Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Piste cyclable en haute-ville : Anne Guérette expose sa vision

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 septembre 2010 36 commentaires

Source : Pierre-André Normandin, Le Soleil, le 28 septembre 2010

(Québec) Le projet de piste cyclable utilitaire sur le boulevard René-Lévesque coûtera trop cher, perturbera trop la circulation et sera trop difficile à implanter, estime la conseillère indépendante Anne Guérette. L’élue proposera ce soir à la consultation publique sur le plan de mobilité durable de plutôt miser non pas sur une, mais bien deux solutions alternatives. Dont Grande Allée.

D’emblée, la conseillère fait une croix sur la proposition du comité sur la mobilité durable de faire emprunter aux cyclistes le boulevard René-Lévesque, laissant seulement une voie aux automobilistes. «C’est un projet de grande envergure qui va changer complètement l’organisation de la circulation. Honnêtement, je trouve ça trop cher, trop compliqué, alors je l’écarte.»

La solution alternative proposée par le comité d’une piste sur Père-Marquette est toutefois insuffisante, estime l’élue. «Excentré», un tel tracé ne desservirait pas assez bien le secteur. D’où l’idée d’implanter en parallèle une deuxième piste cyclable sur Grande Allée. «On a beaucoup entendu les gens de vélo qui préfèrent René-Lévesque parce que c’est une ligne parfaitement droite. Mais en offrant les deux pistes, on viendrait bien couvrir le plateau entre l’Université Laval et la colline parlementaire», estime-t-elle.

la suite


Une piste cyclable au centre de la chaussée (René-Lévesque).


N’oubliez pas la consultation publique sur le plan de mobilité durable, ce soir à 19h00 au centre de loisirs Montcalm, 265, boulevard René-Lévesque Ouest, dans la grande salle.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Art de vivre en ville, Québec La cité, Vélo.


36 commentaires

  1. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    28 septembre 2010 à 09 h 43

    Enfin quelqu’un qui parle intelligemment dans ce dossier!

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  2. Louis

    28 septembre 2010 à 10 h 40

    Bon dieu qu’on a peur de faire quelque chose d’un peu différent. Pas que la solution de Mme Guérette ne soit pas bonne (j’ai par contre certains doutes), mais si l’ont veux des changements importants il faut poser des gestes. La piste cyclable sur René-Lévesque poussera les automobilistes à revoir leur trajet et peut-être même changer de façon de se rendre à destination, mais n’est-ce pas le but de l’opération, faire sortir les gens de leur voiture? Ce projet sur René-Lévesque me semble le seul qui soit un temps soit peu audacieux dans Plan de mobilité durable. Ce serait domage de ne pas le réaliser.
    Peut-être manque-t-on d’audace justement…

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  3. regys Utilisateur de Québec Urbain

    28 septembre 2010 à 10 h 56

    y a ti un moyen de prendre ce projet et de le foutre au poubelle qu on en parle plus

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  4. Accès transports viables Utilisateur de Québec Urbain

    28 septembre 2010 à 11 h 47

    Il faut démêler les choses:
    – Le Plan de mobilité durable est clair, il est nécessaire d’éliminer le stationnement sur René-Lévesque pour y améliorer le transport collectif, qu’un lien cyclable y soit aménagé ou non. C’est une question de fiabilité du service à l’échelle régionale. Cela pourra peut-être nuire à certains commerçants me sera bénéfique a plusieurs milliers d’usagers par jour (ce qui a aussi une valeur).
    – La « solution » de madame Guérette n’en est pas une. La solution Grande Allée a été écartée par la Ville il y a quelques temps: trop complexe techniquement et coûteuse. Il est aussi un peu simpliste de croire que les arbres ne subiront pas de dommages en se faisant paver les racines… La solution Grande Allée ne correspond pas vraiment, non plus, aux besoins des cyclistes. Contrairement à ce que semble dire madame Guérette, ce n’est pas Père-Marquette qui est excentrée, mais bien Grande-Allé. Il suffit de regarder une carte la densité de population pour le voir en un seul coup d’oeil!

