Source: François Bourque, Le Soleil, le 19 février 2011
(Minneapolis) Deux centres-villes jetés sur le Mississippi gelé.
Sur la rive gauche, Saint Paul, la capitale, «dernière» ville de l’Est et quelques méandres plus haut sur la rive droite, Minneapolis, la métropole, «première» ville de l’Ouest.
Entre les deux, 20 minutes d’autoroute. Quinze kilomètres de ville ininterrompus où alternent quartiers résidentiels d’unifamiliales, zones industrielles, parcs et terrain de golf.
Les Twin Cities. Villes jumelles et indissociables, formant un même grand marché de sport professionnel, de télé et d’économie.
Mais aussi de farouches rivales qui s’arrachent les entreprises, les équipes majeures, les spectacles et les grands événements.
Pour le sport, avantage Minneapolis avec ses Vikings (football), ses Timberwolfes (basketball) et ses Twins (baseball). Saint Paul se console avec le Wild (hockey) et le Swarm (crosse).
Des aspects à retenir pour Québec ?
20 février 2011 à 11 h 10
Dans la même série d’articles, j’aimerais porter attention à celui-ci concernant le tramway :
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/transports/201102/18/01-4371937-tramway-de-minneapolis-de-trajet-controverse-a-option-populaire.php
En résumé, on y indique que comme à Québec, le tracé de la première ligne de tramway dans cette ville était assez controversé. En effet, au lieu de relier les deux pôles les plus importants, le maire de l’époque a décidé de relier un secteur un peu moins important (mais qui était le sien).
Ensuite on nous indique que le projet a été un succès, mais là s’arrête la comparaison avec le tracé par Charest. Premièrement parce que le secteur que Minneapolis a desservi avec sa première ligne de tramway n’est pas comme Charest : c’est une banlieue de 80 000 habitants où se trouve un aéroport de 34 millions de passagers. On est loin de partir de quasiment rien comme sur Charest.
Deuxièmement, parce même si la ville a investi presque un milliard dans cette ligne, aujourd’hui elle est quand même en train de construire une ligne en Minneapolis et Saint-Paul. Donc il n’y a eu aucune économie, par contre la ville se trouve aujourd’hui avec un réseau bien développé.
Tout ça pour dire que je trouve la comparaison que Le Soleil a faite d’assez boiteuse. Il n’y a pas grand-chose dans ces deux projets qui se comparent, sauf peut-être la controverse.
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20 février 2011 à 12 h 15
«Les jumelles ont une géographie plate comme un discours de Jacques Martin» :
Le Mississippi est encaissé dans une vallée, et la cathédrale de Saint-Paul, perchée sur sa colline, fait penser à l’Oratoire St-Joseph. La platitude doit dépendre du quartier visité, je suppose.
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Sinon, en effet, il n’y a pas beaucoup de comparaisons qui tiennent entre cette agglomération et Québec.
Chacun des pôles principaux et secondaires (Bloomington) est une municipalité à part entière.
À Québec, on a une municipalité unifiée dont les arrondissements se font compétition sur le plan économique. Mais en théorie, la planification des transports devrait y être plus facile.
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20 février 2011 à 23 h 30
C’est plutôt l’article d’aujourd’hui (de Bourque) qui est intéressant:
« Minneapolis: la revitalisation attend toujours… »
« Résultat 10 ans plus tard? Rien ou très peu. «Le voisinage n’a pas beaucoup changé», constate Mark Anger, directeur du développement chez Minnesota Sports & Entertainment, qui a son bureau au Xcel Energy Center.
Un Holiday Inn a poussé de l’autre côté de la rue; en face, un restaurant chic a remplacé un antiquaire; derrière, un nouveau stationnement étagé. Mais pour l’essentiel, les terrains vagues et les stationnements de surface qui entouraient le stade y sont toujours. »
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Bourque a fait le même constat pour Pittsburg , je crois…
Il y a eu une tour a bureaux qui a poussé… mais c’est tout!
