Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le glas du rêve américain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er juin 2010 58 commentaires

François Bourque
Le Soleil

(Québec) Le maire Labeaume sonne le glas du rêve américain

La fin de ce qui fut le modèle de développement dominant depuis la dernière grande guerre : celui du bungalow au bout de l’autoroute et de son entrée de garage généreusement nettoyée à la «hose».

Dans un discours qui fera époque, le maire de Québec annonce son intention de mettre un «frein à l’étalement urbain» et de faire une «meilleure utilisation de notre territoire».

La suite

Vendre la densification par l’eau

Réaction des maires de la MRC Jacques Cartier

La Ville de Québec devra s’entendre avec ses voisins

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Québec La cité.


58 commentaires

  1. nietnietniet

    1er juin 2010 à 10 h 07

    C’est les villes comme Chateau-Richer, Ste-Brigitte-de-Laval, Pont-Rouge et Donnacona qui vont en profiter. Il y a des gens que ca ne dérange pas de rouler 30 min pour avoir son bungalow et son driveway a nettoyer à la hose.

    Au fait, dans quelle genre de maison Régis habite-t-il ?

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    • LouisL

      1er juin 2010 à 22 h 44

      dans le secteur Sillery/ St-Louis de France. Très belle maison. Ca se retrouve en quelque sorte sur le cap au dessus de la Promenade Samuel de Champlain.

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  2. Sébastien

    1er juin 2010 à 10 h 28

    Non car la CMQ adoptera bientôt son schéma métropolitain, lequel resserrera le périmètre d’urbanisation des villes (y compris les villes de la Côte-de-Beaupré).

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  3. Jeff M

    1er juin 2010 à 10 h 33

    Suffit pas d’avoir une volonté politique pour s’orienter dans cette direction. C’est tout un style de vie, un système de valeur et des préférences profondément enracinées que l‘on remet en question. C’est la culture qu’on cherche à changer et ça ne change jamais très vite. Peu importe tous les efforts que l’on mettra, il restera toujours une forte clientèle pour des banlieues avec carrés de verdure et services urbains relativement accessibles. Nous sommes nord américains dans l’esprit. Il m’apparaît préférable de travailler avec ça, pas contre ça. Ça peu sembler fort ce que je vais dire, mais là on subit un colonialisme, insouciant de ce que nous sommes vraiment. Je ne suis pas contre la lutte à l’étalement urbain, mais on n’a pas adopté un modèle qui nous ressemble vraiment. Ça me rend plutôt pessimiste sur l’avenir du développement durable à Québec.

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    • Oralien

      1er juin 2010 à 11 h 11

      Le problème c’est que l’étalement urbain a un coût économique et environnemental très élevé, c’est pour ça que les gouvernements et les municipalités veulent s’y attaquer.

      Même si fondamentalement, on aime ce mode de vie, on peut juste pas se le permettre. C’est pas soutenable.

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      • Jeff M

        1er juin 2010 à 12 h 06

        À chaque dix ans on nous prédit qu’il n’y aura plus de pétrole dans dix ans. La rarification des ressources n’est pas aussi soudaine que cela. Oui, on paye plus cher de gaz à travailler à 20 km de chez sois dans le traffic, mais on paye ça parce qu’on trouve que ça en vaut la peine. Et puis il y aura l’auto hybride qui sera économiquement plus attrayante un jour. Le développement durable, ça ne se passe pas automatiquement au centre-ville.

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      • DavidB

        1er juin 2010 à 12 h 53

        @ JeffM

        Quand on dit que l’étalement urbain a un coût économique (et environnemental) élevé, ça ne passe pas seulement par le plein d’essence du citoyen, qu’il soit prêt à le payer ou non (à la limite ça, ça relève effectivement du libre choix de chacun).

        Avant même de parler du plein d’essence, on doit parler des coûts astronomiques de construction, rénovation, maintien et entretien de quantités d’infrastructures diverses (ici on parle d’égoûts, de routes, de ponts, etc etc). Les coûts sont exponentiels et plus les villes s’étendent pire ça devient.

