Source : Le Soleil, 28 avril 2010
Point de vue de Marcel Junius, Marcel Masse, Michel Bonnette, Jean Cimon, Jacques Lemieux, André Marceau, Claude Paulette.
Il y a quelques jours, le facteur déposait dans nos boîtes un dépliant publicitaire produit par le Musée national des beaux-arts du Québec. Papier de qualité et photographies en couleurs, le grand luxe. Nous en ignorons le coût. Nous ne le saurons jamais, car c’est en «petit comité» calfeutré que ce dépliant, tout comme le projet d’agrandissement, a été décidé. La population, pourtant fort intéressée, n’a pas été appelée à débattre de l’agrandissement. Les demandes de consultations publiques déposées auprès des diverses autorités ont été purement et simplement rejetées. Ce projet de 90 millions de dollars passera-t-il sans discussion publique au-dessus de la tête des contribuables, propriétaires des lieux? L’information sans réelle consultation est une farce. De plus, c’est un déni de démocratie.
28 avril 2010 à 22 h 55
Ridicule!! le bâtiment est rempli à craqué d’amiante, ce mot de sept lettres tapisse les plans de l’édifice….
de plus, le monastère appartient aux dominicains qui l’ont vendu.. voilà tout! Et pour ce qui est du patrimoine, j’ai un fort doute sur la qualité de l’édifice ou même de la typologie de la cour intérieure.. 3 grand épinettes pis de la terre retournée au dessus de ruines d’une maison disparue. Quant à moi les restes de la maison chose sous la cour ont beaucoup plus de valeur que le monastère en soit.
mon bien humble opinion..
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29 avril 2010 à 07 h 55
Toujours du monde pour tout compliquer. Que va t’on faire du monastère si on le garde? Un monastère c’est pas un grand espace ouvert, c’est plein de recoins…
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29 avril 2010 à 08 h 58
Ca recommence… le jour de la marmotte
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29 avril 2010 à 10 h 08
Tant qu’ils conservent le puit auquel les soldats de Wolfe sont allés puiser l’eau pour l’abreuver alors qu’il était à l’agonie, on peut sacrer le couvent à terre selon moi.
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29 avril 2010 à 11 h 24
Maudit que ce forum est déprimant.
Toujours les mêmes intervenants avec toujours les mêmes
propos insipides. Ce forum est un des plus déprimants
que j’ai rencontré. Cou donc, à Québec est-ce que tout le
monde est comme vous, plattes et gris?
Si j’étais une femme en couple avec l’un de vous, je fuirais
aux îles sandwicht.
Toujours les mêmes qui interviennent sur tout et qui non jamais
grand chose a dire.
Québec urbain, forum déprésionniste.
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29 avril 2010 à 11 h 34
Vous n’apportez rien de bon vous non plus avec ce commentaire.
Faites-en un beau commentaire jovialiste. Qui vous empêche ?
Il y a aussi l’option de ne plus revenir sur ce forum s’il vous déprime à ce point. D’ailleurs si un forum sur l’urbanisme était suffisant pour me déprimer, je questionnerais mon propre équilibre psychologique.
Bon, je vais aller vêtir mon complet gris, prendre mon SUV gris pour aller faire ma job de fonctionnaire plate.
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29 avril 2010 à 13 h 00
Etonnant en effet, que sur un forum qui traite d’urbanisme, on évacue aussi facilement le point de vue des signataires. Des signataires qui ont tous une crédibilité reconnue de par leur formation et expérience en urbanisme, architecture, histoire, etc Certains occupent et ont occupé des postes importants en urbanisme et patrimoine: on y retrouve un ex-président de la commission des biens culturels, un vice-président à la commission internationale des villes et villages historiques, etc …
Mais il faut dire qu’il y a souvent plus ici des commentaires de la part d’amateurs de pépines et de tours.
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29 avril 2010 à 18 h 37
@ probitaille
Sans vouloir vous manquer de respect, je souligne que votre dernier commentaire est le 11e depuis janvier 2010. Et à relire les autres, le thème est constant, à savoir qualifier des gens de « Labeaumesucker ».
