Le Soleil
(Québec) Dans le secteur nord de Québec, le boum immobilier est si important qu’il force les élus scolaires à réclamer la construction de quatre nouvelles écoles, du jamais vu depuis la création de la commission scolaire des Premières-Seigneuries.
7 janvier 2011 à 08 h 36
Il y en aura toujours pour dire que les gens n’ont qu’à aller vivre près des écoles plutôt que de s’installer plus « loin », et il y en aura toujours pour répondre qu’il faudrait, pour cela, que ceux qui habitent près des écoles sans s’en « servir » déménagent plus loin pour faire de la place aux autres. Ces (contre-)arguments sont valables du centre-ville aux confins de la banlieue.
J’imagine qu’il faudra régler autrement ce problème récurrent.
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7 janvier 2011 à 10 h 40
Sauf que c’est un problème particulier dans les nouveaux quartiers parce que tout le monde arrive en même temps et avec sensiblement le même profil démographique. On construit des écoles pour une génération, après quand les enfants partent de la maison et les parents restent, les écoles deviennent inutiles et ferment. Les quartiers plus vieux n’ont pas ce problème car il y a un roulement continuel qui s’effectue.
Faudrais peut-être penser à ajuster les taxes scolaires des quartiers concernés pour payer une partie de ces nouvelles écoles. Et ce n’est pas comme si on manque de places dans le réseau scolaire, pour chaque école qui ouvre il y en a une autre qui ferme.
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7 janvier 2011 à 20 h 35
C’était la même chose avant, et avant, et avant… à mesure que la ville s’agrandit et que les nouveaux ménages s’installent en périphérie (par exemple, lorsqu’on a commencé à peupler St-Jean-Baptiste, St-Sauveur ou Limoilou) on a fait des écoles pour les nouveaux enfants. Les variations démographiques n’ont pas toujours été égales (ni en nombre de gens ni en densité) et le baby-boom après la seconde guerre a probablement été la variation la plus « dérangeante ». D’ailleurs, j’ai bien l’impression que c’est suite à ce baby-boom qu’on a commencé à fermer plus d’écoles, alors qu’avant on se contentait surtout d’en ajouter.
Bref, ça ne date pas d’hier les « nouveaux ménages » en périphérie, mais les déplacement des écoles (car peu de renouvellement d’enfants) ne date probablement que depuis que les baby-boomers ont quitté la petite école.
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7 janvier 2011 à 11 h 16
La RMR de Québec gagne en moyenne 10 000 habitants par année alors c’est normal qu’il y ait une hausse du nombre d’inscriptions dans les écoles pimaires, je dirais même tant mieux! Surtout si les écoles des vieux quartiers sont capables de maintenir leur nombre d’inscription comme l’indique PhilT.
L’histoire de monter les taxes scolaires est farfelue. Si les gens vont vers la couronne nord je crois que c’est avant tout une décision économique, je suis pas mal sur que tout ces nouveaux arrivants aimeraiwent vivre dans de vieux quartiers comme Sillery ou Montcalm mais ils n’en ont malheuresement pas les moyens. Alors je ne comprends pas l’idée de leur imposer plus de taxes, et ce spécialement lorsque l’on considère le profil démographique de QC. Si ces gens voulaient de nouveaux services non-essentiels ce serait autre chose…
La Ville pourrait même de se servir de l’argument scolaire pour attirer de nouveaux résidents.
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7 janvier 2011 à 11 h 49
Les 10,000 nouveaux habitants par année ne sont pas des enfants d’âge scolaire. Au contraire, ce sont les campagnes environnantes (Saguenay, Beauce, Bas-Saint-Laurent) qui se vident de leurs habitants qui avancent en âge.
Les gens qui décident d’aller vivre aux confins des zones habitées de Québec devraient payer pour la construction de leur école, au lieu de quémander des subventions pour ce faire. Le Québec est pauvre, en voici une autre raison.
