Voici la bande-annonce du documentaire « Augustines, corps et âme » réalisé par Ninon Larochelle. Le film a été tourné dans les 3 monastères de cette congrégation religieuse qui a été au centre des soins hospitaliers de la Ville de Québec. L’Hôtel-Dieu dans le Vieux-Québec et l’Hôpital général dans Saint-Roch ont été fondés par eux. On parle aussi du manque de relève et de l’âge avancé de leurs plus jeunes soeurs.
Voici le synopsis du producteur :
Près de quatre siècles se sont écoulés depuis que les Augustines ont fondé le premier hôpital en Nouvelle France et elles sont toujours là, au cœur du Vieux-Québec. Elles sont toujours là, mais plus pour longtemps.
Avec une moyenne d’âge de 82 ans, sans relève, les Augustines préparent leur succession : des vestiges architecturaux exceptionnels, des églises abritant des trésors d’art sacré, un monastère regroupant le patrimoine des 12 « couvents-hôpitaux » qu’elles ont fondé au Québec. On imagine bien la valeur de ce patrimoine, mais on connaît peu celles qui l’ont bâti. Qui sont ces femmes au courage singulier qui se sont données, corps et âme, aux plus grandes souffrances de notre société ?
Tourné dans leurs trois monastères de Québec, ce film met en lumière des femmes étonnantes, véritablement attachantes.
16 décembre 2010 à 01 h 08
[…] Documentaire sur les Augustines Voici la bande-annonce du documentaire « Augustines, corps et âme » réalisé par Ninon Larochelle. Le film a été tourné dans les 3 monastères de cette congrégation religieuse qui a été au centre des soins hospitaliers de la Ville de Québec. L’Hôtel-Dieu dans le Vieux-Québec et l’Hôpital général dans Saint-Roch ont été fondés par eux. On […] (tags: histoire local 2010-12-13_au_12-19 lcb 2010-12-15) […]
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16 décembre 2010 à 11 h 16
Enfin une petite voix qui se lève en contrepoids du salissage fait envers les communautés religieuses. Malheureusement, l’histoire n’est plus enseignée, et nombre de gens voient les religieux au mieux comme des être naïfs, au pire comme des manipulateurs machiavéliques et pervers.
Vue de notre époque de Lumières, la misérable société d’hier était sous l’emprise d’une l’Église qui avait tous les défauts possibles..
Or, faut-il le rappeler, les communautés religieuses ont porté le Québec à bout de bras pendant toute son histoire, soignant les malades, éduquant la jeunesse d’ici et d’ailleurs dans le monde, sans demander en retour autre chose qu’une grâce divine.
Merci à celles et ceux qui ont donné leur existence au service d’autrui.
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16 décembre 2010 à 11 h 55
Merci pour ce beau commentaire et vos propos sont justes. Effectivement, les communautés religieuses ont oeuvré à aider les plus démunis de notre société à travers l’histoire. J’ai beaucoup lu sur diverses oeuvres et à une autre époque, les handicapés et les pauvres étaient abandonnés par la société et parfois par leurs propres familles.
Toutefois en 2010, je me pose des questions sur celles qui vivent maintenant en marge de la société et gèrent des actifs immobiliers immenses. En tout respect, la charité et le bien collectif me semblent avoir pris une seconde place par rapport à l’autosuffisance et la prospérité financière.
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16 décembre 2010 à 16 h 58
Les actifs sont liquidés tranquillement et l’argent recueilli est utilisé pour prendre soin de la communauté vieillissante (centres de soins longue durée, hôpitaux) et est encore distribué en dons de charité.
Elles n’ont pas oublié leur mission première, elles ont, par contre, physiquement plus de difficulté à l’accomplir.
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17 décembre 2010 à 09 h 26
Elles ont eu la chance d’avoir des immenses terrains qu’elles liquident peu à peu… pour redistribuer l’argent.
Je suis allée à l’école Bellevue… Lors d’un voyage en Europe, j’ai eu la chance de rencontrer des soeurs de la congrégation Notre-Dame et là bas… non, elles ne vivent pas le « luxe » d’ici. Elles n’ont jamais eu de terrain convoité.
Je suis pleine de respect pour ces religieuses d’aujourd’hui en général.
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17 décembre 2010 à 17 h 43
C’est pas si luxueux que ça leur maison. C’est même assez cheap. Des murs en lambris de petite baguettes de bois qui vibrent quand on marche. Des meubles en bois cheap qui doivent êtres peins pour êtres beaux, etc. Les terrains ont probablement plus de valeur que les bâtisses (je ne parle pas de la valeur patrimoniale).
Ces femmes là vivent dans la simplicité. J’ai fais mon élémentaire dans une école religieuses (bon, la plupart des profs étaient des profs comme ceux des écoles publiques) et j’ai pu voir à quoi ça a l’air un couvent. C’est vraiment très propre, c’est tout blanc, le stricte minimum… Mais il n’y a pas grand chose d’autre à dire. Elles ont des grands terrains mais c’est juste du gazon. Ça sert juste à être tranquille (voisins loin).
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16 décembre 2010 à 13 h 55
Une lettre de Claude Jasmin (écrivain)
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