François Bourque
Le Soleil
(Québec) L’administration Labeaume a rejeté l’idée d’une taxe régionale de 1,5 ¢ le litre d’essence pour financer le transport en commun.
L’offre est venue dans le dernier budget provincial. Montréal et Québec n’avaient qu’à faire un signe pour l’obtenir.
Montréal a dit oui tout de suite. Le maire de Québec a dit : pas question. (…)
Québec dit vouloir devenir une ville modèle de développement durable.
Comment justifier alors qu’on lève le nez sur un financement accru du transport en commun au nom de la protection des automobilistes?
11 avril 2010 à 15 h 29
Je crois que là-dessus le maire ne voulait pas fâcher l’électorat…
Dommage que les politiques environnementales ne soient pas populaires.
C’est un signe fort qu’il reste BEAUCOUP d’éducation à faire.
En ce moment, les gens disent avoir une conscience environnementale sont surtout hypocrites. Ils font très peu, en général…
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 15 h 50
Je n’ai même pas de conscience environnementale pis je trouve que ça n’a pas d’allure de refuser d’implanter cette taxe. Pour le développement de la ville le TEC est vitale, pas juste pour le bien de la nature.
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 15 h 52
Notre bon maire a souvent l’habitude de se peinturer dans le coin …
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 16 h 32
Le texte de M. Bourque est d’une grande justesse à mon avis, en ce sens qu’il souligne l’ambivalence du Premier Citoyen de Québec. C’est très bien écrit et dit.
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 17 h 06
En tk, la réaction de M. Labaume lorsqu’on lui avait demandé ce qu’il allait faire de cette taxe sur l’essence était surtout nuancé par le fait qu’il ne l’utiliserait pas MAINTENANT. Donc, effectivement, comme le mentionne G-Antoine, il ne voulait pas prendre une décision plus ou moins populaire mais rien n’empêche qu’il utilise cette taxe à moyen terme. Ça arrivera assez vite, croyez moi.
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 18 h 02
En fait, moi je crois que le gouvernement du Québec va probablement réduire ses subventions pour le transport en commun forçant ainsi la main du maire.
Il ne faut pas oublier que le gouvernement doit couper quelque chose comme 7 milliards de dollars. Je pense que tous les ministères sauf celui de la santé seront touchés.
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 18 h 21
Le gouvernement s’est engagé principalement à couper dans l’augmentation des dépenses… il ne coupera pas grand chose dans ce qu’il y a déjà.
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 19 h 47
Le gouvernement s’est engagé à ramené à 2.4% la hausse des dépenses dans tous les ministères. Cependant comme la santé qui accapare environ 40% du budget monte d’environ 6% par année, en faisant la règle de 3, on se rend bien vite compte que les autres ministères auront un budget gelé.
Concrètement, à cause de l’inflation, en valeur réelle, les dépenses des autres ministères diminueront.
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 21 h 09
En effet, la plupart des ministères n’ont aucune augmentation, sinon une augmentation très faible (ce qui peut siginifier en fait une baisse puisque les coûts augmenteront probablement plus), et certains ont leur budget réduit.
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 19 h 03
L’essence à Québec est déjà généralement plus cher que dans le reste de la province. Dire non à cette taxe, c’est laisser le 1.5 cent aller dans les profits des pétrolières. À Montréal, la taxe sur les TEC est encore plus élevé, pourtant le prix de l’essence n’est pas nécessairement toujours plus cher.
Je vous rappelle que si demain matin l’essence augmente de 5 cents à cause du marché, personne ne va rien faire. Mais si on augmente de 1,5 cents pour les TEC, alors là on appauvri la population! Pourtant, je ferais remarquer que l’essence à 1$, c’est une réalité qui ne durera plus bien longtemps.
Je crois que le maire dit non à la taxe maintenant pour plaire aux électeurs, mais dès qu’il en aura l’occasion, il va se faire un plaisir de l’appliquer.
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 19 h 43
…ça va faire 10 ans qu’ont dit cela. Mise à part une petite période à 1,30….c’est toujours resté dans ces eaux là. En plus, avec la consomation des autos qui baisse sans cesse, que l’essence soit à 1$ ou 2$ le litre….pas grand impact sur mon budget. L’auto est dans mon cas 100 fois plus pratique que le TEC et telement plus agréable.