        Dans l’optique à moyen terme d’une population vieillissante (= moins de gens pour payer des impôts), nous aurons éventuellement besoin de réduire tous ces coûts à payer par nos villes et nos gouvernement. Que l’on le veuille ou non, il faudra contenir nos dépenses. Je cite Oralien, car c’était très bien dit:

        « Même si fondamentalement, on aime ce mode de vie, on peut juste pas se le permettre. C’est pas soutenable. »

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      • Jeff M

        2 juin 2010 à 09 h 36

        Vous comprennez mal la nature de mon intervention. Je vais reprendre la liste de problèmes qu’Oralin dit plus bas. Que ce ne soit pas viable, c’est une chose, mais le problème est qu’on peut se le permettre malgré tout, en dépit des conséquences.

        1-Disparation de bonnes terres agricoles
        Au Québec, le dézonage agricole doit passer par une commission spécialisée du gouvernement provincial. C’est rare le dézonage agricole. Seul cas récent que je connaisse c’est celui de la ferme SMA, sur d’Estimauville, en pleine ville. Sinon, il faut importer des produits agricoles. C’est plate à dire, mais on a les moyens et ceux qui souffrirait sont les pays en développement qui en bave à chaque hausse de prix de la nourriture.

        2-Disparation de milieux naturels exceptionnels
        C’est un problème, mais il n’y a pas réellement de ménanisme pour protéger de tels milieux. J’en prend pour exemple le mélezin dans le prolongement de la rue St-David à Beauport. Le pire, c’est que peu de gens dans le secteur sont au courant. Alors aussi bien dire que le monde s’en fou et que personne n’est affecté.

        3-Gouffre financier pour la construction et de l’entretien d’infrastructure, ce qui entraine hausse de taxe et d’impôt.
        C’est un choix. Quand on est prêt à y mettre les ressources et qu’on les a, ça se fait.

        4-Dépendance au pétrole
        C’est le talon d’achile. Encore là, y’a des capacité d’adaptation, notamment par l’auto hybride.

        5-Sédentarité lié à la dépendance à l’auto
        Les grosses personnes vivent moins longtemps, mais ils vivent assez lontemps pour prendre leur auto pendant un bon 30 ans. Gros problème.

        6-Émissions de GES
        Il est possible qu’on se dirige vers un échec mondial de ce côté. Les températures en augmentation vont nous forcer à nous adapter et il y aura un coût pour les prochaines générations. Encore là, ce n’est pas parce que c’est moche qu’on a du mal à vivre avec ça en ce moment.

        7-Coûts (individuel et collectif) de transport très élevés
        Même chose qu’au no 3

        8-Dépérissement de certains quartiers centraux et de premières couronnes
        Un quartier central en décrépitude, c’est moche, mais l’humanité va y survivra.

        9-Lac et rivières en mauvaise santé en raison de l’urbanisation
        Gros problème. On l’a vue avec les algues bleues dans biens de villes au Québec. Irritations, gastro… ça donne une mauvaise qualité de vie. Dans des cas d’indigestion plus volumineuse, problème avec le foie et le système nerveux. Là effectivement, le corp humain ne peut se le permettre. Disons qu’on peut perdre 1% de la population active (chiffre en l’air). D’autres réussiront à s’adapter en trouvant une autre source d’eau potable.

        Tout ce que j’ai mentionné peut être qualifié de développement non durable, je crois qu’on sera d’accord. C’est un développement qu’on peut se permettre, mais dont les coûts et inconvénients peuvent être répartis à d’autres, même chez des gens qui ont leurs bonnes p’tites habitudes éco-responbles. Donc, j’ai une dose de pessimisme en moi.

        Je trouve par contre que la banlieue est souvent diabolisé, trop des fois. Les autoroutes, ça se paie surtout par les taxes sur l’essence et frais d’immatriculation, donc par les automobilistes. Occuper des terres… écoutez là, on n’est pas serré à ce point par ici. Oui, pour moi, le gros problème de la banlieu, c’est le pétrole avant tout. C’est celui qui est le plus urgent et qui peut avoir le plus de conséquence.