Le stade Olympique a Montréal n’a pas amené le développement qui avait été promis pour l’est non-plus!
Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas une synergie possible entre Fleur de Lys et le stade par ex…mais rien ne se fera par l’enchantement ..
Sans un effort d’urbanisme , on aura les mêmes résultats (décevants ) qu’ailleurs!
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Au point de vue Urbanisme, la grosse pièce du puzzle, c’est plutôt
le développement de Pointe-aux-Lièvres qui est important!
Il ne faut pas oublier que tout le but de cet opération; que ce soit le Stade ou la Pointe-aux-lievres est de ramener des jeunes familles bien salariés (œuvrant pour beaucoup dans les nouvelles technologies) au centre-ville.
L’argument des jeunes qui quittent Québec pcq’ils n’y trouvent pas un milieu stimulant et dynamique était la motivation première de Labeaume a son arrivée en politique minicipale.
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21 février 2011 à 00 h 01
Notons aussi quelques différences sur certains éléments clés du projet :
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201102/19/01-4372137-retour-de-la-lnh-difficile-de-comparer-le-minnesota-et-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_la-capitale_577_section_POS2
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21 février 2011 à 09 h 19
N’empêche que les trois dernières années ont été marquées par une crise sans précédent aux É.-U.
À titre de comparaison, la crise de 1979-1982 a stoppé net le développement en hauteur de l’Est de Montréal, qui avait débuté 10-15 ans plus tôt.
Il y a toujours un contexte économique plus large que même le meilleur tramway du monde ne pourra pas renverser.
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21 février 2011 à 10 h 00
Moi ce qui m’a frappé est la photo montrant des skyway au dessus des rues du centre-ville ert ca me fait penser au projet laissé en plan par la mairesses en 1999 de relier les trois centres d’achats voisins :Laurier, La Cité et Ste-Foy. Même Labeaume n’en parle pas , il préfère nous amener de vastes plans très coûteux qui ne se matérialiseront jamais sous son mandat.
À 1,5 milliards pour un tramway et face à l’état des finances québécoises, c’est du rêve pur et simple…
J’ai apporté une solution qui coûterait la moitié du prix tout en desservant le même parcours et n’hypothéquerait pas le sol de façon à se ramasser dans quelques générations à faire la même chose que le toit du mail St-Roch : démolir les rails car trop contraignant pour la fluidité du trafic. C’est trop dispendieux pour se tromper…
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21 février 2011 à 11 h 24
On dit justement que les « skyway » vident les rues de toute vie. Est-ce vraiment ce qu’on veut?
«démolir les rails car trop contraignant pour la fluidité du trafic»: la fluidité du trafic automobile n’est pas ce qu’il faut observer mais plutôt celle de gens! Trop longtemps ce n’est pas ce qu’on a fait et c’est plutôt cette erreur qui est très dispendieuse. Plus tôt on la réglera, mieux se sera. Les rails était «contraingnant» pour la circulation automobile uniquement si l’on considère que c’est la voiture qui a la priorité, ce dont l’industrie automobile a réussi à nous convaincre dès les années 20. Vue autrement c’est plutôt les voitures qui sont contraignantes pour tous. Suggestion de lecture à ce sujet: «Fighting Traffic: The Dawn of the Motor Age in the American City» par Peter D. Norton.
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21 février 2011 à 10 h 54
villes très comparable ?? moins de 40 pouces de neige contre plus de 300 en moyenne
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21 février 2011 à 11 h 35
300 pouces = environ 7,5m… faut pas charrier non plus. Il y a beaucoup de neige à Québec mais quand même… Le ratio est plutôt de 1/3 d’après ce que je peux trouver.
Après tout ça change quoi? Entre froid et très froid; beaucoup de neige et beaucoup beaucoup de neige il n’y a pas de quoi s’obstiner…
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21 février 2011 à 22 h 04
Ça ne serait pas plutôt 40 pouces contre 300 cm?