    Pour certains qui semblent tentés, jeter le projet à la poubelle parce qu’il est complexe serait un très mauvais signe sur la détermination de l’administration municipale en matière de mobilité durable.
    Est-ce que chaque trajet de transport en commun difficile à implanter et chaque piste cyclable délicate seront abandonnés sous prétexte que c’est un arbitrage difficile entre la voiture et les autres modes de transport? si c’est le cas, la région en progressera pas beaucoup.
    Le cas de René-Lévesque n’est vraiment pas le seul lien cyclable manquant dans la région, mais si on ne vient pas à bout d’accepter de revoir le partage d’une seule artère pour favoriser les modes de transport durable…
    Nous croyons qu’il y a une bonne occasion pour la Ville de faire preuve de courage et de proposer un concept de boulevard vert, privilégiant le TC et les transports actifs, qui pourra ensuite servir d’inspiration pour d’autres secteurs de Québec.

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    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      28 septembre 2010 à 12 h 36

      D’un autre côté, on veut quoi?

      Mieux vaut 80% de quelque chose que 100% de rien du tout. Il ne faut pas oublier non plus que le vélo n’est réellement pratiquable que 6 mois par année au Québec.

      Et de grâce, n’utilisez pas l’argument Stockholm ou Copenhague, les climats sont très différents l’hiver, beaucoup moins de neige, beaucoup moins froid, beaucoup plus sec.

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    • Manu

      28 septembre 2010 à 13 h 19

      Tiens! cette fois-ci je suis passablement d’accord avec ATV. Écrivez-ça au calendrier! :) Je serais toutefois d’accord qu’on passe la piste cyclable ailleurs (mais qu’on enlève quand même certains espaces stationnements question qu’il y ait une réelle voie réservée sur René-Levesque) en autant qu’on puisse aussi exproprier des bandes de terrain au beau milieu de certaines propriétés (ce qui est LOIN d’êre chose faite, voire impossible) pour éviter les détours.

      Quant à Mme Guérette, j’ai l’impression que ce qui la dérange dans tout ça, ce n’est pas la piste cyclable sur René-Levesque, mais plutôt le trafic qui augmentera sur Grande-Allée (dans Montcalm notamment, plus en ville il continuera d’y en avoir comme c’est le cas maintenant). Cela en déragera certains qui veulent plutôt une belle artère protocolaire boisée et tranquille. Juste une impression…

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      28 septembre 2010 à 14 h 48

      Si vous parlez d’éliminer les stationnements dans le coin de Turnbull/Cartier là ou il n’y a que 4 voies et qu’on permet de se stationner dans la voie des bus en dehors des heures de voies réservées et qu’on allonge ces voies réservées pour toute la journée, je suis tout à fait d’accord. Par contre si vous parlez d’éliminer les stationnements là où il y a déjà 5 voies, je ne vois pas en quoi ca améliorerait le transport en commun. Toutefois l’idée d’éliminer ces stationnements pour donner la 5e voie aux autos qui tournent à gauche serait à regarder de près.

      Pour ce qui est de la piste cyclable à Mme Guérette, je n’aime pas trop l’idée d’utiliser le terre-plein pour 2 voies simples. Pourquoi ne pas plutôt rétrécir la voies des autos (quitte à manger un peu le terreplein) pour laisser un espace sécuritaire aux bicycles à droite de la chaussée, comme on voit sur d’autres artères comme Père-Lelièvre etc.

      La bonne idée ici c’est pas le truc machin chose à Mme Guérette proprement dit mais d’utiliser Grande-Allée qui a de la place en masse pour aménager qqchose.

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      • Francis L

        28 septembre 2010 à 16 h 24

        Si vous parlez de l’intersection rené lévesque/turnbull, il y a déjà une voie pour tourner à gauche en direction de ste-foy. Je l’emprunte régulièrement, mais le 3/4 des automobilistes n’y respecte pas la signalisation…

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        29 septembre 2010 à 09 h 21

        Non je faisais plutôt allusion aux nombreux intersections le long de R-L où il est souvent interdit de virer à gauche à l’heure de pointe, et où les autos font souvent un dépassement par la droite via la voie des bus lorsqu’ils sont coincés en arrière d’un « vireu à gauche » là et/ou quand c’est autorisé (de virer à gauche).

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  5. Accès transports viables

    28 septembre 2010 à 13 h 38

    En fait, le problème c’est que le gros de la grogne vient d’un secteur où le stationnement est particulièrement problématique pour le transport en commun, pas pour le vélo.

    Le Métrobus perd beaucoup de temps entre Salaberry et Bourlamaque. En fait, c’est une incohérence que le stationnement soit permis dans ce secteur sur René-Lévesque. Et dans une perspective de développement du transport en commun, c’est inévitable.