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      • Jeff M

        2 juin 2010 à 09 h 47

        Et puis une chose est sûr: la banlieue ne disparaîtra pas demain matin. La morphologie d’une ville ne se change pas en un tour de main. C’est pourquoi on doit s’efforcer de l’adapter. La banlieue doit aussi faire partie de la solution, pas juste du problème.

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  4. julien

    1er juin 2010 à 10 h 56

    C’est une chose de limiter les nouveaux développements de type bungalows, mais il faut surtout faire en sorte qu’il y ait des avantages pour les gens d’opter pour d’autres sortes de développements. sinon, ca va surtout faire en sorte que les bungalows existants vont voir leur valeur de revente hausser… À l’avenir, les spéculateurs vont peut-être délaisser les blocs de St-Jean Baptiste et de Montcalm pour les bungalows de Charlesbourg ;-)

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  5. Jeff M

    1er juin 2010 à 11 h 07

    Je dirais même que la ville n’a pas les outils nécessaires pour opérer un tel changement. Une nouvelle couronne urbaine est déjà en développement. On n’a qu’à regarder les données démographiques du dernier recensement pour s’en convaincre. Donnaconna, Pont-Rouge, la côte de Baupré et j’en passe, ils ont tous connu une bonne augmentation de leur population. Québec elle seule ne peut empêcher le développement de la banlieue. Celui qui a les outils, c’est le gouvernement provincial, car rappelons-le, les villes sont ses créatures. Il a le pouvoir de forcer les plans d’aménagement. Il peut taxer davantage l’essence et mettre un tarif à l’utilisation des autoroutes pour faire payer un prix plus élevé de la vie en banlieue. Il peut donner un rabais sur l’achat d’une voiture électrique ou l’utilisation du TEC (ou fédéral…),

    Ce que la ville de Québec fera, ça fonctionnera si les citoyens sont suffisamment en grand nombre pour s’organiser comme la ville le souhaiterait, mais il n’y aura pas de réelle contrainte. Ce que la ville de Québec fera, ça fonctionnera si les citoyens sont suffisamment en grand nombre pour s’organiser comme la ville le souhaiterait, mais il n’y aura pas de réelle contrainte. Il faudra créer en ville des environnements vraiment attirants qui pourra accueillir un grand nombre de résidents, mais pour ça les choix ne sont pas toujours facile à faire. Entre changer un quartier industriel repoussant et densifier une zone résidentielle qui dira “NON”, faudra choisir. Le PPU de la colline parlementaire prévoit 1000 nouveaux logements. 1000 c’est bien, c’est pas avec si peu qu’on va changer la tendance au niveau régional ont la population de la RMR augmente de près de 50 000 aux dix ans.

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  6. Charles

    1er juin 2010 à 11 h 18

    Les gens qui résistent au changement dans le modèle d’habitation me rappellent la situation du parc automobile du milieu des années ’70.

    Les plus vieux se rappelleront qu’à l’époque, tout le monde roulait dans d’immenses voitures américaines. On en voit encore à l’occasion sur les routes, et on sourit de voir pareils monstres énergivores.

    À l’époque, à peu près tout le monde disait que rouler dans plus petit (des Toyotas sous-compactes, nouvellement arrivées sur le marché) était dangereux, instable, qu’il manquait de place…et que jamais on ne roulerait dans pareils cercueuils .

    Aujourd’hui; Toyota est premier constructeur automobile mondial, et les sous-compactes représentent les deux tiers du parc automobile québécois.

    Ce sera la même chose pour l’habitation. On préfèrera des maisons plus petites, plus proches de la ville et des services, loin de la congestion automobile..et ça coûtera moins cher que d’immenses maisons chères à chauffer et à entretenir.

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    • FredBM

      1er juin 2010 à 11 h 27

      Amen!

      Le temps fera son oeuvre!

