Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Une propriété, un investissement sûr?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 octobre 2010 28 commentaires

Anne Drolet
Le Soleil

(Québec) Pour la plupart des gens, acheter une maison apparaît comme un investissement sûr, un gardien de valeur. Une «croyance populaire» qui pourrait être «mise à rude épreuve», mettent en garde des économistes de la Financière Banque Nationale.

La suite

Des vents de face pour le marché immobilier

Un billet précédent

* Je vous invite à lire les deux articles au complet. Les titres sont accrocheurs mais les textes apportent des nuances qui méritent d’être connues.

Voir aussi : Condo, Résidentiel.


28 commentaires

  1. davedeux

    16 octobre 2010 à 19 h 50

    C’est ce que j’ai toujours prétendus dans des billets précédents.
    En ce qui concerne l’immigration comme porte de secours, et bien
    je dirais et je ne suis pas le seul, la majorité des immigrants
    non pas les moyens de ce payer une maison a leur arrivée.
    L’immigrant en moyens de compte que pour 7%, pas de quoi
    de faire le plein d’acheteur.
    Mais bon, soyons pas pessimiste, après une période de baisse
    de prix importantes sur 10 ans, il devrait y avoir une remontée
    vers 2022. Les plus grosses baisses vont ce faire sentir selon le
    Conference Board du Canada, au niveau des condos dites de
    luxe ou plus haut de gamme. C’est condos sont peuplés de
    gens qui en terme de vie ne sont a leurs prime jeunesse. Il faut
    donc s’attendre a un départ massif vers l’au-delà de cette clientèle.
    Toujours selon la CBC, la chute moyenne devrait ce situer au
    alentour de 60%. Donc si votre rêve était les boisées de Sillery,
    il va ce réaliser. Pour les bungalows, cela risque d’être
    l’hécatombe…très bientôt. La CNC prévoit une baisse de
    moindre mesure pour le centre-ville.
    Une baisse de 50%? oui mais selon les quartiers, surtout dans les
    premières banlieues à la moyenne d’âge très grissonante.

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  2. davedeux

    16 octobre 2010 à 20 h 02

    Ah oui, j’oubliais, les prix actuels ne reflètent pas la réalité
    salariale. Ce sont des prix artificiellement maintenus vers le
    haut par les intervenants (Les agents en autres) dans le but
    unique de donner l’illusion d’une certaine surchauffe. Cette
    illusion a pour but de mettre en mode panique les acheteurs
    qui ce diront bêtement « Merde faut que j’achète avant que cela
    monte plus haut ». C’est le vieux truc de la fausse pénurie, comme
    nous pouvons la retrouver lors de la sortie d’un nouveau gadget
    électronique. Malheureusement, comme le dit l’article, ce stratège
    n’est que temporaire, car l’écart entre les prix demandés et la hausse très modéré des salaires est de plus en plus grande. Comme un élastique que l’on étire trop, il y a rupture.

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  3. Manu

    16 octobre 2010 à 23 h 41

    Bref, pour la plupart des propriétés de Québec, même si les prochaines années ou décennies ne s’enlignent pas pour être les meilleures, il n’y pas d’inquiétude à y avoir (sauf bien sûr si notre but est de faire de la spéculation immobilière…)

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    • André

      17 octobre 2010 à 06 h 51

      L’embellie des 10 dernières années est sur le point de nous quitter mais pas de très grande pertubation à court et à moyen terme.

      En effet, encore une petite hausse en 2011 de l’ordre de 5%, suivi d’une stabilisation pour les 3 à 5 ans qui suivront . Après dépendant des scénarios possibles on verra lorsque l’on sera plus près de cette période.

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  4. Pat

    17 octobre 2010 à 09 h 56

    Se fier aux prévisions des économistes pour l’achat de sa propriété est équivalent à plannifier ses vancances de l’an prochain en regardant météomédia.

    En fait, je pense que la météo fait des meilleures prévisions.

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  5. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    17 octobre 2010 à 11 h 00

    Peut-être qu’ils se trompent, mais je pense qu’en moyenne les économistes ont plus souvent raison que tort. La crise des subprimes avaient quand même été prédite par plusieurs économistes.

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  6. Manu

    17 octobre 2010 à 14 h 00

    Au nombre d’économiste qu’il y a, on en trouvera toujours après coup qui avaient « raison », et d’autres qui avaient « tort ».

    On aurait exactement le même résultat en mettant un groupe d’économistes pour « prédire une tendance » sur un série de « pile ou face ».

    En fait, j’ai plutôt l’impression que c’est le contraire qui se produit : ce sont ceux (autant les petits épargnants que les sociétés d’investissement) qui agissent en fonction de ce que disent les économistes qui finissent par leur donner raison. Exemple simpliste : les économistes prédisent en majorité que les valeurs refuges comme l’or vont prendre de la valeur. Les gens investissent alors dans l’or… ce qui fait alors prendre de la valeur à l’or.

