Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


2% d’augmentation par an des véhicules routiers à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 octobre 2010 44 commentaires

Le nombre de véhicules a augmenté de 2% entre 2008 et 2009 à Québec selon les chiffres que la journaliste a obtenu de la SAAQ.

Voici les données sur l’évolution du parc automobile (ensemble des véhicules : autos, motos et camions) pour la région de la Capitale-Nationale et la ville de Québec (incluant Saint-Augustin et L’An-cienne-Lorette). Source : Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Capitale-Nationale

√ Au 31 décembre 2008 439 160 véhicules

√ Au 31 décembre 2009 449 600 véhicules

√ Augmentation de 10 440 véhicules

Pour la ville de Québec

√ Au 31 décembre 2008 331 968 véhicules

√ Au 31 décembre 2009 339 421 véhicules

√ Augmentation de 7 453 véhicules

via Dominique Hardy du Journal de Québec.

Voir aussi : Message d'intérêt public.


44 commentaires

  1. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    26 octobre 2010 à 11 h 57

    Faudrait croiser ce taux de croissance du parc automobile global avec le taux de croissance démographique pour savoir si la moyenne d’auto par habitant augmente ou rétrécit. Ca doit donner un chiffre plutôt neutre.

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    • Lucas

      26 octobre 2010 à 12 h 07

      Et est-ce que c’est une bonne chose?…

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    • Charles

      26 octobre 2010 à 13 h 06

      Selon statcan, le taux d’accroissement de la population de Québec a été de 0,84% par an entre les deux derniers recensements (4,2% en 5 ans).

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    • paradiso Utilisateur de Québec Urbain

      26 octobre 2010 à 19 h 33

      Selon Richard Bergeron de Projet Montréal, le taux de motorisation automobile approche les 600 véhicules pour 1000 habitants. (Les autres types de véhicules sont exclus, si je comprends bien.)

      http://www.cyberpresse.ca/opinions/201008/03/01-4303495-malgre-kyoto-un-deluge-dargent-pour-accommoder-les-autos.php

      D’ailleurs, cet article démontre clairement à quel point on est CAVES au Québec. On ne produit ni pétrole ni autos, et on accumule un déficit de la balance commerciale monstrueux, année après année, juste à cause des maudites bagnoles.

      Après ça on se chicane sur qui – de la gauche ou de la droite – va mieux gérer le peu d’argent qu’il nous reste.

      Le problème est que la voiture est considérée comme un « droit individuel » inaliénable. Étrange perversion du concept.

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        26 octobre 2010 à 21 h 06

        C’est comme dire que les Terre-Neuviens sont caves d’importer des légumes. C’est parce que les légumes poussent pas très bien à Terre-Neuve, hormis sur Avalon.

        La réalité c’est qu’on vit dans une économie interdépendante, il faut exploiter nos forces. Par exemple, l’hydro-électricité qu’on peut exporter. On pourrait sans doute produire des hydrocarbures synthétiques au Québec fabriquer avec des résidus forestiers, mais cela nous coûterait sans doute plus cher que d’importer du pétrole.

        Lorsque ça coûte moins cher acheter du voisin que de le faire soi-même, il est préférable d’acheter du voisin. Même chose, on pourrait faire pousser des oranges dans des serres au Québec, mais il est plus rentable (même écologiquement parlant) de les importer de Floride.

        En plus le pétrole est une source d’énergie facile à exploiter et contrôler, et celle-ci aide notre économie.

        Par exemple, avec le pétrole, on peut aller en forêt et couper des arbres, ces mêmes arbres serviront à produire du papier et du bois de construction. Le même pétrole nous permet de fabriquer des produits de plastique que l’on exporte par la suite comme chez IPL.

