Québec, le 9 juin 2010 – La Ville de Québec annonce le lancement de son plan triennal 2010 – 2012 en sécurité routière sous le thème de « Dans les quartiers résidentiels, je prends le temps de ralentir ».
« Nous sommes interpellés régulièrement par nos concitoyens sur ce problème. Il faut que les automobilistes, nous y compris, réduisions notre vitesse quand nous circulons dans un quartier résidentiel. Réduire sa vitesse dans ces rues doit devenir un réflexe, comme l’est devenu le geste de boucler sa ceinture de sécurité. » a déclaré, M. Richard Côté, vice-président du comité exécutif.
9 juin 2010 à 15 h 29
Au-delà de la vitesse dans les quartiers résidentiels, c’est toute l’éducation des automobilistes qui est à faire. Québec est probablement une des pires villes du monde industrialisé pour les piétons. Une automobile est une arme, faut-il le rappeler, qui tue les piétons; jamais l’inverse.
Je commencerais par une campagne de sensibilisation pour le respect des traverses piétonnières. Ce serait déjà un pas énorme.
Je note au passage que la Ville songe à enlever un trottoir sur deux, à certains endroits, dans les quartiers résidentiels.
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9 juin 2010 à 15 h 41
« Québec est probablement une des pires villes du monde industrialisé pour les piétons. » Il ne faudrait pas charrier… Allez à Rome par exemple, et vous trouverez Québec sécuritaire…
Par contre, effectivement, si on se compare à d’autres villes nord américaines, on sent un certains manque de civisme…
« Je note au passage que la Ville songe à enlever un trottoir sur deux, à certains endroits, dans les quartiers résidentiels. » C’est peut-être une solution et non un problème si c’est bien fait… Si les rues sont vues comme partagées par les automobilistes et les piétons, ça donne moins le goût aux automobilistes d’avoir le pied pesant…
Mais, cela dit, la sensibilisation ne peut qu’être une bonne chose…
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9 juin 2010 à 16 h 29
Avec l’état des rues dans Saint-Jean-Baptiste, le problème de vitesse se règle par lui-même dans certains secteurs.
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10 juin 2010 à 00 h 07
Québec c’est très sécuritaire comparé à New-York… Là bas personne ne respecte rien, même pas la Police.
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10 juin 2010 à 10 h 36
Comparer NYC à Québec…wow.
Moi je te dis que dis que la ville de Alert, NU est pas mal plus sécuritaire pour les piétons que Québec!
Tant qu’à dire n’importe quoi.
Le plus ironique là-dedans, c’est que même à NYC, je me sens PAS MAL PLUS en sécurité en tant que piéton qu’à Québec. C’est quand la dernière fois que t’as mis les pieds à NYC?
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10 juin 2010 à 11 h 00
Les automobilistes au Québec conduisent effectivement très mal. Le problème semble exacerbé dans la ville Québec. Les gens conduisent particulièrement mal et dans bien des cas, sont carrément dangeureux.
Des gens que je connais qui font de la route abondent dans le même sens. Le commentaire que j’entend le plus souvent sur les conducteurs de Québec c’est que soit ils sont imprévisibles, soit parce qu’ils sont hésitants ou qu’ils se prennent pour des petits Schumacher qui roulent à tombeau ouvert, changant de voie sans signaler leurs intentions.
Je crois que contrairement aux grandes villes, Québec a encore de la place sur ses autoroutes, ce qui donne l’opportunité aux mauvais conducteurs d’exprimer leur stupidité alors que dans le « heavy traffic », ils seraient emboîté entre des voitures devant, derrière et de chaque côté.
Évidemment, quand on dit ça à quelqu’un de Québec sa réponse est: « c’est partout pareil ». Euh non, je suis désolé, mais c’est particulier ici.
Non seulement les gens conduisent mal, mais il y a un manque de civisme qui fait peur.
Je me déplace à vélo et à pied et je suis constamment sur mes gardes sinon je me ferais tuer dix fois par jour.
Même en faisant attention…la semaine passée je roulais en vélo en parallèle avec une voiture. La conducteur me regarde et me voit clairement. Elle accèlère et me coupe pour tourner dans une entrée sans signaler. Je n’ai pu freiner et je l’ai heurter. Heureusement, je n’ai que les genous erraflés. Inutile de dire qu’elle s’est sauvée.
Deux jours avant, je traverse tranquillement une rue déserte avec ma conjointe et notre fils. Ma conjointe est enceinte et marche tranquillement. Un imbécile arrive à l’intersection à toute vitesse avec un VUS. Je lui fait signe de ralentir. Il s’approche et rince son moteur pour qu’on se magne. Je stop et me tourne vers lui. Et même si j’ai encore dû mal à le croire, il a foncé sur nous. Ma conjointe a dû reculer pour ne pas être renversé.
