Source : Luc Fournier, Québec Hebdo, le 8 juillet 2010
L’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) a dévoilé cette semaine des chiffres préoccupants en ce qui a trait au taux d’inoccupation des logements à Québec, particulièrement pour ce qui est des logements de trois chambres ou plus. Dans ce cas, on constate que 0,1% des logements sont vacants, soit 1 sur 1000.
La région métropolitaine de Québec avait déjà le taux d’inoccupation le plus bas de toutes les agglomérations au Canada, avec 0,4%. Dans la ville même, ce taux descend à 0,2%.Cela a des impacts sur le prix des logements, gonflé par la forte demande et l’offre limitée. Alors que l’indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 1,8%, le prix moyen du logement a augmenté de 3,5%. Il en coûte ainsi plus cher de se loger pour la plupart des Québécois, en proportion des budgets familiaux.