        Le même pétrole nous permet d’avoir une très bonne industrie aéronautique au Québec. À ce que je sache, les avions électriques ne sont pas légion.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        27 octobre 2010 à 09 h 12

        Le pire Goldoche c’est qu’on produit de l’hydro électricité mais qu’on cherche plus à l’exporter qu’à l’utiliser nous-même. Comment ca se fait qu’on ait encore des chauffages au mazout? Comment ca se fait que notre seule ligne de chemin de fer électrifiée soit une ligne de banlieue de Montréal alors que bien des pays qui ont beaucoup plus de facilité à importer du gaz qu’à produire de l’électricité ont de grandes parties de leur réseau ferroviaire électrifié. Ce ne sont que deux exemples qui me viennent à l’esprit. Avant de vouloir exporter notre électricité (qui n’est d’ailleurs pas exportable sur des longues distances) on devrait chercher à l’utiliser au maximum chez nous pour limiter notre usage des énergies combustibles qu’à ce qui n’est pas (ou difficilement) électrifiable.

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      • Louis

        27 octobre 2010 à 11 h 50

        @ Goldoche

        L’industrie aéronautique qu’on a au Québec n’a pas vraiment besoin du pétrole: on ne fait que produire les moteurs et les avions, ce n’est pas nous qui les faisons voler après…

        Votre discours semble dire que c’est un mal absolument nécessaire. Ce n’est pas le cas. C’est un choix de société que de dire qu’on investi en fonction de l’automobile ou des transports collectif. Il y a bien des sociétés qui l’ont compris et qui l’applique mieux que nous. Nous produisons électricité, autobus, trains, tramway et métro mais ni voiture ni pétrole mais nous nous entêtons à rester dans un modèle qui nous rend déficitaire. N’est-ce pas un peu illogique?

        Je ne dis pas qu’il faut complêtement cesser d’importer du pétrole, mais il serait préférable de miser et orienter notre société vers nos atouts. On en serait gagnant à tous les niveaux!

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        27 octobre 2010 à 12 h 38

        @Erick :

        Oui effectivement vous avez raison, mais je crois que le mazout est surtout présent dans les vieilles maisons et vieux blocs appartements. J’ai l’impression que les nouvelles maisons sont chauffées à l’électricité et au gaz (dans certaines régions).

        @Louis :

        Je ne sais pas par où commencer, l’autarcie n’a jamais rendu personne plus riche.

        1 – Le déficit commercial du Québec n’est pas du qu’au pétrole. Il est du en bonne partie à la hausse du dollar canadien qui rend nos exportations moins intéressantes. Le déficit commercial du Québec est compensé partiellement par la péréquation. Si le Québec était un pays indépendant avec une monnaie flottante, le « dollar Québécois » aurait baissé en valeur par rapport au dollar américain. Mais comme on fait partie du Canada et que globalement, le Canada exporte beaucoup de matières premières et que celles-ci valent cher, le dollar canadien monte rendant nos exportations autre que les matières premières moins intéressantes.

        2 – Le choix du pétrole est plus une action de la main invisible qu’un choix de société à mon avis. Le pétrole est avant tout une source d’énergie facile à exploiter et à contrôler. Le pétrole est très utile pour le transport. Les gens aiment la liberté que procurent l’automobile, les compagnies aiment la flexibilité que procurent le transport par camion. On pourrait tout faire à l’électricité, mais nos voitures coûteraient plus cher, nos compagnies seraient moins concurrentielles, etc.

        J’en reviens à l’histoire des oranges : supposons qu’acheter 1 kg d’oranges de Floride nous coûte 1$, mais que le produire nous-même coûte 5$.

        Un autarcique dira : Faisons-les pousser nous-mêmes, l’argent ira dans notre économie et n’ira pas à notre voisin. C’est vrai, mais ça vous coûter 5 fois plus cher pour les mêmes oranges.

        Un libre-échangiste dira : Achetons-les de la Floride et avec le 4$ économisé, nous pourrons acheter autre chose. Le 4$ pourra être investi ailleurs et aussi faire rouler l’économie.