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7 janvier 2011 à 13 h 43
Charles il y a de tout, et wow tu m’apprends quelque chose que les 10 000 nouvelles personnes ne sont pas des enfants d’âge scolaire. Mais il y a bcp d’étudiants qui s’installent après leur étude et qui fondent une famille, des immigrants, des vieux, des noirs, des juifs, des chinois bref de tout. Alors veut veut pas ça met une pression sur les établissements scolaires.
Charles ils ne quémandent pas des subventions ils veulent envoyer leur enfants à l’école… de quoi tu parles?
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7 janvier 2011 à 15 h 25
@ Al Capone
Ces nouveaux arrivants, jeunes couples, immigrants et autres vont s’établir en périphérie «parce que c’est moins cher».
Dans les faits, ce n’est pas moins cher. Le coût des infrastructures est assumé par l’ensemble de la collectivité, lire:par les habitants des quartiers existants dont on ferme les écoles. Il y a un coût, mais il n’est pas payé par les principaux intéressés.
On subventionne le gaspillage…
Si le coût réel était assumé par ces gens, il y a fort à parier que la concurrence avec les quartiers anciens serait moins forte. S’ils ne peuvent se payer Sillery ou Montcalm, ne reste-t-il vraiment plus de place à Limoilou, Vanier, Charlesbourg, Beauport ou Sainte-Foy?
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7 janvier 2011 à 21 h 15
@Charles
Les gens qui arrivent des « régions » s’établissent en banlieue car c’est un environnement qui ressemble plus à leur environnement d’origine.
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7 janvier 2011 à 13 h 17
@ Al Capone
Donc on demande à la population de subventionner ceux qui font des économies en s’établissant dans des nouveaux développements? Est-ce si farfelu de demander à des gens, qui vont s’établir dans un coin en sachant très bien qu’il n’y a pas d’école à proximité, de demander de payer la facture lorsqu’ils en réclament une?
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7 janvier 2011 à 12 h 02
Y eu et y a sans doute encore des taxes municipales dites de secteur, alors pourquoi pas ne pas faire la même chose pour les taxes scolaires: imposer une taxe scolaire de secteur pour les nouveaux développements où il n’y a pas d’école.
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7 janvier 2011 à 12 h 29
Entre 1971 et 1991, une trentaine d’écoles dans l’ancienne ville de Québec ont dû être fermées, faute de savoir renouveler leur clientèle. Outre la baisse du taux de naissance, nombreuses étaient les familles à quitter le centre-ville pour la banlieue. Ainsi, durant la même période, une vingtaines de nouvelles écoles ont été construites, presque toutes en dehors du territoire de l’ancienne ville de Québec. Qui a payé pour ca, selon vous? Si ca, ce n’est pas un exemple des coûts liés au développement des banlieues…
Autre chose, le transport scolaire représente des dépenses de plus de 500 millions par année, pour l’essentiel prises en charge par les collectivités. Ce coût serait beaucoup moins important si l’habitat n’était pas en général si diffus.
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7 janvier 2011 à 16 h 51
Pendant qu’on se chicane pour un tramway d’un milliard et demi au centre-ville, les arrondissements périphériques se peuplent rapidement et sans PTI.
Pas surprenant que le Comité de mobilité durable n’est pas venu consulter les citoyens des arrondissements de Beauport (13,000 personnes de plus en 10 ans), Charlesbourg et Haute St-Charles. On préfère parler d’étalement urbain et s’en plaindre au lieu de veiller à leur donner des services aussi adéquats qu’aux autres arrondissements.
Des fois je me demande si Québec est composé de deux arrondissements (Ste-Foy et La Cité) avec une expansion dans Le Rivières. Déjà dans la GçHaute St-Charles , il y a un mouvement de défusion. Attendez-vous que les arrondissements de Beauport et Charlesbourg s’y joignent.
