La commission scolaire des Découvreurs ferme une école qui a été construite il y a à peine 18 ans. Drôle de sens de la planification pour le moins qu’on puisse dire.
Malgré une vive opposition, l’école des Grandes-Marées, à Cap-Rouge, fermera bel et bien ses portes le 30 juin 2012.
Cette décision a été entérinée hier soir par le conseil de la commission scolaire des Découvreurs. Seuls cinq commissaires – sur les 21 présents – se sont opposés à ce scénario, qui prévoit que des élèves seront relocalisés vers d’autres écoles dès l’automne prochain.
1er décembre 2010 à 09 h 35
J’ai fréquenté cette école à ses débuts, 1ère et 2ième secondaire. Autrefois il n’y avait pas de 3ième, car c’était plein.
C’est fou comment on s’organise tout croche. C’est tellement ironique, qu’actuellement dans le coin où j’habite sur la rive-sud, les écoles primaires débordent et ils doivent envoyer les enfants à plus de 10 km, dans d’autre secteur.
Vive l’étalement urbain, vive les recommencement, vive les dépenses, vive le pétrole, vive ceux qui en tirent profit et qui habitent d’en d’autres pays.
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1er décembre 2010 à 09 h 42
Moi j’habitais à l’école de son ouverture dans les bocages à Saint-Augustin. Je prenais l’autobus scolaire jusqu’à l’école secondaire des Compagnons-de-Cartier à Sainte-Foy. Je passais devant l’école des Grandes-Marées à tous les jours. Je ne comprenais pas pourquoi on ne pouvait pas faire toutes les années scolaires avec 1 ou 2 classes par année. On dirait que c’est à proscrire une petite école secondaire.
J’ai détesté la grosse polyvalente. Rien pour encourager la réussite scolaire et la motivation d’un adolescent.
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1er décembre 2010 à 11 h 08
De trop bouger les écoles d’un secteur à un autre incite, à mon avis, à s’établir en périphérie et donc encourage l’étalement urbain. De conserver la localisation des écoles, qui sont un éléments structurant à l’intérieur d’un quartier inciterait les familles à s’établir plus près de celle-ci et donc de leur enlever un argument en faveur de la périphérie. Le jour où il n’y a plus d’école dans un quartier central, je comprend les famille à ne pas vouloir s’y établir.
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1er décembre 2010 à 11 h 41
Les causes de l’étalement urbain, du décrochage scolaire et de la dénatalité combinés. Allons construire ailleurs, plus loin. Peu importe s’il faudra reconstruire vingt ans plus tard, encore plus loin.
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1er décembre 2010 à 12 h 52
C’est plus une question de temps que d’étalement urbain. Grosso modo, s’il y a plein de jeunes dans un secteur à un certain moment, il n’y en a plus 20 ans plus tard si leurs parents y habitent toujours. Pour que les jeunes familles s’intallent près des écoles, il faudrait un certain roulement des ménages (que ceux qui y sont partent) mais ce n’est pas le cas ici.
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1er décembre 2010 à 13 h 37
Oui Manu il s’agit d’étalement urbain. Si on considère qu’on aurait pu densifier à la place, pour justement laisser de nouvelles familles s’établir dans les mêmes quartier et utiliser les mêmes infrastructures.
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1er décembre 2010 à 13 h 52
Même en densifiant… ce n’est pas ce que les jeunes familles recherchent.
Mon exemple suit les tendances observées. Avant d’avoir des enfants, je me disais que j’habiterais toujours en ville, à Limoilou Beach que j’adorais… Maintenant que j’ai 2 enfants, jamais il me viendrait à l’idée d’habiter au centre-ville, même si j’étais proche d’une école.
Je suis aussi d’avis que le temps arrange bien les choses. Aujourd’hui, j’habite à Trois-RIvières, dans un quartier centrale mais résidentiel unifamilial, qui date de 1940. La première génération de propriétaire quitte. C’est un phénomène de masse. Juste cette année, il y a 3 nouvelles familles avec des enfants d’âge préscolaire qui sont déménagé dans mon tronçon de rue… soit environ 200 m.
Le problème des écoles qui ont été construites il y a 40 ou 30 ans en banlieu, c’est que maintenant, les parents y demeurent toujours. Mais attendez que ces quartiers vivent le même phénomène que chez nous… Si on ferme des écoles, j’en connais qui vont se faire crier dessus!!!!