Peu importe… je doute qu’il y ait une ville nord-américaine avec un amphithéâtre de cette ampleur (15-20 000 personnes) et/ou une équipe de la LNH qui ait autant de neige que Québec. Et je ne vois pas trop ce que ça change non plus dans tout cela (à part pour l’intérêt pour les sports d’hiver en général qui est plus grand ici qu’à d’autres endroits).
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22 février 2011 à 07 h 47
Ottawa, Calgary, Edmonton c’est pas si différents comme taille de ville et climat.
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21 février 2011 à 19 h 41
Louis M. d’abord plus de neige veut dire plus d’entretien des rails. Plus de froid veut dire déglacer les rails car la glace coupe le circuit électrique provenant de celles-ci. D’ailleurs Alstom qui a fait celui de Bordeaux avec un système que Bombardier tente de copier a dû s’ajuster au pertes de courant malgré que Bordeaux n’a pas tellement de neige et de froid. Le Primove que propose Bombardier n’est qu’un prototype sur un banc d’essai en Allemagne, siège social de la division train et TGV avec une succursale au Mexique pour fabriquer les cabines. C’est pas très québécois…
http://www.bombardier.com/files/en/supporting_docs/BT-ECO4-PRIMOVE.pdf
Oui quand les rails passeront dans la partie de Charest à deux voies sur chaque coté entre Marie-de-L’Incarnation et Langelier on enlèvera deux voies pour mettre des rails qui ne seront pas partagées par les autos, on créera des engorgements comme on en a eu l’été passé avec les travaux sur Charest qui ont coupé. une seule voie. Imagine deux voies enlevées de façon permanente.
J’ai bien lu le rapport de présentation du Comité de la Mobilité durable. On affirme deux choses.
Premièrement, l’apport de nouveaux résidents ajoutera au parc automobile 79,000 voitures et naturellement la construction actuelle est en périphérie au trois quart. L’augmentation espérée par le plan ne fait que doubler la fréquentation du TEC mais avec cet ajout ne change pas grand chose dans le trafic automobile. Tout au plus cela absorbera une partie importante de l’apport des 79,000 voitures de plus.
Deuxièmement, le comité dans son préambule affirme ceci: « Les propositions de ce rapport ne reposent pas sur un antagonisme entre les automobilistes et les usagers du transport en commun ».
Il semble qu’à regarder certaines position sur ce blogue comme celle de Louis M. et d’autres, ils aient pas compris que demain le fait d‘avoir un tramway dans la partie la plus urbanisée du centre-ville et où les résidents ne possède pas d’autos en majorité (selon Vivre en ville 83% des résidents de la Haute-Ville n’ont pas de voiture) ne changera pas la présence des autos venant de la périphérie. Au contraire, on accentuera les problèmes de stationnement et de fluidité du trafic en créant des goulots étrangleurs sur nos artères d’accès comme cela a passé proche d’arriver avec les voies réservées sur Robert-Bourassa. Un chance que le Ministre est venu rappeler à l’ordre les verdoyants en leur répétant le préambule du comité de la mobilité durable que le MTQ ne veut pas créer des guerres entre les automobilistes et les usagers du TEC…
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21 février 2011 à 20 h 47
Vous sous-entendez que les tramways seront alimentés par les rails, ce dont il n’a jamais été question et qui augmenterait substantiellement les coûts. D’ailleurs, Bordeaux que vous prenez justement en exemple n’utilise cette technologie que dans son centre historique. Il faut arrêter avec cette question; le problème de l’hiver n’en est pas un, cessons ce faux débat.