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 19 h 49
Effectivement, si on calcule la part du budget des familles qui va à l’essence, on arrive à une valeur d’environ 4-5%. du budget toal Ce n’est pas une hausse de 1.5 cents de l’essence qui va changer grand chose
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 20 h 20
Pour une famille avec 2 autos, une taxe de 1.5 cent représente une dépense suplémentaire d’environs 2$ par mois. Autrement dit, c’est à peu près rien !
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 21 h 27
Il y a 10 ans, l’essence était aux environs de 50 cents…
Mais peu importe, c’est vrai que 1,5 cents ça ne fait pratiquement aucune différence sur les finances personnelles.
L’effet est toutefois démesurément plus grand du côté psychologique des gens. Probablement juste une question de nouveauté. Que les pétrolières augmentent le prix de 9 cents du jour au lendemain (souvent sans raison valable, même avec le prix à la rampe sur le marché), ça choque un peu les gens, pendant une heure ou deux, puis c’est oublié. On en vient habitué. Toutefois, cette taxe de 1,5 cents serait nouvelle à Québec, d’où la réticence.
Il suffirait de l’imposer, d’en faire une hystérie collective pendant deux semaines, et ça ferait
ensuite partie du paysage, comme la taxe de vente
par exemple.
Alors je ne vois vraiment pas pour le maire n’a pas sauté sur l’occasion. Même politiquement ça n’aurait pas été mauvais. Y a-t-il vraiment un conseiller actuel ou encore un candidat au prochaine élection qui aurait la mauvaise idée d’attaquer Labeaume sur ce point? Même que cette taxe n’aurait même pas pu servir d’argument à ceux qui auraient tendance à dire « la Ville de Québec fait tout pour qu’on ait envie de partir habiter à Montréal ».
Seule hypothèse qui me semble plausible : Labeaume n’a jamais réfléchi à la question et à répondu la première chose qui lui passait par la tête. L’an prochain il reviendra probablement sur SA décision (car personne d’autre dans son entourage ne réfléchit ou n’ose mentionner le résultat de ses réflexions). Pour éviter d’avoir l’air idito, il prétendra qu’en 2010 ce n’était pas le moment d’imposer ce fardeau supplémentaire à l’humble citoyen moyen ou autre excuse minable du genre.
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 21 h 31
Ça va aller comme ça avec les taxes.
Pour financer le transport en commun, Il faut fournir un transport qui ait du sens et qui incite les québécois à utiliser le bus plutôt que l’auto.
Pour l’instant, et depuis longtemps, le transport en commun ne ressemble à rien.
– Horaires inadéquates
– Les bus sont plus des boites à sardines qu’autre chose aux heures de pointes.
– Et un grand nombre de passager n’ont aucun savoir vivre.
Mais c’est tellement facile de réclamer que d’autres payent pour ce truc mal foutu. Et une nouvelle taxe, et une ou deux subventions.
Et puis 2$ c’est à peu près rien. Et avec tout les « à peu près rien » un grand nombre de personnes payent des « services » qui ne leur servent à rien, parce que inadapté à leurs besoins, et pour que d’autres gueulent avec un grand sourire qu’ils protègent l’environnement. (Facile, c’est au frais des autres.)
Et bien tient, une bonne idée. Et qui rapportera bien plus que de taxer les automobilistes.
Un dons obligatoire de 10 $ par semaine au service de transport de tous ceux qui se dise protecteur de l’environnement. Étant donné qu’il y a plus de protecteur de l’environnement qu’il n’y a d’automobilistes, il devrait y avoir deux ou trois milliards à la fin de l’année.
Aller aller, maintenant vous pourrez dire que VOUS luttez pour l’environnement.
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 21 h 48
La moitié de votre commentaire est pertinent, le reste on repassera… C’est vrai que si l’on taxe, alors il faut offrir une alternative aux automobolistes. Mais que voulez-vous, plusieurs projets ont été mis sur la table, mais ce sont ces mêmes automobilistes qui empêche de les faire avancer!