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      • Jeff M

        1er juin 2010 à 11 h 49

        Le tout est de savoir combien de temps…

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      • Manu

        2 juin 2010 à 00 h 12

        Ça se compte normalement en générations, au moins une normalement, le temps que des gens qui se « partent dans la vie » (au sens commun) décident de faire autrement que leurs parents (même si inconsciemment ou pas ils finissent souvent par faire pas mal plus comme leurs parents qu’ils l’auraient souhaité).

        Sinon, ça arrive parfois de manière plus cyclique. Par exemple, il y a 25 ans, on faisait surtout des « split-level » d’environ 24×32 pieds sur des terrains de 5000 pieds carrés, plutôt que des bungalows de 25×40 sur des terrains de 8000 pieds carrés. La même chose aurait pu se produire ces dernières années, mais la politique monétaire du pays (et de bien d’autres pays) a fort probablement contribué à freiner l’inflation qui aurait causé les mêmes torts que 20 ans auparavant, et ainsi atténuer la récession qui s’ensuivit (somme toute plutôt « douce » depuis 2008…)

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      • Manu

        2 juin 2010 à 00 h 12

        …mais lorsque le beau temps revient, les vielles habitudes reviennent aussi, comme on l’a vu fin 90 début 2000.

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  7. bouchecl Utilisateur de Québec Urbain

    1er juin 2010 à 11 h 47

    Je suis plutôt en accord avec Charles. D’autres facteurs contribueront à la densification.

    Il y aura d’abord les difficultés de stationnement près des pôles d’emploi et les coûts d’opération des véhicules automobiles en général. Le pétrole à 20-30 $ le baril, c’est fini. Même chose pour les stationnements gratuits.

    Sans compter le vieillissement de la population. Les personnes plus âgées risquent de se lasser d’avoir à tondre un hectare de pelouse et de nettoyer le « driveway à la hose » pour reprendre la savoureuse expression de nietnietniet… Sans compter le fait, que les baby boomers à la retraite voudront se rapprocher des établissements de santé régionaux.

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  8. François Magellan

    1er juin 2010 à 12 h 12

    Concernant la densification douce, comme tout autre densification d’ailleurs, au lieu de jeter la pierre aux citoyens qui l’avaient rejetée dans plusieurs quartiers de Sainte-Foy – la peur, c’est ce qu’on ne connaît pas -, la ville devra se lancer dans une campagne de marketing urbain pour la vendre au même titre que les promoteurs vendent leurs projets. Rendre des simulations, montrer ce qui se fait à l’étranger, parler des avantages de l’habitat bi générationnel auprès d’une population vieillissante.

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  9. Oralien

    1er juin 2010 à 12 h 46

    -Disparation de bonnes terres agricoles
    -Disparation de milieux naturels exceptionnels
    -Gouffre financier pour la construction et de l’entretien d’infrastructure, ce qui entraine hausse de taxe et d’impôt.
    -Dépendance au pétrole
    -Sédentarité lié à la dépendance à l’auto
    -Émissions de GES
    -Coûts (individuel et collectif) de transport très élevés
    -Dépérissement de certains quartiers centraux et de premières couronnes
    -Lac et rivières en mauvaise santé en raison de l’urbanisation
    -Etc.

    Voici rapidement quelques problèmes causés ou accentués par l’étalement urbain. Ça dépasse beaucoup les questions de raréfaction du pétrole.

    Une ville plus compacte qui fait une utilisation plus rationnelle de de sont territoire est une ville plus économe et plus responsable.

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  10. Alexandre

    1er juin 2010 à 13 h 16

    Arrêter cela gang de sick!! Y a pas de monde à Québec. Vous pensez que St-Augustin ou Saint-Émile c’est de l’étalement urbain. Les environnementeurs vous on brainwashé. En 20 minutes de voiture Québec est passé au complet. Arrêtez ça! C’est un village Québec, il n’y a pas de monde ici… sortez un peu de chez vous. Allez faire un tour à Toronto, Boston ou juste Montréal et vous allez voir c’est quoi un VRAI étalement urbain. Labeaume et vraiment un gaugauchiste dangereux.