Pour vous citer « Toujours les mêmes qui interviennent sur tout et qui non jamais grand chose a dire. »
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29 avril 2010 à 11 h 40
Un instant, avant de traiter les gens qui ont écrit cette lettre d’empêcheur de tourner en rond, regardons un peu leur point vue. Premièrement, il est vrai que le batiment est plutot beau de l’extérieur, peux-être que le musée pourrait l’utiliser pour son agrandissement.
Maintenant, regardons les contraintes. Il faut faire des travaux : refaire la toiture, l’intérieur, Jonathan parle même d’amiante. Combien ça couterait? Est-ce que ce serait plus cher que de reconstruire?
Personnellement, si les cout de rénovation sont plus élevé que les couts de reconstruction, alors allons y pour la 2e option. Le batiment n’a pas une valeur historique très élevé. Dans l’autre cas, alors il serait bon de se poser la question.
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29 avril 2010 à 12 h 08
Contrairement à d’autres, moi je suis plutot pour la mise en place d’un nouvel espace pour le MBAQ. Je trouve que le musée actuel est un peu moribond et que dire d’une partie de son installation dans une ancienne prison! Ca ne donne pas vraiment le gout de le fréquenter. Un nouvel espace plus près de Grande-Allée et très vitré comme sur les maquettes proposées me plait beaucoup. Ce sera un très beau lieu pour faire des coquetels dinatoires et pourquoi pas des vernissages réussis! La seule lacune que j’y vois c’est le stationnement un peu trop éloigné. Idéalement, il aurait fallu un tunnel entre le Musée et le stationnement ou encore il combleront cette lacune par un service de valet.
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29 avril 2010 à 12 h 19
Voilà qui est un commentaire comme une perche pour provoquer. Ridicule. Pauv’ p’tit gars.
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29 avril 2010 à 15 h 10
Le fait que le musée ait une section dans une ancienne prison ne m’a jamais empêché d’y aller.
Je ne comprend pas votre point de vue.
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29 avril 2010 à 15 h 50
En effet, le contraste est intéressant par rapport à l’édifice original du musée.
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29 avril 2010 à 16 h 05
Je pense qu’il a peur des fantômes de prisonnier.
Je ne sais pas…je ne comprend pas.
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29 avril 2010 à 13 h 22
L’apparence de l’édifice est correcte mais ce n’est rien pour nous renverser.
Le puit sera conservé c’était une des exigences du programme de l’agrandissement du musée.
et quant à l’utilisation du monastère pour des espaces musée, et bien l’idée est bonne à la base mais malheureusement les usages sont difficilement compatibles. On parle ici d’un monastère et donc, essentiellement de petites chambres, de portées courtes pour la structure donc des colonnes plus souvent qu’autrement dans les jambes (exit l’espaces pour les grandes œuvres et au revoir les bonnes hauteurs sous-plafond).
Je reviendrai finalement sur la quantité d’amiante spécifié dans les plans d’origine pour sonner une petite cloche. Déjà que le budget risque d’être « tight », si en plus il faut encapsuler chirurgicalement certaines section de l’édifice pour permettre l’agrandissement, le budget ne le permettra jamais. Il est préférable de démolir globalement et donc de pouvoir désamianter selon les normes mais « en masse » tel que prévu.
En soi, je n’ai rien contre le building, mais a défaut de servir, autant utiliser son terrain et mettre en valeur ce qui a d’important : l’église, le parc, le musée, la ville!
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29 avril 2010 à 13 h 31
Le problème n’est pas le point de vu de ces signataires qui ont droit à leurs opinions.
C’est surtout que à chaque projet majeur à Québec,il y a du monde qui s’oppose au nom du patrimoine. Je crois que rien n’aurait été fait à Québec depuis 20 ans , si il avait fallu tout protéger et lorsque que ce n’est pas le patrimoine c’est le syndrôme du pas dans ma cour.Il y a toujours une opposition pour quoi que ce soit.
