Source : Diane Tremblay, Le Journal de Québec, 1er octobre 2010
S’il avait à déménager, un répondant sur deux opterait pour la banlieue (49,3 %). La ville remporte 27 % de la faveur populaire comparativement à 22 % pour le milieu rural.
« La banlieue, c’est un concept qui est né du meilleur des deux mondes. On y trouve la proximité du monde urbain, qui offre des activités, et le côté paisible et tranquille de la campagne », a expliqué M. Martin Dubé, président d’Axiome. En dépit des coûts engendrés par l’étalement urbain, la préférence va vers la maison individuelle et au petit lopin de terre, même s’il faut pour cela payer le gros prix.
« C’est ça, la réalité. Ça rentre directement en conflit avec les principes de développement durable dont on n’arrête pas d’entendre parler. On veut que les gens restent en ville et qu’ils habitent des condos. On veut les limiter, mais les gens résistent à ça », ne s’est pas gêné pour dire Me Daniel Bouchard, avocat associé de Lavery, qui était invité à participer, hier, à Québec, à un forum sur les enjeux d’avenir pour le développement des municipalités.
Lire aussi :
Être vert et demeurer en banlieue
Manque de place à Québec d’ici 20 ans
2 octobre 2010 à 15 h 08
N’en déplaise à ceux qui prédisent que les gens vont abandonner la banlieue
De toute façon, même avec une hausse du prix de l’essence, je crois que les banlieues vont rester populaires, seulement les banlieues rapprochées vont être appeler à se densifier.
Cependant, je crois que les banlieues éloignées, elles, vont passablement souffrir d’une éventuelle hausse des prix de l’énergie (disons en dollars d’aujourd’hui 2$ le litre).
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4 octobre 2010 à 09 h 47
Merci Goldoche de faire la distinction entre la banlieue rapprochée et la banlieue éloignée que j’ai plutôt tendance à appeler la « campagne proche de la ville ».
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4 octobre 2010 à 11 h 12
Ne t,e déplaise Goldoche, le litre a 2$ n’est pas pour le moyen terme. Fautr pas oublier que l’OPEP produit au ralenti à cause de la trop grande quantité de réserves actuelles. Ils ouvrirons le robinet pour maintenir le prix à un niveau acceptable.
http://www.zoom-algerie.com/article-16-Alger.html
Faut pas oublier que les autos sont de moins en moins énergivores quoiqu’on en dise et que les sables bitumineux ne commencent leur production alors que c’est la deuxième plus grosse réserve au monde. Ces sables permettrons une autosuffisance nord amricaine pour les 50 prochaines années. Alors le prix sera stable à moins qu’on taxe davantage.
Actuellement pour 40$ de pétrole à la pompe que je paye hebdomadirement il y a 14,70$ de taxes qui servent à financer le transport en commun soit le tiers de leur coûts d’opération (regardez le budget du RTC). Ne souhaitez pas que les autos disparaissent, le prix de la passe du transport en commun montera en conséquence car actuellement je paye en taxes autant qu’Mune passe mensuelle.
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4 octobre 2010 à 12 h 02
Fernand, ca ne vous est passé par l’esprit que les utilisateur du transport en commun payent aussi pour les routes, via leurs impôts?
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4 octobre 2010 à 12 h 14
C’est quoi encore cette idée qu’il faille que les autos disparaissent? est-ce que quelqu’un à parler de ça? Non… et même si on parlait de favoriser le transport en commun, ça pourrait simplement vouloir dire de faire en sorte que le nomre d’auto augmente moins vite même s’il continue d’augmenter.
Et pour le prix de l’essence, c’est au moins la deuxième fois en une semaine (ou à peu près, je n’ai pas vérifié) que vous nous balancez la même connerie, votre 14,70$ sur 40$ pour le transport en commun. C’est tout à fait faux, et vous pourriez peut-être aller dire vos conneries ailleurs plutôt que de nous emmerder ici.
Supposons que l’essence est à 1$ du litre. On a, pour 40 litres, donc 40$ :
4,56 : TPS et TVQ (servent à l’ensemble des programmes gouvernementaux)
4,00 : taxe d’accise du fédéral (généralement réparties entres les trois paliers de gouvernement et utilisée pou divers travaux d’infastructrure, incluante une petite partie pour le transport en commun bien sûr, s’il utilise les mêmes infrastructures entre autres).
6,48 : taxe sur le carburant du Québec (plus basse lorsqu’on approche des frontières). Sert normalement aux infrastructures (c’est le cas depuis quelques années selon le CAA) mais par le passé s’est souvent retrouvée en partie dans le fond consolidé (et donc plutôt utilisé pour la santé, l’éducation, etc.)
