Pierre-André Normandin
Le Soleil
(Québec) Le plan de mobilité durable que s’apprête à dévoiler le maire de Québec en juin nécessitera des investissements de «centaines de millions de dollars». Devant l’ampleur du projet, Régis Labeaume estime que le gouvernement fédéral devra contribuer au développement du transport en commun de la capitale.
28 mai 2010 à 09 h 15
Cà sens le tramway où train-tram. Mais, les budgets mis en jeux laissent croire que le parcours n’ira pas plus loin que l’université Laval.
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28 mai 2010 à 10 h 35
C’est justement une chose que je reproche déjà au RTC d’être plus un transporteur « scolaire » qu’un transporteur public.
Je suis d’accord avec vous, avec seulement des centaines de millions, ils en feront pas un grand bout s’ils touchent au ferroviaire. S’ils parlaient d’un beaucoup plus gros budget je tendrais à croire qu’ils ont l’intention de continuer vers le nord dans l’axe de R-B…
Pis même encore, avec juste quelques centaines de millions, si un lien ferroviaire Ste-Foy/Charny en fait partie, il ne reste plus d’argent pour rien d’autre…
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28 mai 2010 à 09 h 44
Enfin. Le maire de Québec semble faire preuve d’humilité. Du moins cette fois-ci, car on sent qu’il a écouté lorsqu’il parle de transport et d’aménagement du territoire, qu’ils sont intimement liés. Le choix en aménagement du territoire a un impact direct sur le transport. Attendons la suite.
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28 mai 2010 à 09 h 52
On verra bien ce qui sortira de ce plan, mais le fait d’impliquer le fédéral risque probablement de retarder inutilement les projets, si on se fie à l’expérience de Montréal dans ce domaine.
Qu’on pense simplement à l’estacade du pont Champlain ou à la navette entre l’aéroport de Dorval et le centre-ville…
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28 mai 2010 à 10 h 43
ok on prend l’argent où alors ?
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28 mai 2010 à 10 h 44
Le gouvernement fédéral finance environ 1% des investissements en transport en commun. Attendre après le fédéral c’est l’équivalent de dire qu’on remet à plus tard ce qui doit être fait maintenant.
Tu n’as qu’à regarder le financement fédéral dans le domaine du transport ferroviaire des passagers, qui est un exemple du manque d’intérêt pour la question.
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28 mai 2010 à 10 h 55
Juste à inventer un transport en commun qui fonctionne aux gaz bitumineux pis le fédéral va embarquer…
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28 mai 2010 à 14 h 37
Tout à fait d’accords. On a qu’à regarder le projet de super-Peps. On inaugure, on promet, on répète la promesse… « do until », puis après une couple d’élections le chèque arrive finalement.
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28 mai 2010 à 10 h 59
« Il ciblera les zones où la Ville souhaite se développer. »
Attendez de voir le tollé que ca va faire quand il va dire aux gens de quartiers X et Y que la Ville veut simplement boycotter leur quartier….
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28 mai 2010 à 11 h 02
En toute justice, les axes de développement ont été identifiés dans le PDAD de 2005…
http://www.ville.quebec.qc.ca/apropos/vie_democratique/administration/planification/pdad/docs/final/pdad_02.pdf
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28 mai 2010 à 11 h 20
Mobilité durable .. que ça fait technocratique; ça dit tout, mais en même temps rien
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28 mai 2010 à 11 h 43
L’histoire se répète. Le maire va annoncer ses intentions générales. Il demandera publiquement de l’argent aux deux autres palliers de gouvernement. Il mandatera un comité devant remettre un rapport sur le TEC. Ce comité commandera de nouvelles études. L’étude sera dévoilée dans quelques années, puis sera mise aux oubliettes, faute de fonds et/ou de volonté politique.
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29 mai 2010 à 23 h 26
Si on réalisait toutes les études de transport « durable » ou « pour les 25-50 prochaines années » ou autre qualificatif, on aurait alors concrétisé toutes les recommandation du rappor Vandry-Jobin (plutôt qu’une fraction de celles-ci), notamment :
St-Jean piétonne uniquement, Charest (dans St-Roch) piétons et transport en commun uniquement.
Mais aussi : René-Levesque en « presque autoroute » de Salaberry à Honoré-Mercier, la disparition plus radicale (que celle qu’on a connue) du quartier St-Louis par des bureaux et autres, des bretelles d’autoroute dans St-Jean-Baptiste, St-Sauveur coupé par une autoroute est-ouest (de la Falaise) et une autre nord-sud (Laurentienne, pas celle qu’on connaît), Vanier et Limoilou aussi coupés par une autoroute (St-Charles), tout comme l’univesité Laval (est-ouest, au niveau du Peps, encore l’autoroute de la Falaise).