        C’est un peu la même chose avec le tramway et le train. On pourrait faire un réseau de train et de tramway purement électrique partout au Québec, mais à quel prix? Ça nous coûterait beaucoup plus cher en transport que la situation actuelle. De plus, on perdrait beaucoup en flexibilité.

        Je ne dis pas que le tramway ne vaut pas la peine à Québec ou à Montréal, mais dans une petite ville comme Victoriaville, pas sûr.

        Aussi, au Québec, on produit beaucoup d’aluminium, ce qui est très intenstif en énergie. On utilise de l’électricité pour convertir l’alumine en aluminium. Mais pour convertir la bauxite en alumine, on utilise en bonne partie des combustibles fossibles.

        Le choix du pétrole n’est pas du à un complot quelconque dirigé par les grandes compagnies. Regardez la densité d’énergie du pétrole comparativement aux batteries.

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      • Louis

        27 octobre 2010 à 22 h 24

        @ Goldoche

        Vous n’avez pas tort. Mais lorsque qu’on remarque le le déficit commercial est équivalent à notre consommation de pétrole et de voiture, il faut se remettre en question. Oui il ne faut pas tourner le dos à l’importation mais l’achat local reste préférable (sauf pour ce qui est ridicule de produire ici: vos oranges par exemple)

        Par rapport au transport, s’il y a un truc sur lequel la société peut faire un choix c’est bien ça! Même les villes moyennes pourrait avec une volonté politique réformer la façon dont les gens se déplace en ayant recours aux transports alternatifs et à un aménagement urbain axé sur les gens plutôt que sur les voitures. Mais pour le moment, on préfère choisir la voiture, soit notre propre déficit.

        «Le choix du pétrole n’est pas du à un complot quelconque dirigé par les grandes compagnies»: Exxon et General Motors sont ceux qui ont financé le démantèlement des tramways dans les grandes villes américaines (et nous avons suivis la vague par après). Pourquoi? Parce qu’ils savaient très bien que cela favoriserait les voitures et ferait péricliter le transport collectif. Donc peut-être pas un complot mais tout de même un geste prémédité…

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        28 octobre 2010 à 08 h 36

        @Louis :

        Il y a d’autres aspects au déficit commercial, comme j’expliquais, on ne peut pas s’attendre à une baisse de la monnaie canadienne pour relancer nos exportations ce qui rend notre économie dans une situation de dépendance p/r à la péréquation.

        Pour Exxon et GM, ils n’ont sans doute fait que devancer l’inévitable. Au Québec, on les a démantelé nous aussi. Les vieux tramways n’étaient pas à mon avis un moyen de transport très efficace par rapport à l’autobus. De plus, les gens ont choisi massivement la banlieue, parce que ça leur plaisait, pas à cause du démantèlement de réseau de tramway.

        Pour la réforme des villes, comme je dis, la forme des villes actuelles tient plus des choix individuels des gens qu’une quelconque volonté politique. Les gens sont allés en banlieue parce que ça leur plaisait. De plus, je ne crois pas que les gens seraient chaud à l’idée de troquer leur maison unifamiliale pour un condo dans St-Roch. Il ne faut pas oublier que ce n’est pas tout le monde qui travaille dans St-Roch ou sur la colline parlementaire, alors même si on rend la ville plus adapté au piéton, je ne vois pas en quoi ça changerait la réalité pour les gens qui restent à beauport, mais travaille à Lebourgneuf par exemple. Honnêtement, les phrases du genre « aménagement axé sur les gens » ne veulent rien dire. Si par cela on veut dire « restreignons l’accès aux automobiles », je me dis qu’on a le droit, mais on se tire peut-être dans le pied aussi.

        Est-ce que Limoilou se porterait mieux si seulement autobus, vélo, tramway auraient le droit de circuler?