Bref, 15,04$ en taxes diverses et le reste (24,96$) va au détaillant, aux transporteurs, au raffineur, à la pétrolière, etc.
Cette information vient du CAA.
Il n’y a en pratique qu’une très faible partie du 15,04$ qui va au transport en commun, probablement moins d’un dollair (donc probablement 1 ou 2 cents du litre…) si on considère la proportion des budgets gouvernementaux qui y est consacrée et fonction des revenus des diverses taxes ci-haut.
Ou bien vous êtes vraiment informés, ou bien vous tentez de faire de la désinformation, ou bien vous prennez tout le monde pour des idiots. Dans tous les cas, veuilez gardez vos rengaines de vieux séniles pour un autre endroit.
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4 octobre 2010 à 17 h 50
J’ai dit éventuelle ce qui veut dire possible et non pas certain.
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2 octobre 2010 à 23 h 11
personnes ne parle de la marche bleu???c quoi le problème….
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3 octobre 2010 à 00 h 05
c pasque c pas la plasse…
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3 octobre 2010 à 00 h 04
Vite de même, à Québec, quelqu’un qui habite 5-10 km « plus loin » va payer 250-500$ en carburant de plus par année. 500-1000$ s’il était à 2$. C’est très loin d’être un argument financier. Psychologique peut-être, mais pas financier.
Le 30 minutes de plus passé sur la route (supposant bien sûr que ceux des banlieues plus loin se rendent « en ville » comme ceux des banlieues plus proches) peut faire un bonne différence par contre. La différence entre être toujours serré dans le temps et être capable de parer un imprévu ou deux par semaine (ou de prendre le temps de dîner, prendre une marche, etc.).
Toutefois, à 250km d’ici il y a des gens de banlieue très semblables à ceux de nos banlieue (oui oui, on vient tous de la même planète… si vous voyez réellement des différences dans les modes de vie, c’est que votre vision du monde malheureusement plutôt limitée). Ces gens là acceptent facilement 2 à 3 fois ces « pénalités » (en temps et en argent) et la banlieue ne cesse pourtant de s’agrandir.
Probablement qu’à Québec, ce ne sera jamais assez gros pour que la « banlieue éloignée » soit abandonnée pour la « banlieue rapprochée ». Les gens se les partageront selon leurs priorités, mais on est loin d’avoir atteint la frontière au-delà de laquelle ça devient « trop loin pour se sentir en banlieue » pour pratiquement tout le monde.
En fait, pour l’instant je vois cette frontière autour des « municipalités satellites ». Pont-Rouge par exemple, serait juste en dehors. Rendu là, très peu ont l’impression d,être en banlieue de Québec et très peu auraient l’idée de s’y installer en cherchant un coin de banlieue. Toutefois, un peu plus près, Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier « s’enbanlieuise » tranquillement. Là encore, je doute qu’on « remplisse » la banlieue jusqu’à rejoindre cette « frontière », du moins, pas avant un siècle ou deux.
En terme des développement durable, on peut dire que la banlieue ne cadre pas trop avec la définition actuelle de « développement durable », mais de toute façon, cette définition sera différente dans 25 ou 50 ans (et on utilisera alors sûrement une autre expression). C’est un peu paradoxal puisque le développement durable vise justement le très long terme. Autrement dit, l’affinité entre « banlieue » et « développement durable » pourrait être toute autre dans 25 ou 50 ans.
Néanmoins, considérant la définition actuelle, on peut au moins remarquer que les développements actuels en banlieue, même dans les zones unifamiliales, sont pratiquement deux fois plus denses qu’il y a 40 ou 50 ans. C’est probablement le seul moyen de convaincre qui que ce soit d’adopter des changements dans son mode d’occupation du territoire. En fait, on ne convainc même pas personne de changer, on ne fait que convaincre une génération que c’est normal et tout aussi acceptable d’être un peu plus plus « tassé » que ses parents. Déjà, à coup de 2 fois plus dense au 50 ans, c’est tout une différence.
Évidemment, ça ne vaut pas pour la banlieue qui s’agrandit, en périphérie, là où justment se retrouvent ceux qui troquent le désavantage de la distance pour l’avantage du grand terrain par exemple. Cette tendance à la banlieue de s’agrandir ne semble pas trop s’essoufler d’ailleurs.