    Mais pour les opposants, c’est plus facile de s’en prendre au vélo.

    Pour le vélo, le problème est plus à l’ouest et ne concerne pas les commerçants de la rue Cartier. La Ville est supposée arriver avec une nouvelle option, on verra.

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  6. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    28 septembre 2010 à 13 h 59

    Personnellement, j’ai écris dans le questionnaire de la ville que je préfère le projet de père marquette. En tant que cycliste, je trouve plus agréable de me promener sur une rue moins achalandé que sur un boulevard. Par contre, j’ai bien noté que si c’est ce projet qui devait être réalisé, il faut s’assurer de créer une piste cyclable la plus droite que possible.

    Mais si la ville devait aller de l’avant avec le projet de René Lévesque, ça serait plus « grandiose ». Un seul détail est manquant, le tramway. Si la ville reconfigure le boulevard au complet, elle ferait mieux d’en profiter pour immédiatement implanter un tramway dans ce tronçon. Autrement elle devra le faire quelques années après à plus grand frais.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      28 septembre 2010 à 14 h 53

      Primo la Ville n’a plus l’intention d’aménager le tramway à la haute-ville et l’idée de passer ailleurs a généralement été bien reçue.

      Segundo, si un tramway, métro ou autre devait passer un jour par la haute-ville, ce serait pas mal plus brillant de le faire passer par le chemin Ste-foy où il y a le plus d’institutions, sans compter que dans le cas d’un tram, ca permet aussi d’éliminer le couteux tunnel.

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      • Francis L

        28 septembre 2010 à 16 h 31

        Dans un texte d’opinion publié dans le soleil samedi dernier, Pierre Gagné (ancien président du CRUTEC) est du même avis que le miens. Pour lui, le tracé proposé par le maire ne respecte pas les règles élémentaires d’un bon système de transport en commun.

        De mon côté, si la ville décide de refaire le boulevard René Lévesque, je ne vois aucune raison logique de ne pas continuer la ligne jusqu’à l’université. Que ce soit en terme de coût, de population, d’utilité pour l’ensemble des usagers, etc.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        28 septembre 2010 à 16 h 59

        Fais en ton deuil Francis ton tramway ne passera pas devant ta porte. Contentes-toi chanceux qu’ils te laissent quand même le métrobus.

        Il est très peu probable qu’ils en reviennent au boul. René-Lévesque, même dans le cas où ils changeraient d’idée à propos du boul. Charest.

        Une des notions qui est un peu difficile à comprendre…. c’est que leur projet de tramway n’a rien à voir avec le transport en commun!

        J’ai lu l’article de Gagné en fin de semaine et je l’ai trouvé « biaisé », ses arguments pourtant intelligent sur certains points dont le fait qu’on fait plus un tram pour transporter des olympiens pendant 2 semaines que pour transporter des citoyens, paraissaient teintés d’une frustration personnelle plus que d’une étude objective.

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      • Francis L

        28 septembre 2010 à 17 h 10

        Désolé, mais pour moi le débat est beaucoup plus important que ça. Un tracé ou un autre, le tracé passe proche de chez moi. Et de toute façon, je risque de ne plus être à Québec le jour où ce fameux tramway existera. Alors, je ne sais pas qu’est-ce qui vous embête le plus dans cette idée, mais vous pouvez garder vos « frustrations » personnelles pour vous.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        29 septembre 2010 à 09 h 12

        Désolé Francis mais je ne suis pas « frustré ». Ni un ni l’autre des deux parcours ne passent chez moi et ni un ni l’autre risque de me servir pour aller travailler. De plus le jour qu’il sera présent je serai probablement à la retraite, donc j’aurai rarement affaire au centre-ville.

        La réalité objective c’est qu’il y a un besoin évident de relier certains pôles entre eux, dans ce cas Québec et Ste-Foy. Entre les deux, c’est plus ou moins important par où il passe exactement, mais l’on doit y prioriser le tracé le plus rapide possible et desservant le plus d’institutions possibles. Le tracé via Charest a la coté positif de desservir l’Université par plusieurs points plutôt qu’un seul arrêt à l’extrémité nord, et de se rapprocher beaucoup plus des Cégeps Ste-Foy et Garneau même s’ils ne sont pas desservis en plein devant la porte, alors que René-Lévesque entre L’Université et le Grand Théatre n’est qu’un quartier résidentiel avec très peu d’institutions et commerces. De plus la vitesse du tramway sur Charest sera beaucoup plus élevée.

