Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Deux presbytères démolis pour du logements social

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 mars 2011 7 commentaires

Source : Luc Fournier, Journal L’Actuel, 24 février 2011

Le presbytère de Saint-Émile laissera place à du logement social dès l’automne. Celui-ci s’ajoute au presbytère de Saint-André de Neufchâtel, où l’on construira la phase 5 des Habitations Saint-André. Les deux presbytères seront donc démolis dans les prochains mois.

Alors que dans le secteur Neufchâtel, une quarantaine de logements seront construits à l’endroit où est situé le presbytère, c’est quelque soixante logements qui seront bâtis sur l’avenue Lapierre à Saint-Émile, par Immeuble populaire de Québec. Ces logements seront destinés aux aînés.

La suite

Voir aussi : Arrondissement Haute-St-Charles, Logement locatif ou social, Patrimoine et lieux historiques.


7 commentaires

  1. Luc Fournier

    6 mars 2011 à 09 h 20

    Je me dois d’apporter une précision importante sur mon texte.

    Bien que la démolition du presbytère Saint-André ait été considérée pendant un long moment, la phase 5 des Habitations Saint-André sera finalement construite au coin du boulevard Savard et de la rue du Curé Lacroix.
    Ce presbytère sera donc conservé, m’a-t-on informé en toute fin de semaine. Un correctif sera d’ailleurs apporté dans la prochaine édition de L’Actuel et le texte en ligne est mis à jour.
    Le seul presbytère démoli sera donc celui de Saint-Émile.

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  2. Al Capone

    7 mars 2011 à 09 h 43

    Quand même drôle… Quand on démolit des immeubles religieux pour faire place à des condos il y a une armée d’écologistes et d’architectes en herbe pour crier au scandale…

    Mais quand on détruit des édifices religieux pour faire place à du logement social personne ne dit rien.

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    • Paco Utilisateur de Québec Urbain

      7 mars 2011 à 12 h 39

      Édifices religieux peut-être, mais certainement pas une si grande valeur patrimoniale dans ces deux cas.

      Presbytère St-André: http://goo.gl/maps/IAdA
      Presbytère St-Émile: http://goo.gl/maps/e1ks

      J’ai toujours trouvé le presbytère de St-André particulièrement laid, tout comme l’église, d’ailleurs. Je militerais beaucoup plus pour la sauvegarde de la rangée de grands conifères que de la bâtisse elle-même. De toute façon il ne sera pas détruit finalement…. peut-être pour une autre phase!

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      • Pier Luc

        7 mars 2011 à 13 h 44

        C’est vrai que l’église de Neufchatel fait dur. Du lambris de carton similis bois avec un plafond en carton alvéolé tout taché. À Noël ils mettent d’affreuses décorations du Dolarama. C’est vraiment cheap. Et puis ce n’est pas isolé, on gèle à l’intérieur. Dans les toilettes à l’entrée il fait tellement froid que ça pourrait servir de chambre froide pour la viande congelée.

        Saint-Émile c’est pas mieux. Le plafond fait penser à celui des vieux édifices publics des années 60. Et le sous-sol est horrible. Il y a une cuisine digne d’un filme d’horreur. Le genre où les murs se rapprochent pour t’écraser. Le décors est épouvantablement laid. Et les presbytères ne sont pas mieux.

        Le pire c’est l’écho, on ne comprend rien de ce que dis le curé quand on est pas dans les premières rangées.

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      • Manu

        7 mars 2011 à 23 h 41

        Et ce ne sont même pas les églises qu’on démolit, mais les presbytères, qui ont bien souvent moins de valeur, peu importe le genre de « valeur » dont on parle.

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  3. Trebor Dnaryam

    8 mars 2011 à 16 h 16

    Il faut tout de même faire attention, la valeur patrimoniale d’un lieu n’est aucunement tributaire de l’esthétisme ni de la qualité de construction. Des immeubles parfois considérés affreusement laid au moment de leur construction, ou par la suite, peuvent avoir une immense valeur patrimoniale, le cas du patrimoine industriel vient rapidement à l’esprit, le silo 5 en particulier. Ce n’est pas une mince tâche de décider aujourd’hui ce qui restera pour les générations futures! En ce qui concerne, les revendications il est vrai que pour du logement social il n’y a que peu d’opposition. Peut etre que si le bâtiment ne survit pas, mais que la vocation sociale du lieu persiste les gens se sentent moins lésés! Le patrimoine est ainsi transmis en partie!

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