Alors quant à moi, la banlieue est là pour rester, tout comme les centres des anciens villages « du temps de la colonie », le centre-ville, etc. On peut donc jouer sur deux plans : modifier les attentes et les habitudes d’une génération à l’autre (et ne pas s’attendre à voir de son vivant d’énormes changements) ou voir comment peut s’intégrer la banlieue dans un modèle de développement durable. Par exemple, tout comme on trouve évidemment une utilité aux grandes étendues agricoles autour d’une ville (nourir les gens…), peut-être trouvera-t-on un jour une telle utilité à l’organisation typique du territoire en banlieue (imaginez qu’elle serve un jour à générer l’énergie électrique de l’agglomération par de nouveaux moyens inconnus à ce jour).
Je crois qu’on néglige un peu cette façon de pensée alternative (comment intégrer la banlieue) et qu’on privilégie plutôt le dénigrement de la banlieue comme technique marketing pour que les gens la délaissent éventuellement (partant du principe que tant que les gens voudront la banlieue, elle y sera…). Toutefois, j’ai l’impression que ça ne mène qu’à un certain clivage d’opinion, où ceux qui désirent la banlieue sont satisfaits de leur choix et propagent cette satisfaction à leurs descendants.
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3 octobre 2010 à 20 h 13
Une heure par jour de perdue dans le traffic, environ 250 jours par année, à 50 $/heure, ça fait environ un manque à gagner de 12 500 $ par année. Ce n’est quand même pas négligeable
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3 octobre 2010 à 20 h 41
Je ne comprends pas d’ou viens le 50$ de l’heure? De toute façon, ton argument Vincent s’appliquerait aussi au TEC qui est généralement plus lent que la voiture.
Moi j’arrivais à des variations de quelques millier de dollars dépendemment du prix de l’essence.
Dans mon cas, en supposant deux scénarios :
Cas 1 – 10 km du travail
20km par jour * 250 jours de travail = 5000 km
Cas 2 – 30 km du travail
60 km par jour * 250 jours de travail = 15 000 km
On a donc une différence de 10 000 km par année (je n’inclus pas ici l’usure plus grande de la voiture).
En supposant 10 L aux 100 km (ce qui semble correct en considérant la voiture moyenne à Québec et le fait qu’on fait de la ville et de l’autoroute) : on arrive à 1000 L de différence par année.
à 1$ le litre :
1000$ de différence
à 2$ le litre :
2000$ de différence.
Pour 2 voitures, on multiplier par 2.
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3 octobre 2010 à 22 h 10
Ça ne se calcule pas aussi facilement que ça. Une fois le 40h semaine de fait, bien souvent on ne peut pas travailler plus. Par contre, perdre une heure de transport par jour, c’est moins de temps qu’on peut mettre aux loisirs. En auto, c’est vraiment du temps perdu alors qu’en transport public, il y a moyen de meubler ce temps (lire le journal, répondre aux courriels).
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4 octobre 2010 à 11 h 16
Exactement, ca prend deux heures pour partir de Beauport et aller à Place Laurier en autobus. En auto ca prend 15 minutes. Si je me sert de votre logique Vincent, avec la différence de temps ( 1heure et 3/4 è 50$) je peux payer mon gaz à chaque semaine avec un seul voyage…
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4 octobre 2010 à 12 h 17
Vincent, j’ai compté 30 minutes par jour (15 minutes dans les deux sens) entre banlieue « plus proche » et « plus loin ». 60 minutes par jour (30 dans les deux sens), c’est plutôt un car de banlieue « satellite », en dehors de la ceinture des banlieues « plus loin ». Ça peut néamoins servir de limite supérieures aux esitmations pour les prochaines décennies.
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4 octobre 2010 à 09 h 58
@Manu
Félicitation très bon exposé. Note aussi que l’obstacle qui va bientôt se dresser c’est l’aéroport, qui bloquera l’élargissement de la banlieue rapprochée et obligera les gens à traverser de l’autre coté de l’aéroport, donc en banlieue éloignée.
Croire qu’on va convaincre des riches qui se magasine une maison à 400k avec grand terrain à aller se blotir dans des condos, c’est rêver en couleur. Mais en banlieue rapprochée il est possible de convaincre des gens de la classe moyenne d’opter pour des jumelés ou maisons de ville au lieu d’unifamiliales, de bons compromis pour quand même avoir un terrain, payer moins cher, sans être entassés sur les voisins avec juste un balcon pour prendre l’air tout en restant chez soi.
Avec le viellissement de la population il risque fort d’avoir une croissance de la banlieue, même de la banlieue éloignée / campagne rapprochée mais avec une diminution du trafic vers la ville. J’en connais déjà quelques uns qui ont de tels projets pour leur retraite.
