Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Immobilier: du neuf… faute de choix

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 janvier 2011 13 commentaires

Le Soleil

(Québec) Trop peu de maisons se sont retrouvées sur le marché de la revente en 2010, forçant les jeunes familles à se tourner vers la périphérie pour faire construire, analyse la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). (…) , la valeur moyenne de revente a continué à grimper en flèche pour atteindre 12 %, la deuxième plus forte hausse dans tout le pays, derrière Vancouver. Depuis cinq ans, les propriétés de Québec ont gagné 55 % de valeur.

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Voir aussi : Québec La cité, Résidentiel.


13 commentaires

  1. Jeff

    28 janvier 2011 à 09 h 49

    C’est sure que quand bâtir du neuf en périphérie revient au même prix qu’acheter une maison à Québec, c’est un choix facile à prendre si la périphérie se retrouve très proche de Québec.
    Je ne comprend toujours pas pourquoi les propriété existantes ont gagné 55% de leur valeur en 5 ans.
    Ça n’a pas de maudit bon sens, voilà pourquoi le monde se tourne vers les allentours de Qc, faut pas chercher bien loin.

    Commençons par stabilliser les prix des maisons dans la vieille capitales, et après on verra si les gens demeurerent dans la ville.
    Au prix ou les maison se vendent , je me demande bien si j’aurai les moyens de men payer une dans 3 ans??

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  2. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    28 janvier 2011 à 10 h 24

    « Commençons par stabilliser les prix des maisons dans la vieille capitale ».
    Vous faitez ça comment ? Que faites-vous des principes connus de la loi de l’offre et de la demande ?

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  3. Goldoche

    28 janvier 2011 à 12 h 48

    La seule façon de faire baisser les prix (ou de diminuer la hausse des prix) serait d’augmenter l’offre à Québec. Évidemment, pour les terrains restants à Québec, il est peu probable qu’on y trouve de l’unifamilialge, mais on pourrait tout de même mettre la gomme sur les maisons de ville et autre variantes du genre.

    Il faudrait aussi trouver des terrains, je crois qu’il y a plus de terrain qu’on veut le croire, par exemple, près du cimetière, dans le quartier Duberger, il y a un grand terrain vide qui semble appartenir au dit cimetière. Cependant, on pourrait facilement y construire un petit quartier (éco ou pas, je m’en fous).

    Même chose pour le terrain d’automobile Jalbert dans Duberger, qui est à l’abandon depuis plusieurs années, je ne comprends pas pourquoi ce terrain n’est pas rezoné en résidentiel. P-e la contamination?

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  4. sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

    28 janvier 2011 à 13 h 39

    Avec une baguette magique, j’imagine… Sinon, pas facile de forcer les gens à vendre moins cher que ce que le marché dicte!

    Si les maison près du centre se vendent plus cher, c’est parce qu’elles sont plus recherchées. L’offre est trop faible pour la demande. La démarche logique c’est de faire de la densification… mais c’est difficile à faire rapidement. Puisque la densification n’est pas assez rapide, on se retrouve de plus en plus avec de nouveaux projets sur des terrains vierge, en périphérie.

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  5. fred

    28 janvier 2011 à 14 h 47

    Les taux d’intérêt sont historiquement bas.
    L’économie va bien(dans la ville de Qc), nouveaux emplois.
    Les enfants des babyboomer sont maintenant à l’age de l’achat de leur 1ere maison/condo(plein de nouveau arrivants sur le marché de l’immobilier).
    L’exode des régions se poursuit(beaucoup de babyboomer retraité viennent s’établir à Qc, qualité de vie et proximité des services).

    J’ai l’impression que les prix vont continué a grimpé tant qu’il n’y aura pas une hausse significative des taux hypothécaire.

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    • julien Utilisateur de Québec Urbain

      28 janvier 2011 à 16 h 39

      En début de semaine, il y avait un article sur QU qui disait que la Ville de Québec a perdu 299 habitants dans la dernière année…

      Donc, ce n’est pas nécessairement l’exode rural qui cause cette hausse de demandes de logements et de maisons…

      S’il y a autant de monde et qu’on manque de maisons, c’Est que le nombre de personnes par logements tend à diminuer…

      On peut toujours densifier la ville, mais si le nombre de personnes par logement continue de diminuer, on sera au même point.

      quelqu’un a une idée pour favoriser le maintient (ou la hausse) du nombre de personnes par habitation??

