Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Électrification des transports collectifs: une «corvée» de 7 milliards

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 décembre 2010 14 commentaires

Bruno Bisson
La Presse

Il faut électrifier les transports en commun «avant que le choc pétrolier ne nous y condamne», recommande un groupe d’économistes. Les bénéfices d’un tel virage: réduction de la dépendance au pétrole, diminution de l’empreinte écologique et renforcement d’un secteur industriel. Toutefois, l’impact des transports collectifs électriques serait minime sans une réduction du trafic automobile, prévient un expert.

La suite

Voir aussi : Environnement, Transport en commun.


14 commentaires

  1. davedeux

    29 décembre 2010 à 12 h 00

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    • Yvan Dutil

      30 décembre 2010 à 15 h 54

      Personnellement, je suis au courant du problème depuis 1998. Des vieux écolo comme Harvey Mead vont te dires qu’ils sont au courant depuis 1970 et qu’ils ont passé leur vie à essayer de faire passer le message.

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  2. Jeff

    29 décembre 2010 à 12 h 02

    Très bonne nouvelle et j’espère que ces études mèneront à l’implantation du transport électrique d’ici quelques année raproché.

    Il commence à être temps d’implanter la voiture et le transport en commun électrique avant que le pétrole coute une beurré.

    Selon l’article les centrales hydro-électrique sont assez puissante pour combler la demande en électricité. Ben profitons en pour implanter ce type de transport. Je veux voir de mon véçu des voitures qui se vendent avec 100% Électricité.

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  3. Jeff

    29 décembre 2010 à 12 h 05

    Les chercheurs de l’IREC estiment que la «corvée transport» pourrait créer jusqu’à 50 000 emplois et entraîner des retombées économiques et industrielles de l’ordre de 4,2 milliards de dollars.

    Aloors dépenser 7 milliards pour en gagner 4,2 est pas trop pire, il n’y auras pas trop de perte.

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  4. Charles

    29 décembre 2010 à 12 h 41

    Alors qu’est-ce qu’on attend? Cette initiative doit provenir du Gouvernement du Québec…Je doute de voir nos politiciens d’aujourd’hui nous proposer un tel projet de société.

    Malheureusement, le Québec n’avance plus, il a cessé de regarder en avant, il continue de tourner en rond, et nous sommes gouvernés à la petite semaine. Bien que les bureaux du gouvernement débordent d’études de faisabilité, rien ne se fait. L’économiste en question a raison de qualifier de «loufoques» les échéances des politiciens. Autant dire les calendes grecques.

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    • Matrix

      30 décembre 2010 à 08 h 22

      Aujourd’hui, tout est en fonction d’un mandat de 4ans, il n’y a plus de projet de société à moyen ou long terme. Cependant je crois qu’on a les politiciens que l’on mérite, la population ne veut pas de changement même si on se dirige vers le mur, alors on s’endette et la roue tourne et les politiciens proposent ce que la population veut…

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  5. Pouët

    29 décembre 2010 à 17 h 19

    Moi ce que je ne comprend toujours pas c’est qu’en Europe où on produit chèrement de l’électricité avec le nucléaire, le charbon et le pétrole, presque tout le réseau ferroviaire est électrifié et le tramway est chose commune. Ici, au Québec, où l’électricité est une ressource abondante, on roule encore au fuel.
    Comprend pas…
    Gros lobbies probablement…plus rentable de la vendre aux américains probablement…

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  6. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    29 décembre 2010 à 17 h 41

    Le prix de l’essence pourrait monter à 1,90 $ le litre

    * Merci à un lecteur de m’avoir souligné cet article

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    • Manu

      30 décembre 2010 à 00 h 02

      Ce n’est pas la première prédiction du genre ces dernières années, et sûrement pas la dernière non plus.

      D’ailleurs, on ne peut clairement pas appliquer une règle de trois sur le prix total du carburant puisqu’un partie est constituées d’un montant fixe de taxes et une autre est le prix du brut (le même partout). Les taxes de ventes sur ces deux parties ne suivraient pas non plus la règle de trois. On pourrait donc à la limite appliquer la règle de trois à la marge de raffinage et à la marge au détail (et les taxes de vente qui s’applique à ces marges), mais encore là, rien n’est moins sûr. La marge au détail fluctue énormément de toute façon (souvent du simple au double au moment où on augmente le prix à la pompe).

      Finalement, rappelons qu’en juillet 2008, le baril était à 145 $US (153$ CAN à ce moment), plus de 50% au-dessus du 90$ actuel. Le prix à la pompe? Si je me souviens bien, certains détaillants se sont essayés aux environs de 1,50$ pendant un jour ou deux, mais cela s’est vite stabilité aux environs de 1,30 ou 1,40$ il me semble.

      La seule quasi-certitude qu’on puisse avoir c’est que le prix à la pompe suivra une tendance à la hausse pour les prochaines décennies. Pour les reste, Jojo Savard aurait sûrement d’aussi bonnes prédictions que les économistes.

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  7. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    29 décembre 2010 à 18 h 14

    J’aimerais souligner le fait que cette fois-ci, ce n’est ni un groupe d’écologistes, ou de fervents de TEC qui ont produit l’étude, mais des économistes. Investir dans des infrastructures électriques, c’est rentable pour l’économie québécoise, surtout dans notre contexte particulier (hydroélectricités, bombardier, etc).

    Mais qu’attendons-nous? Je pense que la baisse des prix de l’essence en 2008 a beaucoup freiné ce dossier, mais j’espère que les récentes augmentations auront au moins l’avantage de faire bouger nos politiciens.

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    • Yvan Dutil

      29 décembre 2010 à 21 h 20

      C’est le même groupe d’économistes qui a fait l’analyse de coût ridicule pour le projet de monorail Trens-Québec. Je mets donc un bémol sur conclusion. Cependant, il faudrait être royalement incompétent pour ne pas arriver aux même conclusions qu’eux. Il y a 10 milliards de dollars qui vont sortir du Québec cette année pour payer le pétrole qui fait rouler voitures et camions.

      En 2006, j’avais écrit un mémoire en commission parlementaire sur l’augmentation prévue des prix du pétrole. À l’époque, on m’avait quasiment rit en pleine face. Encore, il y a quelques mois les économistes du gouvernement soutenaient que le pétrole coûterait 75$/baril en 2015.

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  8. Manu

    30 décembre 2010 à 00 h 13

    Ça pourrait effectivement faire travailler des gens d’ici dans des entreprises d’ici… mais rappelez-vous ce qui vient de se passer avec le métro de Montréal : les compagnies étrangères peuvent aussi soumissionner sur de tels contrats (probablement en vertu d’ententes internationales), et ça a tout pris (notamment beaucoup temps et un peu de frais juridiques) pour que ça aboutisse dans des compagnies d’ici.

    Si en plus on considère que l’expertise se trouve probablement à l’étranger, là où ils sont plus « avancés » que nous dans de tels modes de transport, ça n’aidera pas notre cause « locale ».

    Évidemment, utiliser notre électricité plutôt que le pétrole de quelqu’un d’autre est sûrement rentable à long terme pour la collectivité. Mais pour le reste des « prévisions économiques », un lancer de dés ferait aussi bien quant à moi.

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