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      • Louis

        28 octobre 2010 à 14 h 45

        Ne verser pas dans l’extrémisme en prétendant qu’il n’y aurait plus de voiture du tout. Ce n’est pas ça que ça veut dire «axé sur les gens et non sur la voiture». Ne faite qu’observer comment tout ce qui a été construit ou presque depuis 50 tient d’abord compte des voitures et non des gens et vous comprendrez ce que je veux dire. En seulement changeant de paradigme de planifier en fonction des voiture pour planifier en fonction de gens, on change notre façon de voir les transports et l’aménagement réglant du coup bien de problèmes! C’est ce que de plus en plus de planificateur (ingénieurs des transports, urbanistes, architectes) tentent de faire et cela donne des résultats.

        Pour ce qui est du démantèlement des tramways, cela a eu un impacts majeur parce que non les autobus ne sont pas plus efficaces. Cet infrastructure a créer des axes de développement qui sont encore visible dans nos villes. Ce démantèlement n’était pas inévitable puisque certaines ville y ont résister, Toronto en est un exemple.

        Aujourd’hui les axes de développement se concentre autour des axes autoroutiers. Malheureusement ce genre de développement se fait sous forme d’étalement, apportant son lots de problèmes. Les villes qui ont choisi de développer un vaste réseau autoroutier sont celles qui sont au prise avec les pire problèmes d’étalement.

        C’est donc un choix de société que d’opter pour un aménagement en fonction des voitures ou des gens (ce qui sous entend le transports collectifs car leur utilisateurs sont avant tout des piétons). Québec a longtemps misé sur la première option et on se rend bien compte de tous les problèmes que cela a causé: destruction d’une partie du quartier St-Roch, développements périphériques provoquant la dévitalisation des quartiers centraux, congestion et autres problèmes liés à la circulations routière, etc. Aujourd’hui nous tentons de corriger les erreurs du passé: réaménagement d’Honoré-Mercier, transformation d’autoroute en boulevard urbain, infrastructure de transports collectifs, revitalisation de rue commerciale, etc. Cela coûte cher! Veut-on encore refaire de tels erreurs et être pris pour les réparer 30 ans plus tard? On a le choix! Ce n’est pas que des forces de la nature comme vous semblez le prétendre.

        Et pour vous répondre, Limoilou se porterait probablement mieux (et ses habitants aussi) si plus d’autobus, de vélos, de tramway et surtout de piétons y circulait, tout comme partout en ville à l’exception peut-être des Power Centers.

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        28 octobre 2010 à 23 h 10

        @Louis :

        Vous semblez nostalgique d’une époque qui n’a jamais existée. Qu’avant la venue des autoroutes, tout allait bien. Oui, les quartiers centraux étaient plus vivants, mais c’était une autre époque des familles nombreuses, des gens avec une faible mobilité sociale qui n’avait vraiment de choix que de travailler à la « shop » à côté de leur maison. La densité d’habitants par logements nous paraîtrait quasi-inhumaine aujourd’hui.

        J’ai l’impression que vous pensez que la société est contrôlée par des gens ayant des desseins machivéliques pro-automobiles et que ceux-ci ont comploté pour détruire les quartiers centraux. Comme si les gens avaient été brainwashés à adopter l’automobile.

        Vous devriez aussi penser à tout ce vous proposez en terme monétaire. Il n’y a rien de gratuit dans la vie. Le projet de tramway du maire coûterait (si ma mémoire est bonne) 50 millions du kilomètre. 1 milliard en tout. Et ce pour un projet qui desservirait au maximum 25 à 30% de la population de la ville de Québec. Et au final, combien d’automobiles de moins il y aurait?

        Il y a bien des défauts de notre époque par contre, je trouve qu’on vit dans un meilleur monde que nos parents, et que nos enfants vivront dans un meilleur monde que le nôtre.

        Et si vous voulez vraiment favoriser le transport en commun, il n’y qu’une seule mesure qui peut vraiment fonctionner à long terme, monter les prix de l’essence. Autrement à 1$ le litre, on a discours incohérent.