Vous comparez la perte de voies de circulation (dans une zone en travaux qui plus est) et l’ajout de service de transport collectif à haute fréquence. Piètre comparaison. Vous oubliez qu’il y aura beaucoup de gens dans ces tramways! Plus qu’ils en circulent aujourd’hui sur la même superficie! Vous imaginez que les autres villes qui ont aujourd’hui un tramway n’avait pas de problèmes de circulation. Dans certains cas c’était probablement bien pire que ce que connait Québec, et je ne connais à ce jour aucune ville qui regrette d’avoir investie dans ce mode de transport collectif. S’il y a davantage de gens qui peuvent se déplacer sur le même axe avec le tramway, même s’il y a goulot et manque de sainte-fluidité -automobile soit dit en passant- , où est le problème? Veut-on déplacer les gens ou uniquement de la ferraille?
« Les propositions de ce rapport ne reposent pas sur un antagonisme entre les automobilistes et les usagers du transport en commun ».
Antagonisme ne veut pas dire redistribution de l’espace. Tellement d’espace ont été donner gratuitement à l’automobile durant la seconde moitié du XXe siècle au nom d’une idéologie et de la modernité qu’il est normal qu’on ait aujourd’hui à remettre en question cette prérogative de l’automobile. Cela ne veux pas dire qu’elle sera exclue. Dans le pire des cas sur Charest que vous prenez comme exemple, au moins la MOITIÉ de l’espace lui sera laissée! D’autant plus qu’il s’agit en bonne partie de voies qui sont déjà aujourd’hui réservées au transport collectif aux périodes de pointes. La fin du monde n’est donc pas prévu!
Sur Robert-Bourassa, la voie réservée se fera de toute façon que les gens crient au meurtre ou non. À un moment donné, il faut savoir poser des gestes qui sortes les gens de leur zone de confort si l’ont veut changer les choses. L’important est qu’il y ait une alternative crédible qui leur soit offerte, ce qui n’était probablement pas le cas cette automne dans ce cas-ci.
Vous dites que les gens de la périphérie continueront d’utiliser leur voiture. C’est vrai dans une certaines mesures, je vous l’accorde. Cependant, ceux-ci utilisent presque uniquement le réseau autoroutiers pour se déplacer au sein de l’agglomération. Ce qui est prévu ne touche presque rien de ce réseau et l’augmentation du service de transport collectif absorbera une autre partie des déplacements si les interventions sont bien réalisées. Donc, pas de raison de paniquer.
Ceux que vous appelez «les verdoyants» sont sans aucun doute des experts et beaucoup plus au courant du sujet que vous et moi. Traiter des gens par des surnoms, peu importe qui ils sont et quelles sont leurs convictions, comme vous le faites fréquemment, est un manque de respect.
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22 février 2011 à 13 h 18
Si je m’abuse, lors du dévoilement du projet de tramway a Labeaume, il a été dit clairement qu’ils optaient pour un tramway sans fil et ce sur la totalité du parcours. Ne cherchez pas comment ils arrivent avec une facture de 50 M$ du KM, soit plus que tous les autres tramways construits ailleurs.
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22 février 2011 à 16 h 33
Peut-être que le maire a dit ça uniquement pour faire mieux passer la pilule sachant que certains allaient se plaindre des fils qui pourtant n’ont rien à voir avec ceux des tramway d’avant-guerre.
Je ne crois même pas qu’un ville dans le monde ait opter pour cette technologie pour l’ensemble de son réseau. Les coûts sont beaucoup trop élevé. Quoi que le coût de la technologie a le temps de changer d’ici là.