Et on entend souvent qu’on « taxe les automobilistes pour payer les TEC », mais je vous ferais remarquer que les routes ont été financer par tout les citoyens, incluant ceux qui n’ont pas d’auto! Alors on fini toujours par payer pour quelque chose qu’on n’utilisera pas nécessairement à court terme. C’est vrai en santé, en éducation… et en transport!
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 21 h 53
Badabeaume a une cote de popularité stratosphérique, malgré l’affaire Rapaille. Il aurait pu faire passer la pilule facilement.
Mais il semble se ranger de plus en plus du côté conservateur libertarien (comme pas mal tout le monde à Québec) : « Moé, mon char, ma piscine hors-terre… Et après moi le déluge. »
Je suis profondément déçu par son manque de plus en plus évident de vision.
Et dire qu’il souhaite attirer les JO !!!
Il suffit que 3 paquebots avec 5000 touristes accostent en même temps à Québec, et tous les autobus disponibles dans l’Est de la province sont réquisitionnés – même les vieux rafiots aux freins défectueux et qui puent le fond de cendrier. Pendant ce temps, les gens attendent les taxis comme des cons à l’aéroport.
Pensez-vous que le CIO va être convaincu d’accorder les JO à Québec?
S’cusez les majuscules mais il faut que ça soit clair :
PAS DE TRAIN RAPIDE MTL-QUÉBEC = PAS D’OLYMPIQUES
PAS DE NAVETTE AÉROPORTUAIRE RAPIDE = PAS D’OLYMPIQUES
PAS DE TRAIN RÉGIONAL/INTERRIVES = PAS D’OLYMPIQUES
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 22 h 02
PAS DE MONTAGNE=PAS D’OLYMPIQUES
Qu’on le veuille ou non, la réalité existe.
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 22 h 17
Grosso modo, il est clair que si la ville ne se dote pas d’un système de TEC avancé, alors les JO ne viendrons jamais! Nagano, Salt Lake City, Turin et Vancouver en sont la preuve. Et il ne suffirait pas de placer quelques kilomètres de tramway, mais vraiment de se doter d’un réseau complet! Voici un investissement pour obtenir les JO qui serait bien plus intelligent.
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 08 h 28
Vancouver et Montréal on tous deux tenus des olympiques alors qu’ils avaient déjà un réseau de transport structurant. Sauf que leur réseau de structurant, elles l’ont obtenu toutes deux en accueillant une Exposition Universelle. C’est peut-être là le point de départ………….
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 10 h 53
En effet, ces villes possédait déjà un bon réseau. Pour les Olympiques, ils l’ont même élargie (c’est le cas de presque toute les villes qui accueille les JO). Ça montre comment Québec a du retard, et comment il faudra investir beaucoup de ce côté là.
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 13 h 03
Les Expositions universelles n’ont plus autant la cote qu’aurapavant.
De plus, l’Expo 67 a été le « world’s fair » qui a eu le plus de succès parmi tous les autres à ce jour et ce, principalement à cause du contexte de l’époque.
J’ai lu à quelques endroits que la guerre froide a grandement contribuée a des investissements massifs de part et d’autres pour impressionner la gallerie. Ils mentionnaient aussi que les dispositifs de sécurité à l’époque étaient beaucoup moins onéreux qu’aujourd’hui.
Je ne crois pas qu’une exposition soit la solution.
Quant à la comparaison avec les Jeux, d’accord pour comparer avec Vancouver qui sont récents, mais je doute que le comité Olympiques avait des standards aussi élevé qu’aujourd’hui en 1976.