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    • Floyd

      1er juin 2010 à 13 h 37

      Mais, Alexandre, d’où vient toute cette frustration ?

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    • Charles

      1er juin 2010 à 13 h 39

      On mesure l’étalement urbain par le nombre d’habitants au kilomètre carré. L’île de Montréal compte 1,8 miliion d’habitants sur 454 km2, soit plus ou moins 4000 habitants au km2.

      La ville de Québec est de supeficie équivalente à l’île de Montréal, mais ne compte que 500,000 habitants. Faites le calcul, on dépasse à peine les 1000 habitants au km2.

      Au niveau des RMR (Régions métropolitaines de recensement), c’est- à-dire si on compte les agglomérations, Toronto comptait, en 2006, 866h/km2, Montréal 853 hab/km2, Vancouver 735hab/km2 et Québec 218 hab/ km2 (Statistiques Canada, recensement 2006).

      Québec est donc quatre fois plus étalée, en proportion, que les villes auxquelles vous faites référence.

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      • Manu

        2 juin 2010 à 00 h 17

        En effet, l’étalement est à l’échelle du territoire sur lequel il s’appplique. D’ailleurs, merci d’avoir pris les données des RMR, car c’est la seule comparaison valable entre deux agglomérations. Les limites administratives comme « ville de Québec » ou « Île de Montréal » ne veulent rien dire. Par exemple, avec les fusions, du jour au lendemain les densités changeaient…

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    • PhilT

      1er juin 2010 à 14 h 28

      Ouf… on frise la caricature ici.

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    • Georges-Antoine

      1er juin 2010 à 18 h 35

      Hahaha quel crétin.

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    • Jean Cazes (monlimoilou.com)

      1er juin 2010 à 20 h 09

      Vraiment, de la grande classe, ce commentaire!

      *soupir*

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    • PY

      1er juin 2010 à 22 h 15

      ben euh comment dire… si si… c’est bien de l’étalement urbain que l’agglomération de Québec connait.

      Je n’irais certainement pas contredire votre logique, que dis-je, vos Lapalissades, que les plus grandes villes ont plus de monde et plus d’étalement… mais cela n’enlève rien au fait que les développement résidentiels unifamiliaux représentent bel et bien de l’étalement urbain !!

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  11. Alexandre

    1er juin 2010 à 14 h 33

    Bravo pour vos chiffres! Donc, si Québec avait 2 500 000 habitants le ratio de 218hab/km2 serait inchangé! Vraiment ridicule! Le ratio serait le même que les Grandes villes. Ce que je dis, c’est que Napoléon Labeaume le gauchiste pense qu’il peut tout contrôler. Il veut densifier mais il limite la hauteur des édifices. Il veut contrôler la consommation de l’eau des gens mais le réseau seul perd 50% de cette même eau dans le sol. Il veut un tramway, un tgv, etc…., Mes taxes n’augmente pas à cause de « l’étalement » (sarcasme) mais bien à cause d’un gauchiste à l’hôtel de ville qui dépense sans compter. Il faut avoir des rêves les gauchistes vont répondre alors que les coffres de la très grande ville de Québec sont vides.

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    • Yvan Dutil

      1er juin 2010 à 14 h 40

      Avant de tenir un discours contre Labeaume le Gauchiste, tu devrais commencer par apprendre à faire des multiplications, Avec 2,5 millions d’habitant, la densité de population monterait dans le bout de 1000 h/km2. La densité de population c’est le nerf de la guerre si tu veux de te payer des services publics qui ont de l’allure. Et, pas besoin d’être empiler comme des sardines comme à Paris ou à Barcelone. Avec des jumelés et des tours d’habitation, tu peux facilement augmenter la densité tout en maintenant une bonne quantité de bungalows disponibles.

