Pierre-André Normandin
Le Soleil
(Québec) Après les bacs bleus et les bacs roulants bleus, voici maintenant les conteneurs bleus. La Ville de Québec a annoncé jeudi matin qu’elle étendait aux immeubles de plus de 30 logements la récupération des matières résiduelles. Du coup, pour la première fois, le recyclage est désormais accessible à l’ensemble des citoyens.
21 octobre 2010 à 23 h 14
Hé ben.
Les écologistes vont être fous comme des balais.
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22 octobre 2010 à 10 h 57
Bravo Éric, tu résumes en peu de mot le manque d’éducation de la population. Tu es un vrai champion.
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22 octobre 2010 à 08 h 55
Le problème c’est qu’avec les blocs à logements ils vont se ramasser avec plein d’autres cochonneries non-recyclables dans ces bacs.
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22 octobre 2010 à 11 h 18
Ça ce sera à toi de les sensibilisés ;-) (petit air taquin)
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22 octobre 2010 à 11 h 19
oups ! sensibiliser !
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22 octobre 2010 à 09 h 37
CA DONNE QUOI! ? car de toute facon, le recyclage est jeter dans les autres vidanges car ils ont pas de place pour le mettre, bravo !
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22 octobre 2010 à 10 h 13
Rectification: pour visiter le centre de tri régulièrement, je peux vous dire que tout ce qui entre est vendu et on ne manque pas de place!
Même qu’il y a certains jours où ils pourraient traiter plus de matières qu’ils n’en rentre. Mais bon, on ne peut pas tordre un bras à ceux qui ne veulent pas participer…
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22 octobre 2010 à 11 h 44
Question, vous qui semblez vous y connaitre sur le sujet, ils font quoi dans les centres de tri quand ils ramassent avec des vidanges au travers des matières récupérables, suite à une erreur humaine ou délibérée?
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22 octobre 2010 à 11 h 55
Ça donne quoi ???
est tu sérieux avec ta question !? …
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22 octobre 2010 à 17 h 31
Il y a quand même certains bémols à mettre sur le recyclage. Par exemple, sur la quantité d’énergie nécessaire pour recycler comparé à le refaire de nouveau.
E.g. : certains types de plastique, le papier,
Par contre pour d’autres matériaux comme l’aluminium, l’économie d’énergie est de l’ordre de 90%.
Je ne dis pas que le recyclage est mal, je dis seulement que ce n’est pas toujours une utilisation optimale des ressources.
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23 octobre 2010 à 00 h 08
Considérant l’extraction et le transport des matières premières ou transformées (par exemple, le chemin pris par un arbre coupé dans le nord jusqu’ici), je ne suis pas certain que le recyclage en demande plus, peu importe la matière. Mais ça serait à vérifier.
De toute façon, il est probablement mieux dans bien des cas d’utiliser plus d’énergie pour réutiliser du plastique que pour l’enfouir ou le brûler… ce n’est pas nécessairement la dépense d’énergie le problème.
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22 octobre 2010 à 10 h 31
Le recyclage n’est pas nécessairement une amélioration au climat comme nous le laisse croire nos écolos. L’empreinte écologique n’est pas meillleure quand on pense aux déplacements par camion et bateau entre le Québec et la Chine et les conditions du deuxième tri dans ces pays émergents qui exploitent éhonntément leur main d’oeuvre.
L’idée au départ du recyclage est d’enlever la pression sur les sites d’enfouissements car il est difficler d’en instaurer un avec le phénomène du « Pas dans ma cour » qui crée des mouvements d’opposition de masse. En enlevant du volume pour le site d’enfouissement, on rallonge sa vie utile. Ici à Québec, l’incinérateur, que certains extrémistes écolos voudraient fermer, permet de diminuer encore plus le volume acheminé au dépotoir. De plus le camionnage est réduit car avec 10 camions entrant à l’incinérateur, il en sort un rempli de cendres neutres en plus de fournir dela vapeur à l’usine voisine et permettre la récupération du métal dans les cendres par le recycleur AIM installé juste à coté de l’incinérateur.
Le recyclage est subventionné par l’industrie et les villes. Au lieu de créer des industries québécoises qui s’approvisionnent des matières recyclées, on expédie en Chine et aux Indes un produits mal triés qui subit un deuxième tri à faible prix par des ouvriers qui sont dans des conditions d’extrême pauvreté et d’insaubrité. Si c’est ca être écolo alors notre conscience écolo en prend un coup quand on connait tout ça. On appelle ça passer au suivant…
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22 octobre 2010 à 11 h 59
Fernand, ca vous est tu passé par la tête que ces « ouvriers qui sont dans des conditions d’extrême pauvreté et d’insaubrité » dans d’autres pays sont peut-être content d’avoir ce job minable plûtot que devoir se prostituer pour survivre?