Signaler ce commentaire
13 avril 2010 à 13 h 51
@Francis
Le sous-financement récurrent du transport en commun à Québec nous a privé de plusieurs milliards jusqu’à maintenant. Aujourd’hui il faudrait investir un 5 à 10 milliards pour avoir un système qui a de l’allure alors qu’on a de la misère à obtenir quelques malheureux millions. C’est pour ca qu’on ne sait plus par où commencer…
Signaler ce commentaire
13 avril 2010 à 23 h 41
@Erick
Tout à fait! D’ailleurs, la plus belle démonstration de ce sou-financement, c’est l’énorme réticence des politiciens à investir. Ça fait des années qu’on débat sur un simple projet de tramway à 750 millions. Comme il s’agit de TEC, c’est comme si 750 millions c’était une somme colossale. Pourtant, on va mettre 1 milliard pour rénover l’hôtel Dieu, et cette année seulement, on va investir 250 millions dans le réseau routier. Comprenez bien que je n’ai rien contre ses investissements, seulement je l’ai utilise pour montrer que 750 millions, ce n’est pas tant d’argent que ça pour un projet aussi structurant.
Signaler ce commentaire
14 avril 2010 à 09 h 28
1) Le tramway comme il a été proposé ne couterait pas seulement 750 millions mais plutôt dans les 1 à 1.5 milliards, sans compter les autres correctifs indirects qu’il faudrait apporter aux autres transports en commun. Y a pas un entrepreneur qui va soumissionner à 60 millions pour construire un tunnel de 1.5 km alors que les tunnels équivalents se chiffrent en général dans les 200 millions du km. De plus le nombre de rames prévues suffisait à peine juste remplacer les métrobus actuels avec l’achalandage actuel, sans marge de manouvre pour la moindre augmentation de clientèle.
2) Le débat sur le tramway ce n’est pas l’usage ou non de plusieurs centaines de millions voir même d’un milliard pour le TEC, mais plutôt la meilleure façon de développer le transport en commun. Le tramway est loin d’avoir convaincu tout le monde de son efficacité et qu’il soit la meilleure façon de dépenser des grosses sommes dans le transport en commun.
J’ai beau dire qu’on a 5 milliards à rattraper, si on pense se faire payer par les gouvernements supérieurs un réseau de 5 milliards, ils vont nous envoyer !@#$%.
Signaler ce commentaire
11 avril 2010 à 22 h 38
Si t’as pas un réseau de base suffisablement développé, tu ne peux pas te permettre de faire payer la note aux automobilistes…
L’offre et la demande. Vous remarquerez que L’OFFRE vient avant…
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 08 h 30
Effectivement car la demande est déjà là. Y a pas mal d’automobilistes qui se tourneraient vers le TEC demain matin si celui-ci répondait à leurs besoins.
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 10 h 55
Tout à fait. Le succès de la 800 et 801 sont un bel exemple. Déjà on a atteint le maximum de la capacité en quelques années de services. La 802 aussi est un bon exemple, depuis sa mise en service l’achalandage a augmenté de 25%! Et chaque année le nombre d’usagers du RTC augmente substantiellement. Il y a une demande réelle, il suffit maintenant de financer l’offre.
Signaler ce commentaire
13 avril 2010 à 13 h 26
N’importe où, quand on ajoute un bus, il se remplit immédiatement. Un nouveau service? Le temps de se faire connaitre et il se remplit aussi rapidement. Preuve que les clients potentiels sont en attente de service et non pas le contraire.
Le financement c’est le plus gros problème car même bondé un bus rentre rarement dans ses frais tellement il coute cher à acquérir, à entretenir et conduire. La rentabilité du TEC se fait « indirectement », comme avec le réseau routier que personne n’oserait pourtant remettre en question, mais quand vient le temps de financer le TEC, c’est pas d’argent « indirect » qu’on parle…
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 00 h 08
Pardonnez moi pour le »suffisablemnent » :P
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 00 h 14
Badabeaume parle avant de réfléchir et contredit ses propres positions passées.
Dans les autres nouvelles, le ciel est toujours bleu.
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 08 h 08
Se fier sur une taxe sur l’essence comme moyen de financement de quoi que ce soit c’est une très mauvaise idée.
La raison est simple:
ON S’EN VA VERS L’AUTO ÉLECTRIQUE!
A mesure que les autos électriques vont devenir populaires, cette taxe va rapporter de moins en moins. Donc se fier sur un tel moyen de financement ne fonctionnerait qu’à court terme, alors que ce qu’on veut financer avec, a un problème de financement à long terme. Financer le TEC avec une taxe sur l’essence ne serait que remettre son problème de financement à plus tard. Ca va prendre des solutions plus intelligentes que ca.
