les Japonais, Canada rime aussi avec Anne la Maison aux Pignons Verts. Il y en a des masses qui font le détour de Toronto pour aller visiter la maison « historique » aux pignons verts, qui n’est en fait qu’une reconstitution inspirée des descriptions fournies dans les livres.

      À l’étranger (Europe), il m’est souvent arrivé de me faire demander pourquoi je parlais français alors que je vis au Canada, alors il fallait tout expliquer que le Québec était un territoire majoritairement francophone et toute l’histoire de la fondation et de la conquête etc…

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  3. ELalonde

    25 mars 2010 à 11 h 40

    Une bonne dose de réalité.

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  4. Georges-Antoine

    25 mars 2010 à 15 h 07

    Évidemment qu’il faut faire ses preuves.

    Actuellement, la ville de Québec fait beaucoup d’efforts en environnement, en développement durable, en sauvegarde de l’eau, en événement sportifs et autres. Je ne vois pas comment ça pourrait nuire d’avoir un slogan ou une campagne publicitaire qui irait dans le même sens que nos efforts…

    On ne veut pas seulement une image pour être  »international », le but étant d’assurer la pérennité et le développement de la ville en assurant un rééquilibrage démographique.

    L’image d’une ville, appuyé d’accomplissements concrets, a certainement un impact pour la compagnie qui cherche une ville saine où établir ses activités, pour le touriste qui cherche un endroit unique à découvrir ou pour la famille qui cherche un endroit où s’établir.

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  5. Patrice Utilisateur de Québec Urbain

    25 mars 2010 à 15 h 40

    Très bon article en effet. Afin de « mériter » une place dans le palmarès des grandes villes mondiales, il faut vraiment se démarquer par ses particuliarités que par un quelconque slogan. Oui le fameux « I love NY » fut un succès mais on parle ici de l’une des plus célèbres villes du monde.

    Je ne pense pas que la langue ait un quelconque rapport dans la renommée d’une ville. Tout le monde connaît (ou a entendu parlé) de Stockholm mais peu de gens parlent le suédois… À l’inverse, on parle anglais à Baltimore mais cette ville n’a aucune renommée malgré ses presque 3 millions d’habitants.

    Maintenant, qu’est-ce qu’on souhaites pour Québec? Qu’elle image veut-on développer à l’étranger et, en premier lieu, en Amérique? Ce n’est pas un slogan inventé par un fumiste ou une agence de marketing qui va changer quoi ce soit à ce niveau.

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  6. Jeff M

    26 mars 2010 à 09 h 10

    On ne peut changer notre image…. mmm… Il n’a pas complètent tort. En même temps, je crois qu’il y a un malentendu entre ce monsieur Anoholt et Rapaille. Je suis d’accord quand il dit que la ville elle même doit changer afin de changer son image. Mais le propos de Rapaille n’est pas en contradiction avec ça. Pour ce dernier, il cherche une série de thèmes dans lesquels les gens d’ici se reconnaissent et qui peut à la fois interpeller les gens d’ailleurs. Je comparerais ça à apposer une étiquette sur un produit. Cette étiquette dit ce que le produit est et il doit attirer les gens qui y passe près. Bref, il s’agit essentiellement d’améliorer la communication.

    Est ce que la méthode Rapaille est bonne? Je ne sais pas. Je n’ai pas encore trouvé de critique réellement intéressante.

    Labaume disait qu’on évalura Rapaille sur le résultat, mais ça risque d’être plutôt embêtant, car Rapaille ne travaillera pas directement sur le produit final. La firme de marketing choisie et Raparaille pourraient se disputer le crédit… ou le discrédit. On verra.

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