Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le parc Montmorency, haut lieu du pouvoir à Québec.

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 décembre 2010 6 commentaires

Un grand merci à M. Pierre Dubeau qui nous fournit des ressources pertinentes pour le blog de Québec Urbain.

Gravure de James P. Cockburn, illustrant la côte de la montagne et le palais épiscopal à droite.

« Avec la proclamation de l’Acte constitutionnel de 1791, Québec devient la capitale politique du Bas-Canada, mais sans édifice parlementaire. Le palais épiscopal s’avérant être l’édifice le plus approprié, c’est dans sa chapelle que la première session de l’Assemblée législative siège, le 17 décembre 1792. »

Source:
Caron, Jean-François « Le parc Montmorency : un lieu de pouvoir, un lieu de mémoire » Cap-aux-Diamants : la revue d’histoire du Québec, n° 93, 2008, p. 45-48

Texte intégral.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Histoire.


6 commentaires

  1. Dada

    15 décembre 2010 à 11 h 33

    S’il n’y avait pas d’édifice approprié, c’est parce que les connards d’anglais avaient rasé la quasi totalité de la basse ville avec leurs boulets de canons.
    Le Palais de l’Intendant. Ah comme je regrette ce projet qui aurait ressuscité notre fierté historique… Certains osent encore espérer qu’il verra le jour. C’est vrai qu’il y a des priorités, je comprends, mais un jour, ça serait quand même un bel hommage que de le ré-édifier.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Pier Luc

    15 décembre 2010 à 11 h 38

    Cette gravure ressemble plus à un dessin graphite qu’une gravure. Je suis même presque certain que c’est du crayon graphite et de l’estompe (bâtonnet de papier pressé qu’on salis avec du graphite pour ensuite étendre le graphite avec moins de précision que le crayon).

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    15 décembre 2010 à 11 h 48

    Hier soir, à la Société Historique de Québec, M. Jean-François Caron (historien) a donné une conférence qui portait précisément sur le Parc Montmorency. C’était passionnant. J’y ai enfin découvert d’où viennent les canons qui y sont présents et que ce parc fut appelé un jour « Parc Frontenac ».

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Pier Luc

      15 décembre 2010 à 14 h 03

      J’ai déjà entendu dire que les canons qui décorent la ville viennent pour la plupart d’entrepôt militaires et n’ont jamais servis car la France ne voulait pas réellement défendre la ville, elle voulait l’échanger contre quelque chose en lien avec les négociation visant à terminer à guerre en Europe. Est-ce que c’est ce qu’ils ont dits?

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      15 décembre 2010 à 14 h 20

      « Il s’agit bien de canons britanniques, comme la très grande majorité des canons de Québec d’ailleurs. Les seuls canons canadiens se retrouveraient sur la terrasse Grey en bordure du terrain des sports des plaines. Par contre, ceux du parc Montmorency avaient été retirés et auraient été remis en place à la fin du XIXe siècle lors de l’aménagement du parc Frontenac, et ce, à la demande du maire Parent. Un article du Soleil de l’époque raconte la chose ». (Jean-François Caron, Historien).

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  4. Léonce Naud

    15 décembre 2010 à 18 h 21

    Pour découvrir à quoi peut ressembler un vrai canon de l’Empire français d’Amérique (et non ces pétoires décrépites que l’on exhibe à Québec – fort probablement à dessein ) : http://ns1763.ca/annapco/annebroncann.html

    Signaler ce commentaire

     ou annuler