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22 février 2011 à 11 h 07
Louis M. je penses que vous n’avez pas vu la publicité de Bombardier et écouté le maire Labeaume qui a dit qu’il n’était pas question d’avoir des fils dans les airs comme quand mon grand-père conduisait le tramway sur la rue St-Jean. On a annoncé une technologie de pointe et c’est par induction souterraine que l’électrification se fera ne vous en déplaise. On a vanté ce mode quand nos maires ont visité à Bordeaux ce qui n’a pas empêché cette ville de construire 2,100 espaces de stationnement souterrains sous les stations de tramway pour donner l’illusion que les autos avaient disparus. Ici on a une pensée magique…
Renseignez vous avant de dire n’importe quoi. Allez relire les communiqués du maire même celui où il disait que « C’est une grosse folie et qu’il défiait le RMQ de faire une élection en 2009 là dessus » …
http://www.bombardier.com/files/en/supporting_docs/BT-ECO4-PRIMOVE.pdf
Quand on veut densifier, il faut s’occuper de maximiser l’occupation du sol et là l’expérience japonaise peut servir d’exemple. Voilà que Mitsubishi a installé à Chiba et Shonan et au zoo d’Ueno des monorails suspendus pour densifier davantage. Un bris d’aqueduc dans une artère sur un parcours d’un tramway va fermer cette ligne pour la durée des travaux. Installer des rails sur deux voies diminue la place des autos et entre en conflit avec les autos ne vous en déplaise. On a eu des travaux sur Charest qui ont privé d’une voie les automobilistes l’été passé. Le résultat a été des bouchons de circulation qui ont fait les délices des médias. Pourquoi partir d’une situation normale pour l’empirer au nom de la volonté d’augmenter le TEC ? Pour moi quand un bouchon de circulation se forme ca fait plus de pollution que quand la circulation est fluide.
J’ai voulu amener un monorail aérien du modèle des japonais et allemands car eux ont compris que l’occupation du sol pour densifier doit être maximisé et que les coûts prohibitifs se devaient d’être plus abordables pour que le TEC ne devienne pas un boulet financier. Le monorail coûte deux fois moins pour servir les mêmes gens sur le même parcours et ce sans nuire aux voies de circulation.
Je me demande comment on va remplacer les stationnements sur Place D’Youville car le tramway passe dans ce stationnement pour monter la colline parlementaire jusqu’au grand théâtre.
http://www.tramwayquebec.org/revue/070329_JdeQ_couts.pdf
Je sais qu’un monorail aérien permet de passer entre Turnbull et des Érables sans trop déranger ce que le tramway ne fera jamais sans condamner l’automobile et les commerces. Le fait de ne pas à avoir à tout refaire les rues où on passe, le monorail coûte beaucoup moins cher à construire et que pour 1,5 milliards prévu pour le tramway permettrait de prolonger plus en périphérie le parcours choisis par le maire. C’est pas normal que les parcours arrêtent à D’estimauville et à la 41ème rue. Ca veut dire qu’on ne fait que chromer le centre-ville au détriment de la périphérie. Pire à D’estimauville on aura pas de stationnements incitatifs pour embarquer deans le tramway. On les enlève pour créer un éco-quartier. Déjà la venue des 750 fonctionnaires fédéraux va créer des problèmes dans le secteur car ils auront à se partager que 125 espaces de stationnement…
Sur le pont de Québec, la traversée du pont se ferait par des rails implantés dans la chaussée carrossable. Un système de signalisation stopperait les voitures le temps de laisser passer le tram. (source Le soleil) Alors si on entre pas en conflit avec les automobiles pourquoi les stopper à l’entrée du pont. Hier, un petit trou a créé un embouteillage monstre,. Imaginez quand on va les stopper le temps que le tram passe le pont…
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201006/02/01-4286331-le-tramway-sur-la-colline-parlementaire.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B17_chroniques_1188750_section_POS4
Maintenant vous parlez de spécialistes alors expliquez moi cette sortie de l’APCHQ : «Si on ne bâtit pas ces gens-là à Québec, on va les bâtir en périphérie de la ville de Québec dans les autres villes. Imaginez si on bâtit ces gens-là à Lévis, à Pont-Rouge, à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Le plan de mobilité durable actuel ne fera pas sa job», a commenté le président régional de l’APCHQ, Sylvain Tremblay.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201010/05/01-4329880-densification-de-quebec-des-previsions-irrealistes.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4329822_article_POS1
Le parcours du tramway s,arrête aux arrondissements du centre. Les arrondissement s de Beauport, Charlesbourg et de la Haute-St-Charles où se fait la plus grande partrie de la construction nouvelle n’ont pas fait l’objet des consultations du comité de Mobilité durable.
