Isabelle Porter
Le Devoir
Québec — La Ville de Québec n’est pas gagnée au projet de monorail suspendu vers Montréal dont faisait état le Devoir de samedi. Pour l’heure, le concept est jugé trop expérimental. (…) À ce titre, la Ville de Québec a en sa possession l’étude qu’elle a commandée à la SNCF pour évaluer le potentiel d’une ligne de TGV dans l’axe Québec-Windsor, mais on préfère ne pas la rendre publique pour l’instant.
16 novembre 2010 à 22 h 12
Bah de toutes façons Labeaume va sûrement changer d’idée 15 000 fois d’ici les 2 prochaines minutes… j’exagère, mais c’est bien ce qu’il s’est passé avec le tramway… lol
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17 novembre 2010 à 09 h 03
C’est clair que c’est un projet très risqué!
Les inventeurs ont beau dire que les révolutions sont possibles puisque l’on a déjà inventé des choses radicalement nouvelles par rapport à d’anciennes technologies comme le téléphone, par exemple. Il va quand même falloir que la technologie fasse ses preuves avant qu’on la considère sérieusement.
Quand l’électricité a été inventé, les gouvernements ne se sont pas instantanément mis à investir des fonds publics là-dedans. Les scientifiques ont dû éprouver la technologie et démontrer ses applications et c’est tout à fait normal.
Ceci dit, j’appuie totalement Trens-Québec pour la réalisation de leur projet pilote visant justement à démontrer la faisabilité et les qualités de la technologie! Je souhaite vraiment que leur technologie soit un succès. Toutefois, je leur conseille de faire vite s’ils veulent rivaliser avec le projet de TGV.
Je garde un esprit ouvert et je ne demande pas mieux qu’à être épaté. Alors épatez nous!
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17 novembre 2010 à 09 h 08
Voici ma prédiction basée sur mon expérience des projet de R&D: minimum 10 ans de développement et plusieurs centaines de millions de dollars avant que cela fonctionne.
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17 novembre 2010 à 09 h 23
C’est certain que si ça ne s’est jamais fais, il vas y avoir de coûteux problèmes à résoudre et ce sera comme le TGV, ce sera pas génial-génial au début. Peut-être que les économies au niveau de la construction passeront dans le développement. Et puis, on serait fou de cracher sur un beau projet de TGV au profit d’un monorail qui vas moins vite et transporte moins de monde.
Je pense qu’on devrait penser en premier au monorail pour relier les banlieues de Québec au Centre-Ville en quelques minutes via les bandes centrales des autoroutes. Ça permettrait de tester la technologie à plus petite échelle et rendre le transport en commun plus confortable.
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17 novembre 2010 à 10 h 10
J’ai vu l’implantation de ce genre de monorail. Le gros avantage pour Québec serait sa capacité à monter les côtes. Cependant, c’est loin d’être léger comme installation. Les structures portantes sont considérables. On s’inquiète des fils électriques d’un tramway alors que c’est 10 fois pire pour un monorail.
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17 novembre 2010 à 10 h 49
Je pense que Trens-Québec vise justement la contruction d’un troncon démonstratif en milieu urbain/semi-urbain qui vise à tester la technologie et à prouver ses dire. Reste à voir où ils vont l’implanter, quand, comment, etc.
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17 novembre 2010 à 10 h 57
On apprendra rien d’un tronçon urbain. C’est la haute vitesse est problématique. Pour faire les tests on parle d’une piste d’essai de 150 millions.
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17 novembre 2010 à 17 h 37
Oui tu as raison Yvan. Les six monorails suspendus qui existent actuellement ont été bâti dans les années 70 et vont au maximum a 100km. Alors vouloir aller plus vite nécessite de la recherche. C’est un système semblable donc qui peut fonctionner. Mitsubishi arrive avec une nouvelle génération et essaie de la vendre aux États-Unis
: le Crystal Flyer qui est plus près du Trens-Québec.
http://www.mhi.co.jp/en/products/category/monorail.html
L’innovation dans ce monorail suspendu est le moteur roue qui permet des départs plus rapides mais de là à parler d’aller a 250km c’est autre chose et il faudra aller en soufflerie.
Entretemps, je suggère de mettre en marche des projets régionaux comme de relier les deux rives de Lévis-Québec sur le tracé projeté du tramway et ce à moitié prix du tramway. Ainsi les profits permettront de financer la recherche pour aller plus vite.
Au fait je me suis inscrit au registre des lobbys justement avec comme client le Trens-Québec. Je serai plus en mesure de voir les alignements en matière de transport durable et de proposer notre solution car j’y crois. Mais comme gestionnaire de projet je me dois de commencer par le commencement, ce qui est faisable et qui peut apporter des solutions novatrices aux agglomérations de Montréal et Québec. D’ailleurs dans ma liste de décideurs à rencontrer le RTC est présent…
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17 novembre 2010 à 21 h 11
Fernand, le tramway le plus rapide que j’ai vu allait à 70 km/h. En passant, ce n’est pas un truc qui se teste en soufflerie en raison des interaction entre les supports et la nacelle. La seule façon de gérer cela est avec une modélisation en éléments finis d’un extrême complexité. Alternativement, il va falloir tester le truc sur une piste.