Depuis que je suis à Québec, je vois ce genre de chose sans arrêt et sur une fréquence beaucoup trop élevée à mon goût. Il semble y avoir quelque chose dans l’eau qui transforme les automobilistes en enragés de la route.
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10 juin 2010 à 11 h 09
Je prédis déjà que quelqu’un venant de Québec va me dire : « C’est pas si pire que ça, tu généralises. »
Ou bien le classique, comparer avec une ville sans aucun lien: « Va à New Delhi, tu vas voir que c’est pire! »
Pas besoin d’aller très loin pour voir que les gens conduisent mal ici. Juste cette semaine, trois personnes que je connais qui sont passé par Québec de Sherbrooke, Longueuil et Vaudreuil m’ont tous dit la même chose quand je demandais si la route s’était bien déroulé: « Le monde chauffe bin mal icitte ».
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10 juin 2010 à 11 h 28
Qu’un automobiliste se sauve (délit de fuite), qu’il klaxonne ou intimide un piéton/cycliste est la dernière des lâchetés. Votre témoignage est renversant (sans mauvais jeu de mots), mais ne me surprend pas.
J’ai vécu une situation semblable la semaine dernière; je suis à pied, à une intersection du quartier Montcalm, en plein quartier résidentiel. La lumière est verte pour traverser la rue, un automobiliste décide de tourner à droite, s’approche dangereusement de moi et me klaxonne en me faisant signe de m’enlever du chemin. Un autre aspect du «mystère Québec», sans doutes.
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10 juin 2010 à 12 h 10
Je ne crois pas qu’il y ait un mystère. Je crois plutôt que c’est un ensemble de facteurs qui font que les mauvais automobilistes de Québec soit aussi nombreux. Comme j’ai dit, il y a encore beaucoup d’espace pour rouler à Québec et ça ouvre la voie aux aberrations. Je crois aussi que les jeunes à calottes et les ti-vieux, qui sont les groupes les plus statistiquement dangeureux, sont moins présents sur les routes des grandes villes (faute de moyens) alors qu’ils sont omniprésents ici.
Ce matin j’ai vu un cycliste avec un chariot de bébé (DOUBLE!) à l’arrière de son vélo. Les automobilistes le frôlaient et ne lui donnaient aucun espace jusqu’à ce qu’il se retrouve coincé d’une manière bizarre. Jamais personne ne lui a ouvert une petite place pour le sortir de l’impasse, à part mon taxi parce que j’ai dit au chaffeur de s’arrêter pour ne pas s’embarquer dans le « chiar ». Le cycliste a dû faire une manoeuvre risquée. Sans surprise, tout le monde lui criait après quand il n’était pas du tout en tort.
Quand je vois une scène comme ça je me demande ce qui passe par la tête de ces primates. Qu’est-ce qui presse tant? L’homme traine deux bébés avec lui. Que feraient ces imbéciles si l’un d’entre eux les renverse?
On dirait que lorsqu’ils sont dans leur bagnole, ces gens vivent dans un monde parallèle dans lequel on peut presser sur « rewind » lors d’un accident. Je me demande s’ils réalisent la portée de leur geste quand ils prennent des risques.
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10 juin 2010 à 11 h 51
J’ai eu des expériences similaires aux vôtres. Et je vais ajouter ceci: allez à l’intersection Cartier/René Lévesque. Des automobilistes circulant en direction ouest-est ou est-ouest passent sur le feu rouge. Parfois même des bus du RTC. Des automobiles immobilisées sur les passages piétonniers, etc
L’ampleur du territoire à couvrir et un effectif policier moindre qu’ailleurs explique sans doute plusieurs choses. Mais il demeure qu’il faut être constamment sur ses gardes.
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10 juin 2010 à 12 h 32
Je suis daccord. Je suis toujours sur mes gardes à cette intersection.
Une autre interesection que je n’aimpe pas: Chemin Ste-Foy et Salaberry. J’ai failli me faire renverser deux fois et vu plusieurs personnes vivre la même chose par des automobilistes qui en arrivant à fond de la côte Salabarry, veulent tourner à droite sur le feu rouge et ne regardent qu’à gauche. Comme ils étaient dans une côte et qu’ils ne voyaient pas l’intersection au loin, ils oublient de regarder à droite si un piéton traverse.
Le coin de l’avenue Taché et Grande-Allée est aussi toujours un coup de dés. Pour une raison ou pour une autre, plusieurs automobilistes s’engagent lors du passage à piétons, pensant qu’ils ne sont pas à risque puisqu’ils seront sûrement les seules à faire cet infraction. Évidemment, ils ignorent que d’innombrables joggeurs ou cyclistes en provenance des Plaines peuvent surgir à cet endroit n’importe quand et on ne les voit pas arriver de loin. Ces derniers continuent sur leur lancer croyant qu’ils sont en sécurité de traverser au passage à piéton.
