Pierre-Olivier Fortin
Le Soleil
(Québec) Après le Patro, les parcos? Alors que la façade du patro Saint-Vincent-de-Paul vient de disparaître du décor, il semble qu’on assiste à l’écriture d’un nouveau chapitre dans l’histoire des querelles entre la Ville de Québec et le ministère de la Culture.
La Ville prévoit remplacer tous ses parcomètres par de nouvelles bornes électroniques à partir de l’automne; tous, sauf ceux du Vieux-Québec, parce que le Ministère les juge «trop massives». D’un côté, on attend les propositions depuis deux ans; de l’autre, on «essaie de faire comprendre au Ministère que ses demandes sont exagérées», dit le porte-parole de la Ville, Jacques Perron.
Non aux parcomètres neufs Pierre-André Normandin Le Soleil
29 juillet 2010 à 13 h 08
Trop « massives »? C’est quoi cette niaiseria là… Depuis quand est-ce que « massif » ne peut-être s’intéger au décor?
Des murs de pierres (ou autre remplissage) de l’époque qui faisait un mètre d’épais, c’était massif ou pas?
Si on collait des « tranches de pierres des champs » ou des planches de cèdre sur les bornes de stationnement, est-ce que ça passerait mieux?
Et pourquoi pas enlever les troittoirs de béton, il me semble que c’est beaucoup trop massif, tout comme l’imposante couche d’asphalte dans la rue. Ça ne cadre vraiment pas avec le décor. On devrait tout remettre ça sur les pavés avec des troittoirs en bois.
Non mais tant qu’à dire n’importe quoi…
Signaler ce commentaire
29 juillet 2010 à 15 h 52
Les as-tu vus?
Signaler ce commentaire
29 juillet 2010 à 20 h 23
Honnêtement non, j’ai supposé qu’elles sont comme celles à Montréal par exemple.
Signaler ce commentaire
29 juillet 2010 à 22 h 18
je m’en doutais un peu…
Signaler ce commentaire
29 juillet 2010 à 19 h 22
En tout cas, je suis surpris du système choisi par la ville en maintenant des bornes à chaque emplacement pour indiquer le numéro de l’espace de stationnement. Je ne parle pas de la borne où l’on paye et qui est l’objet du litige (je ne l’ai encore jamais vu). Mais il me semble que ca fait beaucoup de matériel dont on pourrait se dispenser. On épargnerait bien des coûts à les supprimer, on entraverait moins les trottoirs et l’environnement urbain n’en serait que plus agréable visuellement.
Je conçois quelques justifiations à ce système mais elles me parairessent peu convainquantes :
1) Si j’ai bien compris le système, l’utilisateur s’épargne de devoir revenir à sa voiture pour poser tout billet qui indiquerait la durée permise de stationnement;
2)Ce système perpétue l’obligation de se stationner correctement dans l’espace de stationnement désigné;
3)Il permet (peut-être) au policier de contrôler depuis sa voiture si la voiture a bien la permission de s’y stationner (comme le faisait l’ancien système en virant au rouge).
Je trouve ses raisons très faibles et ne sont se fonder en définitif que sur une volonté de changer le moins possible les habitudes des utilisateurs et des policiers, ce qui semble être quelque chose de chronique à Québec, alors qu’on pourrait se débarrasser de toutes ces bornes qui jonche nos trottoirs tous les`6-7 mêtres.
C’est assez débile tout ca, je trouve…
Signaler ce commentaire
29 juillet 2010 à 20 h 38
@Manu, @Benoit :
Les parcomètres ont été « testés » par Stationnement de Montréal. Québec est sensé recevoir ces mêmes bornes. Or, pourquoi ces bornes sont correctes dans le Vieux-Montréal mais pas le Vieux-Québec, allez savoir pourquoi ! Honnêtement, un boite noire d’allure moderne c’est franchement pas difficule à intégrer, y’en a qui cherchent vraiment les poux. À mon avis, avoir un design simili-victorien ou simili néo-classique ou autre attirerait beaucoup plus l’oeil et ÇA ça aurait comme finalité de dénaturer le câdre bâti.
J’aimerais bien avoir accès à l’argumentaire complet de ceux qui ont rejeté ça..