Dur de dire aujourd’hui si une ville criblée d’autoroute aurait été mieux que le réseau discontinu et mal équilibré (6-8 voies pour Dufferin qui ne servent presque pas et 4 voies pour Henri-IV qui sont bloquées le dimanche après-midi), mais on va vivre avec.
Pour revenir au sujet, un étude qui parle de 25 ans à l’avance (comme c’était le cas pour le rapport Vandry-Jobin) risque de devenir désuette 15 ans plus tard quand les besoins auront changés, quand l’économie ou la démographie auront pris un virage innatendu, etc.
Évidemment, rien ne sert de gaspiller temps et argent pour « remplir des classeurs » et là-dessus on s’entend. Mais de là à réaliser tout ce qu’on a prévu, la ligne n’est pas évidente à tracer.
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28 mai 2010 à 11 h 50
Je suis bien content de constater qu’il y a bel et bien une volonté d’améliorer le TEC ainsi que le décors urbain en général. Toutefois, ce rapport ne va être qu’une ligne directrice qui ne sera pas nécessairement empruntée… C’est bien beau de vouloir quelque chose mais il faut trouver le financement pour le faire et je crois que ça peut être très long…
C’est un peut comme dire « nous aimerions avoir ça, être ainsi faire cela » mais rien de concret n’a l’air d’être annoncé.
De surcroît, le maire vient de demander 175 millions pour la construction d’un colisée et à ce que je sache il n’y a pas beaucoup de développement sur ce point….
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28 mai 2010 à 13 h 47
C’est un fait que si le comité recommande quelque chose de financièrement irréaliste c’est ce qui va se passer…
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28 mai 2010 à 14 h 22
J’ai n’ai pas dit beaucoup de chose bonne sur le maire, mais pour une fois je dois lui dire bravo. Il a compris qu’un maire n’est pas là pour diriger seul, mais qu’ils doient s’entourer d’experts et les écouter. De toute façon, aucune homme n’a assez de compétence pour diriger seul.
Pour le plan, je préfère attendre de le voir. Mais j’espère vraiment qu’on aura pas droit qu’à un tramway entre la rive sud jusqu’à l’université. Franchement, je n’aimerais vraiment pas devoir payer pour une infrastructure comme celle là.
Malgré que ce serait un débout, ça serait réellement pas très utile pour qui que se soit. Un petit bout de tramway entre les ponts et l’université serait utile qu’à une pogner de citoyens de la capitale. De plus, pour les résidents de la rive sud, ça serait plus ou moins utile parce qu’ils ne pourraient accéder qu’à Laurier ou l’université, autrement ils devraient prendre l’autobus. J’ai bien hâte de voir.
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28 mai 2010 à 15 h 56
Un tramway ne reliant seulement St-Romu et l’Université aurait à peu près la même utilité qu’un tramway ne reliant que St-Roch et la Colline Parlementaire. Une très faible partie de la population l’utiliserait, tout comme un réseau de métro à seulement 2 stations…
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28 mai 2010 à 16 h 13
Exactement ce que je pense. Au moins ça aurait le mérite d’être un début, et ensuite le réseau pourrait être agrandit. Mais bon, vaux mieux investir pour vrai maintenant pour construire quelque chose d’utile plutot que d’investir trop peu mais tout perdre dans un projet qui ne sert à rien.
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28 mai 2010 à 15 h 02
L’axe le plus prioritaire, c’est les ponts. C’est là où ça jam. Ça fait plusieurs fois que je le dis.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201005/27/01-4284507-plan-de-mobilite-durable-la-voie-ferree-du-pont-de-quebec-mise-a-profit.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4284506_article_POS1
Ben contant de voir qu’on semble se réaligner depuis la proposition du RTC d’installer un tramway sur l’intégral des axes métrobus 800-801.
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28 mai 2010 à 15 h 38
Oui mais faut-il investir « là où ca jam » ou là ou il y a le plus de demande? Dans le sens que ce n’est pas sur la rive sud qu’il y a le plus de population, il y a en plus sur la rive nord. Mais à cause des ponts, c’est l’endroit où il y a le plus de traffic. Bien entendu, le fait d’avoir du traffic augmente la demande, mais ne même temps c’est dommage de ne pas investir là où le plus de gens que possible pourrons l’utiliser.
De toute façon, un tramway qui se rendrait seulement à Laurier, ça serait pas terrible. C’est bien beau faire passer les ponts, si après il faut faire un transfert dans les bus, ça fait un service bien moins attrayant. Mais bon, attendons de voir le plan.