La banlieu est encore très à la mode pour les jeunes familles… au même titre que ca l’était il y 30 ans je crois! C’est juste que les bungalow ne sont pas encore en train de chenger de propriétaire… Car autre point.. ils sont abordables!
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1er décembre 2010 à 15 h 57
Et bien moi je fais le contraire. Le trippe de vivre en banlieue avec nos enfants pis avoir son petit terrain gazonné, c’est la culture que nos générations précédentes nous ont laissé.
Je vend actuellement ma maison pour prouver qu’on peut faire le contraire. J’ai un offre d’achat de fait sur un condo en milieu dense. Et oui j’ai un enfant.
On verra ce que l’avenir nous dira, mais moi je la vois pas en banlieue.
C’est certain que c’est difficile de changer toute une génération de la même mentalité, mais faut bien commencer quelque part.
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1er décembre 2010 à 20 h 14
Si toutes les nouvelles familles s’étaient installées en ville, l’école de Cap-Rouge fermerait quand même. C’est ce que je voulais dire.
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1er décembre 2010 à 22 h 14
oui je comprend. Alors, on aurait pu densifier cap-rouge? c’est loin d’être un nouveau territoire, tout s’est rempli dans les années 80, ou presque, donc consolider déjà l’existant.
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2 décembre 2010 à 08 h 36
Et moi, je voulais seulement dire que C’était une question de temps avant que les banlieux des années 60, 70 et 80 se repeuplent et se rajeunissent… à l’image de ce qui se passe avec les banlieux des années 30 et 40.
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2 décembre 2010 à 09 h 26
Oui, dans les premières banlieues, je suis tout à fait d’accord.
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2 décembre 2010 à 10 h 06
C’est là le problème je crois…
Si on ferme les écoles des premières couronnes, que va-t-on faire quand les nouvelles familles reviendront?
Dnas 20 ans, ce sera au tour de la 2e couronne… et ensuite de la 3e couronne.
Et que fera-t-on quand le mini-baby-boom des enfants nés après 2006 arrivera à l’école si on en ferme?
Peu importe le milieu, quand on ferme une école (en banlieu, en ville ou en campagne), on perd une partie de la vie de quartier, on perd de l’attrait face aux nouveaux arrivants.
J’ai beaucoup de difficulté à comprendre comment on fait pour être POUR la fermeture d’une école…D’un point de vu purement administratif court terme… il y a des coupures… on ferme… dans 10 ou 20 ans on reconstruira… Ca fait sauver des sous ca… c’est fou!
En tout cas, tout ca pour dire que ca me peine chaque fois que j’entends parler d’une fermeture d’école, peu importe le milieu ou l’endroit…
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1er décembre 2010 à 23 h 38
Criss d’étalement urbain à marde. Et puis ensuite, on se plaint qu’on a plus d’argent.
À Toronto, L.A. ou Seattle – dans toutes les villes qui ont atteint une taille critique – c’est la présence d’écoles bien cotées qui détermine le prix des maisons.
Mais au Québec c’est la présence de McManoirs qui détermine la présence d’écoles. Les prometteux construisent des châteaux de carton dans le champ, et savent très bien que les services municipaux et autoroutes vont suivre, financées indirectement par les habitants pauvres des centre-villes, avec la bénédiction des politicailleux en quête de votes.
Ça fait 50 ans que ça marche de même, pourquoi changer ?
Le lien entre les chars, le pétrole et le déficit de la balance commerciale du Québec ? Connais pas.
Le lien entre la construction d’étoroutes, les firmes de gnégnégnieurs et le financement des partis politiques? Connais pas.
Le lien entre le décrochage scolaire et ces écoles de carton qui ferment et rouvrent sans aucune logique ? Connais pas.
Si mon grand frère a réussi ses cours dans un autre quartier, pourquoi devrais-je égaler ses performances? Si mon petit frère va étudier dans une école différente, à qui vais-je servir d’exemple?
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2 décembre 2010 à 08 h 43
Les parents ont plus d’importance dans la réussite de l’enfant que l’école
Autre chose qu’il faut pas dire, le QI de l’enfant aussi a plus d’importance que l’école où il va.
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2 décembre 2010 à 01 h 09
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