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      • Alexandre

        1er juin 2010 à 14 h 55

        Et toi apprends à lire… C’est exactement ce que je dis. Je ne suis vraiment contre la densification mais comment tu fais cela avec des jumelés et des bugalows? Y aura pas 1000hab/km2 avec des maison unifamilliale. C’est pas à Labeaume de décider de style de vie des gens.

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      • Yvan Dutil

        1er juin 2010 à 15 h 15

        Si tu regarde la carte de la densité de population à Québec, tu vas t’apercevoir que ce n’est pas si difficile que cela de monter en haut de 1000 h/km2. Il suffit principalement de boucher les trous pas développer avec de l’habitation de moyenne densité.

        http://www.msss.gouv.qc.ca/statistiques/atlas/atlas/index.php?id_carte=56

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      • bouchecl Utilisateur de Québec Urbain

        1er juin 2010 à 15 h 18

        Même à ça, une densité de 1000/km² c’est pas tant que ça. L’arrondissement La Cité-Limoilou comptait 107 835 résidents en 2006 sur une superficie de 22,18 km² pour une densité de 4861 hab./km², tandis que la densité de l’arrondissement Les Rivières est de 1233 hab./km² et Beauport est à 1005 hab./km².

        PS: Petit conseil à Alexandre. Le mot «gauchiste» utilisé trois fois dans un commentaire de trois phrases n’est pas un argument!

        (commentaire mis à jour avec les données du site de la Ville)

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    • Charles

      1er juin 2010 à 14 h 58

      2,5 millions d’habitants, en gardant le même ratio de 218hab/km2 signifierait que Québec compterait plus de 11,000 km2, soit plus du tiers de la superficie d’un pays comme la Belgique. Le grand Toronto, avec plus de 5 millions d’habitants, ne couvre «que» 5900 km2, toujours selon StatsCan.

      Avec 11,000 km2, le «gauchiste» aurait tôt fait de vous collecter, ne serait-ce que pour asphalter les rues.

      Je vous invite enfin à aller jeter un coup d’oeil au budget de la ville de Québec; ce budget d’un milliard de dollars n’est pas déficitaire.

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    • Carl Utilisateur de Québec Urbain

      1er juin 2010 à 23 h 16

      Beau commentaire d’enfoiré que celui-là. La densification, c’est « gauchiste »????

      La densification permet de générer plus de revenus pour la même superficie de terrain. Les immeubles commencent à pousser lorsque la valeur du terrain rend nécessaire la génération de revenus élevés pour payer l’investissement initial. C’est pour cela qu’à Houston, où il n’y a pas de règlements de zonage, il y a malgré tout des édifices en hauteur au centre-ville. C’est partout pareil: il y a des endroits où la valeur du fond de terrain est tellement haute, et les emplacements tellement avantageux, qu’on peut a) y faire habiter plusieurs personnes qui b) paieront un loyer. C’est le marché qui décide!

      Très gauchiste, ça.

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  12. Francis L

    1er juin 2010 à 14 h 52

    Ce n’est pas seulement une bonne direction, c’est aussi la direction que prennent ou prendrons toute les villes en amérique du nord. On avait beaucoup d’espace, beaucoup de ressource et on en a profité, mais maintenant on se rend compte que pour le bien de notre futur (écologique comme économique), il faut apprendre à rationnaliser un peu!

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  13. PhilT

    1er juin 2010 à 15 h 05

    On a qu’à appliquer le principe d’utilisateur-payeur si cher à certains et commencer à taxer les services tels le dénegement, la collecte des ordures, les services d’urgence, etc. en fonction de la densité du secteur.

    Le problème va se régler par lui-même.

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  14. JFGo

    1er juin 2010 à 17 h 19

    Existe-t-il des incitatifs fiscaux pour que les jeunes familles viennent s’installer dans les quartiers centraux? Faire en sorte que vivre en ville devienne plus abordable serait déjà un bon pas dans la bonne direction…

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  15. Georges-Antoine

    1er juin 2010 à 18 h 41

    Félicitations à toute l’administration Labeaume. Je suis très ému par cette nouvelle!