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28 mai 2010 à 15 h 59
Je dis qu’il faut investir là où il y a la plus grande possibilité de faire utiliser le transport en commun, et je pense que ça n’a jamais été le tramway sur les 800-801. Là on voulait importer une solution venue d’ailleurs (Europe) à une ville qu ne présente pas du tout le même « pattern ». Mais en présentant les ponts comme cible, et en instaurant un axe du genre métrobus sur la rive-sud qui y serait connecté, on a la un projet qui est le plus suceptible d’amener les automobilistes vers les TEC. Je connais des gens vivant sur la rive-sud, et personne ne trouve le TEC vers Québec intéressant. Ils n’attende que ça qu’on leur offre un service qui a de l’allure. Je n’ai pas de mal à croire qu’il y a une demande de ce côté. Tandis que les 800 et 801, même si c’est perfectible, ils fonctionnent relavement bien et ils continuront ainsi pour un certain temps.
Y’a deux façon de voir tout ça:
1- On dit ce qui doit être d’abord (souvent inspiré de ce qui se fait ailleurs) et on regade comment ça s’applique dans notre environnement;
2- On regarde notre environnement d’abord (celui de chez nous, pas en Europe) et on voit ce qu’on peut faire à partir de ça.
Vous aurez compris que je préfère la 2e manière. Je pense que c’est toujours optimal ainsi. Nous sommes nord-américains avec une culture nord-américaine. Il faut travailler avec ça, pas contre ça.
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28 mai 2010 à 16 h 15
Jeff, il y en plein de tramway en amérique. De plus, il n’y a pas de différence fondamentale entre l’environnement d’un tramway sur l’axe 800-801 que des sites d’implantation équivalents en Europe.
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28 mai 2010 à 16 h 26
C’est vrais pour ces axes, mais Québec est une agglomération plus étendue que ça. Un tramway sur 800-801 ne rejoindra pas tout le monde, loin de là. Il faut voir les autres possibilités que l’on sacrifie en se concentrant sur cet axe. C’est le coût d’option.
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28 mai 2010 à 15 h 44
Les ponts, Henri-IV, Duplessis, Robert-Bourassa, Laurentien, un peu Dufferin et indirectement Capitale et Charest. Autrement dit tous les accès nord/sud sur Québec ou Ste-Foy. Pas juste les ponts… Régler le problème des ponts ne règlera que 10% ou 20% du problème.
Autre problème de congestion à prévoir dans le futur: l’accès à Lebourgneuf.
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28 mai 2010 à 16 h 05
Bien sûr, les ponts, c’est juste un cas. Je dirais quand même que c’est le plus criant. Je pense qu’on devrait se servir davantage du réseau autoroutier pour structurer le TEC. C’est lui qui la meilleur « web » (toile) de toute la région.
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28 mai 2010 à 15 h 45
Je vois qu’on parle encore de tramway ici.
Je voudrais qu’on me dise où est-ce que vous imaginez un tramway à Québec.
Ma question n’est pas sarcastique. Je ne vois vraiment pas où mettre un tramway à Québec. Et lorsqu’on m’expliquera l’emplacement, j’aimerais qu’on m’explique les avatanges des investissements énormes que ce dernier doit demander.
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28 mai 2010 à 15 h 57
Tôt ou tard, il faudra bien construire un SLR dans l’axe des métrobus 800-801. C’est inévitable.
Pourquoi? Parce que le problème de la capacité d’accueil et de correspondance de la Place d’Youville/Honoré-Mercier ne supportera plus beaucoup d’autobus supplémentaires à l’heure de pointe.
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29 mai 2010 à 23 h 28
Encore plus simple et moins coûteux : faire passer ailleurs tous ceux qui n’ont pas à passer par là (trajets alternatifs, parallèles). On désengorge alors le secteur et on donne un service plus fluide, agréable, et à l’heure.
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28 mai 2010 à 15 h 57
Grosso modo, sur le même parcours que le métrobus, à quelques exceptions près. Le métrobus actuel (800/801) c’est la colonne vertébrale du réseau de TEC de Québec. Seul problème, elles sont saturés. Une solution intéressante c’est de le remplacer par un tramway. Non seulement un tramway contient beaucoup plus de personnes, mais en plus il peut se déplacer plus rapidement que le métrobus. Et ça, c’est hyper important autrement les TEC seront toujours à la ramasse des automobiles, et jamais on va démocratiser cette solution. Personnellement, je ne connais aucune ville qui utilise que des autobus pour faire un système de TEC efficace.
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28 mai 2010 à 16 h 40
Seattle a construit des tunnels pour bus sous le centre-ville qui permet de traverser plus rapidement le centre-ville. Ils se sont aussi équippés de tramways récemment, mais je ne crois pas qu’il y ait le moindre lien avec un quelconque échec de la solution des tunnels pour bus, car ceux-ci sont encore utilisés quand même.