Ce monastère comme l’était la St Vincent de Paul et le couvent des soeurs sur Grande Allée étaient inhabités.Alors si on veut les préserver ,qu’est ce que l’on fait avec ?
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30 avril 2010 à 03 h 33
C’est aussi ça, la démocratie : plusieurs idées s’opposent, il faut vivre avec.
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29 avril 2010 à 13 h 44
Plutôt que de s’opposer encore sur quelque chose qui a été maintes fois discuté et finalement décidé, il faudrait s’attarder aux prochaines choses menacées..
L’église sur Grande Allée Est entre autres qui est en « rénovations » depuis des années. Peut-on s’en préoccuper avant qu’on doive la démolir?
Il y a surement plusieurs autres lieux comme ça qu’on va laisser tomber à l’abandon pendant des années pour finalement dire : il faudrait le préserver, mais ca coute maintenant trop cher, alors on va le détruire…
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29 avril 2010 à 14 h 05
Le terrain est vendu. La firme d’architectes est désignée. Le financement est assuré, sauf pour une partie qui devrait l’être sans trop de problèmes à l’automne. Le gouvernement local (Ville de Québec), le gouvernement provincial et le gouvernement fédéral sont d’accord.
Un dernier baroud d’honneur des signataires.
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29 avril 2010 à 14 h 19
Un point de vue est souvent basé sur des observations…
Pour faire changer mon point de vue, tu dois me faire observer autrement!
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Observations
1-(toi) « Le monastère est solide et intéressant »
(Moi) « Tous les cadres de fenêtres sont pourries et la brique s’effrite de partout….et amiante? et isolation ???
(compromis) le monastere POURRAIT redevenir solide moyennant de sérieux investissements…
2-(toi) » Le Monastere
peut être recyclé pour des usages contemporains »
(Moi) Lesquelles ? Alors qu’on a l’exemple de l’échec du recyclage en Palais des Arts de l’ancienne église St-Coeur-de-Marie ???
3-(toi) « Le rôle du musée est d’être le gardien du patrimoine… »
(moi) » je ne crois pas que ce soit son rôle, pas plus que le zoo n’est le gardien de la nature… c’est d’abord une vitrine! et elle a l’obligation de performer comme Vitrine!
4-(toi) » Le Mon. a une importance symbolique et affective que lui accorde la communauté … »
(moi) » on a vu les groupes « érudits en histoire » se manifester mais tres tres peu , la communauté citoyenne.
Le projet du « Nouveau-Musée » a suscité beaucoup plus d’intérêt et d’attentes (me semble-t’i)
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Bref , les observations que je lis dans le texte , ne peuvent me faire changer d’avis car ce n’est pas ce que j’observe ! et je les trouve même biaisés (p/r a ce que je percois)
La seule observation que je trouve imparable est que :
« le presbytère, l’église et le monastère forment un tout que le projet d’agrandissement va défaire »
Mais c,est ce qui va survenir a beaucoup de patrimoine recyclé dans l’avenir.
Il y aura une perte de l’intégrité totale et beaucoup de compromis a tolérer…pour changer une ancienne église en bibliotheque par ex.
Une solution imparfaite mais réaliste?
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29 avril 2010 à 15 h 23
Je ne suis pas certain de comprendre à quoi les signataires s’opposent. On ne parle pas de construire des condos neufs sur les Plaines, mais de démolir un vieux monastère, qui est assez ordinaire, pour le remplacer par un musée.
Ces gens ont droit à leur opinion, mais je ne comprend pas à quoi on s’accroche ici, ni le but de l’exercice puisque ils doivent savoir que le projet est beaucoup torp entrepris our être freiné. Il faut choisir ses batailles défois.
Moi si j’envoyais une pétition, ce serait pour faire démolir l’horreur d’église qui se trouve coin Route de l’Église et rue Noblet. Hors sujet, mais sérieux, pire building ever!