        De plus je me demande si l’histoire de la piste cyclable n’y est pas pour quelque chose dans la suppression du tramway sur R-L…

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      • Francis L

        29 septembre 2010 à 11 h 14

        Voici un débat plus intéressant que « je veux que le tramway soit proche de chez moi ».

        J’ai une vision différente de la vôtre. Pour moi, il n’y a aucun besoin de faire passer un tramway par Charest tant qu’il n’y a pas de besoin dans ce secteur. De plus, je pense à tous les usagers de Laurier/Rive-Sud qui tenteront d’accéder au secteur de la haute-ville et qui devront ce détour qui équivaut à 3 km de plus, soit 9 minutes de trajet en plus. Et comme CentreVille-Laurier est le trajet le plus achalandé dans toute la ville, alors je me dis que ce scénario n’est pas à prendre à la légère.

        Dans un premier temps, on pourrait implanter un métrobus sur Charest en attendant que le secteur génère plus de trafic. Ce métrobus pourrait desservir les cégeps (comme le fera la 804). Et comme le trajet sur R-L est plus court, il ferait sauver 3 km de rail qui pourrait être réutilisé pour connecter allonger la ligne 2 et connecter Lebourgneuf (secteur qui mérite plus un tramway étant donné le plus grand nombre de déplace qu’il génère que Charest).

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  7. Accès transports viables

    28 septembre 2010 à 17 h 05

    C’est effectivement ce qui manque à ce débat sur le tracé du Tramway, une étude objective.

    C’est ce que nous demanderons!

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  8. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    28 septembre 2010 à 19 h 10

    Pour le tramway je préfère Charest à René-Lévesque

    En fait c’est le trajet proposé par le maire Labeaume qui m’a fait penché envers du tramway. Avant j’étais plutôt indécis.

    Voici les avantages à mon avis :

    1 – plus d’espace donc potentiellement moins dispendieux.
    2 – potentiel de développement (dans le coin du bureau en gros et tout ça)
    3 – Plus facile d’accès pour des futurs embranchements, on pourrait faire un « hub » dans st-roch par exemple.

    Je remarque que beaucoup de gens ici on une vision « haute-ville » de Québec. On le remarque avec ATV qui fait de René-Lévesque son cheval de bataille. Mais bizarrement, ils parlent très peu du parc technologique qui est difficile d’accès en vélo (dépendemment de où on part). Même chose pour les gens qui restent près du Tanguay le long de l’autoroute. D’un point de vue cyclable, ces gens sont un peu isolés.

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    • Orbitale Utilisateur de Québec Urbain

      28 septembre 2010 à 20 h 56

      Je ne peux qu’être en accord !

      Et pas de question de faire « encore » une autre étude… La vision du maire est simple pourtant. Oui, la haute-ville et l’axe René-Lévesque est densément peuplé et un tramway pourrait y être souhaité un jour.

      Mais l’intérêt du boulevard Charest, maintenant, c’est de développer ce secteur ! Si nous voulons densifier la ville et plus précisément le centre-ville, il faut travailler dans ce secteur en premier. Le maire désire mettre fin à l’étalement urbain donc il doit prioriser le développement de ces secteurs disponibles.

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    • Francis L

      29 septembre 2010 à 11 h 24

      La question fondamentale dans ce débat est la suivante : doit-on utiliser le tramway pour répondre aux besoins actuels où l’utiliser comme outil de développement? Le maire semble penser que les besoins actuels de Québec ne nécessitent pas de tramway, voilà pourquoi il penche pour la deuxième option.

      Moi je pense plutôt que Pierre Gagné de la CRUTEC. Les besoins actuels de Québec sont assez importants pour un tramway et on doit d’abord combler les besoins existants avant de combler les besoins futurs. Mon opinion c’est qu’il serait plus utile et moins cher de faire passer le tramway par R-L, et d’implanter un métrobus sur Charest en attendant qu’une demande réelle se crée dans un secteur. Dans un second temps, on pourrait y implanter un tramway, quand le secteur se sera développé un peu (je n’y suis absolument pas contre).