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      • Pat

        28 janvier 2011 à 18 h 58

        Légaliser la polygamie !

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      • Manu

        28 janvier 2011 à 22 h 32

        Des coop d’habitation, des condos, des pâtés de maison, ou n’importe quel autre modèle d’habitation où il y a des critères de sélection pour y habiter. Par exemple, la Co-op Habitât Neufchâtel :

        http://coophabitationneufchatel.org/criteres-de-selection

        On peut imaginer dans le même genre que tout logement dans une zone donnée, par exemple Montcalm où il y a beaucoup de grands triplex, qui a au moins 6 pièces soit loué à au moins 4 personnes (colocs, famille, autre mélange générationnel, peu importe… 4 personnes). Évidemment, s’il était seulement possible d’implanter une telle mesure elle ne le serait que sur les renouvellement de baux, mais dans le temps d’une génération ça serait déjà ça de gagné.

        À part des mesures plus ou moins drastiques du genre, je vois mal comment on peut arriver à une réelle densification, considérant que la taille des ménage diminue constamment.

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  6. Dave

    28 janvier 2011 à 21 h 04

    Julien, je doute que la ville de Québec est perdue 299 habitants. L’article du Journal de Québec traitait seulement du solde migratoire régional (provincial). Il ne tenait pas compte de l’accroissement naturel de la population ainsi que l’immigration international. Au total, la population de la ville doit augmenter à chaque année et ainsi maintenir une forte pression sur l’habitation.

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  7. Steeve

    30 janvier 2011 à 10 h 48

    Effectivement, les taux hypothécaires seront le facteur déterminant du prix des maisons à Québec.

    Jeff, il se pourrait que tu paies 40% de moins qu’aujourd’hui aussi.

    Le problème est que les gens sont endettés comme jamais.

    Toujours plus haut, j’ai entendu de nombreuses fois : Nortel, le prix du pétrole et récemment de l’or.

    Chaque fois c’est pareil, les gens achètent et se font prendre les culottes à terre et perdent des milliers de dollars. En immoblier ce sera pareil et les gens perdent beaucoup d’argent.

    Gérald a raison, c’est toujours les principes de base économique qui gèrent les prix jusqu’à l’épuisement des acheteurs au prix le plus élevé qu’ils peuvent payer. Penser aux Américains qui ont perdu leurs maisons et qui ont dû nationaliser Freddy et Fanie pour éviter l’écrasement. Partout dans le monde le prix des maisons a chuté drastiquement. Québec vivrera-t-il la même chose ?

    En passant, c’est pas monsieur le maire qui décident de pencher vers les jumelés, c’est plutôt que les gens ne peuvent pas payer plus ? C’est tout. C,est pas un choix, c’est une obligation pour ces gens car tout le monde aime mieux pas avoir de voisin.

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  8. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    30 janvier 2011 à 11 h 51

    « Partout dans le monde le prix des maisons a chuté drastiquement. »
    J’ignore d’où vous tenez cette information. Car elle n’est pas fondée. Quant à comparer le Canada aux USA, il suffit d’écouter la série d’émissions KRACH à RDI pour comprendre toute la différence entre l’économie américaine et la gouvernance canadienne. La règlementation américaine sur les banques a été éliminée (ou presque) avec l’arrivée des républicains sous la gouverne de M. Georges Bush, au nom du principe de la liberté et de la non-intrusion du gouvernement dans la vie des citoyens. L’Histoire a ensuite donné les leçons connues.
    Au Canada, la législation empêche les banques de faire l’équivalent de ce qui s’est fait aux USA.
    Heureusement …

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    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      30 janvier 2011 à 12 h 21

      Beaucoup de régulations sur les banques ont été enlevées sous la gouverne de Clinton et non pas de Bush.

      De plus, la cause du KRach n’est pas due qu’aux banques. Il y a des politiques américaines irresponsables.

      Par exemple, celle de pouvoir déduire les intérêts sur un emprunt hypothécaire ce qui fait en pratique que les prêts hypothécaires deviennent une dette subventionné par tous les américains.

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