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2 mai 2010 à 19 h 20
Église Saint-Denys-du-Plateau, architecte : Jean-Marie Roy.
Prochainement transformée en bibliothèque
Voir http://eglisesdequebec.org/ToutesLesEglises/SaintDenys/SaintDenys.html
pour plus d’informations.
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29 avril 2010 à 16 h 01
« 3-(toi) « Le rôle du musée est d’être le gardien du patrimoine… » »
C’est plutôt un lieux pour faire découvrir au public l’art québécois et étranger. C’est pas une place pour entasser des veilles copies d’œuvres italiennes dans des petites cellules de monastère.
On ne pourrait jamais faire entrer les grands tableaux de Riopel dans le monastère. Si on détruit les murs, il faudra mettre des colonnes partout, ça n’aura pas de sens. Et, si on modifie la structure pour ne pas avoir à faire ça, il faudra démolir le toit et le refaire après avoir refait la structure. Comment la brique vas tenir sans la charpente? Les murs de briques ne sont pas porteurs… Et en plus, s’il y a de l’amiante ce sera l’enfer. Je ne vois pas trop comment on peut faire des vraies salles de musée dans cette bâtisse là.
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29 avril 2010 à 16 h 30
je crois que parfois, il vaut mieux se taire…*Soupir*
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29 avril 2010 à 18 h 11
Monsieur Magellan,
Les seuls commentaires que vous offrez proposent de freiner le droit d’expression. Que ce soit par les jugements que vous me portez ou encore à ceux que vous insinués dans votre réponse à Monsieur Pierre-Luc.
D’ailleurs, ce dernier à une très bonne réflexion: « Comment faire tenir un mur de briques sans charpente. »
Vous pensez contribuer significativement à ces billets par vos jugements uniformes? En balayant du revers de la main les blogueurs qui ont une opinion différente? Vous n’appréciez pas mon ton?
Je préfères réellement avoir peut-être un ton provocateur qu’un ton condescendant Maître Magellan.
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29 avril 2010 à 22 h 05
La mécanique du bâtiment est qu’il tiens grâce aux murs de soutiens. Dans un musé d’art c’est tout ouvert. Si on abat les murs pour que ce soit ouvert, il faudra mettre des poteaux partout. Les musés modernes sont conçus en béton et en acier de sorte de limiter le nombre de poteaux, d’avoir des espaces ouverts et des plafonds haut. Pas besoin d’être architecte ou ingénieur pour le savoir, il faut juste avoir déjà visité un musé d’art. Oubliez l’idée des petits musées dans de vieilles bâtisses, on ne rentre pas de grandes sculptures et des murales peintes dans de vieilles bâtisses pleines de murs et de poteaux avec un plafond bas c’est carrément impossible et ce simplement parce que ça ne rentre pas. Et si c’est juste assez petit pour entrer, ce sera tout coincé.
Discuter tan que vous voulez sur le sujet ça ne sert à rien à moins que vous n’ayez une idée pour transformer l’intérieur du monastère en espace ouvert avec des plafonds haut et sans mettre des poteaux partout tout en enlevant l’amiante. Moi ça me parait impossible. Mais vous, vous devez savoir comment…
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29 avril 2010 à 23 h 04
On parle d’intégration et pour plusieurs personnes partisans de la conservation du monastère je crois que c’est une avenue envisagée. Un musée n’est pas seulement consacré à des aires d’expositions de grande envergure mais aussi il y a des petits espaces thématiques, des activités connexes comme l’interprétation, des lieux d’échanges, de conférences. Quant au reste, décroche des poteaux. Il existe tellement d’autres techniques, comme le bois laminé qui permet une grande portance. Un ingénieur, un architecte saurait y répondre. Or, il semble que jamais on ait privilégié cette avenue, voir si c’était possible ou non. Bref, j’aurais aimé qu’on élargisse le champ des alternatives.