C’est drôle les écoles sont nécessaires en première et deuxième ceinture. Ca confirme tous les points de vue que j’ai exprimé ici.
Michel Hébert demandait du PTI pour son arrondissement qui est le mien. On a dans le nord des milliers de fosses septiques et de puits artésiens dans des quartiers complets. On a aussi des rues privées bâties et pas déneigées l’hiver car on leur a coupé ce service. On a aussi une mauvaise couverture du réseau du RTC. Mais c’est pas grave on paye des taxes d’aqueduc, d’égout et foncières comme les autres, services ou pas. Faut bien payer pour le party au centre-ville.
Maintenant pour les subventions parlez-moi du quartier St-Roch, de l’Ilot Fleuri, du projet méduse rempli d’artistes ou du mail de sa construction et de sa démolition. De l’édifice Beenox et sa subvention de 500,000$, de l’ENAP, etc…
Ne me parlez pas de D’Estimauville, ce projet est maintenant dans l’arrondissement de La Cité suite au dernier recoupage qui a diminué le nombre d’arrondissements de huit à six.
Je paye des taxes scolaires et tous mes enfants n’habitent plus chez moi et sont sur le marché du travail…
Une chance, je ne paye pas pour l’air mais ca s’en vient…
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7 janvier 2011 à 17 h 28
» …. Faut bien payer pour le party au centre-ville…. »
Comme si on ne payait pas de taxes au centre-ville ! En plus, le party au centre-ville, il nous faut le subir sans rien dire et, à ce que je sache, le party est surtout fréquenté par les banlieusards et les gars à calottes de la Beauce, Lotbinière, etc …
Je n’ai aucune objection à ce que le party se passe à Beauport ou à Val Bélair, la centre-ville sera plus propre le lendemain et on n’aura pas été réveillé par des chicanes de gars chauds et le beuglage d’abrutis qui s’en retournent en banlieue.
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7 janvier 2011 à 19 h 24
Bonne nouvelle que lesparoisses grossissent aux allentours de Québec. Ç s’en vien gros Québec!! Pkoi c juste le nord qui grossis à une vitesse énorme et pas l’ouest vers st-augustin qui grandirais??
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7 janvier 2011 à 20 h 29
Probablement parce qu’à l’ouest il y a l’aéroport et des terres agricoles (exploitées et protégées) tandis qu’au nord c’est surtout des terres boisées non exploitées.
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7 janvier 2011 à 20 h 42
La construction des écoles relève du ministère de l’Éducation (Mels)
ce sont les impôts sur le revenu qui finance la construction et non la taxe scolaire prélevé par les Commissions Scolaires.
Donc les petites chicanes banlieue/centre ville n’ont pas leurs place.
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7 janvier 2011 à 20 h 50
En effet…
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7 janvier 2011 à 20 h 49
Je crois qu’il y en a ici qui sont un peu déconnectés de la réalité…
ajuster les taxes scolaires? payer la construction des écoles?
youhou! Non seulement l’éducation à ce niveau est un droit (pas un privilège) mais c’est pratiquement une obligation pour ceux qui y vont. Autrement dit, les enfants, où qu’ils habitent, doivent avoir accès à leur éducation au même « prix » (théoriquement gratuit, mais bon…) que tout le monde.
Est-ce qu’on fait payer la construction des CLSC seulement à ceux qui habitent dans la zone correspondante? Est-ce qu’on fait payer les casernes de pompier seulement à ceux qui sont dans la zone de couverture? Non…
Les écoles non plus.
Pourquoi pas faire payer une « pénalité » à ceux qui « encombrent inutilement » les quartiers avec des écoles et qui n’ont pas d’enfant d’âge scolaire?
Ridicule vous dites? Pas plus que de faire payer ceux qui ont besoin d’une école.