@Francis
Effectivement, quand on voyage en bus il y a moyen de bien utiliser le « temps perdu », en somnolant, en lisant, ou comme on voit de plus en plus souvant, gosser des ipods, ipad, mini-portables, etc. Tu peux très bien avec ces outils downloader des films et les écouter dans la bus plutôt qu’à la maison où t’as pas le temps de rien faire.
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4 octobre 2010 à 12 h 28
Quant à l’aéroport, j’ajouterais aussi les carrières, qui sont de vastes zones où l’on trouve peu d’emploi et qui génèrent peu de déplacemens (origine ou destination). On a aussi déjà ce phénomène avec les zones industrielles ou commerciales. Par exemple, celle tout le long de Charest, l’autre à Vanier et toute la zone industrielle Lebourgneuf (au sud).
Toutefois, la principale différence avec ces zones et les précédents obstacles, c’est que ces zones sont quand même des destinations pour plusieurs. Autrement dit, avoir mis cela loin en dehors de la ville aurait probablement été pire pour bien des travailleurs. Néanmoins, pour tous les quartiers autour (Duberger, Les Saules, Neufchâtel Lebourgneuf, par exemple) les résidants sont dissociés des quartiers centraux (où plusieurs se rendent) par ces vastes zones qu’on doit souvent soit contourner (car pas de route qui traverse), soit traverser par une autoroute (où tout le monde passe, faute d’alternative).
Mais bon, toutes ces zones ont été un jour ou l’autre « à l’extérieur » de la ville. Au moins, pour l’instant, il ne semble pas y avoir de plans pour d’autres grandes zones du genre en périphérie de la ville qui « obligerait » la banlieue à s’agrandir au-delà de ce nouvel obstacle.
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3 octobre 2010 à 22 h 30
Tu as raison Francis, effectivement 1h passée en TEC, ce n’est pas comme une heure passée en auto.
Par contre, pour la plupart des trajets, la voiture est plus rapide, simplement parce qu’on a moins d’arrêts à faire. J’ai bien dit, pour la plupart des trajets.
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3 octobre 2010 à 22 h 32
Si tu habites près de ton lieu de travail, tu y vas à pied ! Aucune perte de temps.
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3 octobre 2010 à 22 h 54
Effectivement, dans certains cas c’est même plus rapide puisqu’on évite les bouchons ainsi que la perte de temps du au stationnement.
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4 octobre 2010 à 08 h 15
Le problème avec vos calculs c’est que vous prenez pour acquis que tout le monde travaille dans le centre-ville, ce qui est loin d’être la cas, surtout avec des développements aussi importants dans Sainte-Foy et Lebourgneuf.
Je pense que ce n’est pas de savoir si on est en banlieu ou dans le centre-ville qui est important, mais plutôt de faire un choix de résidence qui nous permette à nous de faire des économies (en temps et argent) en fonction de nos déplacements à faire.
Pour ma part, j’ai choisi un endroit très près du travaille de ma conjointe, près des services et avec accès au service de transport en commun adéquat. Ce choix nous a permis de n’avoir qu’une voiture plutôt que deux. Là on parle d’économie.
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4 octobre 2010 à 08 h 55
Disons que c’est plus probabiliste qu’absolu mes calculs.
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4 octobre 2010 à 14 h 00
C’est beau optimiser le lieu de résidence en fonction du lieu de travail, mais optimiser son lieu de résidence en fonction de ses loisirs c’est pas bête non plus. Y a pas juste ca dans la vie « la job »!
Prenez par exemple un gars dont ses loisirs se résument au ski, golf, Ski-Doo/VTT, chasse & pêche, promenades en fôret, ou d’autres loisirs en dehors de la ville. Il a beau travailler au complexe G, on s’entend tu que s’il va s’installer dans Montcalm, il va toujours être en lutte avec le trafic pour sortir de la ville. Avec les retraites massives, on risque de plus en plus de voir les gens prioriser la proximité de leurs loisirs que de leur « ex-job ».
