Source : Karine Gagnon, Journal de Québec, le 28 septembre 2010
À quelques mois de sa retraite, Ross Gaudreault, actuel président et directeur général du Port de Québec, jubilait hier lors de l’annonce d’un projet de 1,9 million de dollars visant à positionner Québec comme port d’attache de nouvelles croisières internationales.
Grâce à cette initiative, on souhaite faire passer le nombre de passagers en embarquement et débarquement à 40 000 d’ici à 2012, comparativement à 12 000 en 2007. Il s’agit en fait d’un projet que caresse M. Gaudreault depuis plusieurs années.
Le maire Labeaume et le ministre Sam Hamad ont d’ailleurs félicité le pdg pour ses réalisations.
Une augmentation du nombre de croisières donc un franc succès pour l’organisation du Vieux-Port comme en fait foi ce désir de devenir un port d’attache mais pour les habitants de Québec, j’ai l’impression que ce phénomène qui était nouveau il y a quelques années, particulièrement lors des premières escales du Queen Mary 2, passe maintenant inaperçu ou presque. Corrigez-moi si je me trompe ?
29 septembre 2010 à 08 h 54
L’observation est exacte. Les causes de cette désaffection ont été maintes fois prédites par la « Coalition pour la sauvegarde du Vieux-Port » (1986-2001), un réseau citoyen qui a tenté en vain de maintenir quelques espaces publics dignes de ce nom devant le Vieux-Québec. Le Port (Ross Gaudreault) a triomphé et la Coalition a perdu: nous en voyons aujourd’hui le résultat.
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29 septembre 2010 à 16 h 13
Les résultats sont quand même très bon et c’est toujours plaisant de voir ses grands et beaux bateau prendre quai ici …
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29 septembre 2010 à 16 h 14
bateaux
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29 septembre 2010 à 18 h 09
Ayant travaillé comme guide touristique il y a une dizaine d’années , je me demande comment l’industrie et la ville feront pour gérer une telle croissance sur le plan des transports routiers.
Lorsque 3 navires étaient accostés en même temps, c’était tout une logistique pour trouver les véhicules : il fallait réquisitionner de vieux autobus partout dans l’Est de la province (dont certains tombaient en panne, quand ils ne tombaient pas carrément des côtes de Charlevoix…)
Il fallait aussi gérer le bordel de la circulation dans le Vieux-Québec d’une manière quasi militaire. La situation ne se présentait que 3-4 fois par automne.
Bien sûr que dans la situation d’un port d’attache, tous les passagers ne montent et ne descendent pas en même temps, mais 40 000 déplacement ça fait du monde en titi, en sus des croisiéristes réguliers.
Quid des navettes (quel rôle pour le 400 et l’écolobus) ?
Quid des taxis (qui font cruellement défaut) ?
Quid des liaisons aériennes ?
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29 septembre 2010 à 23 h 25
Le Port savait très bien que la Pointe-à-Carcy constitue un cul-de-sac routier de première classe: http://www.gensdebaignade.org/Table_rase.pdf
Ceci ne l’a pas empêché d’y ériger une gare maritime, une fonction qui amplifie le trafic routier.
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