Pour ce qui est de l’occupation du sol, je vu comment c’est fait à plusieurs endroit et cela ne sauve pas beaucoup d’espace parce que les piliers sont très large.
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20 novembre 2010 à 04 h 32
»Cependant, c’est loin d’être léger comme installation. Les structures portantes sont considérables. »
La structure est aussi lourde de que celle du skytrain de Vancouver dont la ligne la moins chère est revenue à 98 M$ du KM et on essaie de nous faire croire que ca reviendrait moins cher qu’un TGV à 25 ou 30 M$ du KM. Ca reviendrait au dessus de 25 milliards juste Québec-Montréal, soit le prix d’un TGV Québec/Windsor. Si on est prêt à gaspiller 25 milliards juste pour relier Québec et Montréal, je vous jure que le problème de côtes ne me fait plus peur et je trouverai bien le moyen à ce prix de faire arrêter le TGV sur la Colline Parlementaire plutôt qu’à la Gare du Palais.
L’idée de rouler entre les deux voies d’une autoroute n’a rien de neuf, c’est possible avec des trains conventionnels aussi. Sauf qu’aucun mode de transport quel qu’il soit est capable de virer les courbes de Laurier Station, Villeroy etc à 250 km/h. Un chemin de fer sur le plancher des vaches bâtit entre les voies d’un autoroute aurait l’avantage de passer sous les viaducs existants, d’où une économie intéressante, mais pas ce bidule qui est trop haut. Dans tous les cas, il faut se protéger de l’autoroute qui est beaucoup trop près. Un camion quand ca prend le champ, ca a une méchante force d’impact, assez importante pour franchir l’emprise du chemin de fer/monorail et endommager ses infrastructures. On semble avoir peur d’exproprier des terrains pour faire un TGV mais c’est nécessaire et c’est pas ce qui coute le plus cher. De plus un monorail ce n’est pas du tout compatible avec le reste du réseau ferroviaire. C’est pas du tout intéressant de faire un train à grande vitesse qui ne va pas plus loin que Montréal quand l’intérêt d’un TGV c’est justement de relier Québec et Toronto en 3h30 et pas juste Québec et Montréal en 1h30. Et oubliez l’idée de relier d’autres agglomérations que Québec, Trois-Rivières et Montréal avec un moyen de transport aussi lourd. On n’a pas les moyens de relier Sherbrooke, Saguenay et Rimouski avec des moyens de transport autre que des trains conventionnels et des bus.
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17 novembre 2010 à 12 h 00
Il faut être naïf pour croire un seul instant à ce genre de nouvelles. Pas étonnant que la ville doute de ce projet.
Actuellement, les trains de passagers pour Montréal doivent céder le passage aux trains de marchandises, ces derniers ayant la priorité, faut-il le rappeler? De plus, les trains circulent sur une voie unique…C’est un peu comme si on roulait encore avec des diligences sur une route de terre, entre Québec et Montréal. Nos trains sont en fait des trains «touristiques» ayant pour thème le 19ème siècle.
Et on parle de monorail roulant à 250 km/h? Actuellement, les habitants de Québec se cachent quand ils prennent le transport en commun.
Pour que ce projet voit le jour, il doit y avoir une volonté politique. Et pour qu’il y ait volonté politique, il doit y avoir une pression très forte sur les élus, assez forte pour qu’elle soit rentable politiquement et assez forte pour mettre les lobbys au pas. Dans le cas qui nous intéresse, le lobby de l’automobile, le lobby d’Orléans Express, et peut-être celui du transport aérien.
Il n’y a pas d’élections à gagner à Québec avec le TEC, qu’il soit intra ou inter-urbain; la radio locale et les ultras sont contre, ce qui serait suicidaire pour un élu.
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20 novembre 2010 à 04 h 34
« Nos trains sont en fait des trains «touristiques» ayant pour thème le 19ème siècle. »
Si jamais on a un TGV ici il est fort probable que ce sera le premier TGV À VAPEUR au monde…
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20 novembre 2010 à 15 h 28
Je penses que chaque projet a ses particularités. Le monorail aérien de Vancouver n,est pas suspendu comme le Trens-Québece et les six autres qui fonctionnent dans le monde. Vouloir comparer le trens-Québec à Vancouver est irréaliste. Il demeure que le tramway qui engorgera le trafic urbain sur Charest coûtera 1,5 milliard à construire pour 29 km.
La monorail society parle de côut de constructiuon et il est intéressant de constater les écarts importants entre les diverses réalisations allant de 10.3 millions à 88 millions le kilomètre.
http://www.monorails.org/tMspages/HowMuch.html
Maintenant nous avons une étude indépendante de l’IERC à 12 millions du kilomètre entre Québec et Montréal et à 9 millions du kiomètre pour le deuxième lien entre Saguenay et Québec. Npous avons une autre étude d’ingénieur qui arrive à la même conclusion et que nous dévoilerons aux décideurs seulement.