De plus, il y a aussi le « sentiment d’appartenance » à un quartier, une notion qui échapper peut-être à certains. Prenez « moi », je suis né, ai été élevé et demeure toujours dans le quartier Des Rivières. J’ai changé de lieu de résidence, mais suis toujours resté dans ce coin. C’est ca « chez moi », ma patrie, le quartier des Rivières. On aura beau me sortir tous les arguments du monde je n’ai pas plus envie d’aller vivre au centre-ville de Québec que j’ai envie d’aller vivre à Montréal ou d’émigrer dans un autre pays…
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4 octobre 2010 à 10 h 33
Effectivement, plutôt probabilistes… car la ville de Québec a estimé qu’un ménage qui décide de vivre en ville plutôt qu’en banlieue, et ainsi renoncer à une deuxième voiture (scénario qui pourrait être extrapolé à n’être abonné qu’à communauto) peut se permettre de s’acheter un logement d’environ 75 000$ de plus que ce qu’il peut regarder en banlieue. N’oubliez pas qu’une voiture coûte annuellement autour de 8000$ à son utilisateur (le double, voir le triple pour la société).
À ceux qui croit qu’on vit «entassé» dans un condominium, je vous inviterais à aller en visiter. À l’intérieur c’est souvent pareil (aussi spatieux) que dans une maison de banlieue…
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4 octobre 2010 à 12 h 43
En pratique, ce 8000$ (ou 9000$ selon le CAA il me semble) ne s’applique que pour un véhicule neuf qu’on garde 4 ou 5 ans. En pratique, avec un véhicule usagé comparable, qu’on garde longtemps, on peut facilement diviser ces montants par deux (incluant essence, assurances, immatriculation, entretien, etc. et bien sûr, l’achât du véhicule). Mais peu importe, même s’il en coûte 3 ou 4 000 de plus par année qu’une alternative en TEC, cela permet aussi d’en faire BEAUCOUP plus. Ainsi, pour pluiseurs les TEC ne répondent pas à leurs besoins et ne constitue pas une alternative, et pour d’autres, ils sont simplement prêts à se payer se « luxe » pour tous les avatages que ça leur apporte.
Bref,
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4 octobre 2010 à 12 h 50
En pratique, ce 8000$ (ou 9000$ selon le CAA il me semble) ne s’applique que pour un véhicule neuf qu’on garde 4 ou 5 ans. En pratique, avec un véhicule usagé comparable, qu’on garde longtemps, on peut facilement diviser ces montants par deux (incluant essence, assurances, immatriculation, entretien, etc. et bien sûr, l’achât du véhicule). Mais peu importe, même s’il en coûte 3 ou 4 000 de plus par année qu’une alternative en TEC ou le même prix si on habite un condo en ville, la combinaison terrain en banlieue + auto permet aussi d’en faire beaucoup plus.
C’est un peu comme de dire qu’en sauvant 40$ par mois pour un abonnement à internet on pourrait s’offrir un 3 et demi en ville plutôt qu’en banlieue, sous prétexte qu’en ville on est près de l’action et qu’on a pas besoin de lire les nouvelles sur internet.
Bref, c’est simplemetn une question de concilier ce qu’on veut faire et posséder avec les moyens qu’on a. « être en ville en condo » ne peut pas remplacer « entre en banlieu avec terrain et auto » même si c’est le même « prix ». Ça dépend de ce qu’on veut.
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4 octobre 2010 à 11 h 30
Changer la mentalité nord-aéricaine des grands espaces avec celui des européens, ca ne se fera pas conmme souhaiter. Qui veut s’entasser au centre-ville pour élever sa famille au lieu d’avoir son terrain muni d’une cour avec une piscine pour faire jouer ses enfants ?
Regardez le vidéo du tramway produit par le Comité de Mobilité durable pour comprendre qu’on veut étendre les problèemes du centre-ville un peu plus loin.
Par exemple è D’Estimauville, terminus du tramway projeté, il y a un édifice fédral qui regroupera 700 fonctionnaires qui n,auront aucun nouveau stationnement. L’Écoquiartier va enlever tout autour de l’édifice tous les espaces de styationnement. Rergardez le vidéos, le parking incitatif du RTC disparait pour faire place à des blocs sans stationnement souterrain. En face. le supermarché Maxi perd tout son stationnement pour voir surgir des édifices à bureaux. Le stationnement du centre d’achats la Canardière verra la moitié de ses espaces évahi par cinq édifices à bureaux toujours sans stationnement souterrain.
Il en est de même au coin de Charest et Marie-de-L’Incarnation. Le centre d’affaires abritant un supermarché, une pharmacie, un centre nmédical et un resto Normandin qui dessert le coin verra tout son stationnement, toujours bondé, disparaitre pour des bâtisses à logement.