Le seul cas où je trouverais logique d’utiliser une taxe sur l’essence serait pour favoriser l’achat d’autos électriques en en faisant baisser le prix d’achat via une subvention aux acheteurs de véhicules électriques avec l’argent de ceux qui achètent/utilisent des véhicules au jus de fossile. Plus il y aurait de véhicules électriques sur la route, plus les constructeurs pourraient les vendre à prix abordable, moins il ne serait nécessaire de les subventionner, et ca tomberait bien car il y aurait de moins en mois d’argent pour les subventionner. Rien à voir avec le TEC.
Pour ce qui est du comportement de Labeaume, à chaque fois qu’il est contre quelque chose, on ne connait jamais ses arguments pour être contre. Je me dis parfois que si l’on connaissait ses arguments, non seulement on comprendrait pourquoi il est contre, mais on serait peut-être contre nous aussi.
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 10 h 59
Oui mais le parc automobile du Québec ne sera pas tout électrique de si tôt. On a un bon 10-20 ans avant de voir ceci se réaliser. À ce moment là, on trouvera une façon de remplacer la taxe sur l’essence.
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 17 h 00
Le taux de pénétration des voitures électrique en 2020 ne dépassera pas 5% en 2020 dans le meilleur des cas.
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 09 h 18
Bof……..1.5 cent le litre c,est pas cher!!!
Mais avant de mettre en place cette mesure, je voudrais bien que le RTC fasse un petit ménage dans sa gestion ainsi que ses couts d’opérations….Sinon cette taxe ne servira qu’a alimenter le monstre!!
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 11 h 02
Ah oui, la fameuse formule miracle… Mais où voulez-vous que le RTC fasse le ménage? Il n’y a pas d’endroit plus mal géré au RTC qu’ailleur dans le public ou le privé. Le seul endroit qu’on pourrait couper, ce sont les salaires des employés. Mais le RTC a déjà de la difficulté à trouver des chauffeurs et des mécaniciens, alors imaginez s’il devait diminuer les salaires.
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 13 h 05
Je ne sais pas pourquoi Labeaume dit non à se revenu. Probablement pour plaire à l’électorat de Québec, où l’automobile prend énormément de place.
Personnellement, qu’ils taxent l’essence autant qu’ils le veulent. Plus l’essence sera cher et moins il y aura de bagnoles qui roulenet inutilement sur la route.
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 17 h 51
Faux. Les autos consomment de moins en moins et leurs prix d’achat diminue sans cesse. Au mieux, ils y aura plus de petites voitures, ce qui déjà un gain en soit.
Signaler ce commentaire
13 avril 2010 à 02 h 33
Dites faux autant que vous voulez, quand l’essence a atteint des records en 2008, il a été comptabilisé que les américains (un marché assez grand pour être représentatif disons) ont significativement réduit l’usage de leur voiture. http://www.cbsnews.com/stories/2008/05/28/business/main4130838.shtml
Il y a un paquet d’autres exemples du genre si vous Googlez le sujet.
La baisse de consommation des voitures ne suffit plus assez pour pallier aux hausses du prix de l’essence chez bien des ménages qui peinent déjà à joindre les deux bouts. Ajoutez à cela que toute hausse du baril impact directement les prix au détail, ce qui met davantage de stress sur le budget des gens. Dans ce contexte, même une Écho consomme trop. Et toute baisse de consommation sur une voiture déjà aussi petite est négligeable en comparaison avec les hausses à la pompe.
Quant aux prix des voitures, il est historiquement bas à cause du contexte que l’on connait. Personne ne sait si ça va tenir.
Signaler ce commentaire
13 avril 2010 à 10 h 00
et depuis 1985 on nous dit qu’il les réserves de pétrole seront bientôt à sec, alors que dans les faits, les réserves connu augmente sans cesse. Pour 2008 et le prix élevé de l’essence, faut savoir que la technologie automobile n’était pas l’ombre de ce qu’elle est maintenant et surtout, de ce qu’elle sera bientôt. La voiture électrique s’envient et de plus en plus d’Hybride serot disponible. La vrai question est de savoir si les gens vont en acheter, car si ont regarde les chiffres de ventes, ça laissent croire que les gens préfère toujours les voitures traditionnelles à l’essence…..comme quoi le prix de l’essence ne stress pas grand monde. En plus, avec l’étalement urbain et le choix de certain de vivre en banlieux, avoir une auto n’est même pas une option.