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29 avril 2010 à 18 h 53
Ah si, j’assume entièrement ma condescendance. Ce qui est exprimé par toi – un p’tit gars, ça se tutoie – ce n’est pas une opinion, encore moins une idée. Ce n’est même pas de la provocation. C’est de la boucane. Un écran de fumée qui cache l’ignorance. Il n’y a aucune honte à dire qu’on ne connaît pas un sujet et en ce sens, à se taire. La liberté d’expression, c’est aussi ça.
En ce qui a trait au monastère, on parle d’intégration, selon le point de vue des signataires de la lettre, de rénovation, de l’absence de débats sérieux. Et réduire une telle opération à questionner le soutènement des murs et du toit par des colonnes, c’est avoir une maigre connaissance des structures portantes et de la mécanique des bâtiments comme de la capacité des architectes à réaliser de tels programmes. Pour le reste, j’ai suffisamment écrit ici depuis quelques années pour montrer de quel bois je me chauffe. J’étaye quand il faut, quand ça vaut la peine, mais pour le reste, je prends un malin plaisir à remarquer les boutefeux. Je discute suffisamment avec plusieurs membres ici que je respecte, même si on peut être en désaccord. C’est ça la discussion.
Bon vent, p’tit gars.
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29 avril 2010 à 19 h 54
Votre point de vue, Franck le minus, sur le monastère est beaucoup plus instructif rédigé en ce sens. Je suis certain que Monsieur Pier-Luc apprécie d’avantage une COMMUNICATION en ce sens qu’une fermeture comme vous vous plaisez à répandre au sein de plusieurs de vos commentaires en traitant les autres de manière condescendante et à targuer les blogueurs d’esprits simplistes.
Votre expertise en bâtiment et en 2×4 est certes remarquable Monsieur, mais la perception que vous avez de votre maitrise de la discussion n’est pas actualisée. Une discussion verbale – ou écrite – aujourd’hui, se veut-elle nécessairement mortelle pour un et gagnante pour l’autre ou encore les nouveaux paradigmes de la communication nous proposent-elles pas des échanges constructifs?
Qu’en penses-tu Franck le minus? C’est cette sauce que vous appréciez? C’est votre style… ça vous plait? M’entendez-vous du haut de votre trône Franck le minus?
Je ne vous ai certainement pas croisé dans mes soirées mondaines, ignare communicateur.
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29 avril 2010 à 20 h 05
Des soirées mondaines… De plus en plus drôle… p’tit gars, doublé d’un parvenu…
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29 avril 2010 à 21 h 19
Le forum en dessous de cet article est affligeant, c’est non réfléchi, rien que des jugements d’auditeurs de radios privés médiocres!
Faites un effort et cessez modernistes fanatiques de sortir l’argument de l’amiante pour motiver la destruction de tous les monuments. La banlieue de Québec est assez grande pour construire des tours, des rectangles ou des carrés vitrés voire des édifices en apesanteur partout!
Les défenseurs du monastère méritent respect et surtout une meilleure discussion que cela. Il est évident que le monastère va passer à la trappe c’est décidé en haut lieu. Les autorités actuelles dont celle de la ville voudraient transformer Québec en Las Vegas 2. Encourager l’animation culturelle à Québec peut pourtant se faire tout en maintenant le patrimoine comme en témoigne l’expérience du Moulin à images ou moindrement du spectacle urbain du Cirque du Soleil dans le quartier Saint Roch. Les conditions de la reconstruction respectueuse du Manège militaire devraient en intéresser plus d’un tout comme le maintien ou la conservation demain des maisons victoriennes sur la Grande Allée, des églises St Jean Baptiste, St Roch, St Dominique, tous les monuments de Québec situés en dehors de l’arrondissement historique. Parce qu’il en faudra bien conserver du patrimoine en dehors du Vieux Québec des hauteurs! Alfred Hitchcock n’aurait pas tourné à Québec
I Confess si la ville aurait ressemblé à New York dans les années 50 comme aujourd’hui.