C’est beau de densifier mais faisons-le intelligemment. il demeure qu’il y aura d’ici 2030, 73,000 automobiles de plus dans la région…
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4 octobre 2010 à 12 h 34
Mêmes dans plusieurs pays européens on veut de plus en plus être propriétaire avec un terrain (un « jardin privé » dans le jargon franco-européen), avec l’augmentation du nombre de voitures, des distances, un changement dans l’orgnisation de l’espace et tout ce qui va avec. Tout ce qui semble freiner leurs ardeurs (et qui le fait assez bien), c’est le prix très élevé, au point que la propriété ne devient parfois accessible que par héritage. S’il est d’ailleurs si élevé ce prix de la propriété, c’est que l’offre est faible (peu d’espace disponible, contrairement à ici) et la demande est forte (comme ici…).
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4 octobre 2010 à 12 h 54
En passant, pourquoi est-ce que presque tout le monde ici tient à réduire la question de vivre en banlieue ou non à une question de transport, ou des frais qui y sont associés?
C’est un aspect à considérer certes, mais c’est loin d’être le seul et surtout, pour la majorité des gens, ce n’est pas le plus important.
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4 octobre 2010 à 13 h 53
C’est plutot l’étalement subventionné qu’il faudrait combattre , que la banlieu; c’est un terme trop imprécis que celui de banlieu!
Ste-Foy est beaucoup plus un milieu Urbain aujourd’hui et non une zone d’étalement!
Il faudrait aussi cesser de qualifier de facon trop simpliste les 2 milieux:
1-Les Urbains du centre seraient des gens qui adorent se faire « empiler » et tasser dans des boites carrés…
2-Les banlieusards seraient des gens qui n’aiment pas se faire empiler et tasser…
Si les gens vivent en ville, c’est qu’il y a une VALEUR AJOUTÉ: proximité, services parcs, musées, resto-bars, ciné,épiceries, centre sportifs, hôpitaux etc etc
Les gens qui aiment se faire « Empiler » , on les retrouve plus en banlieu
dans les grands ensembles près des grandes autoroutes urbaines
Au contraire, les gens du centre s’opposent souvent a la venue de grands compexes immobiliers qui pourraient nuire a leur qualité de vie en ville.
Les gens « en ville » sont des gens qui tiennent a leur qualité de vie en ville et cherchent a l’enrichir , et non des gens qui cherchent a se faire « empiler » ??? !!! ??? (c un peu sot comme raisonnement)
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4 octobre 2010 à 14 h 29
C’est justement la notion de « qualité de vie » qui n’est pas la même pour tout le monde. Si pour certains la qualité de vie c’est d’être près du travail et du Grand Théatre, pour d’autres c’est d’avoir son petit patio à soi et d’être plus près de la nature.
Des épiceries il y en a partout, autant en banlieue qu’en ville, idem pour des resto-bars, des centres sportifs, des bibliothèques, etc. N’oublions pas que les banlieues ont elles aussi leur propre petit centre-ville qui héberge plein de commerces de proximité. On les associe un peu trop aux power centers qui se bâtissent dans le milieu de nullepart entre les villages, et qu’à croire du monde ici, aucun « urbain » ne fréquente (mon oeil ;)
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4 octobre 2010 à 22 h 25
et jsutement, selon le même raisonnement, si la banlieue continue de croître (et plus rapidement que les quartiers centraux semble-t-il) c’est qu’il y a aussi une « valeur ajoutée » (pour reprendre les mêmes termes, même s’ils ne sont pas exacts). Sinon, il n’y aurait pas deux fois plus de gens qui souhaitenent vivre en banlieue plutôt qu’en ville.
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4 octobre 2010 à 21 h 04
La banlieue de l’horreur.