Ottawa a eu l’audace de construire des routes exclusives aux bus appelées transitways sur une grande partie de son territoire, et ils ont eu un très grand succès avec. On y trouvait dans les années 80/90 des routes pour bus qui traversaient à travers champs… ne les cherchez plus! Je parle ici des champs, pas des routes pour bus! Ces tronçons hyper-efficaces ont eu le même effet sur le développement qu’un tramway l’aurait eu.
Ils ont par la suite construit le train-tram O-Train, ce n’était pas par nécessité, mais plutôt parce qu’ils avaient un corridor ferroviaire sous-utilisé qui se prêtait très bien à cette usage. Ils regardent (ou plutôt se chicanent à propos de) eux aussi pour un tramway maintenant estimé dans les 3 milliards pour remplacer leur transitway, mais c’est surtout parce que leur transitway n’a jamais traversé le centre-ville proprement dit, d’où un problème d’embouteillage semblable à ce qu’on rencontre sur notre colline parlementaire. Ils n’auraient qu’à faire comme Seattle et construire des tunnels pour bus sous leur centre-ville pour leur transitway déjà très développé en banlieue et leur problème serait réglé à moindre coût.
Vous avez peut-être aussi vu le billet sur QU il y a quelques années à propos du Transmilenio, ce réseau de Bogota orienté sur des bus à haute-fréquence bénéficiant de tous les atouts qu’on peut donner à un tramway. Ce n’est pas le seul système de bus à haut niveau de service (BRT) au monde.
Tous des exemples concrets où l’on a conçu des systèmes de transport performants et attirants orientés sur le bus.
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28 mai 2010 à 17 h 14
La 800/801 sont saturées?
Je prend ces autobus souvent et il arrive rarement que je ne puisse pas m’assoir. Saturé c’est quand deux bus passent tout droit à ton arrêt parce qu’ils sont trop pleins. Pas quand on est pogné un peu aux heures de pointes.
Tant qu’à condamner une voie pour le tramway sur ces parcours, pourquoi ne pas carrément y interdire la circulation automobile et ainsi favoriser le TEC par restriction de mouvement en automobile?
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28 mai 2010 à 15 h 59
Pour l’emplacement du tramway, va sur le site du RTC. Pour les avantages, il y a plus de capacité de transport que les métrobus même articulées qui sont saturées ou sur le point de l’être.
De plus, le confort qui est beaucoup plus près de l’automobile, ce qui augmente le pouvoir d’attraction. Cela a aussi un effet structurant sur la ville. Car un tramway, ce n’est pas juste un projet de transport en commun, c’est aussi un projet d’urbanisme.
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28 mai 2010 à 16 h 20
@ELalonde
Pour une fois je suis à peu près 99% d’accord avec vous. Je suis un maniaque de trains alors je devrais en principe être un vendu inconditionnel de tout ce qui roule sur des rails, mais comme vous, je vois très peu d’endroits à Québec où un tramway (ou un train de banlieue) est pertinent.
Personnellement le seul endroit où un tramway est logique c’est lorsqu’on peut le construire là où il n’y a rien du tout en récupérant un terrain linéaire inutilisé tel une ex-ligne ferroviaire abandonnée ou quelque chose du genre. L’idée c’est que construire à neuf en plein champ des rails pour un tram ou bien une route pour des bus, ca revient pas mal au même, alors j’ai dans ce cas un petit faible pour les rails. Mais quand on parle de reconstruire les routes pour y mettre des trams, je trouve qu’il y a un gaspillage énorme de ressource pour peu de résultats.
Les gens vantent les mérites d’un tramway comme s’il s’agissait d’un métro. Ce n’est pas un métro! Surtout pas s’il roule en surface au travers des autos et des piétons, même avec priorité absolue aux intersections/passages à niveau. C’est plutôt impensable de rouler au delà de 50 km/h au travers des piétons. Ils veulent y faire rabattre les circuits de bus comme sur un métro. C’est pas un métro. Un métro ca roule à 80 km/h ou même plus car son emprise est à l’abri de toute intrusion, ce qui change tout la donne en terme d’efficacité. Ils disent qu’il a une plus grande capacité qu’un bus. Les tramways les plus longs que je connais, les Cytadis européens, ont la capacité de 3.5 bus. Combien il rentrerait de monde dans un bus articulé à 2 étages? C’est simple, tout ce qu’on peut faire avec un tramway on peut le faire avec un bus à moindre prix, sauf une seule chose: rouler en unité multiple. A t’on vraiment besoin de rouler en unité multiple? hum… Même avec un métro, il y a une limite à allonger les rames ou à en augmenter la fréquence, en surface cette limite est atteinte beaucoup plus vite, d’où le risque de saturation à moyen terme d’un tramway.