Quant aux emprises nécessaires elles n’ont pas plus de place au sol qu’un lampadaire autoroutier. Il s’agit de bien regarder le site pour se rendre compte que certains exagèrent. Quopi penser que nouvelles lignes de l’Hydro qui ont été installées après le désastre du verglas dans la partioe pouest de la Ville. L’emprise de ces installations est as si grosse que certains le prétendent.
Pour Yvan Dutil qui milite pour un métro dans le cap Diamant, tout ce qui est contraire à son projet est infaisable. Je le dis il y a six monorails suspendus en fonction dans le monde et ce depuis plusieurs décennies. Je remarque qu’au Japon Mitsubishi exploite ceux de Chiba et Shonan et fait des profits. Ils arrivent sur le marché avec une nouvelle génération le cru-ystal Flyer qui ressemble au Trens-Québec.
Si la recherche s’est tournée vers le TGV c’est pour améliorer la vitesse pas autre chose. On a jamais pensé que le moteur-roue pouvait améliorer les performances du monorail sinon on aurait conmtinué le fabrication et la vente. Nous on prétend qu’avec une autre façon de propulser grâce au moteur-roue, on va améliorer la performance de vitesse du monorail. D’ailleurs les nouvelles générations de TGV arrivent avec des moteurs-roues comparables à l’invention du Dr Couture. Étrange n’est-ce pas…
Il demure que pierre anglois parle d’un outil entre le TGV et le Tramway comme moyen de mobilité durable et recommande le trens-Québec en page 45 de son rapport aux 50,000 ingénieurs du Québec. Combien ont dénoncé ses assertions ? Aucun actuellement…
Le tramway même revampé est révolu et le TGV est trop onéreux. Alors allons au niveau de nos moyens et entrons dans la modernité durable du Trens-Québec et soyons inovant pour les olympiques…
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17 novembre 2010 à 13 h 45
Avant d’investir le moindres dollars dans la construction d’un prototype, j’invite l’équipe de Trens Québec à revoir leur site Internet. Premièrement, réécrire les textes pour se concentrer sur les éléments les plus importants du projet et laisser tomber les arguments trop facile. Après, il faudrait aussi restructurer le site pour lui donner un look plus pro et moins wordpress.
Ensuite, il faudrait des analyses plus pousser. Le site nous avancent des chiffres de coût de construction sans trop de sources, de fondement où de calculs sérieux. Par exemple : vous comparez la construction d’un wagon à un autobus, ça ne tiens pas debout.
Finalement, il faudrait demander à une firme indépendante de vérifier le travail qui a été effectué.
Seulement à ce moment, on pourra penser à des fonds pour un prototype. Mais est-ce que ce projet peut réellement se rendre jusqu’à là? J’en doute.
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17 novembre 2010 à 17 h 05
Exact. En fait, ce qu’il faut c’est une étude de pré-phase A. À ma connaissance, on est même pas là. On va prétendument nous présenter une analyse économique alors que personne n’a vu l’analyse technique.
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20 novembre 2010 à 15 h 41
Je suis chargé de rencontrer les décideurs avec les représentants du Trens-Québec. Je vais m’abstenir d’autres commentaires malgré que quelques infos ont déjà filtrés. C’est déjà trop…
L’information pertinente existe, laissez nous la présenter à ceux-ci avant tout le monde et si le projet fonctionne nous la rendrons publique…
Quant aux observations d’Yvan Dutil et Francis L, ils ne sont pas dans ma liste des décideurs à rencontrer. Si ceux-ci veulent les consulter avec les données techniques pertinentes ce sera leur décision. Entre temps vous seriez plus utiles à réclamer le dépôt de l’étude du SNCF qu’on a payé avec des derniers municipaux et que l’équipe Labeaume tarde à rendre publique. Que cache t’elle ???.
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7 décembre 2010 à 17 h 10
Le projet de Trens-québec est réalisable à moyen terme et je pense que les Québécois ont la capacité de développer avantageusement la technologie. Le génie québécois a permis par le passé le transport de l’électricité en innovant.
Un monorail suspendu sous la structure actuelle du Pont Pierre-Laporte aurait deux gros avantages:
1. Éprouver la technologie à des coûts relativement bas puisque la structure de support est déjà en place;
2. Résoudre une partie de l’interconnexion du transport en commun entre les villes de Québec et Lévis sans entraver les voies de circulations existantes.
Marc Royer, citoyen de Lévis
L’annonce récente par le ministre Sam Hamad de privilégier une gare inter-modale près de la rue des Hotels pourrait permettre le lien entre le tramway du maire Labeaume et le départ d’un transport rapide vers Montréal. Un monorail suspendu sous le pont Pierre-Laporte pourrait tourner en boucle à une fréquence très rapide et relier les services d’autobus des deux villes et être le point de départ pour le développement d’un monorail suspendu entre Québec et Montréal avec des tentacules pour desservir les grandes villes du Québec, suivant le concept développé par Trens-Québec.
Au lieu de mettre de l’énergie à combattre ce concept, mettons de l’énergie à le comprendre et à le développer.
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