Isabelle Porter
Le Devoir
Québec — Aussi séduisants soient-ils, les grands projets d’écoquartiers du maire Labeaume se butent à toutes sortes de résistances dans le milieu immobilier. À Québec, beaucoup hésitent à se lancer dans l’aventure. (…) Sur les dix, seulement trois envisagent de soumettre une offre à la Ville: Logisbourg, Allégro et l’Industrielle Alliance. Les sept autres ne sont tout simplement pas intéressés. C’est le cas par exemple de Patrick Gilbert, de Gilbert Immobilier. «Au départ, je trouvais ça intéressant et ça me disait de travailler là-dessus, mais les attentes étaient élevées et nous avons déjà un autre projet qui demande beaucoup de temps.»
25 janvier 2011 à 10 h 51
Ça illustre bien le manque de vision et d’audace qui a longtemps paralysé la Capitale.
Heureusement, si la tendance se maintient, les dinosaures finiront pas être éliminés. Pas à cause d’une météorite, mais bien par sélection naturelle cette fois.
Si on veut continuer sur notre lancée, il faut absolument larguer quelques boulets…
Signaler ce commentaire
25 janvier 2011 à 11 h 05
De la part des constructeurs, c’est probablement aussi un manque de compétence dans l’ensemble, de l’évaluation des projets à la finition. Mais c’est vrai… ça prend un minimum de vision pour prévoir d’aller chercher ces compétences, et un minimum d’audace pour le faire.
Signaler ce commentaire
25 janvier 2011 à 11 h 52
C’est bien beau éliminer les « dinosaures » comme vous dites, mais vous les remplacez par qui?
Vous croyez sincèrement que la nouvelle génération de promoteurs agira différemment des « dinosaures » actuels? Un promoteur est d’abord motivé par le PROFIT qu’il peut retirer de son projet et par les SUBVENTIONS qu’il peut obtenir des différents gouvernements. C’était vrai il y a 100 ans, c’est vrai aujourd’hui et ça sera encore vrai dans 100 ans.
Si le maire pouvait garantir par écrit à tout promoteur qu’il fera de larges profits dans un écoquartier, ça gratterait à sa porte et ce, indépendamment de l’âge ou de la génération du « gratteur ».
Signaler ce commentaire
25 janvier 2011 à 11 h 58
le type d’économie globalisée dans laquelle nous vivont va s’en charger, des compagnies étrangères qui ont les connaissances, les capitaux et l’audace vont venir frapper à la porte si ce n’est déjà fait.
Signaler ce commentaire
25 janvier 2011 à 12 h 15
C’est une bonne nouvelle ! Des promoteurs de l’extérieur apporteront de l’oxygène dans l’architecture et l’urbanisme à Québec, des groupes et des intérêts non seulement motivés par le souci de rentabilité. Que les constructeurs d’ici ne soient que des constructeurs, des exécutants, point final.
Signaler ce commentaire
25 janvier 2011 à 12 h 17
Vous avez raison, mais il faut préciser que les dinosaures sont motives par le profit a court terme. Ils vont se faire voler leur part de marche par des promoteurs locaux plus audacieux ou par des gens de l’extérieur. Une fois que la nouvelle dynamique sera enclenchée, certains auront pris trop de retard cote expertise.
PS: Quelqu’un sait comment faire des accents sur un iPod?
Signaler ce commentaire
25 janvier 2011 à 22 h 38
Si on prend exemple la lettre »E », il faut simplement laisser la lettre enfoncée. Les accents vont tout de suite apparaitre. (si bien sur c’est un ipod touch) !
Signaler ce commentaire
25 janvier 2011 à 15 h 53
Ça ne m’étonne pas de ça. Les compagnies doivent avoir peur de ne pas être à la hauteur pour ces écoquartiers. Ici de la belle architecture on a déjà de la misère à en faire, alors c’est sur que cette nouvelle n’est pas dutout étonnante.
Peut-être qu’enfin il y auras de la belle architecture à Québec avec des promoteurs étranger.
J’ai ben hâte de voir qu’elle compagnie s’occuperas des plans et devis pour ces futures quartier. Bien entendu s’il se réalisent.
Signaler ce commentaire
25 janvier 2011 à 15 h 56
En passant logisbourg c’est pas une compagnie de location de logements loll Et puis Allegro s’occupe de la gestion de résidence de personnes agées. Quelqu’un pourrais m’indiquer à quoi jouerais ces compagnies dans ces écoquartiers??? Le financements? La conception des plans et devis??…
Signaler ce commentaire
25 janvier 2011 à 17 h 07
« Chez Allégro, le promoteur Claude Gilbert dit préparer un partenariat avec «une grosse société montréalaise» qui, contrairement à lui, «a les reins assez solides pour se lancer là-dedans». Le groupe voudrait participer à «une partie du projet», idéalement dans l’écoquartier de Pointe-aux-Lièvres. ».
Signaler ce commentaire
25 janvier 2011 à 15 h 57
eee oui Logisbourg s’occupe de louer des logements.
Signaler ce commentaire
25 janvier 2011 à 17 h 09
« Chez Logisbourg par contre, on est carrément enthousiaste. «C’est sûr qu’on est très intéressés», explique Marie-Hélène Côté. L’entreprise, qui se spécialise dans la location d’appartements et d’immeubles commerciaux, a une compagnie soeur, Peikko, qui a participé au développement d’Hammarby, un écoquartier suédois considéré comme la référence dans le domaine. »
Signaler ce commentaire
25 janvier 2011 à 20 h 06
En même temps, je me demande si on va pas trop loin avec le concept d’éco-quartier.
Juste comme ça, un quartier en ville, où on a plusieurs services de proximité (épicerie, pharmacie), une piste cyclable, un ou des parcs sont amplement suffisants pour constituer un éco-quartier à mon avis.
Est-ce que le fait de récupérer l’eau de pluie, d’avoir un système centralisé de gestion des déchets ou d’avoir un toit vert en valent vraiment la chandelle?
Signaler ce commentaire
26 janvier 2011 à 16 h 04
Ce qui serait vraiment payant ce serait d’avoir un écoquartier imposant le standard passivhaus. Évdidemment, il faudrait que le prometteur mette des surveillants de chantiers armés de barres de fer pour s’assurer que les contracteurs fassent bien leur travail. Pour l’Amérique, ce serait un projet fortement innovant.
Il est à noter qu’en Europe le standard passivhaus sera obligatoire en 2020.
Signaler ce commentaire
26 janvier 2011 à 16 h 28
Et si vous nous expliquiez ce qu’est le « standard passivhus » ? Merci.
Signaler ce commentaire
26 janvier 2011 à 04 h 06
[…] Tel que rapporté et résumé par Gérald Gobeil, dans Québec […]
Signaler ce commentaire
27 janvier 2011 à 01 h 19
Où sont les Suisses que monsieur Labeaume a rencontrés? On peut leurs rendre leur horloge en échange de quelques promoteurs!?
Signaler ce commentaire