J’étais la semaine dernière à L’Université Laval écouter les panélistes parler de vivre sans pétrole. J’ai entendu Alexandre Turgeon de Vivre en Ville parler de densification et de tramway. Or, il privilégie le parcours Haute-Ville tout en nous montrant une statistique démontrant que 83% des gens qui y vivent n’ont pas de voitures. Alors loin d’enlever des voitures on chrome le service de TEC pour ces gens sans plus. Quand à la densification il nous parle de projets de quelques dizaines de logis alors que cette semaine on annoncait à Beauport un projet de 1,500 logements. Un cheval en périphérie versus un lapin au centre-ville…
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22 février 2011 à 12 h 35
Je suis d’accord avec vous que les projets qu’on annonce encore et toujours ne vont pas dans la même direction que ce qu’on souhaite par la planification, les politiques comme le Plan de Mobilité Durable et autres. Il n’est pas vrai par contre qu’il n’y a que «quelques dizaines de logis» de prévu à l’intérieur de la ville. Presque l’ensemble des futurs besoins en logement peuvent être combler à l’intérieur du périmètre actuel, notamment en densifiant le long des «strips» commerciales et en réhabilitant de nombreux terrains sous-utiliser.
Je suis également d’accord avec le fait que le tramway pourrait aller plus loin en banlieue. Or, il faut bien qu’il commence quelque part! Et il est tout à fait logique de commencer par relier les pôles qui génèrent le plus de déplacement entre-eux. Ce que le projet actuel prévoit.
Bien que la croissance soit plus importante en périphérie, vous oubliez que la majorité des gens habitent encore près du centre, dans les quartiers de banlieue de première couronne et les quartiers centraux. De plus, c’est pas demain la veille qu’un tramway desservira la Haute-St-Charles car il faut un minimum de densité de population pour se faire. Donc c’est bien dommage mais les gens qui vont s’y établir en s’étalant n’ont pas à se plaindre d’un manque de TC. La ville et la CMQ par contre peuvent tenter de limiter cette croissance qui coûte cher à la société et à l’environnement.
Vous vous plaignez lorsque quelqu’un prend exemple sur des expériences européenne et vous utilisez des exemples japonaises de densification! Franchement pas mieux! On est à des années lumières de la culture et du type de ville qu’ils ont là-bas. C’est d’autant plus une belle façon de faire peur aux gens face au discours de densification!
Vous insinuez des choses dont personne n’a jamais fait mention en disant qu’ici on croit que les voitures disparaîtront! C’est totalement faux et il faudrait être naïf pour croire une telle chose! Mais de dire qu’on limite la croissance de sa présence, de son utilisation, de l’obligation de l’utiliser, de son emprise au sol, ça c’est réaliste! Personne n’a dit qu’on cesserait de créer des stationnements souterrains, au contraire, si on peut remplacer des places de surface par du sous-terrain tout le monde en est gagnant! Même qu’en faisant ça on peut en réduire le nombre car la voiture risque d’être utilisée par moins de gens. Pour ce qui est du stationnement de Place d’Youville, il ne disparaîtra pas! Seulement une partie sera réaffecter! Et c’est le plus grand de la ville, quand bien même que le quart disparaîtrait, il faut avoir un raisonnement tordu pour croire à la disparition de la voiture à Québec…
Pour ce qui est de l’alimentation du tramway, attendons de voir les études… Je serai très surpris que tout se fasse sous les rails. Et si c’est tant un problème ce type d’alimentation en hiver vous pouvez être certains que ce n’est pas l’option qu’ils choisiront. Le maire de Québec n’a pas la science infuse vous savez. Et il ne sera probablement plus en poste lors de la réalisation de ce projet.