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      • François Magellan

        29 septembre 2010 à 12 h 20

        Encore faudrait-il démontrer comment le tramway est un outil de développement et si oui, dans quelle mesure. Certes, il y a un potentiel de développement le long de Charest, mais à quelle hauteur ? Y aurait-il une demande suffisante dans ce ce secteur ? Devra-t-on envisager de subventionner les promoteurs ? Bref, j’aimerais qu’on s’appuie sur des expériences étrangères pour valider les hypothèses ; dans les secteurs semblables, qui n’étaient pas attractifs au préalable, notamment pour le développement domiciliaire, en quoi la donne a changé avec la venue du tram ? Je me souviens déjà avoir constaté lors de mes études à Montréal et une sortie sur le terrain, que le fait d’avoir une station de métro n’avait pas été suffisant pour entraîner le développement dans certains secteurs. C’était le cas sur la ligne verte, des stations à deux pas du centre-ville. À Charleroi, en Belgique, j’ai vu une station de ce qu’on appelle le pré métro entourée de friche… Par ailleurs, il faudrait que je jette à nouveau un oeil sur l’étude du comité, mais envisage-t-on la transformation de l’autoroute en boulevard le long de l’axe du tramway afin de le rendre plus convivial ?

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        29 septembre 2010 à 12 h 31

        C’est ce que j’entendais par « Une des notions qui est un peu difficile à comprendre…. c’est que leur projet de tramway n’a rien à voir avec le transport en commun! »

        On a tellement étiré l’élastique avec le tramway en essayant de lui trouver toutes sortes d’autres vertus que le transport qu’on a fini par oublier sa vertu de base.

        Ils ont calculé qu’en le construisant dans un univers quasi-saturé comme la haute-ville qu’il allait aller chercher très peu de nouvelle clientèle, alors qu’en l’implantant dans des quartiers moins développés, il avait un beaucoup plus gros potentiel d’augmentation de l’achalandage, pas juste pour le tram mais pour le transport en commun. Le 801 ne va pas se vider pcq le tramway existe. Faut pas oublier que le plan de mobilité durable vise d’augmenter considérablement la part du TEC et non pas de donner un meilleur service aux clients actuels.

        De plus je suis convaincu qu’un tramway par la haute-ville aurait été victime de son succès rapidement et on se serait ramassé au bout d’une ou deux décennies avec le même problème qu’on a actuellement avec les métrobus, un problème de saturation après avoir investi de milliards. A la haute-ville, si on doit y faire quelque chose, faut oublier la surface et opter plutôt vers un métro ou un skytrain (même rendement mais beaucoup moins cher)

        p.s. je suis loin d’être en amour avec ce nouveau tracé pour autant car il a même bug que le projet de 2003: l’usage de la Côte d’Abraham. C’est là que le plan va foirer.

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  9. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    29 septembre 2010 à 18 h 41

    Mme Guérette ne fait certainement pas de vélo pour proposer Grande-Allée, une artère trop excentrée.

    Je partage cependant son avis que le boul. René-Lévesque ne se prête pas à une piste séparée.

    En tant que cycliste, j’ai emprunté Père-Marquette pendant 15 ans, en «jouant» parfois dans le trafic de René-Lévesque – artère que je trouvais très large et parfaitement sécuritaire.

    Qui sont ces cyclistes peureux qui réclament une piste séparée? À mon avis ils devraient prendre le Métrobus !

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  10. Dimitri

    7 octobre 2010 à 21 h 16

    Malade.

    UNE VILLE que ça s’appelle. Montréal sont rendu avec BIXI et des pistes à travers le cadastre de la ville.

    Nous?
    Des commerçants pensent que les gens ne pourront plus se rendre à leurs commerces puisqu’ils ne pourront pas se garer en face de la boutique.

    C’est n’importe quoi et c’est ÉGOÏSTE.

    J’utilise une auto, personnellement. Mais je SAIS que pour la santé d’une ville, la bicyclette DOIT avoir une place de choix.
    Juste derrière le piéton.

    Anne Guérette la carriériste veut encore avoir des subventions pour sa prochaine campagne électorale…

    Monsieur Maheux doit être furieux, aujourd’hui.

    les cyclistes FONT PARTIE de notre ville. Qu’on le veuille ou non.

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  11. Antoine

    20 octobre 2010 à 11 h 51

    Cher ? Combien ?

    Trop (cher) ? Par rapport à quoi ?

    J’espère que l’auteure de ces affirmations a des données sérieuses, sans quoi on est en pleine démagogie…

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