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22 octobre 2010 à 12 h 45
Fernand a raison sur un point, le recyclage n’est pas ce qui est le plus écologique. Il faut suivre la règle des trois R : Réduire, Réutiliser, Recycler. Comme vous voyez, le recyclage vient en dernier, le mieux c’est encore de réduire nos déchets.
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22 octobre 2010 à 15 h 13
Fernand a perdu une raison de se plaine alors il s’en cherche une autre. En effet, jusqu’ici il se plaignait qu’il n’y avait pas de recyclage dans le centre de la ville alors qu’en banlieue les gens se ferait imposer un troisième bac!
Quelques points au sujet du recyclage. De façon générale, cela consomme pas mal moins d’énergie déplacer un bien que le produire. Par conséquent, cela produit moins de pollution au total. Il y a cependant des cas comme les verres de styromousse qui sont mieux de passer par l’incinérateur. D’autre part, il y a des produits qui sont recyclés au Québec, comme le papier. En fait, il n’y en a pas assez ici alors Cascades doive en importer.
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22 octobre 2010 à 15 h 26
Autre point: avec le papier en moins comme combustible, ils sont obligés d’utiliser plus d’essence pour faire bruler les vidanges dans l’incinérateur.
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22 octobre 2010 à 17 h 22
De façon générale, le recyclage ne change pas grand chose au bilan énergétique. On enlève le papier et une bonne partie du plastique ce qui réduit la charge combustible. Mais, on enlève aussi le verre et le métaux qui bouffe de l’énergie. Au final, les déchets restent de bon combustibles. Il parait que c’est aussi bon que des copeaux dans les chaudières.
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22 octobre 2010 à 18 h 21
Je suis loin d’être toujours d’accord avec Fernand, mais je trouve que sa dernière intervention a bien du sens.
@Erick :
Je suis d’accord qu’ils sont sans doute bien contents d’avoir ces jobs, mais en même temps, on envoie quand même des matières dangereuses dans ces pays.
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25 octobre 2010 à 09 h 17
Ce que j’aime pas dans l’histoire c’est qu’on se débarasse de notre problème en le « dumpant chez le voisin » plutôt que l’assumer nous-même. On fait aussi ca avec les sites d’enfouissement dans les champagnes pour se débarrasser des déchets des villes. On va probablement finir un jour par aller dumper nos déchets sur la lune…
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22 octobre 2010 à 10 h 58
Quel ramassis de commentaires stupides. Vous devriez tellement avoir honte de vous.
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22 octobre 2010 à 11 h 55
Ce que je remarque c’est que les gens incluant moi-même ne savent souvent pas clairement ce qui va dans le bac bleu et ce qu’il n’y va pas, surtout quand il s’agit d’objets complexes comportant plusieurs matériaux. Enveloppes à fenêtres, bouteilles de verre avec bouchon de plastique ou en métal, et ca juste pour nommer les plus simples.
Je crois qu’il y a un problème « d’information » à la population sur ce sujet, et que bien des choses récupérables se ramassent aux vidanges et vice-versa parce que les gens ne savent pas quoi faire avec.
Il y a bien des choses dont on ne pense pas. On pense facilement au papier journal et circulaires, mais bien souvent les rouleaux de papier-toilette finissent aux ordures. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Je crois que si on veut vraiment augmenter le % de matières récupérées, il faut passer par des campagnes d’informations au commun des mortels qui ne sait pas comment ca marche et qui ignore totalement qu’il aurait pu jeter tel objet au bac bleu mais n’aurait pas dû y jeter tel autre objet.
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22 octobre 2010 à 15 h 15
En cas de doute, mets les choses dans le recyclage. Dans le pire des cas, le tri va les envoyer à la poubelle. Dans le cas des trucs complexes, le centre de tri les met de coté pour qu’ils soient redirigés vers le traitement approprié.
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22 octobre 2010 à 17 h 04
la loi du moindre effort !
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22 octobre 2010 à 17 h 23
Pas nécessairement, un truc multi-plastique n’est pas directement recyclable mais peut être redirigé vers un autre endroit.
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22 octobre 2010 à 16 h 47
Les centres de tri sont loin de ne recevoir que des matières recyclables
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22 octobre 2010 à 17 h 03
Va sur le site internet de la ville pour savoir ce qui va dans le bac ou non !
http://www.ville.quebec.qc.ca/environnement/matieres_residuelles/recyclage/matieres_et_objets.aspx
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25 octobre 2010 à 09 h 20
Tu as raison pour l’information, on devrait être plus sensibilisés. En attendant, tu peux toujours aller t’informer là:
http://www.ville.quebec.qc.ca/environnement/matieres_residuelles/recyclage/matieres_et_objets.aspx
En passant, aucun combustible n’est utilisé dans les fours de l’incinérateur, aucune essence. C’est un mythe.
Et oui, les « vidanges » qui se retrouvent dans les matières récupérables sont renvoyées à l’incinérateur alors à tous de faire un tri correctement pour ne pas mettre n’importe quoi.