    Pat, dans son commentaire ci-haut a raison : la météo fait de meilleures prévisions. Et si certains trouvent que ce n’est pas le cas, eh bien ça finira tôt ou tard par l’être. La raison est simple :

    Les deux « sciences » établissent et raffinent continuellement des modèles de prédiction, qui tiennent compte d’un nombre toujours plus grand de variables. Toutefois, la météo n’est pas influencée par les prédiction (pour l’instant du moins, on n’est pas en mesure d’influencer la météo à grande échelle) tandis que l’économie est affectée par les gens qui se fient aux prédictions, comme je le mentionnait ci-haut. De plus, le modèle météorologique s’approche constamment de la réalité physique (laquelle ne change pas trop puisque la Terre est grosso modo en équilibre d’énergie, de matière, etc. et les lois de la physique sont plutôt immuables) tandis que le modèle économique ne fait que courir après la réalité économique qui change constamment.

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    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      17 octobre 2010 à 14 h 16

      Je suis d’accord qu’en économie, il arrive souvent que la cause crée l’effet qui crée la cause qui crée l’effet.

      Cependant, ce genre de comportement non-linéaire est aussi très présent en météorologie et en sciences du climat.

      Je suis d’accord aussi qu’il y a un comportement de lemming qui se produit parfois, par exemple avec certains titres comme Nortel en 2000.

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      • Yvan Dutil

        17 octobre 2010 à 19 h 08

        Dans le cas de la météo, la prédiction n’affecte pas le climat. D’autres part, contrairement aux économistes les météorologues et les climatologue vérifient systématiquement leurs résultats face aux observations.

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        17 octobre 2010 à 19 h 33

        Non, mais je crois qu’on a le droit à l’information. SI les économistes font des prédictions qu’ils les rendent publiques.

        Ensuite, d’autres économistes pourront analyser et cautionner ou contredire ces prédictions.

        Ce n’est que comme ça, qu’on peut en apprendre plus. Il faudrait aussi parfois que les médias fassent un meilleur travail que seulement chercher un titre sensationnaliste.

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  7. Jean

    17 octobre 2010 à 19 h 53

    Je ne connais aucun économiste qui a fait des milliards avec des actions en bourse ou dans l’immobilier…..

    Si leurs prévisions étaient réellement celles d’un devin, aucun économiste serait encore économiste……ils deviendraient tous des investisseurs…..

    Gardons nos amis économistes dans les universités, là ou ils sont le mieux, à l’abri du monde réel….

    .

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  8. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    18 octobre 2010 à 10 h 08

    La valeur de ma propriété a pratiquement doublée depuis que je l’ai acheté il y a 15 ans, soit l’équivalent d’un placement à 6% à intérêt composé, alors quand même sa valeur chuterait de 50%, elle retomberait simplement à la valeur que je l’ai achetée. C’est le scénario à peu près le plus pessimiste, et même si c’était le cas, pendant tout ce temps je me serai logé à un prix très abordable (en bas de 1000$/mois tout inclus).

    C’est pour ceux qui achètent des maisons présentement le problème, ils les paient très cher avec peu de cash. La moindre augmentation de taux d’intérêts et/ou la moindre baisse de valeur de la propriété d’à peine 10 ou 20% et ils sont dans la m…

    Il faut aussi considérer qu’en moussant artificiellement le marché des condos, on créé une sur-offre sur les condos et une rareté dans les jumelés et bungalows. Le risque d’écroulement du marché du condo est aussi fort, sinon plus, que pour les propriétés individuelles.

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    • Observateur Utilisateur de Québec Urbain

      18 octobre 2010 à 18 h 56

      Il n’y a rien de moussé artificiellement. Si beaucoup de condos sont construits, c’est qu’il y a une forte demande. Pour commencer à construire, le contracteur doit normalement en vendre une bonne partie avant de débuter la construction pour le financement.

      Aussi, si le marché tombe tout va tomber sans distinction, condo et propriété individuelle. Certainement que certains types d’habitation peuvent avoir une plus forte hausse ou baisse de valeur en moyenne mais le tout est relié.

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    • Pat

      18 octobre 2010 à 20 h 41

      « La valeur de ma propriété a pratiquement doublée depuis que je l’ai acheté il y a 15 ans, soit l’équivalent d’un placement à 6% à intérêt composé, alors quand même sa valeur chuterait de 50%, elle retomberait simplement à la valeur que je l’ai achetée. »

      Ce serait négliger d’actualiser les montants. 100$ en 1995 n’a pas la même valeur que 100$ en 2010…

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      • Jacques Boivin

        19 octobre 2010 à 10 h 15

        Et à moins que la propriété n’ait été entièrement payée comptant (ce qui, on s’entend, n’est pas possible pour la quasi totalité des gens), il ne faut pas oublier non plus les intérêts qui doivent être payés sur l’hypothèque.

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