Source : Diane Tremblay, Journal de Québec, le 27 juillet 2010
Le marché des espaces à bureaux s’est enrichi de 1,7 million de pieds carrés supplémentaires à Québec depuis deux ans.
Au deuxième trimestre de 2010, le taux d’inoccupation s’élevait à 5,5 % pour l’ensemble des 213 édifices de plus de 20 000 pieds carrés recensés par Altus InSite. Il s’agit d’une augmentation de 2,1 % par rapport à la même période l’an dernier. Étonnamment, il y a eu davantage de pieds carrés développés à Québec qu’à Montréal, alors que le marché est quatre fois plus petit.
« Le taux d’inoccupation à Québec a atteint un seuil record en 2008 à 2,9 %, ce qui nous a placés en situation de pénurie. Il y avait très peu d’espaces disponibles. En 2009 et en 2010, on a vu arriver sur le marché plus d’un million de nouveaux pieds carrés locatifs. On voit qu’on n’est quand même pas en situation de suroffre », a expliqué hier Mme Marie-France Benoît, directrice du développement.
À 5,5 %, Québec demeure l’endroit où le taux d’inoccupation est le plus bas du pays (voir tableau). L’équilibre se situe autour de 7 % à 8 %, estime la directrice.
« À ce taux-là, les locataires auront plusieurs choix et les propriétaires auront aussi des clients. Quand on arrive à 10 %, 11 % et 12 %, c’est sûr qu’il y a beaucoup plus de locaux offerts et les propriétaires sont plus énergiques dans leur offre d’espaces. »