Finalement, aucune hausse du prix des voitures n’est attendu, la compétion est plus féroce que jamais avec le redressemenrt de Ford et GM, et nos amis de l’Inde et de la Chine risque de débarquer avec 2-3 petite compact assez bientôt.
Signaler ce commentaire
13 avril 2010 à 11 h 02
« et depuis 1985 on nous dit qu’il les réserves de pétrole seront bientôt à sec, alors que dans les faits, les réserves connu augmente sans cesse » » »
Vous parlez de prédictions, venant souvent de gens sans expertise. Je vous parle de statistiques. Quand les prix ont atteint un certains seuil, les américains ont parcouru -4.3% de distance sur leurs voies publiques. Ce ne sont pas des ouïe dires, mais des faits. J’ajouterais que le problème n’a jamais été les réserves de pétrole, mais la capacité de production (pic pétrolier).
« faut savoir que la technologie automobile n’était pas l’ombre de ce qu’elle est maintenant et surtout, de ce qu’elle sera bientôt » » »
Pouvez-vous nous fournir un lien qui démontre que la technologie de 2008 était si archaïque comparée à celle de 2010, deux ans plus tard?
« …ça laissent croire que les gens préfère toujours les voitures traditionnelles à l’essence… »
Si les gens achètent des voitures à essence c’est que le prix à l’achat est moins haut et que la technologie est fiable. Le prix d’achat des voitures hybrides est encore élevé et l’économie d’essence n’est pas si incroyable. Quant à la voiture électrique, elle est loin d’avoir fait ses preuves puisque aucun modèle a été commercialisé à grande échelle encore. Je me souviens d’un numéro dans le Science & Vie (je ne peux trouver l’article en ligne) qui mentionnait cinq énormes problèmes, particulièrement avec les batteries. On verra bien si la Volt (par exemple) aura un succès retentissant, mais avec un prix aussi haut à l’achat et certains aspects de ses technologies comportant toujours de nombreux doutes, on devra attendre encore quelques années avant une voiture électrique commercialement viable.
« …comme quoi le prix de l’essence ne stress pas grand monde. » » »
On ne doit pas vivre dans le monde parce qu’il me semble que la grogne envers les pétrolières augmentent sans cesse à chaque fois que le prix du baril s’envole…souvent en parallèle avec une reprise économique.
« En plus, avec l’étalement urbain et le choix de certain de vivre en banlieux, avoir une auto n’est même pas une option. » » »
Je ne dis pas que tout le monde doit se débarasser de son véhicule et se déplacer à dos d’âne. Je dis qu’on verra moins de voiture sur les routes. Plusieurs vont continuer à se déplacer en voiture, mais plusieurs s’organiseront autrement. Je ne pense pas que cette culture d’avoir un véhicule par membre de famille ou de toujours se déplacer seul pour être « libre » va durer éternellement. À un certain point, quand la voiture devient une trop grande dépense, les gens s’en débarassent. On le voit dans les grandes villes. Non pas seulement parce qu’elles offrent un meilleur service de transport en commun, mais aussi parce qu’une voiture devient un drain ridicule sur le budget d’une personne. Les gens ne sont pas stupides, quand la voiture est plus un problème qu’une solution, ils trouvent d’autres moyens.
En conclusion, c’est beau les lunettes roses et l’optimiste nostalgique des années 70, mais il y a certaines réalités aujourd’hui qu’on ne peut contourner. Quand l’essence augmente, et elle suivra toujours une pente haussière à moyen-long terme, une bonne partie de la population en souffre et changent ses habitudes…statistiques à l’appui.
Signaler ce commentaire
12 avril 2010 à 15 h 13
… et moins d’autos avec une seule personne à bord: le conducteur.
Signaler ce commentaire