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22 octobre 2010 à 12 h 53
Une question que je me posais; les pots de beurre d’arachide c’est dure à laver. Est-ce que si on les mets sales dans le bac ils vont se ramasser aux ordures? Aussi, pourquoi ne peut-on pas mettre des jouets en plastic ou de la ferraille dans le bac? Des cannes de conserve c’est fait en fer, des vieux clous aussi. Mais on peut mettre les conserves mais pas les clous…
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22 octobre 2010 à 18 h 45
Les pots de beurre de pinottes sont mis dans des bassins de décantation pour enlever les déchets.
Par la suite, l’eau du bassin de décantation doit être filtrée par une genre de station de traitement des eaux usées.
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25 octobre 2010 à 09 h 19
C’est quand même mieux que de gaspiller individuellement de l’eau potable pour laver les pots avant de les mettre à la récup.
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22 octobre 2010 à 19 h 54
Un représentant de Cascade disait, un matin sur les ondes de Radio-Canada, à Errol Duchaine, de La semaine verte: « mettez tout ce que vous avez dans le bac de recyclage: des cannages non lavés, des boîtes de livraison de pizza tachées ou graisseuses, des pots de beurre d’arachide non rincés. On manque de matières à recycler. Les équipements de triage sont suffisamment sophistiqués pour écarter ce qui n’est pas recyclable. » (citation à peu près exacte) Errol Duchaine en était bouche bée. Et moi aussi. J’ai diffusé cette info à mon entourage. Si aux centres de tri, ils critiquent sur le matériel reçu dans les bacs, c’est la faute à Cascade.
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25 octobre 2010 à 09 h 21
Si c’était vrai, alors on n’aurait plus besoin du bac noir, juste du bleu pour tout mettre, that’s it!!!
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25 octobre 2010 à 09 h 24
Haha rien de plus faux, les « équipements de triage » comme ils les appellent, c’est des humains.
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25 octobre 2010 à 09 h 24
Les jouets en plastique sont faits de plusieurs types de plastique et souvent c’est du plastique « rotomoulé », de densité différente. Il n’est souvent pas possible de faire des pastilles avec ces types de plastique pour pouvoir en faire des produits recyclés.
Les cannes de conserve sont triées à l’aide d’un aimant au centre de tri. Il est impossible de faire de même avec les morceaux de ferraille. Et ces morceaux peuvent également être dangereux pour les travailleurs.
Ça vous intéresse le tri? Allez voir ça:
http://www.ville.quebec.qc.ca/environnement/matieres_residuelles/recyclage/centre_de_tri.aspx
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25 octobre 2010 à 09 h 26
« Aussi, pourquoi ne peut-on pas mettre des jouets en plastic ou de la ferraille dans le bac? Des cannes de conserve c’est fait en fer, des vieux clous aussi. Mais on peut mettre les conserves mais pas les clous… »
Le pire c’est que du métal c’est ce qu’il y a de plus facile à extraire. Juste à passer un gros aimant dessus un tas de vidanges broyées.
Pour la ferraille, à mon avis, ils ne veulent pas qu’on les mette dans les vidanges ordinaires non plus, mais plutôt qu’on ailler les porter à un récupérateur de métal. La ferraille c’est pesant, alors ils veulent pas qu’on les transportent dans un camion à ordure jusqu’au centre de tri, pour ensuite être redirigés vers un récupérateur de métaux. C’est du moins comme ca que je comprends la chose.
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22 octobre 2010 à 16 h 52
« Le recyclage enfin disponible partout à Québec »
À moins que je me trompe, il me semble que la ville ne s’occupe pas du recyclage dans les édifices à bureaux. Sur mon lieu de travail c’est une compagnie privée qui s’en occupe et encore il n’y a que le papier et le carton qui sont recyclés (deux collectes différentes).
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22 octobre 2010 à 18 h 12
Même chose dans les écoles.
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22 octobre 2010 à 19 h 52
Sauf l’université Laval et certaine école selon la certification brundtland
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25 octobre 2010 à 09 h 20
Je serais bien curieux de savoir où ca va dans ce cas là.
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25 octobre 2010 à 09 h 25
Les institutions, commerces et industries ne sont pas couvertes par la collecte puisqu’ils ne paient pas la taxe sur les matières résiduelles.
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27 octobre 2010 à 22 h 45
Désolée mais c’est un mythe que tout le monde a accès au recyclage résidentiel. Ici, dans un immeuble à 12 logements, les concierges ont renvoyer les bacs à la ville en 2007. Trop compliqué. Même si un locataire avait écrit dessus au crayon sharpie pour être sûr de le garder… Tant qu’il n’y aura pas d’obligation pour les propriétaires… too bad!
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1er novembre 2010 à 09 h 55
Tout à fait d’accord. Certains propriétaires s’en foutent complètement alors que souvent les locataires sont motivés à participer. Il faudrait pouvoir réglementer.
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