Quatre roues, deux roues… même combat. À l’instar des automobilistes, les cyclistes de la capitale pestent contre l’accès difficile au stationnement au centre-ville. Et comme leurs concitoyens derrière le volant, les mordus du guidon optent pour la facilité et font bien des contorsions pour se garer «juste en face».
4 octobre 2010 à 15 h 39
C’est drôle tous les autobus articulés sont munis d’un support à vélo. J’en vois jamais accroché dedans…
Les vélos ont le même comportement que les autos. La différence, le portefeuille. L’un paye comme un cochon des taxes pour subventionner le transport en commun et l’autre agit en squatter de la route.
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4 octobre 2010 à 16 h 06
Vous avez bien dit «squatter» la route!? Celle-ci est de domaine public et accessible à tous! Les cyclistes ont autant le droit d’être sur la route que les voitures que cela vous plaise ou non. De plus, selon plusieurs études, les cyclistes paient plus que leur part pour le réseau routier. En faite, ils en paient plus, au prorata, les coûts que leur utilisation peut encourir que ce que peuvent payer les automobilistes (qui ne paient pas les coûts réels quoi qu’ils en disent). Alors, la différence est dans le portefeuille? Peut-être… mais si c’est le cas, probablement pas dans le sens que vous le croyez!
«C’est drôle tous les autobus articulés sont munis d’un support à vélo. J’en vois jamais accroché dedans…»
C’est bien beau de mettre son vélo sur l’autobus, mais encore faut-il avoir une place sécuritaire où le laisser à destination. Les supports sont récents, les utilisateurs sont encore peu nombreux du simple fait que les cyclistes ne sont pas encore nombreux. Le but des supports fait partie d’un ensemble de mesure visant à favoriser la pratique du vélo dans les déplacements urbains. Mais ça, c’est des habitudes qui ne changent pas du jour au lendemain.
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4 octobre 2010 à 16 h 23
Que feriez-vous sans automobile ! Fernand !?
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4 octobre 2010 à 22 h 14
Statistiquement Fernand, d’ici 5, 10 ou 15 ans, il y a bien des chances que vous n’ayez plus les facultés requises pour obtenir un permis de conduire. Ce jour là vous allez peut-être arrêter de rouspéter pour rien…
On pourrait aussi voir ça autrement : cesse de posséder un véhicule qui doit être immatriculé et tu vas par le fait même cesser de payer un petit montant annuel pour le transport en commun. Cesse de consommer (de l’essence et n’impotre quoi d’autres) et tu vas sauver des taxes dont probablement 40 ou 50$ par année vont au tranport en commun.
Encore vu d’une autre façon : il suffirait que tu fasse une jobine constructive, même au salaire minimum, autant d’heures par années que tu en passes à te plaindre du transport en commun ici et ailleurs, et tu ferais pas mal plus d’argent que ta contribution personnelle au tranport en commun. Mais bon… chacun ses priorités.
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5 octobre 2010 à 07 h 35
Décidément, les « je-me-moi-après-moi-le-déluge » libertariens me font bien plus suer que les 14 km de vélo que je me tape 3 fois par semaine pour aller à mon travail!!!
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4 octobre 2010 à 22 h 19
Il y a en effet selon moi un manque de stationnement pour vélo au centre-ville. Il devrait y en avoir plus, qui seraient payants (ou 30, 60, 90 minutes) tout comme ceux des automobiles. Je suis aussi d’avis qu’on devrait remettre des infractions à tous ceux qui garent leur vélo « illégalement » (à défaut de trouver le propriétaire, il suffit de les « remorquer » au poste de police et d’attendre celui-ci avec les frais qui incombent).
Bref, donnons au vélo plus de droits, et plus d’obligations.
Et lorsqu’il y en aura un bon nombre de stationnement, et que les cyclistes se plaindront encore du manque de stationnement, il suffira de leur dire de prendre l’autobus.
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5 octobre 2010 à 09 h 07
Tient un Fernand No 2 ;-)
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5 octobre 2010 à 10 h 32
Pffft :) Mais loin de là, Il ne s’agit pas ici d’une question d’utilisation de la voie publique (ce que certain croient à tort qui est un privilège qui vient avec le paiement de je ne sais trop quoi), mais bien d’espaces de stationnement. Au centre-ville, l’espace est précieux et je trouve normal que les stationnements soient payants ou minutés, peu importe le véhicule utilisé.
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5 octobre 2010 à 00 h 52
Dommage que plusieurs cyclistes soient totalement incivilisés.. parce que c’est un si beau mode de transport!
Qu’on installe plus de supports à vélo et surtout qu’on construisent plus (en fait, qu’on en construise au moins une!) de piste cyclable rectiligne et fonctionnelle.. lorsque ces équipements seront présents à travers la ville, les gens pourront chialer lorsqu’un vélo vient « squatter » leur route
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5 octobre 2010 à 03 h 03
Coin Saint Jean/Saint Joachim serait un excellent début. C’est un endroit ou beaucoup de cyclistes du quartier s’arrêtent et il n’y a jamais assez de place pour garer son vélo.
Et après… piste cyclable sur la rue Saint Jean!
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5 octobre 2010 à 10 h 07
Ça me rappelle qu’à Amsterdam, ils n’ont pas eu peur de construire des stationnements à vélos. Regardez ceci :
http://a31.idata.over-blog.com/2/08/06/71/parking-gare-velo-amsterdam.jpg
Un stationnement à vélo 2 étages! Quand j’ai visité cette installation pour la première fois, j’étais renversé! Et je suis persuadé qu’il y a plus de places de stationnements dans ça que dans tout place Laurier.
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5 octobre 2010 à 16 h 37
C’est pas juste des mettre des supports qu’il faut. Ça prend des supports solides (question de sécurité), bien conçus (pour ne pas que les vélos tombent) et ancrés dans le sol. Plusieurs entreprises mettent des supports cheaps sur leur pelouse et ne plantent même pas de tige de fer dans le sol pour le maintenir en place. Dans ce temps là, on attache nos vélos sur un poteau.
Puis, dans l’idéal, c’est des casiers pour vélo qui se barrent. Les vélos seraient à l’abri des intempérie, des dommages (vandalisme, accidents) et du vol.
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