Quoi que dans le cas du lien rive-sud, un tramway pourrait avoir plusieurs caractéristiques d’un métro, du moins pour le bout qui traverse le pont proprement dit. C’est à chaque bout qu’il y a un problème.
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28 mai 2010 à 17 h 31
Je n’ai rien contre l’idée d’un tramway, par contre, je me questionne un peu sur la faisabilité du projet.
Je viens de me promener sur tramwayquebec.org et leurs arguments sont intéressants. En fait, c’est bien la première fois que j’entend des arguments tangibles outre de vouloir un tramway juste pour vouloir un tramway. La plupart des articles que j’ai lu à ce sujet semblaient plus célébrer l’arrivée éventuelle d’un tramway qu’expliquer dans les faits son utilité et ses avantages.
C’est un peu là que j’ai un problème. Je n’aime pas trop les projets nourris par le désir apparent de citoyens de vouloir être sur la « map » et supporter par des politicens qui veulent alonger leur liste de « notable achievements ». Je préfère les solutions plus modestes et pragmatiques, si elles sont disponibles.
Reste qu’en tant qu’utilisateur de TEC, je ne dirais certainement pas non à un tramway ou n’importe quoi d’autre. Tant que les coûts cadre avec la réalité et qu’on ne soit pas empreint de folie des grandeurs (et Dieu sait que ça arrive souvent au Québec).
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29 mai 2010 à 01 h 53
Bien entendu que les coût d’un tramway cadre pour une ville comme Québec. La construction d’un tramway, c’est loins d’être ambitieux pour une ville de la taille de Québec. Pleins de villes plus petites que Québec se sont payé des tramway ou même des métros. Mais encore une fois, à Québec, quand il s’agit d’investir dans les TEC, on devient soudainement pauvre. Pourtant, je vous rappelle qu’on a mis 250 millions pour la réfection d’un échangeur, et qu’on va mettre 1 milliard pour l’agrandissement d’un hospital. On va aussi construire un quartier écologique d’une valeur d’un milliard, alors est-ce qu’un projet de 750 millions pour Québec c’est trop gros? Pour réinventer le déplacements dans la ville, non.
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28 mai 2010 à 16 h 23
C’est beau de vous voir discuter de l’argent des autres. Celles des cochons d’automobilistes qui sont pris dans les embouteillages soir et matin.
Car la solution pour certain.c’est un beau tramway sur Laurier-Grande-Allée et sur la 1ère Avenue-Dorchester. C’est la panaché à tous les maux même de désengorger les ponts matin et soir. C’est vrai la pensée magique verte. On a juste à mettre un tramway pour entrer sur la colline parlementaire et les autos vont disparaitre comme par enchantement. C’est ce qu’on a laissé croire à Bordeaux car on a construit autour des stations de tramway 2,100 cases de stationnemens souterrains payants. Les autos enfouis sous terre ne sont pas visibles. Mais ici, la dynamique est différente surtout avec le tas de tours à bureaux qu’on s’apprête à dévoiler autour de celles existantes à l’entrée principale d’accès à la Ville. L’auberge des Gouverneurs qui vient d’être acheté par Cominar fera place à une autre belle tour à bureaux en plus des deux autres au coin de l’Église en construction et des visées d’expansion de la SSQ un peu plus loin, sans parler des dixzaines d’autres damns le secteur. C’est vrai qu’un tramway touristique ca serait bucolique. Les touristes pour aller dans le vieux Québec , sur la rue Cartier, u nouveau Musée des Beaux Arts ou simplment accéder aux hôtels de la colline parlementaire auront besoin d’un tranmway et laisserons leur voiture je ne sais où, pensée verte et magique oblige. Mais ça ne règle en rien le trafic sur les ponts dont certains automobilistes exaspérés prennent des raccourcis dans les secteurs résidentiels au grand dam des résidents. Ce problème résulte qu’on cherche des solutions en aval au lieu d’^tre en amont du bouchon de circulation.
Donc, il faut désengorger le coin des ponts par des solutions innovantes. D’abord des autobus de transit coordonnés entre les deux rives. Ensuite, utiliser les rails existants pour installer des trains de banlieue. Et si on est futuriste, pourquoi pas le monorail suspendu qui coûtera beaucoup moins cher que les autres options et qui peut très bien rivaliser autant avec le tramway que le TGV.
http://trensquebec.qc.ca/?Le_TrensQu%E9bec
Entre temps le plan de développement du RTC 2005-2014 privilégie les métrobus sur des voies réservées et le RTC a acquis 65 autobus articulés (Tramway sur pneus-voir rapport sur la faisabilité d’un tramway en mars 2003) qui viennent tout juste de commencer à entrer en service.