Il y a aussi ceux qui ont oublié qu’ils ne sont plus sur l’autoroute Laurentienne lorsqu’ils montent Dorchester/Côte D’Abraham. Tout endroit où on peut traverser est dangeureux.
Et évidemment, il y aura toujours le problème de D’Aiguillon que nous conaissons tous. Je suis toujours surpris de voir des automobilistes visiblement irrités lorsqu’ils arrivent à la hauteur de l’école SJB parce qu’ils doivent attendre après des enfants qui traversent ou un brigadier. Maudit enfants qui traversent la rue et qui retardent ces pauvres gens de précieuses secondes!
Parfois je suis tellement écoeuré par ces sous-humains que je rêve que tout le secteur de la Cité soit clôturé et piétonnisé.
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10 juin 2010 à 15 h 07
Une autre intersection que le piéton traverse à ses risques et périls: traverser la Côte d’Abraham à la hauteur de la Côte Ste-Geneviève. Faut toujours se méfier des automobilistes pressés qui n’y respectent pas ni les feux de circulation, ni les lumières de piétons.
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10 juin 2010 à 13 h 21
Je pense que le problème des automobilistes québécois vient du fait que la majorité d’entre eux ne sont jamais, eux-mêmes, piétons ou cyclistes.
Quand on vient de Lévis, Beauport ou Charlesbourg, qu’il n’y a pas de trottoirs sur votre rue, vous ne savez marcher, à part sur un tapis roulant ou dans un centre d’achats. Difficile pour eux d’imaginer ce que peut être l’expérience de traverser une rue à Québec.
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10 juin 2010 à 15 h 41
Ce que vous dites est vrai. Et profondément déprimant et pathétique :-\
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10 juin 2010 à 20 h 41
Je suis d’accord avec tout ce qui se dit ici à propos des gens de Québec qui conduisent mal. Je suis à même de le constater quotidiennement.
Pour être allé à Montréal à quelques reprises depuis l’an passé, je dois avouer que je trouve les automobilistes montréalais moins pires que nous. Faut dire que, là-bas, il n’y a pratiquement pas de phases pour piétons, donc ces derniers doivent traverser sur le feu vert. Les automobilistes laissent passer les piétons (en tout cas, la majorité, dans ce que j’ai vu).
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11 juin 2010 à 14 h 19
Je trouve que les simples lumières verte d’un bord, rouge de l’autre simplifie la conduite et la vie des piétons à Mtl.
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10 juin 2010 à 23 h 29
Il m’est arrivé au moins à deux reprises (ou d’autres fois dont je ne suis plus certain), en patins comme en vélo, de bosser des voitures qui m’ont barré la route sur des pistes cyclables (celles en dehors de la chausée, de l’autre côté du trottoir). Tout simpleme, j’ai dû me servir, sans trop avoir le choix, mais sans me sentir mal de le faire, des portières comme « frein d’urgence » (c’est particulièrement solide des protecteurs de poignet en patin, soit dit en pasant). Outre l’absence de blessure (un peu de chance quand même), j’ai au moins la satisfaction de savoir qu’après un court échange tout à fait non-constructif de vocabulaire coloré avec ces imbéciles, ce n’est qu’arrivé à destination qu’ils ont dû constater les dommages sur leur véhicule (ou deux semaine plus tard, tellement ces gens vivent dans leur bulle).
Ça fait déjà un bon 10 ans de cela… Aujourd’hui, pratiquement toujours dans le rôle d’automobiliste (pas plus qu’il y a 10 ans, mais c’est plutôt le reste qui a pris le bord un peu…), je dois ma rappeler très souvent de ne pas me choquer (avec raison mais inutilement) contre tous ces « imbéciles de la route » sur mon trajet. Ceux qui entrent sur l’autoroute à 70 km/h, qui zigzaguent dans leur voie parce qu’ils jasent « avec leurs bras » avec les passagers, qui se donne un « swing dans la voie de gauche » pour tourner à droite comme s’ils conduisaient une vanne de 50 pieds… et ceux qui roulent 70 dans les rues résidentielles pleines d’enfants (je ne parle même pas de l’autoroute St-Samuel à Beauport).
Évidemment, à quelques exceptions près, les rues résidentielles des quartiers de banlieue (pas celles en ville) ne sont utilisées que par… ceux qui habitent le quartier. C’est souvent ce qu’on remarque quand on fait des « blitz de radar » par exemple dans un quartier.
Ceici m’anène à un petit exercice simple de conscientisation : si vous trouvez qu’il y a des problèmes de circulation rapide dans votre quartier, il s’agit probablement de certains de vos voisins. Si vous ne trouvez qu’il n’y a pas de problème du genre dans votre quartier, vous êtes probablement le coupable.
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