Les nouveaux ménages qui s’ajoutent année après année à Québec sont pour la plupart justement des « nouveaux » ménages. Ceux qui auront des enfants d’âge scolaire dans 5, 10 ou 15 ans. Juste à voir le nombre d’unités d’habitation qui s’ajoutent, on voit bien qu’il n’y a pas assez de maison, logements, etc. près des écoles qui soient en vente pour acceuillir tous ces nouveau ménages. Alors nécessairement, ils doivent aller ailleurs…
Tiens, justement, pourquoi pas permettre à ceux qui ont besoin (ont parle de besoin, pas de désir là…) d’une école d’habiter près d’une école en leur donnant le droit d’exproprier (ou de ne pas renouveller un bail) quiconque se trouve « inutilement » dans un secteur?
Aussi « déplacé » (sans jeu de mot) comme idée, j’en convient. Tout comme celle d’avoir des taxes scolaires différentes pour les nouveaux quartiers…
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8 janvier 2011 à 21 h 33
« Je crois qu’il y en a ici qui sont un peu déconnectés de la réalité… »
En effet! Comme si récalmer la construction d’une école au Québec en 2011 était un crime.
Comme ceux qui veulent qui ne veulent pas que les vieux quartiers ne paient pour les nouvelles écoles. St-Sacrement qui est soit dit en passant le quartier ou la moyenne d’âge est le plus vieille a refusé qu’une maison sur le chemin Ste-Foy soit démolit pour faire place à un projet de condos… Donc une possibilité de nouveaux résidents pour le quartier et peut-être même des jeunes qui se seraient inscrits à leur école de perdue. Ce genre d’attitude favorise l’étalement urbain et pousse de jeunes ménages à s’exiler vers la banlieue.
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7 janvier 2011 à 21 h 12
Sur un autre ordre d’idée (que mon précédent commentaire), le problème actuel n’est pas tant qu’on ait besoin de nouvelles écoles (c’est tout à fait normal si le nombre d’enfants augmente avec le temps) mais plutôt qu’on doive en fermer ailleurs.
Je vois deux cas :
Les banlieues des années 50-70, souvent de faibles densité, découpées en quartier avec une école au centre, qui nécessairement sera vide lorsque les enfants seront vieux car les ménages en place (les parents) resteront encore là 10, 20 ou 50 ans. Autrement dit, trop faible taux de roulement. Il aurait plutôt fallu mettre ces écoles à la limite « extérieure » des quartiers, là où se poursuivrait le développement 10 ou 20 ans après. On aurait ainsi sauvé quelques « déplacements » d’école. Mais bon… ce qui est fait est fait, mais ça nous dit qu’aujourd’hui justement, si on veut ajouter des écoles, qu’on doive les mette justement un peu plus loin, question de se donner une marge de manoeuvre.
Second cas, les quartiers centraux où dominent les immeubles à logement (ou copropriétés, ou n’importe quoi sauf de l’unifamilial). il y avait jadis là plein de familles, souvent entassées et parfois dans de piètres conditions, pour ne pas dire insalubres. Aujourd’hui, ces lieux sont pris d’assaut par les « ménages » à une seule personne (plus de la moitié des ménages il me semble) et un bon nombre de couples sans enfants (qui n’en ont pas encore, ou qui n’en ont plus). Bref, rien pour favoriser la tenue d’écoles dans ces quartiers.
Ce qu’on peut faire dans l’immédiat est toutefois assez limité, car jamais on ne voudra revenir aux conditions d’il y a un siècles de familles entassées. Et semble-t-il aussi que certains groupes de résidents ne veulent pas de famille dans leur secteur car « trop bruyant » (mais on peut croire que cette mentalité changera avec le temps). On peut imaginer des mesures à plus long terme pour rétablir un certain équilibre démographique en ville. Toutefois, c’est maintenant qu’on a besoin d’écoles, alors on doit quand même trouver des solutions pour maintenant. Reste qu’il faut aussi prévoir que le problème se répétera et penser à des solutions à long terme.
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