(Expérience vécue)
Automne 2008, les feuilles mortes tourbillonnaient dans le vent glacial de cette sombre soirée d’octobre. J’étais avec ma conjointe perdue au beau milieu de la banlieue. Cette banlieue, je m’en souviendrai toute ma vie, avait pour nom NEUFCHÂTEL. Nous étions sur le chemin du retour après avoir rendu visite au frère de ma douce moitié. Nous marchions à la recherche d’un arrêt d’autobus dans cette rue sans lampadaire. Cette rue éclairée seulement par la faible lumière provenant des bungalows construits monotonement de chaque côté de la rue. Quand soudain, une lumière intense nous aveugla. Tels des yeux de Belzébuth flottant dans le noir, deux cercles éblouissants foncèrent droit sur nous. Je compris au son qui s’approchait, qu’une voiture se dirigeait à toute allure sur nos deux corps innocents. Vite, déguerpissons ! C’est à ce moment, que je réalisai avec horreur, que dans cette banlieue perdue à mille lieues de la civilisation, on avait omis de construire des trottoirs. Le bolide de l’enfer nous évita de justesse. Nous restâmes quelques instants, figés par la peur. Puis, le calme est revenu. Seul le son d’un râteau raclant le sol se faisait entendre. Un homme qui ramassait des feuilles mortes nous regardait l’air étonné. Que font-ils avec leurs jambes ? Mais ma parole, ils marchent ! Semblait se dire l’homme derrière son râteau. Il entra à la course se réfugier dans son bungalow. De l’autre côté de la rue, un homme arrosant son entrée de garage nous observait avec méfiance. Arroser de l’asphalte un soir d’automne, quelle drôle d’idée ? Une étrange sensation m’envahit. Cette situation devenait de plus en plus surréaliste. Mais il est où se simonac d’arrêt d’autobus, rouspéta ma conjointe. Tout à coup, sortirent de nulle part une bande d’ados aux grandes culottes. Le style gagne de rue, comme on voit dans les bulletins de nouvelles. Ils nous regardaient d’un air menaçant. Ma conjointe et moi commencions à flipper. Au moment où on s’attendait au pire, on vit apparaître une lueur au bout du tunnel. À force de marcher, de tourner en rond et de revenir sur nos pas pendant une heure, nous étions rendus sur la rue Racine. Un arrêt de bus s’y trouvait et la crème sur le gâteau, le bus lui-même arrivaient à toute allure. N’écoutant que notre peur au ventre nous courûmes en direction de l’arrêt de bus. Environ quarante-cinq minutes plus tard, nous étions revenus en ville à Saint-Roch. Nous nous retrouvions enfin en sécurité sur la rue Saint-Joseph. Dans un endroit bien éclairé. Dans un environnent sympathique.
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4 octobre 2010 à 22 h 34
Je dirais plutôt « interpréation d’une expérience vécue », puisque tu n’as pas vécu les réactions de tous les autres intervenants.
Quant à la rue mal éclairée, il faut en faire part à l’arrondissement, 641-6006 ou 641-6002 selon l’emplacement exact à Neuchâtel. Pour l’autobus à toute allure, le RTC prend les plaintes. Finalement, si un chauffard roule en bordure de la rue, là où il faut circuler en tant que piéton, il serait bien de le rapporter à la police (qui se fera un plaisir de mettre ça sur une tablette entre deux beignes) et l’étonnement des résidents était probablement plutôt porté sur ce déliquant.
Vu autrement, si t’avais habité le quartier, t’aurais pu faire deux coin de rue à pied sans histoire. Mais bon… ce genre d’histoire doit bien arriver à au moins une personne sur cent.
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4 octobre 2010 à 23 h 36
Pour éviter la confusion , je préférerais parler de zone d’étalement que de banlieu urbanisé dans le cadre de la discussion ici.
Donc, pour beaucoup de familles qui choisissent de s’établir dans la zone d’étalement, la valeur ajouté dans leur choix ; c’est d’abord le PRIX!
(le prix des terrains, des taxes et des services fournis gratuitement, car subventionnés par l’état)
L’Etat garantit les prix fixes même si ca coute plus cher pour desservir en transport , routes, infrastructures etc etc quelqu’un d’installé ds une zone d’étalement ( L’Etat subventionne l’étalement!)
Pourquoi les gens installés dans les zones d’étalement ne prennent t’ils pas tous le taxi pour venir en ville ?
Parce que le taxi ne subventionne pas..
L’Etat, OUI!
Pourquoi l’Etat voudrait se mêler de la vie privé des gens en disant vouloir décourager l’Étalement?
Moi , je vois une seule raison ; c’est que l’Etat subventionne l’Étalement et il considere qu’Il a un droit de regard puisqu’il paye!
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Bon , ca donnerait quoi un Etat qui ne subventionnerait pas?
Ce serait par ex de dire: Demain votre service d’autobus cesse ds votre municipalité…car non-rentable!
reponse: Au meurtre, c’est inhumain! barbare!
Alors on préfere se mêler de la vie privé des gens en leur dictant un choix de vie; » vous devriez vous densifier, c’est plus écologique! » (de quoi je me mêle!)
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5 octobre 2010 à 17 h 41
Vous prétendez que la ville « subventionne » les banlieues. Et si c’était plutôt le contraire?