Le busway à Nantes a séduit Labeaume. Ce sont des autobus articulés qui fonctionnnent comme nos Métrobus sur des voies réservées.
Déjà le MTQ a fait des voies supplémentaires sur le boul de la Capitale et Robert Bourassa à coup de centaines de millions. Pour la 803, la Ville investi 14 millions pour rélargir dans Lebourgneuf. Et le RTC a acheté 65 autobus articulés qui viennent à peine d’être déployés et encore pas tous. Ça prend quoi pour comprendre que de centaines de millions sont investis pour une clientèle qui va plafonner bientôt…
Pourquoi faudra t’il s’attendre à autre chose que ce qui est déjà enclenché. Il demeure que dans tout ça, il n’y a aucune solution pour régler les bouchons de circulation car les autos ne disparaitrons pas de nos rues parce que des gens voyagent en transport en commun.
Franchement ce sera les cochons d’automobilistes à la pompe à essence qui recevront la facture de tous ces travaux collectifs car on a haussé les taxes encore une fois. Mais dans 20 ans on aura encore les mêmes r^veurs au tramway nommé Désir…
Mais il demeure que la concentration d’édifices à bureaux sur Laurier à la porte de la Cité ne sera jamais réglé par un tramway entre la colline et Place Laurier car c’est en amont du bouchon de circulation même sur la ricve-sud qu’il faut apporter des solutions pour diminuer la pression sur les deux ponts…
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28 mai 2010 à 17 h 38
Je n’avais jamais vu cette idée de monorail suspendu .
Facile de se laisser séduire quand on voit l’animation sur le site, quoi que les navettes vont peut-être un peu trop vite pour que se soit sécuritaire. :-)
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29 mai 2010 à 16 h 38
Pourtant Monsieur Lalonde, le monorail suspendu (Wuppertaler Schwebebahn) de Wuppertal, en Allemagne, qui date de 1901, est le plus ancien système de ce type encore en exploitation. Un autre existe à Dresde.
http://fr.googlesightseeing.com/2009/12/14/le-monorail-de-wuppertal-schwebebahn/
Et le projet Trensquébec est appuyé par l’ingénieur écolo Pierre Langlois.
http://www.auboutdupetrole.ca/spip.php?article47
Il y a aussi le monorail de Shonan au Japon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monorail_Sh%C5%8Dnan
Ce qui est étrange c’est que les écolos n »y voient pas un avantage sur le reste surtout en aménagement urbain. Car le monorail suspendu ne nécessite pas de refaire toute une rue pour installer les pylones qui le soutiennent et ce contrairement aux rails qu’on est obligé d’installer dans la chaussée.
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30 mai 2010 à 09 h 28
Fernand, Pierre Langlois est physicien, spécialisé en optique. Et tout, ceux qui le connaisse savent très bien qu’il a une vision irréaliste du développement technologique.
Voici ce que pense les gens de son projet.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/266173/tgv-ou-monorail-montreal-quebec
Hormis quelques exception, les projets de monorail ont moins de 10 km de long et se déplacent à basse vitesse. Rien à voir, avecce que propose TrensQuébec
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_monorails_dans_le_monde
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28 mai 2010 à 17 h 43
Parfois, Fernand, je me demande vraiment si vous avez visité d’autres villes au cours de votre vie.
Je ne comprend tout simplement pas votre mauvaise foi. Nous savons tous, verts et bruns, que les automobiles sont là pour rester. Elles sont utiles, il ne fait pas de doutes. J’en ai même une. Et pour votre information, je gagne bien ma vie, mais je vais travailler en bixi, et j’aime ça!
Le transport en commun est le plus beau cadeau possible que l’on puisse faire à une collectivité. Un seul véhicule par ménage peut alors suffire, dans la majorité des cas. Votre voiture peut rester garée à la maison pendant la semaine, et vous pouvez l’utiliser pour vos loisirs et autres besoins si nécessaire.
Je suis très bien placé pour vous dire que l’automobile rend les gens extrêmement vulnérables, économiquement parlant. Nombre de pauvres gens sont surendettés à cause de leur dépendance servile à ce moyen de transport.
N.B. Nantes possède aussi son tramway, et connaît un franc succès, comme partout ailleurs. Le busway est complémentaire.