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      • Louis

        29 octobre 2010 à 11 h 18

        Il n’est pas question de nostalgie ici mais d’avenir. J’ai pris un exemple du passé (je n’ai pas encore la capacité de citer en exemple le futur) uniquement pour illustrer le fait que c’est à la société de faire des choix.
        Et non, si on continue à favoriser l’automobile, les prochaines générations, et même la mienne, n’auront pas un avenir aussi joyeux que nos parents qui, à leur époque, n’avait pas à ce soucier de grand chose.
        Les projets qui vont avec le changement de paradigme dont je fait mention sont, malgré ce que vous croyez, pas mal moins cher et beaucoup plus rentable pour la société que d’investir dans des autoroutes qui sont toujours à refaire, dans des catégories de commerces qui ont une durée de vie de 30ans et dans un mode de transports très énergivore en combustible, en $ et en espace, car il est presque toujours à l’arrêt et les gens s’imagine normal d’avoir une place pour le garer peu importe l’endroit où ils vont. Soit du développement tout sauf durable. Il faut s’assurer d’avoir les bonnes priorités.

        Je ne vous raconte pas n’importe quoi. C’est ce que tous les spécialistes disent… et j’en ai entendu et lu beaucoup, car même si je ne prétend pas avoir la vérité absolu, j’en suis tout de même rendu à la maîtrise dans le domaine…

        Pour ce qui est du prix de l’essence c’est vrai! Suffit d’aller au États-Unis où l’essence coûte moins cher pour voir à quel point ce n’est même pas une considération que d’acheter une petite voiture, encore moins ne pas avoir de voiture. Mais malgré tout, je trouve que dans plusieurs situations, nous favorisons encore plus l’automobile qu’eux.

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  2. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    26 octobre 2010 à 12 h 11

    Le plan de la Mobilité durable estime qu’en 2030, il y aura 73,000 véhicules de plus et ils ne seront pas au centre-ville mais principalement dans la deuxième ceinture mal desservi par le RTC. Alors le plan sur la table apporte t’il les vraies solutions en diminuant les accès principaux de la ville ? Je penses que non…

    Mais la pensée magique est tenace de vouloir faire disparaitre des autoroutes tout le trafic automobile. Même de réserver aux vélos et au transport en commun le boul René Lévesque. Pourtant il n’y a pas 1662 vélos qui passent sur ce boulevard comme l’affirme le vélo-vert, mais seulement 62 vélos comme le calcul physique et public s’est fait par le FM93…

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    • Ben

      26 octobre 2010 à 12 h 29

      C’est simple. Tu t’installes loin, tu endures la circulation. Votre philosophie de construire d’autres routes pour encourager encore plus de monde à s’installer encore plus loin est un non sens.

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    • François Magellan

      26 octobre 2010 à 13 h 41

      Et rien n’oblige personne à s’installer dans la périphérie, voire la grande couronne nord et la rive sud et à se taper quotidiennement le fer à cheval jusqu’au centre de Québec. Si les gens veulent être otages de la voiture, se priver de la liberté de choix en matière de transport, c’est-à-dire utiliser le transport en commun lorsqu’ils le souhaitent, prendre la voiture s’ils veulent, avoir accès à une voiture de communauto, aller à pied ou en vélo jusqu’aux services de proximité, alors qu’ils continuent à s’impatienter dans leur voiture, à penser qu’ils n’ont pas assez de terrain de jeu. J’habite dans un quartier central ? Mais non, du moment où on entend centralité comme centre-ville de Québec. Et pourtant, j’ai accès à tous ces choix. Alors rien à foutre du verbiage de Fernand et autres paresseux. Il y a des gens qui veulent que Québec soit une grande ville, alors assumez les problèmes des grandes villes. Et que Fernand et les autres pleurent parce qu’on va enlever les voies de circulation n’auront qu’à s’adapter, dont réfléchir à leur localisation de résidence.

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    • Promo-Vélo

      26 octobre 2010 à 13 h 50

      Le comptage de FM93 n’a aucune valeur scientifique, contrairement à celui réalisé par Promo-Vélo en 2008.