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6 octobre 2010 à 22 h 59
Et j’avoue que ça coûte cher en infrastructures de s’étaler ainsi… On aurait dû garder l’eau à Loretteville plutôt que de l’acheminer jusqu’en ville :)
Je vais aussi faire le petit rappel suivant : le coût de construction des infrastructures est normalement inclus dans le prix des propriétés. Par exemple, pour un bungalow à 200 000 (maison et terrain) construit aujourd’hui, il y a peut-être 20 000 qui servent à rembourser le promoteur qui a fait les infrastructures pour ensuite les donner à la ville. C’est peut-être 10 000 ou 30 000, mais peu importe, disons 20 000. Ce montant est taxable, et c’est donc environ 300$ chaque année qui sont des taxes sur les infrastructures payées par les propriétaires.
Banlieu ou ville, le principe est le même. Toutefois, plus c’est dense, plus il y a de propriétaires pour se répartir la facture des infrastructures, et moins ils en paient chacun (et il y a aussi une plus faible proportion de taxe qui est reliée à « l’achat » de ces infrastructures).
Ça revient au même et chacun paie sa juste part. On pourrait peut-être trouver des différences dans les détails, mais je vois mal comment on pourrait dire que le centre « subventionne » la périphérie sur la base du coût des infrastructures.
Finalement, si on objecte qu’on paye autant de taxes sur un condo au centre-ville que sur un bungalow à Charlesbourg, c’est simplement une question d’offre et de demande et des profits réalisés à chaque transaction dans l’histoire du terrain et/ou du bâtiment. Rien à voir avec les infrastructures.
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5 octobre 2010 à 21 h 54
Je pensais plutôt aux petites municipalités en périphérie a l’époque de la communauté urbaine de québec (avant les fusions)
Elles annexaient des territoires agricoles, ouvraient des lotissements qu’elles faisaient largement subventionner par toutes sortes de programmes d’infrastructures …réclamaient de nouvelles lignes d’autobus , du transport autoroutier, des bureaux de poste etc etc
En fait je parlais plus d’étalement que des banlieus
si je fais la distinction entre banlieu et étalement , c’est que ce n’est pas du même ordre:
l’étalement c’est un phénomene
la banlieu c’est un lieu
Par exemple la ville de québec qui était la ville-centre a aussi fait de l’étalement en annexant des territoires agricoles
Je ne prétends pas que la ville subventionne les banlieus (ca vient pas de moi cette affirmation)
Je prétends que l’étalement a été subventionné (Ca c’est de moi)
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6 octobre 2010 à 23 h 03
Bon, j’aurais dû lire ça avant de répondre ci-haut…
Mais ça ne change pas grand chose. Les subventions agricoles ne s’applique justement qu’en cas de terrain agricole. Un fois converti et vendu à fort prix, ce sont les propriétaires qui absorbent les coûts, et qui rapportent beaucoup plus de taxes à la ville que les terres agricoles.
D’ailleurs, la Commission de la protection du territoire agricole du Québec n’aurait probablement autant raison d’être si ce n’était de l’appétit des villes pour lotir les terres agricoles pour « posséder » plus de bons payeurs de taxes, car justement, c’est payant.
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7 octobre 2010 à 00 h 10
Je ne suis pas un spécialiste des couts associés a l’étalement;
Il est fort probable que c’est l’Etat Provincial qui en assume le gros des couts déficitaires via les infrastructures non-rentables: autoroutes, électricité, transport en commun, écoles etc etc-Les couts cachés-
Fort de cet incitatif, il est possible que les petites municipalités aient eu tout intérêt a abuser du système pour se grossir (en s’étalant) et avoir droit a encore plus de subventions!
Les fusions forcés: Un remède de cheval?
Dire a quelqu’un que demain matin sa municipalité n’existera plus , c’est GROS…c’est presque priver qcq de son droit démocratique!
Je ne vois pas d’autre raison a cela que la non-rentabilité de l’étalement (sauf pour les municipalités)
C’est-a dire que quelqu’un en assume le cout malgré les apparences!
Si je prétends que l’étalement est ou a été tres subventionné, c’est qu’il y a des études qui ont été faites par l’association des urbanistes depuis 30 ans sur le sujet; ces études ont été reprises épisodiquement (a tous les 7 ans disons) et ils ont tjrs eu la même conclusion!
Reste a savoir si le remede (les fusions) guérira le malade!
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Je sais bien que Boston est formé de plein de petites municipalités et que ca fonctionne tres bien parait-il..
Mais ici au québec , le concept d’utilisateur-payeur a été remplacé par celui des droits Universels garantis:tous ont droit a des couts égaux et c’est l’état social-démocrate qui compense les couts déficitaires
Il serait intéressant de vérifier si le concept de fusion-forcé a déja été testé dans le monde anglo-saxon américain ??
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