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29 mai 2010 à 13 h 17
Le rapport sur la faisabilité du tramway a été présenté en mars 2003 aux dirigeants du RTC et parait encore sur leur site. Lisez-le…
http://www.rtcquebec.ca/Portals/0/docs/pdf/AProposDuRTC/Publications/RapportTramway_Quebec.pdf
Or les autoprités ont préféré développer les Métrobus pour relier plusieurs parties banlieusardes mal désservies au Trameway sur seulement deux axes déjà bien desservis. Le plan de développement du RTC 2005-2014 est éloquent en ce sens. Mais des rêveurs rêvent encore…
http://www.rtcquebec.ca/Portals/0/docs/pdf/AProposDuRTC/Publications/Plan_strategique_final.pdf
Un tramway ne changera en rien le fait que les deux ponts s’engorgent soir et matin et que l’accès au boulebvard Laurier de vient problématique au point où les automovbilistes contournent le trafic lourd par les quartiers résidents au grand dam des résidents auquel ils pertubent leur tranquilité habituelle.
Donnez des soltuions au problème du trafixc de transitr entre les deux rives et de la banlieue au centre ville et je discuterai avec vous autre.
En fin la taxe sur l’essence (taxe carbone è Béchard) est de 0,02$ le litre représente 200 millions par année. Les villes bviennent de rajouter 0,015$ le litre soirt 150 millions par année. Déjà il y a d’autres taxes sur l’essence de 0,14$ litre fédéral et de 0,17$ le litre provincial sans compter la TPS et la TVQ sur l’essence. Ce n’est pas 0,015$ que les auton=mobilistes payent mais la moitié deu prix de leur litre d’essence pour les routes…
Quant au monorail suspendu, j’ai déjà donné des exemples de villes dans le monde qui en ont. Le nouveau dans cette technique c’est que le moteur-roue du Dr Couture anciennement d’Hydro a été adapté au monorail pour le mouvoir et que le monorail est fait entièrement fait d’aluminium québécois sauf les poutre d’acier qui supportent les roues. C’est loin d’être farfelu, Je vois bien le prof Dutil attaquer encore le messager, ce sont des ingénieurs québécois qui sont derrière le projet. Faut croire que niul n’est prophète dans son pays…
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28 mai 2010 à 21 h 48
Fernand. À Bordeaux, le trafic automobile a diminué. C’est pas parce que l’on enterre les stationnements que les voiture circulent moins. Mais à Bordeaux, le tramway a été aussi une occasion de refaire l’urbanisme de la ville. Les bordelais ont tellement aimé que des projets d’Expansion du réseau sont en cours.
Au risque de me re-répéter, le projet TrensQuébec, c’est du vent. J’ai du mal à croire que vous croyez à cette idiotie, vous qui êtes si critique de tous projets.
La lignes de busway à Nantes est arrivée après trois lignes de tramway. Et elle a saturée en un rien de temps, ce qui fait dire au nantais que l’on aurait du construire un tramway.
Soutenir que le MTQ a dépensé voies des centaines de millions pour des voies supplémentaires sur le boul de la Capitale et Robert Bourassa est du pur délire. Avec des centaines de millions on fait une bonne partie de la route entre Québec et Saguenay, avec des viaducs dans un milieu sensible. Pour un comptable, vous me décevez.
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29 mai 2010 à 01 h 57
« C’est beau de vous voir discuter de l’argent des autres. Celles des cochons d’automobilistes qui sont pris dans les embouteillages soir et matin. »
Vous pensez que c’est avec le ridicile 30$ par immatriculation qu’on va se payer un tramway? Ou sinon avec le 1.5 cents sur l’essence? Franchement, le plus gros du montant viendra des différents palliers de gouvernement, donc de nos impôts. Et il n’y a pas que les automobilistes qui payes des impôts. En passant, les routes aussi sont construites avec l’argent collectif des impôts.
Je n’ai pas lu le reste du message, juste les deux premières lignes m’ont suffisament dégoûté.
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29 mai 2010 à 23 h 50
Fernand, je suis d’accord avec vous qu’il ne faille pas se lancer tête baissée dans un tramway. Il y a fort probablement des solutions moins coûteuses ou plus efficaces. Je suis aussi d’accord avec vous que c’est pas mal plus facile de fabuler quand il s’agit de l’argent des autres.
Toutefois…
Je suis un « automobiliste obligé » (notamment pour cause de garderie et de travail en dehors de la ville), je paie fort probablement plus d’impôts que vous, et je paie plus d’une fois et demi ce que vous payez en taxes municipales (après vérification). Cela fait de moi un « cochon payeur » encore plus que vous.
Et puis? Je serais d’accord qu’on me prenne 1000$ de plus par année en taxes municipale si c’est pour rendre le RTC gratuit (ou presque, selon certaines modalités) par exemple. Je souhaite aussi qu’on améliore grandement le réseau de pistes cyclables (en fait, qu’on fasse simplement un réseau…).