      Promo-Vélo a utilisé la méthode classique du cordon, qui permet de compter tous les cyclistes qui circulent sur un axe et traversent une ligne qui le coupe perpendiculairement. C’est une méthode qui vise à connaître le nombre d’utilisateurs potentiels d’un aménagement: on compte tous ceux qui roulent sur le même axe, peu importe la rue qu’ils utilisent. Ça permet de mesurer le besoin actuel pour un aménagement dans un axe donné. Nous avons sollicité l’aide de chercheurs pour utiliser la bonne méthode, nous ne nous sommes pas improvisés experts.

      FM93 s’est contenté de compter en un seul point. Cela permet de savoir combien de cyclistes passent en ce point, pas combien de cyclistes utilisent l’axe. De plus, visiblement mal au courant des projets sur la table, FM93 a posté son unique compteur à un endroit où personne ne propose d’aménager une voie cyclable: au coin Cartier-René-Lévesque. À cet endroit, la Ville fait passer les aménagements cyclables sur les rues parallèles à René-Lévesque. C’est pour assurer des voies réservées au transport collectif que le stationnement y serait interdit toute la journée.

      C’est intéressant de nourrir le débat, mais il faut se renseigner avant!

      Jeanne Robin, présidente de Promo-Vélo

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    • Louis

      27 octobre 2010 à 11 h 57

      Vous oublier également de penser au fait que s’il n’y a aucune offre, il n’y a pas beaucoup de demande. S’il n’y avait pas d’autoroute à Québec, il y aurait probablement 4 fois moins de voiture. C’est la même logique pour les vélos: en implantant une piste cyclable utilitaire, beaucoup de gens risquent d’adopter le vélo comme mode de transport. Suffit d’aller voir ce qui s’est fait ailleurs pour s’en convaincre. Certaines pistes cyclable nouvellement créer à Montréal permettent de constater une augmentation importante du nombre de cyclistes, sur le boul. de Maisonneuve au centre-ville ou sur Côte-Sainte-Catherine dans Outremont par exemple.

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        28 octobre 2010 à 08 h 41

        @Louis :

        En même temps, vous semblez penser que les autoroutes n’ont que du négatif, au contraire, elles sont les piliers de notre économie. Sans autoroute, l’économie déclinerait.

        Pour la piste cyclable en haute ville, je suis d’accord que l’achalandage augmenterait si il y en avait une belle.

        Au fait, je ne comprends pas pourquoi on veut René-Lévesque à tout prix, pourquoi ne pas utilisez grande-allée, les plaines et exproprier le collège Mérici pour faire une belle piste cyclable en bordure de la route. Ça serait sécuritaire en plus et il y aurait moins de stops à faire que sur une piste cyclable sur rené-lévesque.

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      • Louis

        28 octobre 2010 à 15 h 03

        Les autoroutes ont du positifs lorsque leur rôle est interurbains. En milieu urbain c’est une autre chose, c’est là que ça se complique! Je d’accord avec les travaux de la 175 mais pas avec le prolongements d’autoroute à Laval. La raison est que ce dernier ne fait que favoriser l’étalement urbain et n’apporte rien de plus à la métropole, si ce n’est que de remblayer des zones humides et supprimer des terres agricoles, ce qui n’est pas positifs on s’entend. Par contre, la 175 permettra de désenclaver un peu la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, et aura ainsi un impact positif.

        Je reviens de Boston, et il y a des vélos partout! Les nombreux étudiants des prestigieuses universités ont adopté ce mode de transport, le rendent « in » et y créant un engouement. Pourquoi le même effets n’existe pas avec l’Université Laval. À mon avis, c’est parce que le campus est entouré d’autoroutes et de voies rapides difficilement fréquentable à vélo, en plus du campus qui est un vrai stationnement de centre d’achats…

        Pourquoi R-L? Parce que plus central donc rejoint plus de gens et de lieux de travail et plus près des commerces qui sont aussi des destinations pour les cyclistes. Grande-Allée, à mon avis, n’est pas la solution idéale mais serait une solution de compromis, soit la moins pire des mauvaises solutions si l’on peut dire ça comme ça.