    Il faut maintenant le réaliser.

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  16. ELalonde

    1er juin 2010 à 19 h 43

    Une autre sortie médiatique de ce cher Régis.

    Et il compte arrêter ça comment l’étalement urbain quand les maires environnant et le ministre l’ont « deadstoppé » à la seconde où il en a parlé?

    Je me demande si les gens de Québec ont une mémoire. Régis Labeaume aligne les discours solonels et les grandes déclarations pour qu’on voit sa tronche dans les médias, et il ramène rapidement d’autres sujets sur la table après deux jours de répit sans qu’on entende parler de lui.

    Quelques exemples, sans aucun ordre particulier:

    Les Nordiques, le Colisée, les voyages pas trop pertinent (Chicago?), le tramway, le TGV, dépolluer les grands lacs, querelle avec les Francopholies, le combat de boxe (qu’est-ce qu’il foutait là?) Clotaire Rapaille, critiques peu subtile sur le maire Tremblay, cesser l’étalement urbain, etc…etc…etc…

    Tout ça c’est du vent. Mais ça fait de la nouvelle et la nouvelle parle de lui, alors le maire est content. Pas étonnant qu’il ait reçu un vote à majorité Nord Coréenne.

    J’ai hâte de voir la prochaine déclaration. « Labeaume veut colmater la fuite dans le Golfe de Mexico », « Labeaume veut régler le conflit Israelo-Palsetinien »…

    GO RÉGIS!

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    • Yvan Dutil

      1er juin 2010 à 21 h 37

      L’électeur québécois Lamba veut voir ses élus. S’il ne les voit pas, il pense qu’ils ne travaillent pas pour lui.

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      • Manu

        2 juin 2010 à 00 h 33

        Eh oui… et les gens s’imaginent qu’un maire, ou n’importe quel politicien comme un ministre, c’est celui qui « runne la shoppe ». Non. Un politicien est à la tête d’un « conseil d’administration » qui décide des orientations. Mais pour la mise en oeuvre, le suivi des opérations, etc. le « big boss », c’est le directeur-général, dans la shoppe comme à la ville. À Québec, il s’appelle Alain Marcoux, il me semble… mais son rôle n’est pas d’aller se montrer la fraise à tous les deux jours devant les caméras, alors on n’en entend presque jamais parlaer.

        Les gens sont pas mal vite pour acclamer un politicien pour « ses » bons coups, et pour le descendre dans « ses » mauvais coups, alors qu’il faudrait plutôt féliciter ou réprimander ceux qui font le travail justement.

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      • Yvan Dutil

        2 juin 2010 à 07 h 02

        Exact, au gouvernement ce sont les sous-ministre qui font tout le travail. Et souvent, les problème apparaissent quand ils sont choisi essentiellement pour leur appartenance politique plutôt que leur compétence.

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      • ELalonde

        2 juin 2010 à 11 h 46

        C’est plutôt Labeaume qui a compris que s’exhiber sans arrêt devant l’électeur moyen lui assurerait une popularité sans pareil. La firme Influence Communication avait établi lors de l’élection provincial 2007 que peu importe si la couverture des médias est positive ou négative, le poids médiatique de chaque Parti était presque directement proportionnel à leur % de votes respectifs.

        Bref, je trouve ce culte de personalité plutôt malsain. À quand des photos de Régis 1er dans les salles de classe?

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  17. ELalonde

    1er juin 2010 à 19 h 51

    Et Francois Bourque devrait arrêter de vouloir donner de l’ampleur à un aussi petit personnage.

    Il est toujours le premier à écrire une chronique sur les discours de Labeaume « qui feront époque » (lololol), s’abreuvant de chacun de ses propos et les répétant comme la parole du Tout Puissant.

    « Il vous donne une dernière chance » haha

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  18. bouchecl Utilisateur de Québec Urbain

    2 juin 2010 à 08 h 55

    Parlant de densification, un article du Soleil de mercredi semble indiquer qu’elle est déjà en cours:

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