Cela n’a rien à voir avec une question de « cochon payeur », mais plutôt d’amélioration de la qualité de vie dans ma ville, pour moi, mes enfants, mon entourage, etc.
S’il fallait qu’on s’en tienne aux arguments de qui paie quoi pour les autres, ça ferait longtemps que le remboursement de la dette publique aurait entièrement été refilée aux baby-boomers qui l’ont créée puis cédé en héritage à leurs enfants. Étant donné ton âge que je présume (plus vieux que bien des baby-boomers) tu en aurais moins que d’autres. Probablement seulement 40 000$ (personnellement, sans compter ta conjointe s’il y a lieu). Ça ne te tenterais pas de payer ton dû avant de chialer sur l’utilisation des fonds publiques?
Cela n’est pas plus ridicule que certains de vos propos qui se basent sur un « raisonnement » semblable…
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28 mai 2010 à 18 h 44
À titre d’information :
http://www.caradisiac.com/Pour-ou-contre-le-tramway-48820.htm
http://www.consultram.org/spip.php?article7
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28 mai 2010 à 21 h 30
Le tramway est un mode de transport de moyenne capacité, sous le métro, mais nettement au dessus du bus. Il n’y a rien à voir avec un concept européen ou américain, c’est une question de densité de transport et Québec est très dense par endroits. D’autres contextes demandent d’autres modes de transport.
D’après les données existantes, le tramway serait la meilleure option pour les grands axes de Québec (une ville pas très polaire, mais étirée le long de corridors) entre Laurier, la colline Parlementaire et Féix-Leclerc et la densité de déplacements est à peu près là jusqu’à D’Estimauville (elle le serait si le quartier était revitalisé).
Sinon, la difficulté, comme le mentionne Érick, c’est qu’il faut étager la route pour accomomder le flux de circulation, la saturation ne dépend pas tant du nombre de personne par bus et s’il reste de l’air à respirer, mais de la capacité des vois réservées à permettre le passage efficace des bus, sans congestion à toutes les zones d’arrêts et le lumières. À titre d’exemple, le métrobus roule 6 km heure sur la colline parlementaire (situation vécue mercredi).
Par contre, le problème majeur avec les merveilleux tunnels de bus (ou routier en général) est qu’ils sont beaucoup plus large qu’un tunnel ferroviaire (véhicules non guidés oblige) et qu’ils demandent un dispositif élaboré de ventilation et de tunnels de secours, ce qui est hors de prix.
À l’opposé, une voie de tramway qui a une capacité déjà plus forte en surface est est moins chère à enfouir si nécessaire.
Bref, un mode lourd comme le tramway, n’est pas un caprice, ou une bebelle pour faire beau, mais un outil de transport et d’aménagement qui se doit d’être planifié pour permettre un certaine rentabilité i.e. avoir le plus grand nombre d’utilisateurs possibles et permettre une plus-value urbaine. Et ce n’est surtout pas un mode de transport approprié à tous les contextes, si on le construit en plein champ, ça peut prendre bien des années avant de commencer à avoir un retour minime sur l’investissement (nous sommes toujours pour plus de transport collectif, mais une planification réaliste est essentielle).
Accès transports viables vient de mettre en ligne un mémoire présentant sa vision globale de la mobilité durable (avec nos moyens pas mal plus limités qu’une municipalité) sur http://www.quebecenmouvement.com pour ceux que ça intéresse, le but est de susciter la réflexion et les commentaires.
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29 mai 2010 à 03 h 51
Le problème de ventilation dans des tunnels n’est un problème que si l’on veut y faire passer des bus diésels. Des bus ca s’électrifie, juste à voir le récent projet ambitieux de Mtl d’électrifier à 100% son réseau d’ici 15 ans… (disons que je vais vraiment y croire que lorsque ce sera fait). A Seattle ils s’étaient équipés de bus articulés bi-modes pour pouvoir circuler dans le tunnel sans électrifier la totalité du réseau. Aujourd’hui ils les ont remplacés par des bus au biocarburant, dont je comprends assez mal l’usage dans des tunnels.
Il serait aussi possible de se passer presque totalement du tunnel si on arrivait à faire monter le tramway par la côte de la potasse (à mon avis c’est possible) et qu’on le faisait continuer par le ch. Ste-Foy jusqu’à l’Université plutôt que par René-Lévesque. Dans ce cas, seule la station Place d’youville proprement dite aurait besion d’être enterrée car le tramway ne ferait que croiser le flot de circulation plutôt que le longer sur plusieurs kilomètres. L’étagement se ferait par un court tunnel traversant à 90 degrés sous Honoré-Mercier. Le conflit bus vs tramway se trouverait aussi résolu.
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30 mai 2010 à 09 h 30
Un tunnel = 150 millions du km.
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