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  3. Charles

    26 octobre 2010 à 12 h 37

    Ce qui est navrant, c’est que le parc automobile augmente deux fois plus vite que la population. Il n’est pas normal pour une ville qui est encore loin du million d’habitants- d’avoir des problèmes de circulation automobile.

    À Québec, il n’y a pas 500,000 habitants, mais 440,000 voitures. Tout est fait en fonction des autos, les humains sont un mal nécessaire, il en faut pour conduire!

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      26 octobre 2010 à 13 h 56

      Sans nécessairement être totalement d’accord avec vous, je note un phénomène. Symbolique. La Promenade Samuel-De Champlain a un succès fou. Les gens s’y précipitent, et avec raison. Or les stationnements sont pleins, débordés, d’un bout à l’autre. Qui penserait s’y rendre en bus ?

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      26 octobre 2010 à 14 h 03

      C’est connu qu’on est au moins 30 ans en retard sur le transport en commun. C’est assez évident que ce retard contribue à l’omniprésence de l’auto.

      Mais là-dessus Fernand a raison, le plan de mobilité durable est plutôt décevant, même si je n’avais surement pas les mêmes attentes que lui sur ce plan de mobilité.

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    • Jean-Paul Comeau

      26 octobre 2010 à 18 h 29

      Au Québec il y a 7 218 242 véhicules immatriculés pour 7 828 879 personnes. C’est assez proche d’un véhicule immatriculé par personne de 0 à 100 ans, aveugles compris.

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      • Manu

        26 octobre 2010 à 21 h 39

        Est-ce que cela comprend tous les véhicules commerciaux (incluant les poids-lourds, police, pompier, taxis, etc.), les ski-doo, quatre-roues, camions hors-routes, bref, tout ce qui s’immatricule?

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      • Jean-Paul Comeau

        27 octobre 2010 à 00 h 43

        Si j’ai bien compris ce sont des véhicules routiers immatriculés. Camions, autobus, scooters: oui. Motomarines: non. Motocross, 4-roues: je croirais que oui mais je n’en suis pas sûr.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        27 octobre 2010 à 09 h 21

        Ca change toute la donne si on ne calcule pas que les autos personnelles mais qu’on ajoute à ce chiffre les camions et les véhicules récréatifs, sachant que ceux qui trippent sur ce genres de véhicules en ont souvent plusieurs à la fois. Un même couple peut aussi bien avoir 2 autos, 2 skidoos, 2 VTT et 2 motos plus un trailer. Du moins j’en connais qui ont presque tout cela à la fois. Par contre il faut comprendre que deux personnes ne peuvent pas utiliser plus de 2 véhicules à la fois, alors s’ils ont 4 véhicules par personne, ils ne les utilisent que 25% du temps au maximum. Ces individus sont presque rentables pour le gouvernement tellement ils paient cher d’immatriculation pour des véhicules qu’ils sous-utilisent… Le problo avec les véhicules récréatifs c’est que ce sont rarement des moyens de « transport ». Leurs utilisateurs passent des journées à se promener avec sans avoir affaire nulle part en particulier.

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  4. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    26 octobre 2010 à 13 h 58

    Y a pas si longtemps, on se promenait dans les rangs de campagne et il n’était pas rare de voir autant d’autos qu’il y avait de mâles adultes dans les cours des fermes.
    Ces gens de la campagne venus s’installer « en ville » n’allaient pas quand même se défaire de leurs chars, déjà qu’ils disaient adieu à leurs tracteurs …

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      26 octobre 2010 à 14 h 06

      Vous avez vraiment l’air de prendre les campagnards pour des beaux tarés…

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    • nietnietniet

      26 octobre 2010 à 14 h 54

      Quel commentaire méprisant et déplacé.