En parlant d’innovation urbaine strictement, le bâtiment envisagé par Porter pour remplacer le monastère n’a rien de marquant ni de bien original. C’est un autre bâtiment de verre qui le soir sera illuminé mais pour l’essentiel quel sera son lien par rapport à l’église?
Cette citation de Léonce Naud sur le MDBA qui lui sait exprimer un point de vue et susciter débat et réflexion.
(…)Peu importe qu’un musée soit destiné à Québec, Kaboul, Tombouctou, Cincinnati, Jérusalem, Saint-Pétersbourg, Calgary ou Lévis, les mêmes bureaux traceront des plans analogues, procédant de la même idéologie. Les groupies régionaux se chargeront de vendre le résultat au bas peuple et ce dernier, subjugé, pestera en son for intérieur mais gardera le silence.
Et quel fut le moteur spirituel fondamental (aujourd’hui bien oublié) de l’architecture moderne, un courant de pensée qui n’a pas cent ans? Est-il concevable que la quête du fondement philosophique et plus précisément religieux de la modernité en architecture nous mène dans l’Allemagne protestante et puritaine de la fin du 19e siècle? (…)
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29 avril 2010 à 21 h 56
On ne peut pas dire que vous y allez avec le dos de la cuiller envers ceux qui ne représentent pas votre point de vue!
-Le ministère des affaires culturelles…
-Porter (sans le monsieur)
-Une firme internationale en architecture
-Une démocratie élue (municipale et provinciale)
-Des citoyens électeurs considéré comme « le bas-peuple »
Ça n’aide pas tellement votre cause!
On dirait même que ca vous démasque!
Dommage pour Monsieur Junius qui me semble quelqu’un de très respectable! (dont je partage quelques fois les mêmes opinions, mais pas cette fois ci)
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29 avril 2010 à 21 h 53
J’aurais bien aimé entendre l’avis de Phyllis Lambert à la fois sur le projet lauréat que sur la façon dont le monastère et le site ont été banalisés, voire ignorés, dans la programmation architecturale du projet.
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29 avril 2010 à 22 h 05
L’opinion de Phyllis Lambert sur la démolition du couvent.
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29 avril 2010 à 22 h 23
Génial, il faut payer pour savoir ce qu’il a à dire…
Est-ce qu’il a une idée de ce qui pourrait se faire au niveau architecturale pour faire un musé digne de ce nom? Je suis très curieux.
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29 avril 2010 à 22 h 19
En étant pour le projet d’agrandir le musé on est pas forcément pour l’espèce de bloc de verre qu’ils vont faire à la place. C’est deux affaires différentes. Le projet est décevant, mais un musé coincé entre les murs d’un vieux monastère n’est pas mieux.
Quand à la valeur religieuse, on reviens on problème du: Qu’est-ce qu’on fait avec? C’est pas en voulant préserver l’église qu’elle vas se préserver. Les religieux sont des gens qui ont décidés de le devenir. Aujourd’hui la vie religieuse n’est plus très populaire et les rangs des congrégations se réduisent. On peut discuter tan qu’on veux, on ne peut pas régler ce problème là. On autre problème viens du fait que les communautés manquent de financement. Doit-on utiliser l’argent des taxes pour permettre aux communautés de maintenir une semblant de vie normal dans leurs monastères et couvents presque vides en sachent qu’une proportion importante des religieux sont à la retraite et ne servent plus les services sociaux? Il faut évidemment les faire vivre, mais faire vivre les bâtisses c’est une autre affaire.
De toutes façons, moi je ne crois pas que Dieu est dans la pierre. Dieu est dans l’âme des gens et au paradis. Autrement, si on se met à considérer que Dieu et dans tout ce qui a été bénis, et bien on a un sérieux problème parce qu’autrefois ils bénissaient tout. Même les pompes à essence…
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29 avril 2010 à 22 h 15
merci Gérald.