Pour ce qui est du débat haute-ville vs. basse-ville pour le tramway c’est un autre débat. Ne mêlons pas les choses. Et ne croyez pas que de réaffecter (le mot est plus juste que «éliminer») des voies en haute-ville créera moins de grogne des automobilistes.
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22 février 2011 à 12 h 41
Le biberonnage des tramways n’est pas exclue, comme l’alimentation par induction.
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22 février 2011 à 13 h 43
Oui Yvan c’est ce qui existe à Bordeaux…
Mon cher Louis M des stationnements souterrains coûtent très cher à faire.
Le monorail tel que présenté est peu dispendieux è construire ( réf: Rapport de l’IREC ) vert, flexible et prenant peu de place au sol.
http://trensquebec.qc.ca/?Les_co%FBts_de_construction
le projet d’olympique à Chicago en 2016 avait prévu un monorail comme innovation et héritage de sa tenue.
http://news.medill.northwestern.edu/chicago/news.aspx?id=40665
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22 février 2011 à 14 h 08
Très cher si on ne tient rien en contre mis à part sa construction. Parce qu’en réalité les stationnements de surface ont un coût immense pour la société. Seulement, on préfère se mentir et nous dire que c’est gratuit…
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22 février 2011 à 16 h 30
Si on ne tient en compte que sa construction*
Désolé pour les fautes ici et là, je ne prend pas toujours le temps de me relire…
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23 février 2011 à 09 h 11
Attendez que je me rappelle Louis M.
Le trou dans le cap Diamant quer Robert Lepage veut transformer à grand frais de subventions en salle de théâtre alotrs qu’autour le Palais Montcalm, le Capitole et bien d’autres sont déjà là. Bien ce trou devait être un stationnement souterrain. Regardez combien coûte la réfection du stationnene,ment souterrain de Place d’youville qu’on va amputer pour passer le tramway et celui de l’hotel-de-Ville et vous me reparlerez après.
Un stationnement étagé est prévu à coté du pavillon de la Jeunesse pour compenser en partie les espaces perdues pour la construction du nouvel amphithéâtre et ca ne fait pas partie du 400 millions de l’amphithéâtre. Y avez vous pensé que ce site est contaminé si on avait prévu un stationnement souterrain ?
Il en est de même de D’estimauville où creuser dans un terain conmtainé en dessous du niveau du fleuve coûtera un bras. Mais on ne peut empêcher des rêveurs de rêver…
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23 février 2011 à 10 h 03
C’est tellement facile de prendre des cas d’exception pour avoir raison. Bravo Fernand!
Votre discours ne tient pas la route. Demandez à n’importe quel spécialiste des questions urbaines: architectes, urbanistes, évaluateurs. Tous vous diront que les stationnements de surface doivent être évité autant que possible, surtout en milieu urbain. J’ai d’ailleurs entendu le responsable des transports à la ville de Québec me dire encore la même chose pas plus tard qu’hier.
Oui ils coûtent plus cher, ce qui oblige le promoteur à faire payer l’utilisateur, ce désillusionne ce dernier qui croyait que le stationnement était une ressource renouvelable gratuite… Tant mieux s’ils ont à payer, ça en convaincra plusieurs à changer de mode de transport, d’autant plus si l’on en réduit offre.
Mais bien sur, selon vous, ils ont tous tort et vous avez raison car ce sont des «verdoyants»…
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24 février 2011 à 11 h 06
La seule réfection du stationnement sous la bibliothèque Gabriel Roy va coûter environ 35000$ la case de stationnement; c’est plus cher que la majorité des autos qui vont s’y stationner! Alors comme vous, je trouve parfaitement normal que les futurs usagers payent une partie. En effet, les stationnements (et l’automobile en général) coûte beaucoup plus cher que ce que les gens veulent bien croire (et paye actuellement).
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