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    • Ben

      26 octobre 2010 à 16 h 03

      C’est tout de même assez près de la réalité. On retrouve souvent autant de chars dans les entrées de banlieue qu’il y a de monde dans le bungalow. C’est peut-être la vérité qui choque…

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    • nietnietniet

      26 octobre 2010 à 19 h 22

      Ce n’est pas la vérité qui choque mais le ton méprisant.

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    • Manu

      26 octobre 2010 à 21 h 46

      Honnêtement, je ne vois pas là-dedans de ton méprisant ou quoi que ce soit. On a besoin d’un véhicule pour se déplacer en milieu rural. C’est un fait. Probablement qu’aujourd’hui la différence entre les jeunes hommes et jeunes femmes est moindre qu’avant. Puis une fois déménagé en ville (on pourrait parler de l’exode rural notamment, on pourrait voir une métaphore dans « l’adieu au tracteur »), ce n’est vraiment pas tout le monde qui a envie de se défaire de la mobilité qu’ils ont acquise dans leur coin d’origine.

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  5. Jean-Paul Comeau

    26 octobre 2010 à 18 h 24

    Statistiques Canada nous indique que le nombre de véhicules de moins de 4500 kg immatriculés au Québec est passé de 3 843 729 en 1999 à 4 613 923. C’est une augmentation de 20% en 10 ans.

    Pendant ce temps la population du Québec est passée de 7 323 250 à 7 828 879, soit une augmentation de 7%.

    Il est donc très clair qu’à l’échelle provinciale le nombre de voitures augmente plus vite que le nombre de personnes.

    Malheureusement StatCan ne donne pas le détail par région. Mais je serais surpris qu’on ne suive pas la tendance…

    Source: http://www.statcan.gc.ca/estat/estat-fra.htm tableaux 051-0001 et 405-0004

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    • Manu

      26 octobre 2010 à 21 h 48

      Une catégorie de véhicule qui est du plus en plus populaire, il me semble, est celle des scooters ou autres du genre qui peuvent s’utiliser dès 14 ans. Ça entre sûrement dans les moins de 4500 kg.

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  6. Manu

    26 octobre 2010 à 21 h 50

    Ce 2% d’augmentation de véhicule n’est probablement pas aussi important que l’augmentation du nombre de déplacement, et leur longueur aussi d’ailleurs. Autrement dit, le nombre de km parcourus en véhicule a probablement augmenté de pas mal plus que 2%, et c’est ça qui paraît sur le trafic. Je serais curieux de voir des données là-dessus.

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    • Jean-Paul Comeau

      27 octobre 2010 à 00 h 48

      Je ne parierais pas beaucoup là-dessus. La voiture supplémentaire, si c’est une deuxième voiture pour un même ménage, roule souvent moins que la voiture principale.

      Par contre si l’achat du deuxième véhicule incite le ménage à demeurer plus loin de son lieu de travail…

      Bref, je ne sais pas si le nombre de km parcourus a augmenté de plus de 2% par année.

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      • Manu

        27 octobre 2010 à 13 h 31

        Ce que je me souviens d’avoir lu, c’est que les gens font plus de déplacements qu’avant (je ne me souviens vraiment plus des données), et que le nombre de kilomètre parcourus ou le temps passé sur la route (je ne suis plus certain) avait doublé en 20 ans ou quelque chose du genre (ce qui ferait en moyenne 3,5% d’augmentation par année). Désolé pour ce « grand flou »… Mais en gros, ça revient probablement à dire que l’utilisation du réseau routier augmentait plus vite que la hausse du nombre de véhicules.

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  7. lacapitaleblogue.com | links for 2010-10-26

    27 octobre 2010 à 02 h 05

    […] 2% d’augmentation par an des véhicules routiers à Québec Le nombre de véhicules a augmenté de 2% entre 2008 et 2009 à Québec selon les chiffres que la journaliste a obtenu de la SAAQ. (tags: lcb 2010-10-25 transports local) […]

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