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29 avril 2010 à 22 h 40
Je n’ai pas toutefois trouvé ce que Madame Lambert a comme opinion quant au projet d’immeuble retenu à cet endroit. En ce qui a trait au texte publié dans ce billet, ceux qui ne veulent pas voir le tout se réaliser sont adeptes, même dans d’autres dossiers (St-Vincent-de-Paul, Cité Verte, Projet L’Étoile), d’une conception faisant que rien ne peut se faire. Ils en ont parfaitement le droit. Mais au stade où en sont rendus ces réalisations, avec les approbations requises, à tout niveau, je peux difficilement comprendre les enjeux. Ceci dit avec respect pour une opinion contraire.
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30 avril 2010 à 18 h 51
En Europe, en France, des monastères deviennent des lieux de visite avec droits d’entrées afin de connaître le mode de vie des moines. Des espèces de musées vivants en somme ou on retrouve des lieux préservés pouvant reconstituer d’anciennes pratiques sociales ici religieuses. En France, d’anciens manoirs ou hôtels d’aristocrates deviennent des musées comme le musée Carnavalet dans le quartier du marais à Paris. Tout en contemplant des tableaux, nous pouvons observer les couloirs et les pièces ou madame de Sévigné organisait la vie mondaine de l’époque. Le Château du Louvre dans un registre plus haut se transformant en musée au 19ème siècle et depuis lors n’a jamais cessé de fasciner des millions de visiteurs.
Québec n’est pas Paris. Ce qui ne signifie pas qu’il ne faut pas sérieusement essayé de préserver les bâtiments historiques qu’on y trouve dans la capitale nationale et pas seulement dans le quadrilatère autour du château Frontenac, haute et basse ville comprises. Le bâtiment prévu par J.Porter comme toute structure architecturale moderne sera fonctionnel, fonctionnel et encore fonctionnel. Pas de problème du côté pratique des choses afin d’afficher des oeuvres d’art toutefois en quoi profondément ce bâtiment se démarquera d’une Grande Bibliothèque du Québec à Montréal à part deux échelons plus haut? Dans la cour intérieure du Louvre, l’ancien président Mitterrand a fait construire une entrée moderne au musée, une pyramide de verre qui elle se distingue relativement de l’ensemble des blocs ou bâtiments carrés bétonnés ou de verre aux surfaces lisses que nous retrouvons de plus en plus partout en Amérique du Nord.
Des défenseurs du patrimoine parfois enragés, il en faut sinon ce serait alors -tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil- comme dirait feu Jean Yanne. Ce n’est pas parce que le maire de Québec a identifié ses mécréants ou crapules en partie chez les patrimoniaux qu’on doit se laisser faire. Ce n’est pas parce que des Québécois montréalais osent intervenir sur Québec Urbain (ce qui peut se deviner) qu’ils se doivent d’être privés de parole, si même partiellement détestés par les gens de Québec à cause de cette éternelle rivalité que l’on sait. Les francophones Québécois de Montréal apprécient Québec oui pour son caractère historique comme pour son paysage majestueux. Pour les gens de la capitale qui rêvent de modernité c’est probablement insupportable et très cliché. Ni messieurs Labeaume et Porter ne les considèrent ces montréalais dans leur perception traditionnelle de la capitale. Par contre, les responsables du MDBADQ favorisent les visiteurs étrangers et aussi de Montréal. Les Québécois effectivement en un mot de toutes les régions du Québec ont aussi leur mot à dire sur ce que l’on veut faire de la capitale. N’en déplaise aux grands mots et à l’humeur d’un Régis Labeaume qui ne s’est pas grandi avec l’affaire Rapaille.
Texte inutile peut être. Tout au moins l’on s’exprime et on se défoule le moins méchamment peut être.
Québec doit tout faire pour ne jamais ressembler à Montréal et ça c’est un montréalais qui le dit.
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30 avril 2010 à 22 h 53
Sans vouloir dénigrer la pertinence des propos de plusieurs, la plupart étant d’ailleurs suffisament élaborés, un bon argument massue du genre « mon père est plus fort que le tiens » serait résolument tout aussi efficace pour convaincre les uns les autres, dans ce dialogue de sourds passablement idéologique.
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