Signaler ce commentaire
29 juillet 2010 à 23 h 31
J’ai un ami qui est membre du Calgary Parking Authority. En septembre 2009, il y avait un congrès (eh oui!) sur le « parking » à Québec (Centre des Congrès). Il m’a invité. J’y ai appris énormément. Comme le fait que Calgary est un leader en ce domaine et gère tous les stationnements là-bas. Une soixantaine de millions par année. Ici, la SPAQ, Vinci, la Ville de Québec se partagent le gâteau.
Là-bas, on stationne notre auto et avec le cellulaire, on réserve notre temps d’usage. Si on dépasse, le cellulaire sonne et nous demande si on veut ajouter du temps.
Les petites autos paient moins que les plus grosses. Et ainsi de suite. Des surveillants se promènent en auto avec des lecteurs de plaques d’automobiles. Puisqu’il faut donner son numéro de plaque. Et si on n’a pas payé notre espace de stationnement, les caméras sur l’automobile de surveillance détectent le tout et envoient l’amende par la poste.
Mes amis albertains ont été étonnés par la présence des parcomètres d’un autre temps dans le Vieux-Québec et sur les Plaines.
Ils avaient beaucoup d’idées à suggérer …
Signaler ce commentaire
30 juillet 2010 à 09 h 34
Moi je suis tout à fait pour que les pouvoirs publics puissent avoir des activités lucratives. Mais comme dirait l’autre, certain sont convaincus qu’il faut privatiser les profits et nationaliser les dépenses… Venant d’une province à tendance néolibérale, une telle pratique en surprendra plusieurs…
Le système adopté à Calgary me semble pertinent et en phase avec la technologie d’aujourd’hui. Mais je serais surpris qu’ils s’épargnent ainsi d’avoir des bornes fixes pour pouvoir payer. Tous n’ont pas de téléphone portable…
Faire payer moins les plus petites voitures est vraiment une bonne initiative!
Signaler ce commentaire
30 juillet 2010 à 09 h 59
Le portable n’est qu’un des moyens. Voici comment le tout fonctionne. Après avoir stationné, l’automobiliste indique sur une borne similaire à celles qu’on trouve en face de la Gare de Québec le numéro de sa plaque, la zone où il est, et paie le montant requis.
Par la suite, quant à la surveillance, un véhicule du Calgary Parking Authority, muni de plusieurs caméras, examine les plaques d’immatriculation pour voir si le tout est payé. Si oui, pas de problème. Sinon, une amende par la poste.
Quant au cellulaire (on ne se rappelle pas toujours du temps qu’on a réservé), il semble que ce soit très populaire.
En passant, à Calgary, le promoteur d’un immeuble (ex: condos) doit verser une somme assez importante, par appartement, au Calgary Parking Authority. Il amène, par la construction de cet immeuble, plus de circulation automobile.
Signaler ce commentaire
30 juillet 2010 à 12 h 20
Si je ne me trompe pas, les bornes installées pourraient permettre le paiement par cellulaire. Par contre, cette option n’a pas été retenue, car cela incite les gens à rester stationnés plus longtemps sur les parcmètres car c’est facile de recharger. Le fait de devoir se déplacer après X heures incite les gens à utiliser les stationnements hors rue pour des durées plus longues.
Signaler ce commentaire
30 juillet 2010 à 15 h 38
En Belgique, il y a une durée maximale de stationnement selon les zones payantes. Si je me trompe pas, ca varie en 2h et 8h. Bien sûr, il est possible de revenir par la suite et de payer une seconde fois, une troisième fois. Mais les tarifs sont aussi ajustés selon les zones. Dans les zones de 8h, ca peut commencer à 1euro/h et dans les zone de 2h à 4euro/h (ca peut monter à 5, voire 6!).
C’est une manière de favoriser la rotation des voitures dans les secteurs les plus achanlandés.
De toute façon, c’est connu, stationner sa voiture dans le centre des grandes villes européennes, ca coûte cher!
Au fait, je fais toujours ces comparaisons avec l’Europe, non parce que je pense qu’ils font mieux, mais tout simplement parce qu’ils font autrement et que j’y vis depuis 4 ans. (mais je retourne à Québec pour de bon dans quelques mois!!). Je partage mon « expérience » c’est tout…
Signaler ce commentaire